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Utilisateurs selles Hugues Petel

Sujet commencé par : veronik - Il y a 1343 réponses à ce sujet, dernière réponse par flooded
11 personnes suivent ce sujet.
Par veronik : le 24/09/08 à 08:07:03

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 Ici va se trouver un terrain d'échange pour les cavaliers qui veulent monter autrement.
Une monte de sensations, comme dit HP.

On est déjà 2 petelistes! (mais il y en a tellement d'autres hors ce forum) et j'espère que d'autres suivront.

J'espère que nous serons bien guidés dans notre travail!

Je pense qu'on devrait commencer pendant la période de pause hivernale!

[Titre modifié par Yann22_modo]


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Par calou63 : le 01/10/08 à 15:53:33

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 merci véro
je viens de lire toutes vos réponse et ça fait envie!!
D'autant plus que je vais débourrer mon dadou en été et que tous les bons conseils et façons de travailler sont les bienvenues

Par lyra : le 01/10/08 à 20:09:58

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de mon côté je travaille mieux sentir et comprendre ce qui se passe sous la selle en fermant les yeux, et ou en posant ma main sur la croupe...etc...au pas .....
j'ai du boulot!



Par lyra : le 02/10/08 à 11:29:46

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 Monsieur Petel je serais très contente de recevoir en mp qqs jeux en relation avec la sensation de la reptation, qui m'aideront dans ma recherche!

Par hugues petel : le 02/10/08 à 11:36:51

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 Bonjour à tous,

Calou :

Il n’y a pas de « méthode Hugues Pétel », il n’y a que des selles.
Comme l’a fait remarqué très justement Paischa, la « méthode » que je décris est puisée en grande partie dans la littérature existante (principalement Baucher, Kerbrech, Beudant et Racinet, pour la partie équestre), donc accessible à tout le monde.
Ma particularité est simplement d’avoir construit des selles à partir de la connaissance des buts à atteindre, et non de chercher à atteindre des buts à partir de selles existantes, comme le font habituellement les cavaliers (d’où, parfois, une vision un peu déroutante, au sens propre –« méthode » = chemin en grec-).

Il en découle naturellement quelques éléments qui me sont propres (une certaine logique, des raccourcis techniques, une relation permanente à la locomotion et au psychisme du cheval et du cavalier, etc) mais qui, pour être perçus, demandent aux utilisateurs des autres selles d’être un peu avancés dans la connaissance de l’éducation du cheval, ou pour ceux qui montent avec mes selles, de vouloir s’éduquer à une certaine finesse de sensation.
Les indications que je donne, sur mon site ou dans ces lignes, ne sont que des « moments » dans lesquels peut se reconnaître un cavalier qui monte avec mes selles.
Connaissant les buts et les moyens, il m’est possible d’aider les cavaliers, soit de visu (chez moi, donc), soit à travers la description de leurs sensations, en reliant différents moments, situations ou perceptions.

Véronik

Ce que vous décrivez est très intéressant. Cela ressemble en plusieurs points à la façon dont Baucher à compris la cession de mâchoire. Durant une grande partie de sa vie, il a essayé de reconstruire cet hapax circonstanciel. Ainsi, ayant obtenu la cm pour la première fois à l’arrêt, il a élaboré toute une série de flexions en place pour retrouver cette légèreté. S’il avait senti celle-ci sur un cheval en mouvement, il est probable que ces recherches eurent été différentes, et plus rapides.
Essayons donc de vous faire gagner du temps :
-Vous avez obtenu une cm avec une vibration de l’auriculaire de chaque main. Il vous faut la rechercher avec l’auriculaire d’une seule main (en contre-accompagnement du soutien de l’antérieur), puis, par transfert de la demande sur l’autre main, fixe, par pression du pouce sur la rêne posée sur la première phalange de l’index, les autres doigts impérativement en avant de la verticale.
L’étape suivante consistera à demander la cm avec les hanches, sur les deux mains fixes, doigts comme décrit ci-dessus.
Ne vous focalisez par sur la flexion de nuque ou d’encolure, qui est sans importance.
-Vous avez obtenu le reculer de la meilleure manière qui soit, concernant les mains, celle qui conduit à l’impulsion, par variation rétro directionnelle de la cm.
Tant que vous conservez la cm dans le reculer, tous les jeux sont possibles, notamment ceux qui conduisent à l’éducation au passage et au changement de pied au galop, dans la décontraction (si les jeux antécédents, concernant la rêne externe dans le mouvement en avant, ont été bien menés, vous ne devriez quasiment plus rencontrer de résistances).
Il vous faudra pour cela jouer avec les associations et dissociations des diagonaux, avec vos hanches seules, puis avec les changements de direction en rêne externe pendant le reculer (cercle, huit, serpentine).
Puis combiner doigts et hanches.
Rien de bien compliqué.
Je vous indiquerai quelques précisions quant au « timing » en mp.

Lyra

C’est parti le 30. Ce n’est peut-être pas encore arrivé, je réitère.

Otium equonis,
Hugues

Par veronik : le 02/10/08 à 17:01:20

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Demande d'´claircissements á HP:

Vibration auriculaire de chaque main: mes demandes sont á droite ou à gauche, mais pas des 2 côtés simultanément. Donc, avec auriculaire de chaque main. Donc c'est OK?

"en contre-accompagnement du soutien de l'antérieur": dit autrement, ce serait, sera mieux pour moi...??? Mer ci

"Transfert à l'autre main": pourquoi? Dans quel but, et ... dites "coté G ou droit, en fonction du geste primaire, je verrai plus clair!

Je finis d'abord de comprendre ceci, après on passera à la demande par les hanches.

"cm dans le reculer": oui, je la garde, comme à l'arrêt et au pas. Mais au trot: RIEN!!

Le dernier paragraphe: j'analxserai plus tard.


Je ne reviens aux info que la semaine prochaine, car j'organise ma dernière compet de l'année ce dimanche
J'espère que tout le monde profite de ces explications. Perso, je suis les explications données aux autres, ca m'aide aussi





Par karine : le 02/10/08 à 19:03:03

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contre accompagnement au soutien = ouverture des doigts pendant que l'antérieur est "en l'air"

Par hugues petel : le 03/10/08 à 10:56:43

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 Bonjour à tous,

Il est parfaitement illusoire pour un cavalier de prétendre contrôler « 500 kg de muscles qui s’agitent » par la force physique. C’est en plus assez fatiguant et déplaisant.
La seule solution consiste à agir sur le mental du cheval à travers la perception innée qu’il a de sa propre locomotion (un poulain de qqs jours qui découvre son corps par le jeu « sait » les séries de changements de pieds ).
L’unique voie d’accès au lien biologique entre mental et locomotion est le Temps. Pour parvenir à cette voie, il est nécessaire au cavalier, dans un premier temps, de « déconstruire » ce lien en « étirant » le temps inhérent aux différentes composantes de la foulée sur laquelle il veut agir, donc en en déstructurant la géométrie.
Au pas, c’est très simple : ce sont les indications que j’ai données, sous diverses formes, à Karine, Ladd et Lyra .
Le problème se rencontre au trot, de façon symptomatique.
La raison en est double, équine et humaine.
La structure du trot naturel, sauté et symétrique, induit certaines contractions musculaires et flexions articulaires qui vont à l’encontre de la convexité horizontale que l’on recherche et qui ouvre le rachis du cheval. En d’autres termes, le trot « creuse le dos ». Ce problème est aussi vieux que l’équitation : L’épaule en dedans de La Guérinière (qu’il recommande expressément au pas, alternée de temps de trot naturel) est une réponse. Le bauchérisme en propose d’autres, à mon avis bien supérieures (j’ai vu par exemple des chevaux rétiver à l’épaules en dedans, ce qui est impossible avec la cm ; au pire, on n’obtient rien).
Cette structure est compliquée par la propension psychique humaine à rechercher la symétrie des structures et des actions. (« Il faudrait savoir ce que serait le moi dans un monde qui ne saurait rien de la symétrie par rapport à un plan » disait Lacan. Miroir, toujours…). La volonté humaine de symétrie est anti-légèreté.
Pour agir sur la symétrie spatiale du trot, il faut au cavalier agir sur la dissymétrie temporelle, autrement dit, demander des séries irrégulières et alternées de mouvements intercalées de foulées libres (par exemple pour la cm au pas: 2 fois à droite, 1 foulée libre, 1 fois à gauche, 2 foulées libres, etc). Une des plus grandes erreurs équestres consiste à demander des « à droite – à gauche » répétitifs, après celle consistant à agir simultanément des deux mains. C’est aller tout droit aux résistances.
La particularité du reculer est d’être possible avec des diagonaux associés ou dissociés (il n’y a que qqs néoclassiques pour dire que le reculer « doit » être à 2 temps) . Son intérêt éducatif réside dans la transition diagonaux associés – diagonaux dissociés et dans la conservation d’une puis deux associations dans les transitions avec le galop puis le trot.
Une autre possibilité, un peu plus tard, est le pas d’école (en extérieur, s’aider des demandes de cm en descentes), qui est à double diagonaux associés sans temps de suspension.
Le schéma peut donc être le suivant, en variant le nombre de pas, entre 1 et 4:
Reculer arrêt pas arrêt reculer galop arrêt reculer trot arrêt, rênes longues. Le tout, en cm, donc rênes en demi-tension. Si la cm se perd (série trop exigeante, donc erreur d’appréciation du cavalier), marcher rênes longues, recommencer en réduisant le nombre de pas et en variant les termes des séries, en favorisant ce qui est facile au cheval (on n’éduque pas un cheval en lui demandant ce qui lui est difficile. Le difficile devient facile par répétition du facile dans des situations de plus en plus improbables).
Ce qui est essentiel, c’est la dissymétrie des séries.

« C’est dans la différence que le phénomène fulgure, s’explique comme signe, et que le mouvement se produit comme effet ». Deleuze.

Le transfert de la cm obtenue par les deux mains sur la seule main fixe va dans le même sens. Le procédé est simple à réaliser, difficile à décrire, fondamental pour la suite : c’est la main impulsive. La sensation en vient un jour.

Otium equonis,
Hugues

Par ladd : le 03/10/08 à 11:25:12

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 à la lecture des réponses de HP, j'aimerai avoir les impression des autres participantes (où sont les hommes )quant à la notion de temps
à la lecture cela me parle tout à fait, mais une fois en selle j'ai l'impression de cafouiller, demandes trop lentes, trop rapprochées, pas régulières...dois je déjà passer beaucoup de temps sans agir vraiment, juste en "dansant avec Lautrec", comme vous me l'aviez dit, M. Petel) et accepter cette frustration de n'avoir pas un lien plus fort avec ma monture ? ou peut être avez vous développé cette perception du temps, et surtout de sa gestion, par une pratique complémentaire ?
mais je suis peut être trop impatiente

Par karine : le 03/10/08 à 14:07:28

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 Monsieur Petel vous serait il possible de reexpliquais comment faire passer le cheval d'un galop de travers à un galop droit j'avoue n'avoir pas tout suivi dan sl'explication de votre site...

Par karine : le 03/10/08 à 14:09:41

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 ladd... que je te comprends... je suppose qu'il faut nous aussi apprendre le temps et le temps qu'il faut

Par veronik : le 06/10/08 à 17:08:41

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 Désolée, pas le temps aujourd'hui de lire ce qui précède.
Je pose une question pour une autre utilisatrice, Britta:

Que faire dans mon équitation pour remédier à un important problème:
Dès que je trotte relativement rapide, mon cheval, Magic, se détériore complètement la pince du sabot postérieur qui frappe sur la ferrure antérieure (et pas en bout de fer, mais au milieu, en dessous, il me semble). Ce n'est pas que de 1 côté, c'est parfaitement pareil des 2 côtés.
Merci de votre aide. Britta

Par hugues petel : le 07/10/08 à 10:55:30

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 Karine
Rappelons les données du problème :
-Votre cheval a un galop très traversé.
-Vous avez essayé deux selles au profil cheval identique, une qui vous correspond peu en verticalité et pour laquelle le tapis à capteurs de pression montre un appui régulier, et une autre dont la verticalité vous convient et pour laquelle le tapis montre un appui irrégulier (pression à gauche devant et sous votre jambe droite).
-Votre jambe droite a tendance à avancer par rapport à la gauche.

Quelle analyse faire de tout ceci ?

D’une manière générale, au galop naturel, le cheval a tendance à aligner instinctivement le diagonal de référence (le dissocié) à la piste qu’il suit.
Cette propension est compliquée chez le votre par une proprioception très différenciée entre les deux diagonaux (c’est très visible sur les photos du cheval tenu en main que vous m’aviez envoyées).
Si votre cheval correspond à la majorité statistique (mais j’ai vu des cas inversés), son diagonal à la proprioception la plus fine, la plus sensitive, celui sur lequel il est le plus habile, est le gauche.
Dans le cas du galop à gauche, le diagonal directeur (le gauche) est « superposé » au diagonal le plus sensitif. Le cheval n’a donc pas besoin de « sur-aligner » le diagonal à la piste. Son galop peut donc être relativement droit.
Dans le cas du galop à droite, le diagonal directeur (le droit) est le moins sensitif. Pour être le plus efficace possible (cad le plus économique, le moins fatiguant), le cheval doit « sur-aligner » le diagonal le moins sensitif avec le diagonal directeur, donc à la piste.
Dans un cas, les deux composantes se compensent, dans l’autre, elles s’ajoutent.
Dans un cas le cheval se traverse peu, dans l’autre, beaucoup.
Dans un cas, vos deux jambes sont à peu près au même niveau, dans l’autre, elles sont très décalées.
Avec la selle qui a le moins de verticalité, le cheval galope dans son « défaut », avec la selle qui a le plus de verticalité, le cheval est automatiquement conduit, par la position qu’elle vous donne, à redresser son galop (d’où les appui plus marqués sur le diagonal gauche).
Loin de montrer que la selle ne convient pas, le tapis montre la selle qui indique le sens dans lequel faire « fluer » le cheval.

Au quotidien, que faire ?

Les évidences de proprioception visibles sur les photos, de « surface », traduisent nécessairement la structure profonde (« Le plus profond, c’est la peau » disait Valéry) des tissus de votre cheval. Quoique vous fassiez, votre cheval gardera toujours ces prédispositions (dans les situations réflexes, par exemple), qui sont innées.
Vous pouvez néanmoins éduquer son diagonal à la sensitivité la plus faible, en évitant l’erreur qui consisterai à « forcer » le cheval dans l’utilisation de ce diagonal. L’éducation, comme toujours, contournera le problème plutôt que de l’affronter, et donc, sera latérale.
Voici qqs jeux, de l’aval à l’amont du problème :
-Au galop :
Favorisez le contre galop (à droite du chemin, galop à droite), pour utiliser la répulsion qu’éprouve naturellement le cheval à mettre le postérieur qui s’échappe dans le bas-côté.
Favorisez progressivement les transitions équilibrantes : trot très ralenti – galop, pas – galop, arrêt – galop, reculer – galop.
Jouez, par intermittence, avec les demi-plis antérieurs (ce sont les jeux de la cm au galop), qui de concaves sur l’antérieur au soutien deviendront convexes (attention, il ne s’agit surtout pas de « tenir » le cheval dans un pli contraire, mais de déplacer et de faire durer très progressivement le demi contre-pli, sans aller au-delà du temps du soutien).
Faites de même avec vos hanches (sur les deux mains fixes) pour les demi-plis postérieurs, en fonction du poser des postérieurs.
Au trot :
Evitez le trot enlevé rapide, qui incite le cheval à aligner le diagonal enlevé à la piste, sur le diagonal faible. Ce serait typiquement chercher à « renforcer » par sa propre utilisation le diagonal faible, avec pour conséquences, fatigue physique et mentale, et en insistant, blessure au membres et au dos.
Au pas :
Demandez les changements de pas : arrêtez les antérieurs à même hauteur (par accompagnement accentué), en commençant par le diagonal habile, puis par le diagonal faible (le cheval à toujours tendance à avancer le diagonal faible au delà de l’arrêt carré). L’arrêt obtenu, demandez le pas en repartant avec le premier antérieur arrêté (par exemple, si le dernier pied posé à hauteur de l’autre est le gauche, demandez le départ du pied droit). Ce jeu, difficile, est très fécond. Vous en trouverez le bénéfice plus tard.

Dans tous les cas, rênes jamais plus que semi-tendues.

Otium equonis,
Hugues

Par karine : le 07/10/08 à 13:09:31

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 Merci de toutes ses infos... c'est exactement le type d'analyse qui m'interesse quant aux données du tapis (que je ne sais pas suffisant interprèter pour ma part : j'avais envie de creuser plus loin dans ce que ça pouvait impliquer, par ex ma façon de monter et pas juste ça va ça va pas.)
Concernant le trot rapide, je vais m'atteler à ne plus en faire. Comme vous le savez il est croisé trotteur et sans avoir le moindre entrainement il a faculté à allonger son trot de manière insoutenable pour le cavalier!!! je l'ai eu chronométré à 30 km/h sur des distances respectables... il fut un temps où il forcait l'allure sans "fatigue" visible
je suis depuis revenu à du galop si possible plus lent et je vois donc que je suisi dans la bonne direction. Malgré tout j'ai du mal avec mes demandes de "pied", départ pied gauche pied droit que ce soit au pas ou au départ galop, il doit me manquer une clé. Prochaine sortie jeudi, on va donc essayer de jouer sur ce terrain là!
Merci encore

Véro... à part deferrer??????

Par karine : le 07/10/08 à 13:44:36

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 ah si une petite précision... le répulsion du bas côté n'a jamais gênée mon cheval et ne l'incite pas du tout à redresser son galop... il prefererait finir dans la rivière plutôt que de décaler son pied!!!! je vais donc passer au jeu suvant!

Par hugues petel : le 08/10/08 à 10:24:00

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 Karine

Sériez les problèmes pour vous faire comprendre de votre cheval.
Pour les départs au galop du pas, de l'arrêt et du reculer, privilégiez dans les premiers temps la vitesse "d'obéissance" du cheval (par exemple, ne pas intercaler de foulée de trot), et la légèreté des aides. Une fois ces conditions obtenues, éduquez le choix du pied de départ.
Mélanger vitesse de réponse et rectitude est trop compliqué pour le jeune cheval.
Le code est très simple à établir, il ne faut pas plus de qqs minutes pour que le cheval comprenne: à partir de n'importe quelle allure, déplacement léger vers l'arrière des deux jambes = départ au trot, déplacement léger d'une seule jambe (vers l'avant ou l'arrière, selon ce à quoi répond le mieux votre cheval, au début, peu importe) = départ au galop.
Dans tous les cas, pas d'action de main.

Par karine : le 08/10/08 à 12:47:51

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 C'est noté je laisse de côté le pied pour l'instant, reprends la base pour les démarrage galop sur pas et arrêt. Pour le reculer c'est trop tôt je verrai plus tard aussi.
Merci

Par karine : le 10/10/08 à 07:45:42

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Bon le verdict d'hier.. ben c'est pas encore ça!!!! je vais mettre de côté la comète un peu... très confort mais pas du tout ma position...
Pour les demandes de trot galop j'ai pas l'impression qu'il comprennen bien... on va revoir ça la prochaine fois... il intercale souvent du trot avant le galop.
En fait j'ai un pb, avant il était tout speedouille et faisait des séries de changement de pied, départ galop de l'arrêt sans pb et maintenant que HP m'en a fait un cheval obéissant et gentil... ben pour obtenir quelque chose de rapide et précis bref va falloir que je trouve une solution.
Sinon petite question :
Une flexion d'encolure est elle forcément accompagnée d'une cm (à l'arrêt)?
Hier j'ai privilégié l'extension d'encolure au galop... bien que ce soit facile !!!! et l'entretien de ses pieds en galopant sur une piste en gravillon... c'est déjà pas mal.
J'ai vraiment hâte de réesssayer la light et l'endurance!
POur le changement de pied je comprends que ça vienne plus tard, mon soucis c'est que étant plus à l'aise sur son antérieur G, il ne galope quasi jamais à droite... d'où s'en suit (je pense) une usure assez forte de son postèrieur droit (je rappelle non ferré) qu'il pose légèrement de biais, au quotidien c'est pas hyper pénalisant mais sur 90 km ça commence à être juste!


Message édité le 10/10/08 à 07:47

Par hugues petel : le 10/10/08 à 12:10:39

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   Karine,
Votre cheval présente de très fortes résistances sur son diagonal droit, qui est le plus faible.
Avant de tenter toute éducation au galop, il sera vraisemblablement nécessaire d’aller chercher au plus profond de lui la source de ces résistances. Vous ferez ceci avec la cm et la rêne externe au pas, puis le reculer. Il faut savoir qu’on peut éduquer un cheval quasiment exclusivement avec le pas (lorsque je monte des jeunes chevaux, je peux ne rien faire d’autre que du pas pendant plusieurs mois, tant que je sens des résistances).
Il semble que vous ayez rapidement « déconstruit » son stress, par le jeu avec la structure de ses allures. Améliorer la proprioception de son diagonal droit sera plus long. Cela viendra en le rendant, non pas plus fort, mais plus rapide, plus réflexif.
Votre cheval attend maintenant que vous lui indiquiez comment reconstruire ses allures, d’où son temps de latence. Cette reconstruction est liée à l’éducation à la composante impulsive de la cm, cad qu’il y a un conditionnement à créer qui rendra pour le cheval la moindre variation de demi-tension des rênes équivalente à une demande impulsive. L’acquisition de l’impulsion est liée, par exemple –c’est un jeu parmi d’autres-, à l’ébauche de propulsion dans les transitions montantes, reçue sur la (et non les) main fixe (je rappelle : main fixe = doigts en avant de la verticale et pression du pouce sur la rêne contre l’index) par la cm (par exemple, demander le trot et dès que vous sentez la première diagonalisation, demander le pas avec la main fixe du même côté, l’autre rêne longue pour laisser passer l’impulsion, que vous recevez alors sur la main fixe, et les hanches). Le temps d’action des doigts, comme toujours, ne devant pas durer plus du soutien ou du poser (les doigts fermés sur la rêne pendant un soutien et un poser successifs engendre ipso facto des résistances, les doigts ouverts et la pression du pouce pendant un soutien et un poser successifs font « exploser » l’impulsion).
C’est très simple à faire.
C’est la main fixe (donc la cm) sur le diagonal fort, qui sur le miroir du rachis, par réflexion, rendra plus rapide le diagonal droit (votre cheval entame probablement son trot par le diagonal gauche, donc cm à gauche dès la première diagonalisation, pour laisser fluer le diagonal droit).


Par hugues petel : le 10/10/08 à 12:11:12

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 La question sur la relation entre flexion d’encolure et cm est très intéressante. Elle revient souvent, symptomatique.
La technique « classique » obtient la légèreté par un appui décroissant au fil des mois et des années par la convexité horizontale du rachis obtenue par la convexité latérale demandée par l’épaule en dedans. Le cheval devient donc léger, avec parfois la cm (voir le stupéfiant « Dressage » de Chalan Belval), après avoir été fléchi. Autrement dit, on cherche la suppression progressive des résistances de geste par le pli dans le mouvement (donc par les résistances de position). C’est à l’évidence un moyen de sélection efficace pour voir si le cheval est fait ou pas pour le « dressage ». Pour les autres, vae victis (le « pli » comme principe de dressage chez les chevaux autres que Ibériques ou équivalents, trotteurs, ps ou arabes par exemple, fait parfois de sérieux dégâts –inflammation des parotides, destruction des jarrets, rétivité).
La cm peut donc être conséquence (si au moins on a ôté la muserolle) de la flexion.
Un célèbre écuyer néoclassique disait il y a peu que les chevaux qui ont besoin de la cm ne sont pas fait pour le « dressage »
Le bauchérisme, à l’inverse, éduque le cheval en premier lieu à la cm, sans se soucier de la flexion de l’encolure. Il est de ce fait très efficace pour les chevaux qui ne sont pas faits pour le « dressage » (je n’ai jamais vu un cheval altéré physiquement ou mentalement par les jeux de la cm).
La flexion vient sans aucune difficulté quand le cheval est physiquement et mentalement prêt (cad systématisé dans la cm).
Chez le jeune cheval, il ne faut surtout pas la demander, l’accepter comme un cadeau quand elle vient, quelque soit son amplitude (elle est liée à la capacité de flexion des articulations postérieures, donc faible et courte en temps dans les débuts) et surtout ne pas chercher à la faire durer, même à l’arrêt (la cm est liée dans le mouvement au passage des postérieurs entre la verticale et le poser, les résistances de force sur l’un étant inversement proportionnelles aux résistances de poids sur l’autre. Sans le mouvement, et nonobstant la position des postérieurs dans l’arrêt, il y a « distribution » de part et d’autre des deux types de résistances).

Le gros problème, c’est que pour bien des cavaliers, le cheval doit être « placé » pour être « dressé » (a posteriori, pourquoi pas –c’est discutable-, a anteriori, c’est totalement faux) et qu’on apprend aux cavaliers à placer les chevaux en fermant les doigts. Donc en créant des résistances. Ce dogme est absolument consternant (allez de temps à autres sur le forum dressage, vous verrez que beaucoup de problèmes rencontrés par les cavaliers qui tente de « dresser » sont liés à ce dogme ; et un dogme appelant son contraire dans une théorie alternative, voyez les limites en « western », où il est interdit « d’avoir la nuque plus haute que le garrot »).

En équitation , il vaut mieux réfléchir que fléchir.
Commencer par ouvrir l’esprit et les doigts du cavalier pour ouvrir l’esprit et le corps du cheval.

Hugues


Par karine : le 13/10/08 à 09:39:13

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merci encore de ces précisions! je reprends les exercices demain en espèrant que le cheval soit dispo.. il a eu un coup de "mou" ce week ed pas la forme, il se traine un peu...

Par karine : le 14/10/08 à 08:11:53

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Avant de partir la question du jour :
HP, vous parlez régulièrement de rêne externe, comme un pilier de "travail". Quelle notion est sous entendu derière ou par rêne externe?


Message édité le 14/10/08 à 08:13

Par EDEN91 : le 14/10/08 à 10:52:39

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ça manque de photo par chez vous
Bonne journée aux Petelistes (j'adore ce mot ! )

Par cyberds : le 16/10/08 à 02:40:26

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 En équitation , il vaut mieux réfléchir que fléchir.
Commencer par ouvrir l’esprit et les doigts du cavalier pour ouvrir l’esprit et le corps du cheval.

deux petites phrases qui vous valent mon respect d'emblée
comme vous avez de la chance de pouvoir échanger sur ce forum-ci

Par hugues petel : le 16/10/08 à 11:11:18

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 Ladd,

La question que peut se poser un analyste du fait équestre est la suivante :
Pourquoi l’Homme monte-t-il à cheval ?
Pourquoi ce qui se justifiait sur le plan économique dans le passé perdure-t-il sous forme de loisir ?
Pourquoi le cheval attire-t-il l’Homme ?

La pensée la plus consubstantielle à l’humanité est probablement celle du temps. Sous divers dualismes, mort et immortalité, finitude et infini, éternité et instant, etc, le temps est l’expression du « concept d’angoisse » humain (Kierkegaard).
La difficulté de penser le temps, du symbolisme mythologique des aèdes présocratiques à St Augustin (« Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus ») et à Heidegger (« Le temps se manifeste-t-il lui-même comme horizon de être ? »), en passant par les détours scientifiques (l’entropie de Clausius ou le temps relatif d’Einstein) est la source de cette angoisse existentielle.
Ainsi, d’après Kant, le temps est difficile à penser car il n’est pas un concept, mais une donnée a priori de l’intuition sensible. Il est « la condition formelle de la liaison de toutes les représentations ».
Or, il se trouve que le cheval a la particularité biologique d’avoir un rapport au temps différent de celui de l’Homme, rapport directement lié à la structure de sa locomotion (tout comme d’ailleurs son métabolisme interne –la motilité des organes digestifs par exemple- est lié à cette structure), dont le trait principal est une « conception » différente de la durée.
Pour se faire comprendre du cheval, pour pénétrer son intimité spatiale et temporelle, l’Homme doit donc avoir un langage gestuel synchronisé à la structure de la locomotion.
En retour, spéculaire, le cheval montre à l’Homme, via la forme des différences liées à toute réflexion eidétique, la représentation inconsciente du temps humain propre à chaque cavalier. Le cheval, par déformation et renvoi du temps humain par son temps spécifique, montre le temps humain (soit dit en passant, « le temps retrouvé » procure au cavalier une sensation sans commune mesure avec les simples productions de dopamine et d’endorphine des pratiques équestres sportives).
La difficulté est alors pour le cavalier de faire la part de l’humain et de l’équin.
Connaître l’humain passe, entre autres, par les textes.
Connaître l’équin passe, entre autres, par l’équitation.

Les textes (Bergon, Heidegger, Deleuze) nous apprennent que le caractère essentiel de la durée est l’ouvert.
L’équitation nous apprend que l’ouvert équin ne peut passer que par la rêne externe.
J’y reviendrai.

« On a souvent remarqué que l’instinct animal et l’intelligence humaine jouent un rôle semblable, et rendent possible l’action : mais il convient d’ajouter que c’est dans la mesure où instinct et intelligence permettent une utilisation temporelle, et comme une descente, dans le devenir, de la science, acquise ou innée, de rapports éternels ». Alquié.


Hugues

PS :
Eden 91 :
Pourquoi voulez-vous des photos ?
De quoi voulez-vous des photos ?
Pouvez vous développer votre remarque sur le terme « Pételistes » ?

Cyberds :
Réflexion et ouverture valent au clavier autant qu’à cheval.
Vos commentaires sont les bienvenus.

Par karine : le 16/10/08 à 15:40:09

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 C'est pas très animé en ce moment... Véro on t'attend... au passage félicitations pour ta dernière 130 attelé... n'empeches tu triches

Jeudi j'ai peu fait compte tenu des récent incident physique de l'animal... mais il va bien je rassure. Comme prévu j'ai laissé de côté la comète pour remettre ma selle... très très bizarre d'y remonter, j'avais l'impression d'être en position cso (ce qui est loin d'être le cas pourtant)... le cheval bien à l'aise, je le sentais plus allant au pas que les dernières fois... par contre toute communication devient délicate. Il s'enervait de suite, je suppose qu'il ne comprennait pas mes demandes... bref je le trouve beaucoup plus agréable avec la HP...

Pitié dites moi que la light va bientôt arriver
j'ai hate de trouver une selle qui me convienne!!!

Bref je me suis limitée à nous exercer à la rêne d'appui (que l'on pratique déjà) en essayant de respecter au maximum le timing "physique"... c'est plutôt pas mal.
Sinon il faut que je trouve une paire de rênes lisses... de belle qualité et c'est pas chose facile... il y a certe un gros manque de précision... dû autant à la main qu'à l'outil!

En résumé de mes lectures petelistes... je crois comprendre que l'essentiel est le temps et donc le timing et qu'il faut apprendre à réagir cheval. Il reste à trouver la clé pour y arriver... je vais me laisser guider par mon cheval pour les prochaines sorties, on verra ce qu'il a à me montrer!!

Par ladd : le 16/10/08 à 16:04:12

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 pour les rênes, HP m'en a fabriquées sur mesure car toutes celles que j'avais étaient trop courtes pour que Lautrec puisse mettre le nez au sol sans problèmes

j'en suis très contente

et, Karine, si tu trouves la clé pour percevoir et intégrer le "temps-cheval" tu me l'envoie , comme toi j'essaie de saisir cette sensation,... impression, ...ce ressenti ? je ne trouve pas vraiment le bon mot
mais à force d'être à l'écoute, et de "danser" avec nos montures, on va y arriver ....
avec la pratique et quelques lectures supplémentaires ...

Par pascale : le 16/10/08 à 16:15:00

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 karine, j'ai commandé des rênes en béta biotahne ( même poids et souplesse que le cuir) aux USA.... fermées, on peut régler al longueur comme on veut.. et elles ne coutent franchement pas cher!

Par flooded : le 16/10/08 à 16:31:41

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je crois comprendre que l'essentiel est le temps et donc le timing et qu'il faut apprendre à réagir cheval. Il reste à trouver la clé pour y arriver...

Parelli et les chuchoteurs te diront que le focus construit le feeling, et que le feeling + le timing te donneront l'équilibre.

balance = feeling + timing

Par ladd : le 16/10/08 à 16:37:00

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 Flooded, peux tu développer ce que signifie "focus" ?
et comment as tu acquis et développé la bonne perception du "timing" ?

Par flooded : le 16/10/08 à 17:33:39

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Le focus c'est la concentration. Si l'on se concentre sur son ressenti, au début nécessairement de façon ciblée et parcellaire (que ressens ma fesse gauche, que ressens le bout de mes doigts, puis je ressentir le posé de tel pied du cheval etc) progressivement on se construit un ressenti "global", autrement dit le feeling. Et c'est cette perception globale qui permet d'agir ensuite au bon moment, dans le temps du cheval, donc le focus construit le feeling, le feeling permet le timing.

Et plus l'on développe ces deux qualités, on rentre progressivement dans le mouvement du cheval donc on finit par acquérir de l'équilibre...

focus builds feeling, feeling brings timing, feeling + timing = balance...

Par EDEN91 : le 16/10/08 à 17:44:57

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Pour répondre à hugues petel

... La pensée la plus consubstantielle à l’humanité est probablement celle du temps. Sous divers dualismes, mort et immortalité, finitude et infini, éternité ....
je me suis arrêté là, je commençais à avoir mal à la cabèche

Pourquoi voulez-vous des photos ?
De quoi voulez-vous des photos ?
Pouvez vous développer votre remarque sur le terme « Pételistes » ?


Pourquoi pas de photos ?
Des photos des selles HP évidemment.
Voir le contenu de la présentation de ce post par veronik.

Par veronik : le 17/10/08 à 07:19:57

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 Karin: Oui, je triche!!
Mais dans les arguments pour le développement de l'Endurance Attelée, il y en a un qui s'applique à moi: "Quand le cheval devient plus sportif que son cavalier......!!!"

J'ai aussi joué les avocats du diable: j'ai essaayé une nouvelle selle dite d'Endurance...pour voir! Le lendemain, j'ai reposé mes fesses sur ma Yvon Ollivier!
Y'a pas photo!!! Avec la YO je suis DANS le cheval, je ne sais pas si c'est comprehensible, mais c'est la sensation que j'ai.Je suis aussi immobile et en place (quand il ne fait pas le cake!)

Je n'intervient pas, car avant de remonter sérieusement, je dois relire et redigerer les textes sur le site HP, et c'est pas une mince affaire.

Mais j'ai imprimé toutes les questions et réponses de HP, c'est plus pratique à consulter.....mais il faut aussi digérer. Et parfois j'ai des questions, mais elles me semblent tellement idiotes!!

Mais continuez, c'est interessant, et je reviens bientôt!

En passant, Monsieur HP, je pense que vous avez zappé la question de Britta concernant son cheval Magic, alors je repose la question: ce cheval au trot actif se "bouffe" les pinces des post. contre les antérieurs. Que peut-elle faire dans son équitation pour améliorer la situation. Je précise que quand c'est arrivé, elle montait (malheureusement, mais elle met du temps pour faire sa transition complète) avec une selle sans arcons.

Par ladd : le 17/10/08 à 09:46:13

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 merci flooded pour ta réponse, grâce à laquelle je me rends compte que je suis beaucoup trop concentrée sur mon cheval plutôt que d'être à l'écoute de mes propres sensations (au moins dans un premier temps)
et je trouve bien agréable de constater la convergence de différentes pratiques....
bon, je retourne, moi aussi relire tous ces échanges, avant de les mettre en pratique

Par hugues petel : le 17/10/08 à 11:15:37

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 Véronik
Je ne zappe pas de question, mais réponds quand je peux.
Le problème du trot n’est pas directement lié à mes selles, c’est un problème d’équitation générale.
Le trot allongé et rapide ne présente pas d’intérêt : il est structurellement, par sa double diagonalisation sautée, générateur de résistances plus que toute autre allure. Sur le plan métabolique (rapport fatigue/vitesse), il est d’un rendement inférieur au galop. Sur le plan de la rectitude (on l’a vu avec le cheval de Karine), il amplifie les défauts.
Le cheval de Britta ne forgera plus quand elle aura remplacé la recherche d’amplitude d’engagement-désengagement par la recherche de flexion des articulations postérieures.
Karine
La LIGHT sera disponible dans une dizaine de jours.
Eden, Flooded
Le discours équestre d’un cavalier est toujours construit sur la logique qui régit la selle qu’il utilise.
Le focus, par définition, est optique. La concentration qu’il peut générer, si l’on en « croit les photos » des ouvrages de Parelli, se limite à l’isopraxie cénesthésique, forme la plus primitive de convergence d’organismes (les bancs de poissons, par exemple). Optique, il est nécessairement externe. On est très loin de l’haptique, qui donne voie à l’interne, à la structure intime de la foulée. Une main ou un pied « décentrés » de vingt centimètres est antilogique avec toute idée de concentration.
Exemple chez Parelli :
Alpha : le placement des mains, qui forclos toute utilisation des doigts.
Omega : le changement de pied obtenu par une grande claque sur la croupe (et les pieds à hauteur des épaules du cheval).
Et pour les séries de changement de pied, c’est la technique du moulin à vent avec les bras?
Sérieusement, dans les débuts, toutes les techniques se valent et se ressemblent (d’autant qu’on apprécie toujours par comparaison), au moins en apparence. Il faut toujours avancer quelques « premiers chevaux », jusqu’à toucher la limite, pour comprendre les erreurs de jeunesse.
Et je ne suis pas certain que le feeling, construction individuelle, soit un concept suffisant pour cacher la carence de techniques de transmission (dans ce domaine, la géométrie de la selle utilisée par Parelli dans son ouvrage de référence me laisse quelque peu perplexe).
C’est la construction d’un autre temps humain sur la perception du temps équin par la structure des allures qui construit la perception, et non le contraire.
Or « toute perception est sensation accompagnée de représentation » (Kant).
Il s’agit donc d’avoir une représentation adéquate du temps du cheval pour en avoir une sensation, donc une perception idoine.
C’est l’esprit humain, terriblement fixiste, qui a voulu déterminer des « temps » ponctuant le mouvement du cheval (par exemple, les trois temps du galop, les deux temps du trot). Cette « invention » est datée : les enregistrement cinématographiques de Marey et le découpage en équidistants par Muybridge (à l’époque classique, la perception de la structure des allures était très différente : voir de Pluvinel à Aubert).
La réalité du mouvement du cheval est un flux, dont l’atome de durée n’est pas celui de l’Homme, et qui ne peut pas être « regardé » de l’extérieur.
Penser l’équitation sur des images, c’est réduire le mouvement à une succession de stances, le mobile à une succession d’immobiles, la durée à une succession d’instants. Réduire l’irréductible, donc le détruire.
La pensée équestre ne peut être ni humaine, ni équine. Elle est nécessairement dans la médiation, donc dans l’inconnu a priori (et dresser un cheval n’est rien d’autre que le mener du connu vers l’inconnu, et non pas de l’inconfort vers le confort, comme le chuchotent certains. D’un côté on éduque, de l’autre on lobotomise).
Monter à cheval, c’est accepter que l’on ne sait pas, et que l’on ne saura jamais. Le plaisir n’est pas de trouver, d’arriver, de fixer, mais de chercher, d’aller, d’ouvrir. Toujours le mouvement.
Le cavalier ne doit pas chercher à reconnaître un temps « idéal » (idée tristement platonicienne), mais à le construire.
Les briques de cet œuvre sont les soutiens, les poser, et le « presque rien » qui les harmonise.
Tout ceci s’éduque.
Tempus tempum invocat.
Ce n’est peut-être pas facile pour les cabèches fragiles, mais « c’est le difficile qui est chemin » (Weil).
La semaine prochaine, promis, rêne externe.
Hugues



Par karine : le 17/10/08 à 11:36:40

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Iadd pour Ming mei aussi les rênes sont un poil courte... pour faire du cso ça va mais avec ma tête de noeud qui galope la tête par terre (humour je sais maintenant que c'est plutôt positif), fatalement je suis obligée de mal les tenir.... quelques cm de plus ne serait pas du luxe !!
Merci pour les nouvelles de la light... light versus endurance quelle hate!!!
Véro... je te confirme c'est hallucinogène de passer d'une HP à une autre (même quand c'est pas celle qui nous convient le mieux). Je monte plutôt long sur la th mais là j'avais vraiment l'impression de pouvoir partir sur une course hippique!!! En dehors du confort qui est largement différent, il a une sorte de vérité de position, les choses paraissent naturel, en fait j'ai pas l'impression d'être dans une selle.... mais comme toi dans le cheval... je suis contente de m'en être aperçue!
En tout cas les petelistes se ressemblent.. on fait tous des copier/coller/impression pour potasser... à croire qu'on a le cerveau un peu lent! mais HP nous donne tellement d'idées à réfléchir...

A la rêne externe... ça a l'air tellement important que j'en trépigne d'avance  

Par flooded : le 17/10/08 à 11:51:50

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Parelli fait le moulin à vent sur certaines vidéos destinées aux débutants pour qu'ils comprennent par l'exagération quelques principes fondamentaux, mais quand il monte pour lui, il a toujours une monte "naturelle", qui accompagne le cheval, mais il peut quand même passer quelques changements de pied sans forcement gesticuler

Il y a le focus, qui est en effet optique, mais Parelli parle aussi beaucoup de l'énergie, de la respiration (il a pratiqué les arts martiaux), qui apprennent aussi à ressentir le cheval "de l'intérieur".

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Par veronik : le 17/10/08 à 12:20:32

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"Recherche de la flexion des articulations postérieures"

Oh là, compliqué! pouvez vous développer, car ca m'interesse aussi, de temps en temps avec OSMAN, ca m'arrive!
Merci

Par pascale : le 17/10/08 à 12:39:21

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La flexion des articulations postérieures, c'est un peu tt le principe du dressage, non?
Ce vers quoi tend le cavalier qui cherche a dresser ou dresse.....

Par veronik : le 17/10/08 à 16:15:38

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 Pascale: oui, je ne sais pas bien . J'attends les explications et le chemin à suivre pour combattre ce problème de cheval qui forge terriblement.

Par flooded : le 17/10/08 à 21:38:50

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Ma jument a trouvé toute seule la solution pour pouvoir engager au grand trot sans forger, elle décale les postérieurs, on le sent nettement en selle, le cul descend elle écarte les postérieurs et ça lui permet d'aller à fond de train. Mais bon en endurance ça n'a pas grand intérêt, comme l'a souligné HP, aucun intérêt à allonger exagérément les allures.
Sinon, pour limiter le forgeage, un maréchal compétent peut améliorer le rolling et favoriser un cheval qui "roule" plus ses allures plutôt que de parader, mais c'est aussi du dressage, encore une fois HP l'a souligné, un cheval doit abaisser les hanches, ployer ses articulations, trravailler dans un mouvement ample et souple plutôt que de garder les jambes raides et les lancer fort devant.

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