Philosophie de vie
Sujet commencé par : Louetvocke - Il y a 59 réponses à ce sujet, dernière réponse par LouetvockePar Louetvocke : le 28/01/17 à 23:07:19
Dire merci | Bonjour, Je ne savais pas trop quoi mettre en titre, mais je me pose beaucoup de question actuellement sur ma vie. J'ai un peu déserté le forum (bien que je continue de vous lire de temps à autres) mais pour ceux qui m'ont déjà un peu lu, ça y es, j'ai décroché un contrat de travail en 4/5eme, d'ici 5 mois (fin du contrat) j'aurais probablement un cdi et je pourrais vivre avec mon copain (ensemble depuis 4 ans, il serait temps ! ) Alors comme ça ça parait tout beau tout rose , oui mais il y a un mais, je ne me vois pas vivre cette vie sur le long terme , je suis dans un travail de bureau et la nature me manque, je me suis toujours vu comme une cowboy dans l'ame ou comme une protectrice de la nature, la je n'y trouve pas mon compte, alors est ce qu'il y a des possibilités que j'ignore niveau étude - débouchée - emplois coté nature et animaux. ou est ce que je dois me résigner à vivre cette vie qui ne me conviens pas. Je suis même prête à partir (loin) quelques temps pour vivre à fond mon côté nature et revenir à une vie un peu plus plan plan mais je n'ai pas envie de ne connaitre que mon bureau. Est ce que vous avez su vivre vos passion - vos rêves à travers votre boulot ? ou est ce que c'est un joli rêve que je me fais [edit titre car ça pique les yeux ] Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par stephy92 : le 02/02/17 à 13:48:15
Dire merci | plethore de reves qui n'ont a rien à voir avec un job, que ce dernier peut etre envisage comme un moyen de les realiser et pas une fin en soi cette fois c'est moi qui revendique le plagiat |
Par beeboylee : le 02/02/17 à 13:49:37
Dire merci | Preuve qu'on est effectivement OK |
Par beeboylee : le 02/02/17 à 13:54:22
Dire merci | Ce qui est effectivement epouvantable c'est s'étioler ds un job qu'on n'a pas choisi et qui vous dévore, ou ,au delà , ds une vie similaire A l inverse c'est tt aussi epouvantable de se bruler les ailes quand on cru realiser sa passion et que ça foire, pour x ou x raisons. c'est peut etre meme pire tant la chute est carabinée |
Par baldan : le 02/02/17 à 14:31:04
Dire merci | je n'ai pas lu le poste, mais j'etais dans le meme cas que toi il y a deux ans de ca, au bout du bout dans un taf alimentaire avec un chef qui passait son temps a nous pourrir la vie, mais vraiment, harcelement... bref et puis un jour je prend mon tel et je telephone a un elevage de chevaux vers chez moi, aucun diplôme meme pas un galop je pensai jamais meme avoir un rdv... bref il veut me voir, cv... et lettre de motiv hypra motivée parce que le cv lui ne valait rien, et paf j'ai le job, j'en revenais pas moi meme, j'ne avais meme pas parlé a mon mari tellement je n'y croyais pas... deux ans que j'y suis, ca me plait, je sais que ca ne sera pas eternel car patrons agés, et puis c'est un boulot tres tres physique et dur mentalement également, mais pour le moment je suis archi contente de ce que je fais, la suite on verra plus tard, pour le moment je vis ce que j'ai a vivre je prend et apprend tout ce que je peux, et on verra ensuite |
Par manue57 : le 02/02/17 à 14:55:14
Dire merci | La retraite 😅😅 on y est loin .. moi je relativise en disant que mon job me saoule mais que grâce à lui je monte à cheval du mercredi au dimanche ... moi je oudrais être rentiere 😅😅😅 |
Par crazyofhorse : le 02/02/17 à 15:46:58
Dire merci | Je vis une passion à travers mon boulot, celle de bosser au contact des animaux, je suis depuis peu toiletteuse canine à domicile... J'ai pris un tournant il y a quelques mois tout simplement parce que j'en avais marre d'être dans des boulots ou je trouvais pas ma place et où je je ne pouvais en aucun cas m'épanouir Je ne regrette absolument rien, je m'éclate désormais dans ce que je fais et quand je tombe sur des clients sympas on refait le monde, j'adore Mais, parce qu'il y a un mais, être à son compte c'est loin d'être simple... Le métier est crevant et j'ai déjà mal de partout alors que je viens seulement de commencer ! Les horaires sont contraignantes et du fait que je suis à domicile je passe un temps fou dans ma voiture et dans les bouchons... Je me dis que peu importe, tout ça passe au second plan, j'aime ce que je fais et pour moi ça a pas de prix |
Par Erzebeth : le 02/02/17 à 15:54:48
Dire merci | On n'a pas tous les mêmes besoins pour s'épanouir non plus, je pense que c'est surtout ça que monreve voulait souligner. Une situation satisfaisante pour l'un sera un cauchemar pour un autre, et c'est la limite des "conseils" qu'on peut donner aux gens. On projette forcément ses expériences, or elles ne sont pas transposables à tout le monde. On ne fait pas tous les mêmes compromis, ni les mêmes choix, et tant mieux, tant mieux pour la diversité. Du coup effectivement,les cases sans lesquelles on a tendance à mettre les gens sont souvent plus des carcans qu'autre chose. Après des métier-passion, ou des rêves qui s'accomplissent, ben oui, heureusement que ça existe aussi. Depuis tout petit, mon frère voulait être chercheur. Bon, il a ramé, il n'a pas eu le parcours le plus conventionnel du monde, mais il a réussi. il fait ce qu'il aime. Bon la stabilité est un peu relative en ce moment, mais il va bien trouver quelques chose vu qu'ils doivent être 10 dans le monde à pouvoir faire ce qu'il fait Cela dit, la stabilité, c'est même pas forcément un objectif pour tout le monde, il faut aussi l'intégrer. Moi j'ai une situation stable depuis 4 ans, et ça commence à me faire flipper. Heureusement que c'est un peu le bordel dans ma vie pour d'autres trucs, ça motive! |
Par monreve : le 02/02/17 à 16:04:25
Dire merci1 | En fait - je reviens parce que ça m'énerve de ne pas réussir à exprimer correctement ma pensée, et depuis tout à l'heure ça me turlupine - j'aimerais bien conclure comme cela pour Louetvocke : Je ne recherche pas le boulot "de rêve", dans le sens où vivre de la musique ou des bourricots ou du macramé n'est pas une fin en soi, car on sait tous qu'être intermittent du spectacle peut devenir une vraie galère ou que le palefrenier a de grandes chances de finir usé physiquement, par exemple. La définition du "rêve", pour moi, c'est par exemple avoir mes chevaux sous ma fenêtre, partir en Papouasie occidentale faire un trek tout nu dans la forêt ou sauter en parachute déguisé en superman... Du coup, pour moi, le boulot "de rêve" n'existe pas (allez, j'ose... sauf si on s'appelle Pénélope ), ce qui est un "rêve" c'est de trouver une activité qui colle à mes attentes, à mes valeurs, à mon rythme, à ma personnalité etc... Par exemple je refuserais une chouette offre d'emploi si elle implique de vivre en ville car je ne supporte vraiment pas du tout la vie citadine, par contre ça ne me dérange pas d'aller vivre dans la pampa à 700 km de ma famille (chose qui pour d'autres peut être impensable)... Arf, je ne sais toujours pas si j'arrive à me faire comprendre Bref, je redis ce que j'ai déjà dit dans ma tartine initiale, mais tout est une question de choix et de priorités, et nous n'avons pas tous les mêmes ! Et bien sûr qu'on peut aussi se lancer à quitter une "bonne situation" (un CDI par exemple) sans forcément être naïf, sans croire que tout va être rose dans le meilleur des mondes. J'en connais beaucoup qui ont passé le cap, et qui ne reviendraient pas en arrière, MAIS ça ne signifie pas qu'ils vivent sur un petit nuage... si vraiment ta vie "plan plan" (je reprends tes mots) te deviens insupportable, alors prépare ton projet, réfléchis bien, va à la rencontre de personnes ayant parcouru le même chemin afin d'appréhender la réalité de la chose, forme-toi si besoin et si tu en as encore envie, FONCE ! PS : une dernière chose, ton calcul de partir quelques temps vivre ton "côté nature" pour pouvoir mieux revenir après, c'est risqué, trèèèèès risqué Pour l'avoir fait pendant 7 mois toute seule en Nouvelle-Zélande (ça oui, c'était un rêve !), je peux t'assurer qu'en revenant tu es un peu transformé et qu'il est encore plus difficile de revenir dans le quotidien... |
Par monreve : le 02/02/17 à 16:04:54
Dire merci | Merci Erzie pour la traduction |
Par Louetvocke : le 02/02/17 à 22:36:50
Dire merci | Merci à tous d'avoir pris la peine de me répondre la question est en effet pas evidente je m'en rend compte ^^ Globalement je suis assez d'accord avec tout ce que dit Monreve je penses que c'est ce qui retranscrit le mieux ce que je n'arrive pas a exprimer. Je suis aussi d'accord avec le fait qu'au final chacun a des attentes différentes et que cela rend la question "impossible" même si je trouve tout de même vos réponses et vos témoignages enrichissant vis a vis de ma façon de voir les choses. Je sais que mon boulot "banal" à ses avantages aussi : j'ai pu choisir mes horaires, je travaille à côté du boulot de mon copain, probable cdi à venir, une patronne sympa (en gardant bien son rôle), des tâches variées même si elles deviennent répétitive à force j'ai encore beaucoup à apprendre. Puis surtout un boulot plus valorisant que ce que j'aurais jamais pu imaginer au vu de mes non diplôme . C'est juste pour reprendre les mots de Monreve que j'ai la sensation que je ne trouverais pas ma place sur le long terme, et cela me fait un peu peur, si ça se trouve je pourrais aussi bien m'en satisfaire, mais j'ai ce petit truc en moi qui me dit de chercher plus loin. |
Par Pili : le 05/02/17 à 20:24:59
Déconnecté Dire merci | faire de sa passion un métier c'est possible si on est le meilleur dans sa catégorie et qu'on est prêt à consacrer tout son temps à son métier. Il y a des gens qui s'épanouissent là-dedans, d'autres qui finissent en burn out. Y a des gens qui ont besoin d'une certaine sécurité et donc acceptent un boulot alimentaire d'autres qui vivent comme un oiseau sur la branche, se cassent la gueule et se relèvent ... ou pas. Tout est une question de choix, même aujourd'hui, même avec la 'crise' il y a encore moyen de faire des choix. Mais un choix ça sous-entend de faire des concessions et de discuter avec soi-même sérieusement en se regardant dans la glace le matin en sachant ce qu'on est prêt à accepter ou pas et où sont nos priorités. Connais-toi toi même ... cqfd |
Par BountyB : le 05/02/17 à 21:35:56
Dire merci | Moi j'ai l'impression que tu te focalises sur les stratégies que tu veux mettre en place (quel boulot exactement, quels loisirs, quelle vie privée, etc), mais tu ne parles jamais des besoins que ces stratégies remplissent. Peut-être que si tu te focalisais avant tout sur tes besoins, tu verrais quelle part de ta vie nourrit quel besoin. Mais également, tu verrais quel besoin n'est pas assouvi, et là tu peux penser à plein de stratégies différentes pour arriver à combler ce besoin. Ca rend les choses mois "fermées" et moins "idéalistes". |
Par dejavu : le 05/02/17 à 21:53:06
En ligne Dire merci | C'est toujours bien de chercher plus loin.. le truc c'est de ne pas toujours vouloir plus pour vouloir plus... Quand je n'avais rien à bouffer j'étais heureuse d'avoir un boulot de distributeuse de prospectus, histoire de pouvoir acheter du riz et nourrir mon chien. Pas un moment je ne me posais la question de ma carrière dans le métier car la survie avant tout ;-) Faut savoir se poser des priorités dans la vie et savourer ce qu'on a. (sa casserole de riz) |
Par sheytana : le 06/02/17 à 11:27:56
Dire merci | Peut-être que si tu te focalisais avant tout sur tes besoins, tu verrais quelle part de ta vie nourrit quel besoin. Mais également, tu verrais quel besoin n'est pas assouvi, et là tu peux penser à plein de stratégies différentes pour arriver à combler ce besoin. Ca rend les choses mois "fermées" et moins "idéalistes".---> C'est pas bête ça... Car effectivement, on peut finir par se rendre compte que changer de boulot n'est pas forcément la bonne solution pour être heureux, et que la vraie solution est ailleurs... |
Par Loarghann : le 06/02/17 à 11:39:42
Dire merci | j'aime aussi beaucoup la manière de voir les choses de BountyB... Identifier nos besoins et trouver à remplir ceux qui ne le sont pas dans chaque aspect de sa vie.... Mais c'est le boulot d'une vie, ca ! En tout cas pour moi Parce que identifier nos besoins, ben c'est vraiment pas toujours évident. Et pourtant, ca permet de se comprendre et de mettre des objectifs dans tout ce que l'on fait, c'est la base de la communication non violente... Arriver à exprimer son besoin... Coralie |
Par Louetvocke : le 07/02/17 à 09:55:13
Dire merci | bountyb je suis assez d'accord avec la remarque que tu me fais, disons que je sens que ma place est ailleurs, donc je cherche des issus, dans vraiment savoir ce qui me rend si mal. Après j'en ai quand même une vague idée = Je sais qu'un travail en lien direct avec les animaux me passionne tellement que je ne considère pas ça comme une corvée, je sais aussi que d'être enfermée SEULE dans un bureau non stop je peux pas, il me faut au minimum un contact animalier ou humain pour que les journées passent plus vite et que je remplisse un peu mon taux de sociabilité sur la journée (parce que après eh bien c'est dada ou cuir et je fais peu de sorties donc du mal à compenser cet aspect en dehors du travail) sinon comme c'est le cas maintenant je me renferme et cela pèse énormément sur le moral. J'aime aussi le partage d'expérience et de connaissances, peut être dans tout ce qui est vente de matériel équestre - réparation - création. Je n'ai pas d'idée précise de ce vers quoi me diriger, en revanche au fil des années et expériences je commence à cibler clairement ce que je ne veux plus. |
Par BountyB : le 07/02/17 à 21:28:09
Dire merci | Hihi loarghann je plaide coupable, j'ai fait beaucoup d'ateliers de communication nonviolente louetvocke ce que je vois, c'est que tu essaies de trouver un travail qui comble tous tes besoins, un espèce de melting-pot idéal. Mais tes besoins peuvent aussi être comblés hors travail, ne l'oublie pas. Donc tu as besoin de contact avec les animaux. Quelles sont les stratégies que tu peux mettre en place pour satisfaire ce besoin? - Travailler avec des animaux - Faire du bénévolat dans une station de soins ou un refuge - Avoir tes propres animaux Pour ton besoin de contacts sociaux, tu peux : - Avoir un travail avec plein de collègues - Organiser régulièrement des activités avec des amis - T'inscrire dans un groupe d'activité (sport, sorties, activités artistiques) Pour le besoin de partage de connaissances, d'échanges, tu peux : - Travailler avec une clientèle - Participer à des activités participatives (par ex. chantiers participatifs) -... L'idée, ce n'est pas de donner une liste exhaustive. Mais de voir qu'en fait, ce n'est pas une obligation que le travail comble tous tes besoins non assouvis. |
Par Ludivine73 : le 07/02/17 à 23:17:53
Dire merci | louetvocke je ne sais pas si mon témoignage pourra t'apporter quelque chose car tu as eu beaucoup de réponse mais le voici. Je suis biologiste-écologue on va dire en gros je travaille sur la faune et la flore sauvage; ma spécialité c'est l'herpétologie ( amphibien -reptile). L'herpétologie , la faune la flore j'adore et être autant que possible dans la nature m'est nécessaire; pour autan je ne qualifierais pas ça de métier passion parce qu'on passe beaucoup de temps derrière un bureau tout de même dans ce genre de job et qu'on voit vite l'envers du décor! Alors même si pour beaucoup de gens ça parait étrange d'être payé pour compter les petits oiseaux oui c'est quand même un métier et qui n'est pas que magique , mais tu t'en doutais je pense. Je sais que je me sens bien aussi quand je vais voir mes chevaux parce que je suis dehors et dans l'action c'est ça qui m'est vraiment nécessaire, je m'en moque qu'il pleuvent, fasse nuit, chaud, froid du moment où j'agis. Et ça fait une bonne différence parce que dans ce cas là beaucoup plus de métier s'offre à toi ! L'écologie naturaliste c'est plutôt très bouché ! |
Par Louetvocke : le 08/02/17 à 12:13:01
Dire merci | ludivine73 J'ai ce même besoin d'extérieur et j'ai été de nombreuses fois palefrenière, le mauvais temps ne m'a jamais freiner pour quoique ce soit. Mais j'ai surtout l'impression qu'il est très difficile de déboucher dans ce type de metier, en tout cas je n'en connais pas le chemin. bountyb je vois bien de quoi tu parles, ton exemple est très clair pour le coup, mais le "soucis" que j'ai c'est que j'ai déjà bien du mal a combiner les chevaux et le cuir avec mon boulot actuel, alors faire + pour compenser j'ai du mal à le concevoir . Après on est bien d'accord, mon travail actuel ne comble que et seulement le côté alimentaire (ce qui est déjà bien on me dira) mais aucun de mes besoins premier. Je penses que du coup grâce à ce post et aux diverses interventions je comprend mieux pourquoi je n'arrives pas à m'y sentir bien. |
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