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Perdre du poids quelle méthode ?

Sujet commencé par : mounia - Il y a 75 réponses à ce sujet, dernière réponse par attilio
Par mounia : le 01/05/16 à 09:29:05

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Besoin de conseil, ma balance m'a fait peur ce matin l'aiguille a penché du mauvais côté un régime alimentaire s'impose ou une réorganisation alimentaire ...
48 ans une vie à 100 à l'heure moins de temps pour bouger bien que : cheval et marche régulière (on prend les escaliers, on se déplace à chaque fois que l'on peut...) voilà je pense que j'ai bien 10 kilos à perdre pourtant je fais super attention à ce que je mange.
Pour celles qui ont ou eu ce problème quelle méthode ? diététicien, centre de diététique comme Naturhouse ?
Merci de vos conseils

Messages 41 à 75, Page : 1 | 2

Par lusie : le 03/05/16 à 14:38:11

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J'ai l'impression qu'avec toutes les tentations et nouveaux aliments transformés qui existent, le fait de manger normalement (dépenses caloriques = apport calorique, en dehors de problème hormonaux, en sachant que 2% de la population ont des problèmes hormonaux entrainant une prise de poids....) s'est devenu "faire un régime"...
Perso, je me fais plaisir en mangeant un fruit en dessert, alors que pour d'autres ce serait assimilé à du régime parce qu'eux, un dessert plaisir serait une part de gâteau. Dans un cas on est dans une alimentation "normale" et dans l'autre "régime".
Après je n 'ai pas la télé et sa pub kinder bueno et j'évite toujours le rayon biscuit, donc aucunes tentations visuelles, et je pense que ca aide beaucoup!

D'ailleurs, petite expérience rigolote. Ma tante (58 ans, 2 enfants, pré ménopause depuis 5 ans, une galère hormonale ambulante!) a perdu sa carte bleue le mois dernier. Il lui restait 25 euros pour les 3 dernières semaines. Elle a fait le pari d'essayer de rester sur ce budget pour la nourriture. Il faut savoir qu'elle fait parti des gens qui depuis le début de sa ménopause a pris 6-8 kilos, qu'elle n'a jamais réussit à perdre, malgré les régimes. Et bien miracle -3kg sur la balance à la fin du mois. Elle n'a pas moins mangé, mais complètement différemment de ces habitudes.

Par cyberds : le 03/05/16 à 14:39:09

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Ah mais oui Lusie, ça joue aussi toutes ces tentations

Il faut aussi régler ses problèmes hormonaux et psychologiques pour savoir où on en est je pense ...




Message édité le 03/05/16 à 14:42

Par Maevan : le 03/05/16 à 14:51:48

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J'ai constaté aussi la présence de pas mal de sucres cachés, notamment dans ma cantine. Pas possible de manger sainement tous les jours, les seuls produits cuits sans sauce sont des haricots verts et des steaks grillés.

Ce que je voulais dire cyberds c'est que bien sur que pour maigrir il faut manger moins que ce dont le corps a besoin. Mais après à chacun de choisir son "carburant", en fonction de ce qui lui fait plaisir. La formule des uns ne sera pas celle des autres.

Si à certains ça leur fait plaisir d'assaisonner leur salade avec une huile bio tout en ne dépassant pas leur quota de calories et que d'autres préfèrent remplacer l'huile par un carré de chocolat... (en fin de repas, pas dans la salade )


Message édité le 03/05/16 à 14:52

Par cyberds : le 03/05/16 à 14:58:17

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Oui oui bien sûr maevan ! le plus important c'est d'avoir un sentiment de "satisfaction" tout en étant "dans les clous".

Par Mystic2 : le 03/05/16 à 15:00:06

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Effectivement dans une prise de poids on oublie bien trop souvent l'effet psy...

Par Ramdam : le 03/05/16 à 15:51:15

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faire croire aux gens qui ont tendance à grossir facilement ou qui vieillissent qu'ils vont pouvoir rester minces ou pire maigrir rien qu'en se faisant plaisir, c'est hasardeux

si cette remarque est la réponse à ma phrase que tu cites, Cyb, je pense que tu raccourcis un poil mon propos.....

+1 mystic

Cyb tu as raison quand tu dis qu'il faut se surveiller; et c'est bien que tu y parviennes, tant mieux pour toi.

ça n'est pas le cas de la plupart des gens en surpoids, c'est tout

Par Mystic2 : le 03/05/16 à 16:09:44

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non mais deja... y a personne en surpoids (genre 5kg) et personne... en SURPOIDS (genre 20/30 parfois plus kg), et là c'est pas des privations de tous les jours qui vont regler le problème puisque ca va finir en "yoyo" contrairement a la fille qui se fait une diet de temps en temps.

Par Ramdam : le 03/05/16 à 16:13:34

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précisément, oui

Par dejavu : le 03/05/16 à 16:15:26

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Dans le cadre d'études j'ai fait il y a qqs années l'anamnèse alimentaire d'une amie qui à l'époque avait passé les 80 ans....
En quantités, en calories, elle mangeait au moins le double de ce que j'avale.
Ma prof en lisant le compte-rendu en est presque tombée de sa chaise.

Ben, elle ne grossit pas... elle n'a pas pris un gramme à la ménop. Du reste j'en connais qui justement se mettent à maigrir au moment de la ménopause...

Un autre prof affirmait qu'il n'y a pas de secret, si on diminue l'apport calorique, on perd du poids.
Ben... ce n'est pas juste. On a aussi vérifié avec quelques cobayes.

Et si manger trop gras et sucré faisait toujours grossir les personnes trop maigres reprendraient du poids facilement... Et ça ne marche pas.

Alors? je trouve qu'il est un peu simple d'avoir de grandes certitudes sur ce sujet. On ne peut considérer la chose qu'au cas par cas. Chaque individu est différent et dire de "faire attention" peut être très culpabilisant car ceux qui aimeraient perdre ou prendre du poids, s'ils en parlent c'est bien parce qu'ils "font attention" et que cela ne suffit pas.

L'idéal c'est d'avoir une bonne hérédité à la base et d'en prendre soin, mais ce n'est pas également partagé, hélas...

Par Mystic2 : le 03/05/16 à 16:15:41

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Mais je pense vraiment que tant qu'on ne le vit pas on ne sait pas...

Par cyberds : le 03/05/16 à 16:23:24

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Non, ce n'est pas spécialement pour toi Ramdam
C'est une réponse fréquente qu'on retrouve très souvent: "oui mais il faut se faire plaisir sinon on grossit"

Et je dis juste que pour rester mince, il y a des moments où ça passe aussi par ne pas céder à tous les plaisirs et pour maigrir, il faut commencer par se priver ... C'est bien pénible mais ça ne se fait pas tout seul malheureusement...

Après, chacun essaie trouver sa motivation, la coquetterie, la santé, l'estime de soi, peu importe, et si on y arrive pas, il faut en prendre son parti en essayant de ne pas se rendre malheureux

Et on a aussi le droit de ne pas vouloir mincir, tout dépend de la manière dont on se voit, on peut être parfaitement heureux enrobé je pense!
Du moment qu'on est en bonne santé, tout roule!

Pour mon cas personnel, je ne m'aime pas enveloppée et j'ai une glycémie haute à la base, 4 kg à mon âge ( autour de la taille évidemment) et vlan, je suis en pré-diabète, donc la question ne se pose pas, je me surveille ...
Comme disait cette pimbêche de duchesse de Windsor, "une femme n'est jamais ni trop riche, ni trop mince"

En quantités, en calories, elle mangeait au moins le double de ce que j'avale.
dejavu oui, c'est totalement injuste, il faut tenir compte de son hérédité, je reconnais avoir du bol malgré un bon coup de fourchette mais ça ne me suffit pas à pouvoir manger des repas de bûcheron tous les jours

Par cyberds : le 03/05/16 à 16:32:05

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dire de "faire attention" peut être très culpabilisant car ceux qui aimeraient perdre ou prendre du poids, s'ils en parlent c'est bien parce qu'ils "font attention" et que cela ne suffit pas.

mais je me doute que c'est difficile! sinon tout le monde serait mince et les gens n'auraient pas à recourir à la chirurgie ...
je dis juste que même pour les gens chez qui ça a l'air facile et qui n'ont pas l'air en surpoids, il y a un moment où il faut faire attention QUAND MÊME!

Il ne suffit pas de dire "je suis mince" pour rester mince!
Quand j'avais 20 ans et que je fumais, j'avais toutes les peines du monde à garder le même poids, je maigrissais à la moindre contrariété, au moindre effort physique supplémentaire
J'en ai 40 de plus et je ne fume plus, je me suis donc adaptée!

Le post ne parle pas des problèmes de surpoids en général mais des kg de la ménopause (Mounia dit "j'ai 10 kg à perdre", on est loin de l'obésité!)

je répondais sur la ménopause et MON cas personnel, je donne un exemple qui est le mien et fonctionne sur moi, malgré la ménopause, voilà c'est tout, je ne prétends pas donner les solutions pour tous les gens en surpoids


Par Ramdam : le 03/05/16 à 16:37:17

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C'est une réponse fréquente qu'on retrouve très souvent: "oui mais il faut se faire plaisir sinon on grossit"

Oui et on a raison; comme dit plus haut, ce postulat est basé sur des décennies de recherches scientifiques; ça ne signifie pas non plus manger tout et n'importe quoi n'importe comment et croire au miracle, on n'a pas dit ça, ni moi ni Nardone

Et je dis juste que pour rester mince, il y a des moments où ça passe aussi par ne pas céder à tous les plaisirs et pour maigrir, il faut commencer par se priver ... C'est bien pénible mais ça ne se fait pas tout seul malheureusement..

Comme dit, tout dépend de ce que tu entends par se priver; et je te suis, selon ce que tu as écrit plus haut, c'est à dire manger avec modération, mais de tout.
s'il s'agit de ne bouloter que des tomates au yaourt à 0%, je serais curieuse de connaître le chercheur qui défend une telle ineptie....

et non, ça ne marche pas.



Par Ramdam : le 03/05/16 à 16:41:04

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ben oui cyberds mais s'il suffisant de faire gaffe, toutes les nanas en préménop ou ménop seraient minces

Par coccina : le 03/05/16 à 17:00:01

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D'accord avec vous toutes ^^

Moi c'est un cas différent, je suis hyperphagique, je mange lors de stress, et je suis souvent stressée. Il m'a fallu 2 ans de thérapie cognitive pour apprendre à manger et non engloutir. Je vous jure que ça change la vie. et la perception de soi même également.
C'est pour ça, l'idée de privation, même pas en rêve, je ne retomberai plus dans le piège.

Par contre, se modérer, oui.

Une solution que j'explore en ce moment, c'est d'essayer de découvrir de nouveaux plaisirs. Nouveaux gouts, nouveaux aliments, nouveaux plats....
Afin de pouvoir remplacer certains aliments peu bénéfiques par quelque chose de plus sain, sans ressentir de privation. Remplacer un plaisir par un autre.
Heureusement, je suis pas difficile à la base.

Après, quand les hormones s'en mêlent, c'est un autre souci.

Ma mère, à 61 ans, a pris 10kg depuis 10 ans. Elle le vit très mal, et elle mange de moins en moins... Elle est très colopathe à la base, du coup, on peut pas lui dire de manger des fibres.
Pour elle, je reste persuadée qu'un traitement psychologique préalable est essentiel, elle n'est pas colopathe pour rien. C'est une immense stressée.
(reste à la convaincre, ça faut doucement son chemin, au fur et à mesure que le poids sur la balance augmente )


Message édité le 03/05/16 à 17:01

Par cyberds : le 03/05/16 à 17:35:39

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c'est la poule qui fait l'oeuf ou l'oeuf qui fait la poule?

*Jacka FN, Pasco JA, et al. Association of Western and Traditional Diets With Depression and Anxiety in Women. Am J Psychiatry. 2010 Jan 4. [Epub ahead of print]

Avez-vous remarqué que votre humeur peut être changeante d’une journée à l’autre? Une journée ça va très bien, la vie nous semble belle et simple, tandis que le lendemain, tout est pénible, la bonne humeur n’y est plus. Bien sûr, les psychologues diront que ça peut être causé par nos émotions perturbées ou notre inconscient en détresse. Les médecins diront plutôt que ça peut être dû aux hormones, au nombre d’heures de sommeil, ou autres facteurs physiologiques. Eh bien, une récente étude nous amène sur la piste de notre alimentation.(*)
Cette étude vient de démontrer qu’une diète fortement raffinée et grasse (riche en sucres concentrés, fritures, féculents, produits laitiers gras) serait associée à 58 % plus de risque de faire une dépression, tandis qu’une diète dite santé (riche en fruits, légumes, poissons, volaille, viande, grains entiers) diminuerait ce risque de 26 %. Le fait d’ingurgiter beaucoup de malbouffe, c’est bien connu maintenant, peut contribuer à l’embonpoint, à l’obésité, aux maladies cardiovasculaires, aux cancers et au diabète de type 2. Mais le lien entre malbouffe et dépression n’avait pas beaucoup été approfondi jusqu’ici.


et aussi :
Lien


Message édité le 03/05/16 à 17:38

Par Ramdam : le 03/05/16 à 18:04:43

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je vois pas trop le lien entre ton premier doc et le sujet mais admettons....

tu as lu l'abstract? il dit juste que les gens qui ont un régime alimentaire franchement craignos à base de malbouffe (sucre raffiné, bière friture etc) auraient une prévalence aux troubles mentaux....


en outre, juste le GHQ-12 et un entretien pour attester de la santé mentale de quelqu'un en dit long sur la rigueur de l'étude, hein......

pas eu le temps de me pencher sur ton autre lien, c'est un article généraliste, faudrait que j'épluche ses sources mais pas le temps maintenant...

Juste pour dire: Certains scientifiques vont même jusqu’à surnommer Alzheimer le "diabète de type 3". Encore un signe que l’alimentation joue un rôle dans le développement de cette maladie.

certains qui? sources??????

bref....

Par cyberds : le 03/05/16 à 18:14:02

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c'est pour répondre coccina que j'ai mis ces liens, parce qu'elle parlait de traitement psychologique
les sources sont dans l'article :
Lien

et faut pas m'engueuler j'ai juste posé une question et mis des liens hein!

Par coccina : le 03/05/16 à 18:27:04

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Y'a de plys en plus d'études qui montrent le lien entre mental et alimentation mais surtout nos symbiotes intestinaux. Je ne saurais juger de leur qualité par contre.

Faudrait déjà que je termine le livre hyper intéressant sur les intestins que m'avait conseillé dejavu (que j'ai en pdf )

Par Ramdam : le 03/05/16 à 19:17:13

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je t'engueule pas, c'est juste que si on utilise des articles scientifiques, ou des articles grand public pour justifier un propos, faut pouvoir argumenter et là leurs éléments sont lights

j'ai vraiment pas le temps maintenant d'éplucher (mémoire à écrire sur Alzheimer, justement ) mais la question que je posais au dessus c'est quels scientifiques appellent Alz le 3e diabète... j'ai pas trouvé dans ton lien (le dernier)

des études qui prétendent ci ou ça, les revues scientifiques en sont pétries et c'est un véritable casse-tête de sortir le bon grain de l'ivraie...

j'ai commencé à lire l'article dont il est fait mention dans ton dernier lien, il est assez intéressant, a priori, j'aimerais bien approfondir, j'ai mis de côté pour plus tard

Par attilio : le 03/05/16 à 19:19:33

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Quand même, en quelques décennies, la façon de manger a beaucoup évolué en mal.

J'ai l'impression que le mot régime est appliqué à tort et à travers dès qu'on parle de manger un minimum sainement .

Quand je vois des caddies remplis de bouffe toute prête, pizzas, salades composées en barquettes, paquets de chipos, nuggets, cordons bleus , sodas, gâteaux industriels et autres saletés, je ne suis pas étonnée que ma tomate au fromage blanc ait un parfum de frustration.

Je pense que c'est un problème de génération ... nous on ne mangeait pas tout ça, nos mères et nos grands mères cuisinaient et à la cantoche de l'école c'était pareil.

Les frites c'était exceptionnel, à table on buvait de l'eau et le dessert c'était un fruit ou un yaourt.




Par dejavu : le 03/05/16 à 19:25:22

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En ce qui concerne le contrôle du poids il y a aussi - comme pour nos chevaux et autres animaux - l'aspect de la carence non détectée qui entre en jeu.
Exemple: mon cheval qui était toujours (trop) rond. Depuis que je me suis plongée dans l'alimentation équine, fait des calculs après analyses de foin/herbe et rééquilibré son apport en minéraux... monsieur a la ligne. Il bouffait trop par nécessité de compenser certains élements et hélas ne pouvait sélectionner...

Dernièrement, pour moi grande fatigue. Donc je mange plus sinon je m'écroule, je prends du poids et me dis que ce n'est pas juste ni normal.
Visite chez une naturopathe qui détecte un manque de B12, de Q10, alors que la prise de sang classique donnait des taux "normaux". (et je sais que je mange equilibre).
J'avale tout cela sous forme de suppléments et me revoilà moi-même sans nécessité d'absorber plus de... je ne sais quoi comme mon cheval pour compenser un manque - bien physique.

Donc au risque de me répéter, aucun cas n'est semblable à un autre, pire encore, pour une même personne une prise ou une perte de poids n'est oas forcément attribuable à la même cause lorsqu'elle se produit à des periodes différentes.

Par beeboylee : le 03/05/16 à 19:51:08

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Quand même, en quelques décennies, la façon de manger a beaucoup évolué en mal.

J'ai l'impression que le mot régime est appliqué à tort et à travers dès qu'on parle de manger un minimum sainement .

Quand je vois des caddies remplis de bouffe toute prête, pizzas, salades composées en barquettes, paquets de chipos, nuggets, cordons bleus , sodas, gâteaux industriels et autres saletés, je ne suis pas étonnée que ma tomate au fromage blanc ait un parfum de frustration.

Je pense que c'est un problème de génération ... nous on ne mangeait pas tout ça, nos mères et nos grands mères cuisinaient et à la cantoche de l'école c'était pareil.

Les frites c'était exceptionnel, à table on buvait de l'eau et le dessert c'était un fruit ou un yaourt.


je souscris entierement à ça. Je ne me prive de rien , ceux qui m'ont vue manger le savent, lol, mais , au quotidien je cuisine beaucoup, pas mal de trucs sains, je ne grignote pas ( et tt le problème du griignotage c'est que justement c'est plutot 3 gateaux sucrés ou des cacahuètes qu'une pomme) et de façon generale, je n aime pas specialement les trucs gras ou indus. Ca aide
et , comme le dit Cyb ce qui aide avant tout c'est de ne pas se laisser grossir .
Et là y'a pas! y'a que la balance .
Parce que 3 kilos en plus ou en moins, ça ne fait guere de différence sur un pantalon.
en revanche, 5 ou 6

Bref, c'est vachement plus simple de se peser regulièrement et d arreter les frais quand on a un kilo durable que de decouvrir un beau jour qu'on a pris 5 kilos


Message édité le 03/05/16 à 19:51

Par cyberds : le 03/05/16 à 19:58:39

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beeboylee tu vas te faire brûler

Par beeboylee : le 03/05/16 à 20:03:30

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Ben quoi?
tenir un regime 6 mois c'est l horreur.
Alors que tenir un regime une semaine c'est faciiilllleee
Mais ça ça implique de monter sur sa balance

Par attilio : le 03/05/16 à 20:10:10

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Oups, posté trop vite ...

Comme je le disais plus haut, à 20 ans je trimballais mes 96 kilos, ma mère ayant pris grand soin de me traîner de professeur en diététicien haut de gamme depuis ma prise de poids survenue vers 15 ans.
Là je l'ai connue la frustration, croyez moi !

La diète protéique des années 70 ce n'était pas une partie de plaisir, on bouffait une espèce de farine pas aromatisée mélangée à 2 litres d'eau et en dessert on avait 2 cachets d'alvityl ... magnifique !
Et ça, c'était prescrit par un professeur de l'hôpital Bichat dont je me souviens même du nom tellement c'était un abruti : Apfelbaum.
Voilà comment on perd 20 kilos en 3 mois ... et comment on en reprend 30 en 2 mois.

Bilan des opérations, de moins 10 kilos en plus 15, il m'a fallu 4 ans pour passer de 50 kilos à 96 en étant au régime les trois quart du temps.

Et non, je ne suis pas une exception, je suis gourmande, j'aime bien les paris-brest et le tiramisù ... mais aussi les fraises et les pommes au four, donc j'ai fait un choix entre me faire plaisir sans compter et balader 40 kilos de trop à vie ou éliminer le problème pendant qu'il en était temps.

A 20 ans c'est facile, on perd vite du poids, on réapprend vite à manger différemment, on prend des habitudes et au final on les garde naturellement.

A l'âge de la menaupose, ça se complique pour certaines (dont je fais partie) et on est obligées de se tenir un peu (beaucoup) plus.

Si je mangeais aujourd'hui ce que je mangeais il y a 10 ans, bin c'est clair, j'aurais 20 kilos dans les dents .

Alors là oui on peut parler de frustration ... je ne mange plus de viande depuis 1 an, pas de charcuterie, pas de fromage, pas de sucre, pas de gras, pas de beurre, je ne bois aucun alcool et pas de soda non plus ... et j'ai pris 2 tailles de pantalon.

Je bouge puisque je ne conduis pas et que je fais tout à pieds, je me tape en moyenne 6 kilomètres par jour, je jardine et , et, et ...

Mais voilà, l'âge compte, on n'a rien sans rien.


Par attilio : le 03/05/16 à 20:18:23

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Et en cadeau Bonux j'ai arrêté de fumer ... je ne suis plus à une frustration près

Par beeboylee : le 03/05/16 à 20:23:22

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Moi, la frustration c'est enceinte que je l' ai connue:9 mois à bouffer que des trucs sains et deux fois encore!
Sauf que du coup je rerentrais ds un petit 38 chaque fois une semaine apres avoir accouché. ( et je me gavais de chocolat )
pas un si mauvais plan ... , au final .


Message édité le 03/05/16 à 20:24

Par cyberds : le 03/05/16 à 22:56:25

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Apfelbaum.
hihi professeur Pommier!

Par coccina : le 03/05/16 à 23:05:29

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attilio : et pourquoi ta mère t'a amené chez des diététiciens au départ?

Par Vanessa14 : le 04/05/16 à 08:20:49

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Entièremment d'accord avec attilio sur le problème de la malbouffe actuelle et pour le reste.

Par attilio : le 04/05/16 à 08:31:05

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Ma mère m'a emmenée chez un diététicien dès le début parce qu'elle a un gros problème psy.

Tout ça serait très long à expliquer mais en gros, ma mère est anorexique/boulimique/vomisseuse depuis ma naissance ... elle l'est toujours à 77 ans, elle pèse tout juste 30 kilos et elle est toujours dans le déni.

Elle met ça sur le dos des autres, de la vie, des choix qu'elle n'a pas eus, de sa petite enfance pendant la guerre, des responsabilités qu'on lui a imposé trop tôt ... bref, elle s'est collé une étiquette "martyr" qu'elle a exploité tant qu'elle pouvait.

Moi j'étais le contraire de ce qu'elle rêvait, pas la petite fille sage qui joue avec ses poupées, pas câline, je ne voyais que par mon père qui représentait la force et la santé, je jouais à des jeux de garçon et je lui échappais.

Quand les hormones se sont manifestées et que j'ai du prendre 5 ou 6 kilos en l'espace d'un été, elle a tout de suite eu le réflexe diététicien, régime etc ..

Je me souviens que le premier du genre se trouvait à Paris, je ne me souviens plus son nom mais déjà c'était regime strict comme les toubibs pratiquaient à l'époque, à savoir tout le contraire de ce qu'on préconise aujourd'hui.

A 15 ans, les 100 grammes de steack grillé, la salade verte et les 30 grammes de pain agrémenté de vitamines en cachets, ça tape sur le ciboulot très rapidement ... on tient un mois et on finit par bouffer des gâteaux en douce, donc on reprend tout ce qu'on a perdu et plus si affinités.

Et voilà le cercle infernal qui demarre ...



Par kagnotte : le 04/05/16 à 11:29:42

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Le psy à joué aussi pour moi je pense.

Je n'ai jamais été mince mais ado j'étais un peu plus ronde que mes sœurs, mais quand je regarde les photos pas grosse en faite. Mais je me suis toujours vu norme, mon père m'appelé gros quick, pour lui c'était un petit nom gentil mais pour moi ça représenté le gros bonhomme jaune, certain se souviendront peut être. Il y a beaucoup d'obèse dans ma famille et je me mets dans le même panier.

aujourd'hui je suis obèse, et j'ai l'impression de l'avoir toujours été alors que nom, je me suis toujours vu vraiment énorme.

Pendant mes grossesses je n'ai pas pris beaucoup de poids, mais après je suis tombé malade et j'ai mal réagit à des traitements, et comme je me voyais déjà énorme j'ai laissé tombé, un peu plus ou un peu moins.
J'ai essayé des régime mais sans résultats, ou avec un joli effet rebond.

Aujourd'hui je suis à 96 kg pour 1m66, donc la cata, je fais du sport, natation, vélo, cheval, bien que je me dis que ce n'est pas cool pour mon cheval. Mais pas de changement.
Je cuisine, les plats cuisinés c'est pas mon truc, je ne cuisine pas, mais ça doit être mal.

Là j'en peux plus de cette situation parce que ça me gène vraiment physiquement donc je veux me prendre vraiment en main, mais j'ai besoin d'aide donc je vais aller voir un nutritionniste.

Enfin voilà maintenant j'attends mon rendez vous avec impatience, et j'espère arriver à quelque chose, parce que là je me fait horreur, après la naissance de mes enfants je pesai 65 kg il y a 14 ans, ça me paraît loin... et je me trouvais obèse à ce moment là.

Par coccina : le 04/05/16 à 12:22:25

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Comme toi, kagnotte, mais en plus léger (obésité légère), et un mélange avec attitlio lol. En ayant regardé des photos de moi plus jeune, je me suis récemment rendue compte qu'en fait, j'étais pas grosse ado (contrairement à ce que me disait ma mère), et même que j'étais jolie (ou presque )

quand on part avec une idée précise de ce qu'on est, on finit par y arriver

Mais nos problématiques ne sont pas les mêmes que celle de mounia

Par attilio : le 04/05/16 à 12:40:52

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Ce qui est clair coccina, c'est que dans ma tête et même si j'ai culminé à 47 kilos pendant 30 ans, je reste marquée par la phobie de grossir à tel point que le sentiment de frustration dans la bouffe se retrouve totalement balayé.

D'un côté je vois ma belle-fille de 26 ans se laisser grossir et d'un autre je vois ma mère s'achever à petit feu , les deux situations me perturbent beaucoup mais je n'ose plus rien dire ...

Tout ça est très compliqué

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