Utilisateurs selles Hugues Petel
Sujet commencé par : veronik - Il y a 1343 réponses à ce sujet, dernière réponse par karine11 personnes suivent ce sujet.
Par veronik : le 24/09/08 à 08:07:03
Dire merci | Ici va se trouver un terrain d'échange pour les cavaliers qui veulent monter autrement. Une monte de sensations, comme dit HP. On est déjà 2 petelistes! (mais il y en a tellement d'autres hors ce forum) et j'espère que d'autres suivront. J'espère que nous serons bien guidés dans notre travail! Je pense qu'on devrait commencer pendant la période de pause hivernale! [Titre modifié par Yann22_modo] |
Par karine : le 25/09/08 à 21:52:50
Dire merci | pour ce que je lui demandais avant (c'est à dire pas grand chose) ça allait très bien mais depuis que j'essaye autre chse ben là j'ai du mal donc j'essaye... |
Par veronik : le 26/09/08 à 07:32:10
Dire merci | Paisha: Mais tu es la bienvenue. Heureusement la contradiction existe Les exemples: oui, pour illustrer un propos, il faut bien prendre des exemples qui vont dans ce sens (donc à son avantage!) "Maitre": C'est totalement au 2ème degré, et c'est moi qui ait écrit cette c. ..... Car si c'était du 1er degré, HP serait le 1er à me voler dans les plumes. Mais suis nous, tes commentaires sont constructifs |
Par karine : le 26/09/08 à 08:28:12
Dire merci | en fait sarah j'ai pas répondu à ta question... je ne rejete pas le hack (je continuerais de l'avoir pour des sorties "rando" sans "travail"... et peut-être pourrais jhe le remettre après avoir bien compris et expérimenter ce que nous propose HP. |
Par ladd : le 26/09/08 à 09:49:11
Dire merci | je me permettrai d'intervenir quelquefois pour vous faire part de mon expérience, bien minime car je suis cavalière de balade uniquement (mais avec de longues années de pratique) et j'ai découvert HP en mars 2008 ; essai de selles chez lui sur ses chevaux, achat d'une comète (dont je suis ravie) stage d'une journée (épuisant) avec mon demi trait de 9 ans et depuis je progresse (ou plutôt ON progresse tout doucement) pour le mors droit, j'ai accepté d'écouter et de passer d'un filet brisé à olive au pelham droit, rêne en bas ; j'ai eu beaucoup de craintes et d'appréhensions, doutant de la fixité de ma main ET de l'écoute de mon cheval ;d'ailleurs j'ai eu droit à un bel encapuchonnement les premières minutes ; mais dès que j'ai accepté de monter rênes semi tendues, en écoutant les réactions de mon cheval dans mon corps et non plus uniquement "ds ma tête" le changement a été stupéfiant bien sûr j'ai encore beaucoup de chemin à faire, mais j'ai réalisé que même en ne montant qu'en extérieur, une fois par ci par là, on pouvait VRAIMENT progresser pour Véro, et pour l'avoir oser, de visu, en plaisantant, il est effectivement fortement déconseiller de donner du Maître à HP |
Par lyra : le 26/09/08 à 12:34:10
Dire merci | Vos idées sont très très intéressantes, j'ai aussi beaucoup de mal avec cette idée d'utiliser un pelham surtout que ma juju est vraiment très très sensible de la bouche et que justement depuis 4 mois j'ai complètement abandonné la monte anglaise pour la monte rênes longues avec de très bon résultats .... Mais je perd en précision.... et c'est très dommage! |
Par hugues petel : le 26/09/08 à 12:41:25
Déconnecté Dire merci | Bonjour à tous, Les selles que je fabrique correspondent à un projet équestre cohérent (ce projet n’est en rien universel. Je ne doute pas un seul instant que des selliers aient une démarche équi-valente, et je ne leur reprocherai jamais de l’enseigner. De la même manière, je ne doute pas que des cavaliers soient capables de construire des selles selon une méthode équestre élaborée sur leur culture et leur pratique. « Age quod agis »). A l’évidence, les cavaliers qui montent avec mes selles sont les mieux à même de comprendre le discours qui décris ce projet. Et plus on montera avec mes selles, plus l’aspect conceptuel qui les porte deviendra évident, tant il est vrai que l’on comprend autant avec son corps qu’avec sa tête (c’est d’ailleurs idem pour le cheval, et en proportion). En d’autre termes, ma logorrhée aura toujours des relents mallarméens pour les non initiés -au sens propre du terme : commencement- (mais je ne suis pas fermé, j’accueille tous les cavaliers qui veulent venir me voir, même avec des selles étranges. Pour poursuivre dans les techniques que je décris, ils se heurteront simplement tôt ou tard au mur de leur matériel). Il en va ainsi par exemple du choix du mors. Véronik, Ladd, que j’ai accompagnés à cheval, Karine, à qui j’ai indiqué par courrier les premiers jeux fondamentaux, ont parfaitement compris que le discours habituel sur la dureté du mors, la progressivité des embouchures, etc convient à l’équitation ordinaire enseignée. Ce discours ne peut s’appliquer à la méthode que je propose, pour le simple fait que les fondamentaux en sont différents -a-t-on lu mon site ?- (et il me semble que c’est bien pour être partis sur d’autres bases que V, L et K ont vu des résultats si « stupéfiants ». Avant de parler du mors, il est bon de rappeler quels sont ces fondamentaux, comme le demande Karine. Mais Karine est encore jeune dans la méthode, et les fondamentaux qu’elle demande sont ceux de l’équitation habituelle, où l’on demande au cheval d’apprendre un geste par la pratique de ce geste (plus on demande d’arrêts, meilleurs seront les arrêts, pense-t-on peut-être…). Ce que je propose est légèrement différent : il s’agit de mettre en place, une fois la position du cavalier établie –articulations basses suffisamment fléchies et futur point de convergence de la flexion à venir des postérieurs du cheval, mains et doigts en synergies respectives avec l’assiette et les hanches, condition de la cadence future- et à laquelle il faudra toujours se référer, des codes à usages multiples basés sur la logique morpholocomotrice du cheval, qui pourront être utilisés par le cheval et le cavalier en toutes circonstances. A ces codes correspondent quatre clés fondamentales (que je ne développerai pas ici, il faudrait 500 pages) : -les effets latéraux : en clair, jamais d’effets diagonaux. -la cession de mâchoire, isolée dans les premiers temps, puis cadencée. L’alpha et l’omega. -la rêne externe : pierre de touche de la convexité latérale. -le reculer : base de la convexité horizontale et de l’impulsion. Ces quatre massifs sont traversés par une vallée gigantesque où coule le fleuve sur lequel navigue le cavalier: le Temps (fluence, entropie, non opposition des aides, diachronismes, etc). Pour paraphraser Deleuze : Kinostructure et chronogénèse sont la pure sémiotique équestre. La cession de mâchoire, propylée logique de la méthode, s’enseigne avec un mors de bride ou équivalent (le mors utilisé par le voyageur de mon message précédent était un « coup de poing » en taille trait, rouillé), réglé plutôt bas, rênes bouclées sur l’anneau du bas (il est bon de mettre un mousqueton entre la rêne et le mors), sur une bride IMPERATIVEMENT sans muserolle. La longueur des montants, le cuir et la bouclerie utilisés peuvent être déterminants dans des doigts savants (toujours le Temps…). Le cuir et la longueur des rênes sont d’une importance capitale (cavalier aux rênes caoutchouc-plastique, abandonnez tout espoir). Id, la cession de mâchoire s’enseigne TOUJOURS en mouvement, le but étant d’amener le cheval à la cadencer (cavaliers au bauchérisme piéton et arrêté, abandonnez tout espoir). Id, la cession de mâchoire s’enseigne TOUJOURS à un cheval droit (cavaliers épaule-en-dedantistes, abandonnez tout espoir). Gravez à jamais dans votre cerveau en lettre de feu : « La légèreté repose sur le cheval droit ». L’Hotte. Une fois les prolégomènes matériels et circonstanciels établis, reste le plus amusant. Mais Véronik, Ladd et Karine connaissent déjà. Bonheur à cheval, « Votre bon Maître » (moi qui refuse le titre légal de « Maître-artisan » -« Vanitas, Vanitatis »-, c’est beaucoup trop dangereux : on commence par se faire maître, et on finit enseignant –d’équitation ?- ). Allez, « Memento mori », Hugues |
Par paisha : le 26/09/08 à 19:35:57
Dire merci | HP: je me marre quand je vous lis car moi, issue de l'équitation "classique" que vous jugez si bien , et bien je me rend compte que....... vous travaillez exactement comme beaucoup de cavaliers justement issus du classique. c'est à dires que vos fondamentaux sont bien ceux de beaucoup de cavaliers de renom qui ont fait leurs preuves depuis un bon moment: et je parle en mon nom, moi petite enseignante d'équitation (et personne ne m'apelle maitre non plus) j'ai été formée par un instructeur on ne peut plus classique et pourtant utilisant les meme principes que vous depuis des décénnies. alors moi ce qui continue de m'intérroger, c'est que vous semblez faire paraitre que votre équitation, par vos selles bien sur, est hors norme est innaccessible au commun des cavaliers classiques, trop "formatés" à faire des exercices répétitifs et qui s'enterrent dans le faux sans le savoir.... je trouve que vous sous estimez gravement la population équitante tout de meme, qui elle aussi, et sans votre "culture", réfléchi tres souvent, sans pour autant mettre des grands mots sur des actions justes. -les effets latéraux : en clair, jamais d’effets diagonaux. -la cession de mâchoire, isolée dans les premiers temps, puis cadencée. -la rêne externe : pierre de touche de la convexité latérale. -le reculer : base de la convexité horizontale et de l’impulsion. parce que ça, c'est une évidence pour bien des cavaliers, et bien des enseignants, qui eux assument totalement leur qualité de maitre ou au contraire la refuse en continuant de travailler. en gros, si on sait lire votre français un poil torturé (car oui, ça peut se dire de maniere bien plus simple tout ça) ben je ne vois absolument rien d'extraordinaire qui me fasse penser à changer de selle pour mieux monter. car pour moi, tout cela ne releve pas d'un matériel précis, mais bel et bien d'une façon d"etre" à cheval (prenez le mot "etre" nom aps comme etre sur le cheval, donc monter, mais d'exister en tant que "pensant" du couple cavalier cheval) |
Par karine : le 27/09/08 à 08:58:39
Dire merci | En fait Paisha... admettons que HP fasse la même chose que du classique (ça ne me dérange pas) ce que je reproche aux soit disant classiques (et pas forcément toi ... je ne me permettrais pas vu que je n ete connais pas) c'est que franchement en cours j'ai rien appris... donc ça m'a saoulé donc j'ai arrêté (pas bien je sais!) Concernant l'idée des selles et du mors , admettons également que tout est possible avec n'importe quelle selle mais que ceratines sont mieux adaptée (sinon on ne ferait pas de selle de dressage de cso...) pourquoi sous pretexte qu'on peut apprendre avec n'importe laquelle on devrait se privé de mieux? idem pour le mors tu dis qu'ils sont plus technique mais qu'on peut faire avec un mors simple, pourquoi seules les personnes déjà compétentes aurait accès à un mors technique, pourquoi on ne peut pas directement essayer de faire des choses fines et précises en se faciltant la vie? Bref ce que j'apprécie avec HP c'est qu'il nous donne des pistes pour travailler avec ses selles. Moi qui suis seule chez moi sans personne pour me guider je trouve ça très bien de pouvoir avancer un peu. |
Par paisha : le 27/09/08 à 12:29:36
Dire merci | karine: c'est dommage que tu n'aies pas pu cotoyer de bons enseignants, car ça existe encore sinon, la ou je dis que on peut tou faire avec un mors simple, c'est que souvent les mors techniques sont utilisés par des cavaliers trop peu expérimentés et qui pour la plupart ne mesurent absolument pas la portée d'un tel mors. je veux dire par la que la technicité d'un mors ne doit pas etre un palliatif au manque de compétence d'un cavalier, mais justement etre la pour sublimer cette compétence technique. c'est la pour moi la grande différence. car donner un mors technique à un cavalier qui manque de compétence (de finesse, de tact, et de mesure surtout) c'est rentrer dans un systeme qui peut vite s'avérer dangeureux. je comparerais ça à un jeune cavalier inexpérimenté à qui on confierait un poualin au débourrage. pour moi, les dégats possibles relevent de la meme dimension. et donc pour moi, avant de donner la possibilité à un cavalier d'utiliser ce genre de mors efficacement, il me parait nécéssaire de régler un gros tas de problemes récurrents avant, qui sont eux meme responsables du manque de compétence. à savoir l'assiette en particulier, car il suffit que l'"assiette soit correcte pour entrainer tout un tas de répercussion sur les postures du cheval. alors que ça passe par une facilité liée à la selle, pourquoi pas, mais j'avoue que déja de nombrexu selliers proposent un métériel qui rend cette assiette possible. de plus, pour moi, travailler seul n'est pas forcément un obstacle à la progression, on contraire. si tu travailles seule, tu es bien plus sollicité dans ta tete: un mono te mache les travail, alors qu'un cavalier qui travaille seule doit faire à la fois le boulot du mono et celui du cavalier. car pour travailler, il faut savoir se fixer des objectifs et s'auto analyser de maniere objective. et c'est ça qui fait progresser. apres, tout le monde n'a pas forcément l'état d'esprit qu'il faut pour "etre" de la sorte. ceci dit, ça s'apprend, et c'est ce que je m'efforce d'apprendre à mes cavaliers, avec succes, puisqu'ils sont tous capables maintenant, de s'auto- gérer en grande partie, ce qui ne veut pas dire qu'ils n(ont pas besoin de moi. mais au moins, ils se posent déja les bonnes questions au bon moment. voila, donc pour moi, c'est pas une question de matos. apres je conçois tout à fait que tel ou tel modele de selle soit plus ou moins approprié à ce qu'on fait, c'est une évidence, mais de la à dire que ça engendre toute une équitation, la, ya ptetre un fossé quand meme. enfin, chacun son opinion la dessus |
Par karine : le 27/09/08 à 13:39:15
Dire merci | Paisha je pense que ce que veux dire HP (en dehors d'engendrer une certaines équitation) c'est que partant de l'équitations qu'il trouve "correste" il a chercher à avoir des selles qui en facilite la pratique et la recherche de la technicité au travail. Partant des mêmes principes il s'est axé ceratinement sur des détails qui devaient le laisser insatisfait jusqu'alors. Après quelqu'un qui cherche à fabriquer des selles c'est bien qu'il n'a pas forcément trouvé ce qu'il souhaitait chez les autres, non? sans jugement aucun de valeur, il va de soit. Pour la technicité du mors et la difficulté qu'il peut y avoir à confier cela à des mains inexpertes. Je voit bien ta façon de penser mais je pense un peu différemment. Je pense que si on donne les clefs et aussi les explications sur ce qui est important pour être "bien" avec son cheval, notamment concernant l'usage du mors. Il peut être bien plus enrichissant de travailler directement la précision. Mais je concoit à sa juste mesure les risques potentiels. Si tu le rapporte au débourrage disons qu'un débutant bien entouré aura plus d'enrichissement et gagner énormément de temps pour la suite s'il a participé au débourrage du poulain que s'il le "prend" après (attention je dis ça je ne me sens pas capable aujourd'hui d'envisager un débourrage mais tout est question de personne, d'entourage etc...) Bref on pourra toujours tourner les sujets dan sles deux sens, à voir si on veut voir le côté négatif ou positif, en tant que "prof" je peux concevoir que tes expèriences t'amènent à tes idées actuelles mais... |
Par paisha : le 27/09/08 à 14:52:29
Dire merci | karine: pour Mr petel, ça me laisse perplexe mais bon. sinon, pour la main : une main "n'est" pas, elle se" fait" et la différence est toute la. et pas des moindres: meme avec toutes les clefs et explications tecniques du monde, la main s'éduque, se travaille se perfectionne avant d'etre juste. et donc pour moi, inpensable de donner un mors technique à une main pas suffisament éduquée. la main se fait grace aux expériences bonnes et mauvaises, et aussi par la pratique, bonne ou mauvaise également. dans ce sens ou meme si on donne des clefs et autres explications, cela ne suffit pas à eduquer la main, l'expérience étant à mon avis la conditions sine qua non pour acquérir une "bonne main" apres chacun pratique à son souhait, mais par expérience, ma main m'a été utile et exploitable qu'à partir d'un certain moment, ou sa sensibilité a été suffisament dévelloppée pour pouvoir m'en servir dans les actes de dressage et d'éducation de la bouche du cheval. |
Par lyra : le 28/09/08 à 13:15:40
Dire merci | arrêtez moi si je me trompe, mais si j'ai bien compris: dans ce cas l'utilisation du pelham associé aux rênes longues la commande se ferait sans contact jamais avec la bouche mais rien qu'avec le poids des rênes? quand je monte rênes longues avec mon mord a olive en caoutchouc ,et que je demande à tourner par exemple j'utilise le poids de mon corps une rêne d'ouverture rênes longues et si la juju n'a pas comprit un contact d'une seconde sur la bouche du côté où je tourne.... est ce que l'utilisation du pelham supprimerait ce dernier contact d'une seconde? |
Par hugues petel : le 29/09/08 à 10:43:47
Déconnecté Dire merci | Lyra : Il ne s’agit pas d’avoir des rênes longues ou courtes, mais des rênes en demi-tensions variables. La longueur est indépendante de la tension. Des rênes peuvent être courtes et non tendues. Ce qu’il faut comprendre sur ce point, c’est que toute tension des rênes engendre des résistances. Personnellement, je considère comme une erreur d’enseigner qqch à un cheval qui est dans un état physique (donc mental) de résistances. Les seules résistances nécessairement acceptables sont celles qui sont liées à la structure des allures. La perception de ces résistances particulières est un point clé, attendu que c’est avec elles que l’on joue. Prenons votre exemple : la rêne d’ouverture. Quand un cheval marche, l’état minimum de résistance lié au mouvement lui impose de porter son nez du côté de l’antérieur qui va au soutien. -Si vous faites la rêne d’ouverture, par exemple à droite, au moment où l’antérieur droit est au soutien, donc le nez à droite, vous agissez à l’instant de résistance structurelle minimum (je laisse de côté pour le moment les différentes sortes de résistance : force, poids, geste, position), donc votre cheval répond très vite. -Si vous faites votre effet de rêne d’ouverture à droite au moment où l’antérieur droit est à l’appui, donc le gauche au soutien, donc le nez à gauche, soit vous êtes obligée de ramener le nez à droite en tirant peu ou prou (et là, non seulement vous agissez pendant la résistance, mais vous en créez davantage), soit vous devez attendre que le nez revienne à droite naturellement, quand l’antérieur droit revient au soutien. Dans les deux cas, le temps de réponse est plus long que précédemment. Si vous maintenez, dans la suite du tourner, le nez à droite, si vous conservez le pli, vous créez toujours plus de résistances à chaque fois que l’antérieur gauche passe au soutien. Pour simplification, je n’ai considéré que ce qui était le plus facilement perceptible, à savoir les antérieurs. Ce qui se passe au niveau des postérieurs est plus important, et plus subtil. Utiliser un pelham ne changera rien à l’affaire, dans le cas de la rêne d’ouverture. Le pelham vous aidera à enseigner à votre cheval à tourner uniquement avec la rêne externe, en utilisant la logique temporelle des allures, conjointement à l’enseignement de la cession de mâchoire en ligne droite (dont le but est précisément de rendre le nez –donc tout le rachis- indépendant des contraintes structurelles de la locomotion). Le poids du corps, avec ses variantes, focus, isopraxie cénesthésique, sont à utiliser dans le même souci de mesure que les autres aides. Un cavalier qui « stoppe » son cheval, rênes longues, uniquement avec un transfert de masse de cinquante kg vers l’arrière n’a pas plus de légèreté qu’un autre qui tire avec 50 kg sur les rênes. Pour finir, il faut signaler que le temps d’une seconde auquel vous faites allusion est le temps de votre propre perception. La seconde est le temps humain de réaction. Le temps du cheval est de l’ordre du dixième au quart de seconde. Soit un instant pour l’Homme. Tant que vous ne descendrez pas dans ce temps, vous n’accèderez pas à la structure rachidienne du cheval (n’ai-je pas déjà signalé que le rachis du cheval est un foncteur temporel ?). Aiôn en grec signifie Eternité et colonne vertébrale. Chronos est demi-frère d’Aiôn. On n’accède pas à l’éternité de l’instant en pliant le Temps. Seuls les doigts, pour commencer, puis les hanches, peuvent aller dans le temps du cheval. La main sera toujours désespérément trop lente pour suivre deux instant successifs du cheval. Equitation et Bonheur, Hugues |
Par pascale : le 29/09/08 à 10:53:40
Dire merci | Hier, je suis parti me balader en van... seule. j'ai oublié mon filet ( c'est ça de se décider au dernier moment!)... total, je suis partie en licol puisque j'avais rien d'autre. cheval seul = cheval agréable ( pour le mien). total, 2H20 ss JAMAIS devoir toucher aux rênes sous forme de tension pour ralentir ou tourner ( là, le simple contact de la rêne sur l'encolure en "neck rein" suffit)... dénivelé, beaucoup de transition car forêt blindé de monde...quelque piles aussi pour cause de VTT arrivant à fond de caisse... Cheval léger, aux ordres, qui a un peu bossé aussi. est ce que le "réglage de la bride" et l'outil ds la bouche est si important que ça? je me demande...... qd je croise un cavalier en pelham en extérieur, c'est rarement pour "avoir plus de sensibilité au niveau communication".. mais svt pour avoir du frein..... |
Par karine : le 29/09/08 à 12:50:43
Dire merci | Tiens une question j'ai un cheval qui transpire pas trop mais depuis que je travaille un peu sur les conseils de HP il ne transpire quasi plus même au galop... surprenant? |
Par lyra : le 29/09/08 à 14:01:49
Dire merci | H Petel: En effet j'ai bien senti que Jewel était bien plus rapide que moi!!... Je pense que pour commencer il faudrait que je comprenne la locomotion du cheval sans ça je ne pourrais jamais agir au bon moment ! Monsieur Petel avez vous des conseils? J'ai bien eu des profs qui ont essayé de m'expliquer " là tu sent que le dos monte!" mais j'étais en train de contraindre le cheval et n'avais pas envie de sentir un résultat de ce conflit! je n'ai jamais vraiment adhéré a la monte anglaise! j'ai abandonné les cours et depuis je recherche la symbiose en essayant autre chose |
Par hugues petel : le 29/09/08 à 14:06:42
Déconnecté Dire merci | « Tu te nourriras à la sueur de ton front » a-t-il été écrit, voici deux mille ans, dans un célèbre ouvrage déontique. Le travail comme malédiction divine, si l’on préfère. Ce que je vous ai indiqué, Karine, ce sont des jeux, non un « travail ». Il y a beaucoup de résistance au travail, alors que tout le monde, chevaux compris, aime jouer. Il n’y a pas de différence fondamentale entre éduquer un cheval et un enfant, comparaison, qui je pense, vous parle. Dans les deux cas, héraclitéen. Pour le plaisir d’une pensée supérieure, écoutez Heidegger : « Ce qu’Héraclite appelle logos, il lui donne aussi d’autres noms, qui sont les termes directeurs de sa pensée : physis, l’éclosion spontanée, qui est en même temps une occultation ; cosmos, qui voulait à la fois dire ordre, agencement et ornement, cet ornement qui fait briller, qui est l’éclat et l’éclair ; finalement ce qui se révèle à Héraclite comme logos, comme ce Même que sont l’être et la raison, Héraclite le nomme Aiôn. Le mot est difficile à traduire. On dit durée cosmique. C’est le monde qui se produit comme monde et comme temps, en devenant Cosmos, c’est à dire en rendant lumineuses, en faisant briller les dispositions prises par l’être. Ainsi, par les termes logos, physis, Cosmos et Aiôn, nous pouvons comprendre cette chose in-ouïe que nous appelons la dispensation de l’être. Que dit Héraclite de l’Aiôn ? La dispensation de l’être est un enfant qui joue, qui pousse ses pions sur un damier ; c’est un enfant à qui appartient la royauté – c’est-à-dire l’Archè, ce qui fonde, constitue et gouverne : l’être pour l’étant. La dispensation de l’être : un enfant qui joue. Il y a donc aussi de grands enfants. Le plus grand, l’Enfant que la douceur de son jeu consacre royal, est ce secret du Jeu auquel l’homme et le temps de sa vie sont conduits, où son être est mis en jeu. Pourquoi joue-t-il, le grand Enfant qu’Héraclite a vu dans l’Aiôn, l’Enfant qui joue le Jeu du monde ? Il joue parce qu’il joue. Le parce que disparaît dans le Jeu. Le Jeu est sans pourquoi. Il joue cependant qu’il joue. Le jeu seul demeure : il est ce qu’il y a de plus haut et de plus profond. Mais ce seul est tout. C’est l’Un, l’Unique ». Dès que l’on joue, l’abaissement du seuil des réactions physiologiques et métaboliques est une évidence, par la suppression du stress mental et la réduction à l’indispensable des résistances physiques. Il viendra un jour, quand vous aurez accédé à la forme la plus fine de la cession de mâchoire (la langue comme indicateur du métabolisme par la fluence de la locomotion), où vous sentirez dans votre corps battre le cœur de votre cheval. Son corps sera votre corps, votre esprit sera son esprit. Convergence synallagmatique. A ce stade, par exemple, un cavalier d’endurance ne peut pas blesser son cheval, un cavalier de dressage ne peut pas même envisager un mouvement inaccessible. Un simple cavalier ressentira, lui, simplement, une plénitude et une harmonie totales. Equitation et Bonheur, Hugues |
Par hugues petel : le 29/09/08 à 14:09:40
Déconnecté Dire merci | Lyra, il vous faudrait venir passer quelques heures à cheval avec moi. |
Par lyra : le 29/09/08 à 14:17:45
Dire merci | c'est sûr!! j'en ai bien envie!! |
Par karine : le 29/09/08 à 14:30:24
Dire merci | Ah monsieur Petel je n'utilise pas les bons mots... vous me rappellez quelqu'un ... que je ne citerai pas... En fait c'est moi qui travaille très certainement car dans ma soif de comprendre je n'en suis pas encore au stade du jeu mais ça va venir Bon il se trouve que cette situation m'a stupéfaite justement parce que je n'étais pas du tout dans l'état d'esprit de "jouer" dimanche. J'accompagnais ma belle fille en balade (elle sur la jument de mon mari un brin speed comme son cavalier il va de soi, cavalière inexpérimentée sur une jument qui l'avait très bien compris mon esprit était ailleurs!) et ma préoccupation était de rester à la bonne distance pour surveiller et prevenir des dangers tout en donnant l'impression à la jument que personne ne galoper derrière. Mon cheval pas ravi de devoir ceder autant de terrain à un 4 pattes moins rapide à la course. Mais bien à l'écoute de mes demandes. J'en conclu donc que mon cheval est content de mes nouvelles dispositions à son égard bien que j'ai encore de large possibilité d'évolution. HP vous n'avez juste pas éclairé sur votre avis quant au tapis, est ce que pour vous un tapis trop épais nuit à la communication ou pas? j'hésite encore à monter avec un reinsmann bien qu'il soit bien assorti à la selle. Message édité le 29/09/08 à 14:32 |
Par veronik : le 30/09/08 à 07:19:20
Dire merci | Bon, je me lance. Je propose que les expériences des Pétélistes soient de couleur différente afin de les identifier rapidement par rapport aux autres remarques, ca vous va? Ce serait bien que certains auteurs de commentaires idiots (ben, euh, ouais....) que l'on trouve sur d'autres forums, s'abstiennent, pour le confort de lecture de tous. Les remarques de tous les autres (aussi non Pétélistes) sont les bienvenues. Ca marche? |
Par veronik : le 30/09/08 à 07:47:53
Dire merci | Mon cheval: OSMAN, hongre, débourré à 10 ans, monté aussitôt à la HP. Débourrage: 10 ans! le cheval était largement manipulé et avait des liens de communication forts. Je lui mets le tapis: "Tiens c'est un nouveau jeu!" La selle: "tu joues encore!" Je monte: "Tiens, c'est rigolo!" Et on part. Cheval très attentif à tout ce qui se passe sur son dos, car nouveau. Je lui montre que je peux le toucher (communiquer) partout; jambes, assiette, encolure, mors..) et il écoute. Ma position sur une Y. Ollivier: je suis très verticale, (sans raideurs), mais assise plutôt sur mon "croupion",jambes bien descendues. Si je me mets debout sur mes étriers, je ne pars pas en avant, mais monte à la verticale de 3/4 cm. 1er travail: cession de mâchoire: Là j'aurais pû lire les pages de HP pour dire moins de c. ...., mais je m'abstiens! Sur des rênes en 1/2 guirlande, mes mains ne tiennent les rênes qu'entre le pouce et l'index, les autres doigts n'étant qu'en contact (plus d'ailleurs le petit doigt que les autres, qui eux, me semblent en retrait. Quand le cheval pose son postérieur gauche, je ferme un peu mon petit doigt gauche, et relâche. Répétitions....jusquà ce que le cheval fasse un petit geste pour dire que "ca lui faisait" quelque chose, et cède un petit peu de ce côté. (Céder est impropre, car il ne résistait pas, il ne réagissait au début tout simplement pas) Je surveillais (ce qui devait me donner de la raideur!) le montant de filet pour apercevoir ce fameux décollement!!! Et à un moment, j'ai senti, comme si les rênes devenaient comme du beurre, et le montant de filet s'est déplacé. C'était ma première cession de mâchoire! (je crois) Et elle s'est accompagné très vite d'un léger fléchissement de la nuque. Là j'ai fait des c. .... J'´rtais tellement contente, que j'en demandais plein!!!, et trop! Questions: a) Commentaires? Critiques? b) Quelle fréquence, quand? c) demande toujours par le même côté, ou une fois à droite, une fois à gauche? Au début, je trouvais trop dur pour moi de savoir QUAND le post. G. se soulevait vers l'avant , alors j'ai travaillé en surveillant l'ant. gauche , ce qui correspond à QUAND il est le + en arrière. Puis, au bout d'un certain temps, c'est devenu automatiques, ca correspondait à un certain mouvement du bassin, mais, je ne peux expliquer ni définir! Ensuite, je suis passée à l'arrêt, puis le reculer. Mais ce sera pour plus tard! À vous!! |
Par karine : le 30/09/08 à 08:04:40
Dire merci | pourquoi pas pour la couleur je te laisse choisir c'est ton post! dans ce cas une couleur pour HP serait pas mal aussi, non? |
Par karine : le 30/09/08 à 08:15:55
Dire merci | Pour l'instant c'est ce qui est dur pour moi de savoir quand exactement, comme toi au début... donc je crois que la prochaine fois je fais une balade les yeux fermés, sauf pour les traversée de nationale bien sur Les montants du filet qui s'écartent, j'ai eu sans rien demander, alors j'ai du mal à savoir de quoi il s'agit. Tu penses peut-être qu'un seule demande en début de travail est suffisante? ou peut-être lorsque le cheval est trop déconcentrer de revenir à des éléments de décontractions? Parce qu'en fait si j'ai bien suivi HP, demander pour demander a peu d'interet, il faudrait que ce soit "intégrer" à l'ensemble. Je ne sais pas si j'ai compris exactement sa pensée je teste une autre couleur... rouge c'est un peu hard |
Par veronik : le 30/09/08 à 08:35:40
Dire merci | Salut Karine: oui, avec des couleurs, une pour les expé pételistes (bordeaux, non?, pas rouge!??) une pour les réponses HP, (il choisira sa couleur!!)et une pour les autres commentaires (noir), ca fera plus clair, je pense! De toute manière, il n'y a que bordeaux, vert, bleu, et de base, noir) Et je ne te ferai AUCUNE réponse, car je suis comme toi!!! J'apprends! Sauf pour la traversée des Nationales: essaie d'ouvrir les yeux! |
Par karine : le 30/09/08 à 08:40:44
Dire merci | promis... pour l'ouverture des yeux, ce sera mercredi! tu as constaté toi ce que je disais à HP, baisse de la fatigue et bcp moins de transiration sur tes chevaux? Message édité le 30/09/08 à 08:42 |
Par ladd : le 30/09/08 à 09:25:17
Dire merci | super idée la couleur, alors je me lance Lautrec demi trait de 9 ans débourré à 3 ans "classique " monte et attelage uniquement de la balade son problème : la grégarité, impossible de le séparer ou de le sortir seul, car tout de suite très inquiet, limite dangereux si je veux "imposer" quoi que ce soit j'avais une ébauche de progrès en "travaillant" toute seule (je veux bien laisser les copains si je suis devant et dans une allure active, et si la maison n'est pas trop loin) 1er passage chez HP : je décide de modifier en premier la cavalière (position, moi j'ai la comète avec fenders alors qu'avant j'avais une stubben dressage, puis tenue des rênes, position des mains), et de ne plus parler de TRAVAIL ( cf MAITRE ) mais de chercher à capter l'attention de Lautrec même problème que vous pour le timing et je pense en plus être assez lente dans mon temps de réaction (je réfléchis encore trop plutôt que de simplement ressentir!) 2ème passage avec Lautrec : des conseils plus personnalisés avec un mini programme de progression (par exemple rechercher la descente d'encolure) mais en quelques mois (je ne monte que très peu) j'ai vu une nette amélioration au niveau mental (cheval beaucoup plus décontracté, j'ai même obtenu des transitions pas galop ds le calme) donc au niveau locomotion en fait je n'en suis qu'au stade "vaincre les résistances", surtout les miennes d'ailleurs les yeux fermés j'ai testé (quand L est bien décontracté) c'est super mais il faut un terrain assez régulier, ou alors c'est moi qui ai un problème de perception pour les "non pétéliste" dixit Véronik, je ne doute pas que d'autres pratiquants auraient pu me donner de bons conseils mais je ne les ai pas rencontrés ; et le côté "philosophique " de cette pratique m'intéresse car c'est une approche que je n'ai rencontrée ni dans l'enseignement "classique", ni en éthologie, ni en monte western, que j'ai également testée. Je reconnais qu'il est nécessaire d'avoir à portée de main un bon dico, et du temps pour lire, relire, et encore relire la rencontre "de visu" est très riche d'enseignements et permet de "vivre et ressentir " les écrits pour Véro : peux tu me donner des notions de "temps" :combien de fois montes tu par semaine, durée de tes sorties etc ? |
Par ladd : le 30/09/08 à 09:36:58
Dire merci | bon j'ai pas compris pour la couleur, alors ma prochaine intervention elle doit être comment Véro ? bordeaux ? |
Par karine : le 30/09/08 à 10:24:48
Dire merci | Ladd je t'offre ma propre réponse en plus de celle de véro. Je monte max 2 fois par semaine, pour la durée j'ai le temps de varier ça va de 2 à 6h si je le souhaite. en réalité je tourne en ce moment autour des 2/3h, par manque de temps... Pour la couleur elle voulait qu'on prenne tous la même pour les parties "expèriences" et question et HP une autre rien que pour lui... pour la lisibilité. Ladd je suis comme toi, c'est le côté "global" de son approche qui m'a séduite et convaincu à essayer des choses pour lesquelles je n'était pas prête au départ. Le mors par ex, je l'ai toujours vu comme une escalade et je ne voulais pas tomber dedans. Mais je me rends compte aujourd'hui que ce n'est pas forcément le cas. Attention ça l'aurait été si j'avais changé de mors sans changer ma façon de monter, c'est une certitude. Je crois que les bénéfices sont d'autant plus grand que l'on a envie de changer les choses. Le fait de ne pas tirer sur les rênes j'ai toujours été d'accord mais pratiquement en extèrieur, que ton cheval t'embarque et que tu ne trouves pas les clefs pour faire autrement c'est pas facile. Des conseils j'en ai eu sans réel résultat, peut-être simplement parce que je n'avais pas assez d'infos pour les comprendre. Là en 2 mn j'avais un cheval différent qui n'a jamais cherché à embarquer, qui était à l'aise et coopératif. Comme je l'ai dit après avoir remis le cheval 1 mois avec la personne qui l'a débourré (professionnel que j'apprécie), j'ai eu un cheval obéissant mais contrarié au possible, sur les nerfs je dirais rageur, c'est donc bien que la clefs n'était pas vraiment là. J'ai eu une réponse à un pb mais pas à sa cause, je pense! La rencontre de visu j'en rêve... c'est prévu pour l'année prochaine mais avant j'ai envie d'avancer un peu pour vraiment la mettre à profit non pas sur les bases (enfin j'espère ) mais sur du perfectionnement... je peux rêver hein |
Par hugues petel : le 30/09/08 à 10:52:27
Déconnecté Dire merci | Bonjour à toutes, « La lumière, c’est le temps mais l’espace, c’est la couleur ». Deleuze. « Logique de la sensation ». Vous êtes, mesdames, dans une excellente voie. Karine : La question du tapis est effectivement importante : un tapis trop dur et/ou trop épais risque de modifier le galbe de la selle et/ou créer des points de compression capillaire (les fameux poils blancs. Sans être toujours aussi invalidant qu’on le pense, ce n’est évidemment pas idéal). Bien sûr, les tapis que je fabrique sont prévus pour aller avec mes selles, tant sur le plan sus-cité que sur la question de la transmission. Ceci dit, je ne connais pas tous les tapis existant, et vous pouvez probablement en trouver d’équivalents. Lyra Le mouvement fondamental de la locomotion du cheval au niveau du rachis est, nuancé suivant les associations-dissociations diagonales, une sinusoïde latérale (une reptation en qq sorte ; le Temps du cheval n’est certainement pas étranger à la dimension antédiluvienne d’un système nerveux conçu pour un rachis à mouvement reptatoire) associée à un balancier horizontal (ce qui donne dans l’espace, un huit couché en trois dimensions –un peu comme le symbole mathématique de l’infini, en mouvement tridimensionnel. S’étonnera-t-on ensuite que la géométrie d’un siège de selle soit un double paraboloïde hyperbolique ?). L’erreur courante est de chercher le balancier (« monter le dos ») avant de sentir la reptation (ou si l’on préfère, vouloir la convexité horizontale avant la convexité latérale : dans l’ordre de la logique locomotrice du cheval, l’enseignement de la rêne externe précède et conditionne celui du reculer). Je vous enverrai en mp qqs jeux en relation avec la sensation de la reptation. La couleur est une variation de la longueur d’onde des photons de la lumière induite par la structure de la matière qui réfléchit cette lumière. Que montre une selle, en exprimant –comme une fleur exprime un parfum- le potentiel spéculaire du cheval, sinon le cavalier ? Equitation et Bonheur, Hugues |
Par veronik : le 30/09/08 à 12:56:49
Dire merci | Ladd: Ce cheval, je l'ai travaillé ainsi pour le préparer à ses premières courses d'Endurance, et rien d'autre comme travail: 1/2 h tous les 2 jours, et il a fait sa première course de 25 Km (V:12, RC 40), puis 50 (mêmes résultats, puis encore 50 dimanche dernier, mais je n'étais qu'un gros sac de patates sur un cheval énervé! (V: 15, RC 44) Et là je pose une question: Tout ce dont on parle......la finesse des pressions........, des touchers de rênes.....c'est bien joli, et HP dit que ca doit marcher toujours.....Mais comment on fait quand le cheval a décider de poursuivre les autres, de sauter dès qu'il voit....rien! Comment est-ce possible que de tels indications de quelques grammes de poids puissent agir quand 500 Kg de muscles s'agitent?? Merci pour des pistes à suivre, Mr HP....et je serai peut-être moins sac à patates, la prochaine fois. |
Par veronik : le 30/09/08 à 13:05:40
Dire merci | Alors comme je n'ai pas monté ce matin (pluie, eh oui...) je continue à expliquer mon travail, et j'attends des redressements: Arrêt: sur des rênes en 1/2 guirlande, il a suffit que je lève seulement les 2 mains de 2 cm, en me tassant un peu dans la selle, et le cheval stoppe. Répétition xxxx Et je m'apercois que je ne lève plus les mains, je fléchis seulement la dernière phalange de mes petits doigts, et ca marche. Flexion d'encolure, non, en fait, je crois, QUE la tête??. À L'arrêt, c'est arrivé quand j'ai fait la demande de cession de mâchoire, mais des 2 côtés à la fois! Timing!!!??? Reculer: Et à partir de là (flexion), j'ai fait pareil que pour demander l'arrêt (enfin, je crois?) et j'ai obtenu un reculer. J'ai peut-être tout faux, j'attends les critiques HP |
Par karine : le 30/09/08 à 13:13:16
Dire merci | Véro... j'évoque une piste, est ce que ce n'est pas nous qui provoquons ça... peut-être que si mentalement on abordait les compétitions comme des sorties classiques, ils mettraient moins de coeur à vouloir tout "gagner". Sors tu en groupe dans tes "entrainement" courant ou toujours seule? parce que pour l'instant je vois bien l'évolution positive du comportement même en groupe. Je n'ai d'ailleurs aucune difficulté à le tenir à l'écart des autres au galop par exemple même si je sens bien qu'il aimerait bien autre chose... |
Par karine : le 30/09/08 à 14:25:44
Dire merci | Véro... j'évoque une piste, est ce que ce n'est pas nous qui provoquons ça... peut-être que si mentalement on abordait les compétitions comme des sorties classiques, ils mettraient moins de coeur à vouloir tout "gagner". Sors tu en groupe dans tes "entrainement" courant ou toujours seule? parce que pour l'instant je vois bien l'évolution positive du comportement même en groupe. Je n'ai d'ailleurs aucune difficulté à le tenir à l'écart des autres au galop par exemple même si je sens bien qu'il aimerait bien autre chose... |
Par veronik : le 30/09/08 à 14:57:48
Dire merci | Karin: J'entraine et travaille toujours seule, c'est comme ca et ne peut être autrement: Là ou je suis, je suis seule! Donc c'est vrai, mes chevaux ont peu l'habitude d'être dans un groupe et rester froid, bien que ca progresse au fil des endurances. Maintenant, je prends un peu de temps, car avec tout ce que vous avez écrit + réposs HP, j'ai de quoi réfléchi r! |
Par calou63 : le 30/09/08 à 20:29:46
Dire merci | s'il est possible de travailler avec vous, où vous trouvez vous Mr petel? y a t-il une méthode écrite que l'on peut se procurer? |
Par karine : le 01/10/08 à 06:44:17
Dire merci | Tu peux déjà aller voir son site, tu auras pleins d'infos Lien En passant je viens de me rendre compte qu'on avait pas répondu à Pascale. Question matos je dirais l'inverse de l'habituel, à terme cheval bien mis (ce qui est certainement le cas du tien) tu peux te passer du matos mais le travail est là. Après je suis pas sûre que tu sortirais toujours en licol, tu aimes bien dresser et c'est pas forcément l'idéal, non? |
Par calou63 : le 01/10/08 à 08:23:35
Dire merci | Merci Karine; en plus je pourrai éventuellement y aller; moi qui suis en auvergne Mr petel: serez vous à equita'lyon? |
Par veronik : le 01/10/08 à 08:39:54
Dire merci | Je crois qu'il ne fait pas de salons. Calou: Bienvenue! |
Par karine : le 01/10/08 à 09:00:38
Dire merci | non aucun salon effectivement... |
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