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Equitation= intêret???

Sujet commencé par : Nigor - Il y a 124 réponses à ce sujet, dernière réponse par cyberds
2 personnes suivent ce sujet.
Par Nigor : le 01/06/14 à 21:34:47

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Bonsoir
depuis plusieurs jours je me pose cette question
Quel est l'intêret de l'équitation?
On embête plus les chevaux qu'autre chose avec ca quand même

J'attends vos reponses!!

Messages 81 à 120, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par Uriette : le 03/06/14 à 12:47:28

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Et encore une fois, personnellement, je préfère voir une espèce disparaître que la voir soumise aux désirs de l'homme.
C'est un argument à double tranchant, puisque ça légitime aussi la disparition d'espèce sauvages par la destruction de leur environnement. Et puis ça justifierait qu'on cesse de prendre soin des animaux domestiques y compris de compagnie qu'on a rendu dépendant de nous et qui n'en sont pas plus malheureux pour autant.
Mon chat de compagnie est aussi soumis à mes désirs, ça ne lui apporte pas particulièrement de souffrance.

Par Medina : le 03/06/14 à 12:50:07

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ouh là on se détend miss moody

ne pas avoir d'interêt ne veut pas dire interdit de toute réflexion ... justement c'est tout le contraire ! Puisque tu as ici une contradiction entre le manque "d'interêt" et le fait qu'on continue de monter à cheval, donc de pratiquer l'équitation !
c'est quand tu as une contradiction que ça devient interessant de philosopher ( et c'est ce que faisaient rousseau et consor ) pcq là tu ponds une superbe problématique !

si t'as pas de problème, donc zero contradiction tu philosophes pas : tu masturbes intellectuellement !

Par cyberds : le 03/06/14 à 12:52:30

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L'antispécisme n'implique aucun discours sur les « intérêts des espèces » ; il n'apparaît pas du tout évident qu'une espèce, entité collective, ait en tant que telle un intérêt quel qu'il soit, y compris un intérêt à survivre. L'antispécisme ne s'offusque pas particulièrement de la disparition d'une espèce ; l'intérêt à vivre de la dernière baleine bleue n'est pas plus important que celui de chacun des centaines de millions de poulets qui sont abattus chaque jour.

Par Plectrude : le 03/06/14 à 13:04:14

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Je ne me considère pas tout à fait comme anti-spéciste, et je suis quand même d'accord avec miss moody.

Justifier l'asservissement (et parfois la tuerie de masse) par la préservation de l'espèce, ça n'a pas de sens sur le plan ethique.

Pour la question du post, mon intérêt est assez égoïste : j'aime monter à cheval. J'aime les sensations que ça procure, j'aime apprendre dans ce domaine, et ça va de paire avec ce qu'on évoqué plusieurs avant moi : le rapport avec un autre vivant, la construction d'un partenariat avec un être vivant d'une autre espèce...

Mais si je n'écoutais que l'intérêt de ma jument, je la mettrais dans un très grand pré en troupeau et je passerai juste voir de temps en temps si tout va bien coté santé. Pourtant je crois qu'elle aime bien nos séances, elle vient me voir en beubeutant au pré et ne se bagarre pas pour faire autre chose, et semble toujours plutôt ravie d'aller se promener pour voir d'autres choses.
Je pense d'ailleurs que la randonnées, c'est le seul vrai intérêt que l'on peut apporter au cheval par rapport à sa vie domestique "la plus idéale possible" en pré : se déplacer, aller loin, voir des choses. Et quand bien même, rien ne justifie de monter dessus pour ça si ce n'est notre propre confort.

Et au final c'est quand même une activité imposée. Ma jument n'a pas le choix, si quand j'arrive elle préférerait rester brouter, ben non elle vient quand même.

Je vois plus ça comme un échange de bons procédés, mais je ne me voile pas la face. Si je ne me préoccupais uniquement de son intérêt à elle, je lui foutrais la paix.

Par cyberds : le 03/06/14 à 13:08:20

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Je ne me considère pas tout à fait comme anti-spéciste, et je suis quand même d'accord avec miss moody.
Justifier l'asservissement (et parfois la tuerie de masse) par la préservation de l'espèce, ça n'a pas de sens sur le plan ethique.


oui oui, moi aussi d'ailleurs, mais ce débat montre l'expansion de ce raisonnement

Par YvesMarie : le 03/06/14 à 17:38:45

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TYOC : "Oc, le soucis c'est que c'est plus facile de trouver des mécréants que des indiens par chez moi. Du coup mon attirail de cow boy me sert à rien"

chez moi il y a davantage de vaches et d'indiens que de sarasins... donc je suis preneur de l'attirail de cow-boy qui ne sert à rien...

Par mohican60 : le 04/06/14 à 00:20:04

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pour ma part monter est important pour moi car j aime les chevaux, et je suis para et cela m aide pour plein de raisons, morale et santé.c est mon aide de vie.

sentiment de liberté de puissance, obligation de dépassement, grâce a eux.

quand elle est au pré si elle me voie elle vient et reste a coté de moi pour brouter, sans obligation juste une papouille ou grooming je la gratte et elle me gratte
elle a toujours l air contente de me voir et pourtant elle a un sale caractère avec les autres humains ou chevaux et moi je ne peux en aucun cas l obliger si elle ne veux pas.
alors je n ai pas de scrupule a la monter, souvent une fois sellée elle gratte le sol pour dire dépêche on y va. je ne sais pas si elle y trouve autant de plaisir que moi mais cela n a pas l air de l embêter que je la monte.

Par MissMoody : le 04/06/14 à 00:39:01

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C'est un argument à double tranchant, puisque ça légitime aussi la disparition d'espèce sauvages par la destruction de leur environnement. Et puis ça justifierait qu'on cesse de prendre soin des animaux domestiques y compris de compagnie qu'on a rendu dépendant de nous et qui n'en sont pas plus malheureux pour autant.

Ah non, là pas d'accord, ce ne sont pas mes propos je parle bien des espèces qu'on s'acharne à maintenir par le concours de l'intervention humaine = animaux de compagnie.
Je suis pour la préservation des espèces sauvages, justement parce que je considère qu'il est du devoir de l'homme de les protéger de lui même.
En revanche, la plupart des animaux domestiques déclinés sous différentes "races" (typiquement l'exemple du cheval de trait), est un pur caprice humain, je ne vois là aucune bonté, aucune bienveillance à préserver la race percheronne si cela implique de la faire naître pour la tuer (je trouve ça incohérent au possible, puisque de fait, le seul intérêt, autre que l'alimentation, serait de pouvoir se dire "tient, ça existe, tient c'est joli, ou parce que ça a existé, ça doit continuer".

Je préfère une homogénéisation des espèces qu'une sélection arbitraire qui induit la vie pour les uns, la mort pour les autres (pour moi percheron ou selle français devraient avoir les mêmes chances de "vivre".

L'intérêt de protéger les espèces sauvages n'est pas égoiste à mon sens, puisqu'il va dans le sens de la nature (au sens de dynamique autonome, de cycle, de chaine), on tente de maintenir ce qu'on est sur le point de bousiller, c'est triste mais cohérent éthiquement. Par contre, continuer à sauvegarder des "races" au sein des espèces domestiques juste pour le plaisir des yeux ou par nostalgie, si le prix à payer c'est le couteau, alors là non.

Par MissMoody : le 04/06/14 à 00:46:16

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D'ailleurs, je peux aller plus loin en confirmant que oui, à mes yeux le fait même d'avoir un animal de compagnie, est une forme d'asservissement. J'ai des animaux car je les aime (plaisir égoiste assumé) et que je suis consciente de leurs besoins, ainsi je trouve tolérable d'avoir un chien, mais déjà nettement moins d'avoir un oiseau en cage.
Pour travailler dans un magasin avec rayon animalerie, je confirme que chaque jour qui passe me conforte dans l'idée que l'animal de compagnie est le premier esclave de l'homme, quand je vois le nombre de rongeurs, lapins, cobayes, rats, qui crèvent deux semaines après avoir été adoptés parce que les clients les ont oubliés au soleil, mal nourris ou laissé se faire bouffer par le chien... ça me fait vraiment mal. Idem pour les chiots que je vois partir dans des maisons incertaines, des gens qui achètent le chien à noel pour l'offrir en gamin sans avoir pris le temps d'y réfléchir...

Si j'avais le choix, je confirme: j'aimerais autant que tous les animaux retournent à l'état sauvage et qu'on vive sans eux. C'est une vision utopique, mais c'est le constat auquel j'arrive après des années de lutte contre la maltraitance, négligence et autres.

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de belles choses à tirer de la relation homme / animal, je suis la première à préferer parler à mon cheval qu'à un humain, mais dans l'ensemble, il faut bien admettre que beaucoup d'animaux sont réduits à un état d'objet et souffrent de leur condition.
Après, puisqu'on ne vit pas dans le monde parfait, j'aime autant que les dits-animaux finissent chez moi à se la couler douce, je me dis que c'est au moins ça de pris à défaut de leur rendre leur liberté.

Par MissMoody : le 04/06/14 à 00:50:29

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Et pour conclure, je précise que je n'ai rien contre les gens qui ont un animal de compagnie si celui-ci est bien soigné, je fais tout à fait la distinction entre un "idéal" et une "réalité", des "faits". Je pense d'ailleurs que la plupart des animaux ne se posent pas la question de savoir s'ils sont mieux à la maison ou en liberté puisqu'ils ont été élevés ainsi. Ce qui rend d'ailleurs la situation acceptable au regard du confort de l'animal.
D'un point de vue purement philosophie et éthique, par contre, on ne peut nier que les intérêts vont dans le sens de l'homme, et que les besoins des animaux domestiques sont eux mêmes en partie conditionnés par l'intervention de l'homme qui a sélectionné des espèces et les a progressivement privés de leurs instincts et rendus dépendant de l'homme.

Par dominique71 : le 04/06/14 à 08:04:31

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Houlà, le niveau de réflexion du forum s'élève, bravo pour cette bonne question !

missmoody j'ai lu avec plaisir tes interventions, certaines vont parfaitement dans le sens de mon ressenti, d'autres moins, mais il y a, page précédente, une petite chose que je conteste fermement : parmi les incitations à monter, tu listes "gagner des sous"

Ben là, j'aimerais que ceux qui gagnent plus de sous en étant avec un cheval que sans viennent se présenter !!!

En dehors bien sûr des dirigeants de CE qui font effectivement ça pour gagner leur vie (si possible) j'ai lu l'argument en me basant sur le cavalier ou lr proprio lamda mais ce n'était put-être pas ceux que tu visais ?

Par chrystabella : le 04/06/14 à 08:42:23

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+1000 missmoody tu as su résumer brillamment la situation... J'ai exactement le même ressenti que toi... Mais je n'aurai jamais su aussi bien l'exprimer!

Par liteulorce : le 04/06/14 à 09:11:18

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L'intéret ? pouvoir retrouver, un rythme animal dans un monde géré par le capitalisme; plus un fonctionnement basé sur l'échange, la communication non verbale, la connaisssance et consience de son corps.
Pourquoi soigne-t-on les autistes-handis où les prisonniers, ... les post-traumatisés de guerre......c'est notre boué de sauvetage, enfin......quand nous daignerons étre pret.

Par anngel : le 04/06/14 à 10:12:11

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Comme al, je leur offre une vie la plus agréable possible (espace, vie en troupeau) la majeure partie de leur temps, en contre partie, 'faut qu'ils me supportent un peu. Cela dit, je m'efforce de rendre ma compagnie la plus agréable possible et quand je vois mes chevaux sauter dans leur licol pour travailler, je me dis qu'ils ne voient pas ça comme un calvaire. (ils sont tout à fait capables d'associer licol / activité agréable ou désagréable : exemple, Bahia qui n'aime pas le spray anti-mouche, si je l'attrape 2 ou 3 jours juste pour lui mettre du répulsif, le 4e jour, je ne peux plus l'attraper )

En plus de ça, je suis persuadée que l'équitation peut répondre à certains de leurs besoins (si respectueuse) : activité physique, sociale, "intellectuelle"...
Le cheval est un animal éminemment social, qui a besoin de contacts et d'interactions, les jeux avec l'humain peuvent en faire partie. Je suis persuadée qu'il est bénéfique pour eux d'être stimulé intellectuellement. Vivre sur 3ha, c'est bien, mais c'est insuffisant pour avoir une activité physique satisfaisante (les miens deviennent vite grassouillets en ne mangeant que 3 brins d'herbe et si je prends l'exemple de l'usure de la corne par rapport à la pousse, Bahia aurait besoin de faire au moins 10 bornes par jour sur un terrain assez abrasif pour user naturellement sa corne).

C'est peut-être encore plus vrai pour des chevaux sélectionnés depuis des siècles pour le "travail" (lusitanien en l'occurrence), ils ont été sélectionnés pour une activité physique quotidienne et assez intense, ils ont été sélectionnés pour travailler avec l'humain... un peu comme les border collies qui sont actifs +++ et demandeurs de contact ++.
Pas que mes chevaux soient malheureux quand ils sont qu'au pré et que je ne les travaille pas, mais je pense quand même qu'il leur manque "quelque chose" s'il n'y a plus nos interactions et nos activités communes.

Et enfin, je suis persuadée qu'une équitation bien menée devrait être bénéfique pour le physique du cheval (et non destructrice : mal de dos, tendinites, myosite étant le résultat d'entraînements mal menés) : souplesse, endurance, musculation. L'équitation devant être une gymnastique pour le cheval.

Donc mon but quand je fais de l'équitation? enfin, mes buts :
- me faire plaisir avec mes chevaux, c'est-à-dire un plaisir partagé, je ne me fais plaisir à cheval que si je sens que le cheval se fait plaisir aussi
- les stimuler physiquement : assouplissements, équilibre, endurance, garder un poids de forme et une musculation de forme
- les stimuler "intellectuellement" avec des activités "ludiques"

Par Plectrude : le 04/06/14 à 11:10:49

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Vivre sur 3ha, c'est bien, mais c'est insuffisant pour avoir une activité physique satisfaisante (les miens deviennent vite grassouillets en ne mangeant que 3 brins d'herbe et si je prends l'exemple de l'usure de la corne par rapport à la pousse, Bahia aurait besoin de faire au moins 10 bornes par jour sur un terrain assez abrasif pour user naturellement sa corne).

Le fait est que si on les met dans de "petits" espaces, c'est pour pouvoir les attraper/manipuler/travailler plus facilement. Sans cette contrainte on les laisserait se débrouiller dans des espaces protégés en se contentant de les bagguer pour surveiller que ça va.

C'est là tout le paradoxe de cet argument "bien être" : la nécessité d'avoir à travailler le cheval pour qu'il soit bien est créée par... le besoin de restreindre la liberté du cheval pour le travailler.

Ce n'est pas une critique hein, juste une remarque. Ce qu'on soigne le plus chez nos animaux domestiques, ce sont les problèmes que l'on crée par la domestication (restriction de l'espace, des instincts, sélection, choix d'une alimentation pratique, etc etc...).


Par contre de mon point de vue, l'utopie n'est pas de laisser tout le monde à l'état sauvage, mais c'est mon coté spéciste . Je préfère nettement m'imaginer un monde où on sait vivre intelligemment avec nos animaux du quotidien, dans des relations gagnants-gagnants.
Je pense que si l'apprentissage de l'équitation n'était conditionné ni par la rentabilité, ni par la compétition, ni par l'élevage... on arriverait beaucoup plus vite et avec beaucoup plus de réussite à avoir des chevaux qui se disent que "oui youpi on va faire des trucs c'est vraiment super !".

Imaginez un monde où vous arriver pour prendre un cours, et où le prof vous dit "bon ben non finalement pas aujourd'hui la leçon, Oscar notre cheval d'école fait la sieste allongé dans l'herbe, ne le dérangeons pas... faisons plutôt un peu de théorie"

Par anngel : le 04/06/14 à 12:03:56

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Non non, mes chevaux ne sont pas dans un petit espace par souci de facilité pour les attraper
Ils n'ont que 3 hectares parce que je n'ai pas pu acheter d'avantage, si demain je peux acheter plus d'hectares (c'est en projet), même si j'avais 10ha (bien plus que ce qu'ils n'ont besoin pour vivre), leurs besoins resteraient les mêmes... Dans un pré riche avec de l'eau et des abris faciles d'accès, sans prédateurs, sans troupeaux de chevaux concurrents, ils auraient toujours une activité physique assez limitée... Et ils seraient gras comme des cochons. Ce n'est pourtant pas de l'herbe normande, mais ce sont des lusitaniens...

On peut voir aussi la relation homme cheval comme une symbiose (association biologique durable de 2 êtres vivants de différentes espèces) : nous procurons au cheval santé, nourriture, protection (voire plaisir, les relations sociales et amicales du cheval n'étant pas forcément intra spécifiques) et il nous apporte un moyen de locomotion, de sport, de plaisir...

Par cyberds : le 04/06/14 à 14:16:59

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Le fait est que si on les met dans de "petits" espaces, c'est pour pouvoir les attraper/manipuler/travailler plus facilement. Sans cette contrainte on les laisserait se débrouiller dans des espaces protégés en se contentant de les bagguer pour surveiller que ça va.

Laure Brrrr a les siens dans ... 24 ha, et si elle les laisse "se débrouiller", en moins de 2 ils seront obèses avec toutes les complications de ça comporte ...

la notion de symbiose me semble très adaptée

Par Uriette : le 04/06/14 à 15:31:38

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Pour moi le soucis, c'est plus la manière dont on considère l'humain dans la réflexion. On le situe nécessairement dans un environnement comme le notre, c'est à dire peu limité ni en énergie, ni par le territoire, et ayant la possibilité de faire des choix. Notre seul facteur limitatif reste la ressource financière. On s'imagine tout puissant face aux éléments, à la nature et aux autres espèces.
Jusqu'à il n'y a pas longtemps, et dans certains pays encore, la survie des humains étaient dépendante ne serait-ce que de la météo. L'animal était souvent un auxiliaire sans lequel la survie aurait été impossible (pas uniquement pour le manger) et ce d'autant plus que les humains eux-mêmes étaient (ou sont encore) asservis ou totalement soumis aux éléments et très vulnérables. On peut difficilement blâmer quelqu'un d'oeuvrer à sa propre survie : c'est l'instinct.
Or les animaux ça ne fait guère de différence qu'ils soient exploités à des fins de loisirs, à des fins de survie, ou encore à des fins lucratives, ce qu'il vont prendre en considération (si tant est qu'ils sachent considérer) c'est leur mode de vie pas le sens donné à celui-ci.
Ca ne me dérange pas que la nature ait façonné des animaux qui ont besoin de la présence et des soins d'autres espèces, d'ailleurs l'humain n'est pas le seul dans cette situation : les abeilles, les fourmis, les hérons garde boeufs etc. voir même, les prédateurs qui jouent malgré eux, un role en limitant les épidémies chez les animaux de troupeau.
C'est vrai qu'avec le recul, je me dis que les cavaliers de clubs doivent se poser des questions philosophiques différentes des propriétaires. La symbiose en club est quand même très limité, d'une part à cause du manque de temps, d'autre part parce que le cavalier n'a pas le loisir d'être trop à l'écoute de son cheval. En club t'as un cheval qui rechignes, ben il y va, tu ne vas pas te dire tiens je vais jouer avec lui, comme ça on se connaîtra mieux et on s'appréciera.



Message édité le 04/06/14 à 15:31

Par cyberds : le 04/06/14 à 15:50:52

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C'est vrai qu'avec le recul, je me dis que les cavaliers de clubs doivent se poser des questions philosophiques différentes des propriétaires.

Avant d'être propriétaire, j'ai été cavalière de club, ce que je ne regrette pas puisque j'ai appris à monter et à m'occuper de mes propres chevaux, à me poser des tonnes de questions sur ce qui me convenait ou pas...
J'en retire une reconnaissance sans bornes pour les chevaux de club qui sont les victimes de notre incompétence un bon paquet d'années (comme tout débutant on se secoue sur leur dos et on leur tire dans la bouche et autres joyeusetés) et qui vivent souvent dans des boîtes pour notre bon plaisir ...
J'ai essayé autant que possible à mon niveau de rembourser ma dette : j'en ai acheté un pour moi et j'en ai racheté quelques autres pour les mettre en retraite, c'est bien peu pour ma mauvaise conscience
C'est un mal nécessaire et accepté pour un plaisir personnel : monter à cheval et se sentir "sublimé" quand le couple fonctionne ... c'est évidemment égoïste puisque la demande vient rarement de la monture
Ils ont fini par m'avoir : je suis maintenant propriétaire et je passe bien plus de temps à m'en occuper qu'à être sur leur dos


Par pascale : le 04/06/14 à 17:48:58

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"Le fait est que si on les met dans de "petits" espaces, c'est pour pouvoir les attraper/manipuler/travailler plus facilement"

euh, parfois/svt, c'est aussi par non choix!

J'ai dorénavant mes chvx sur 3000M², cra c'est tt ce que j'ai réussit à trouver! ici, impossible ou presque de louer plus, les terres, c'est pour les agri!

Après, il faut assumer le côté "cavalier"... a savoir que je fais travailler mon hongre de façon "raisonnable", me semble-t'il. Donc, il faut que je garde un cheval en état. Sur herbe et en troupeau, il était limite maigre l'hiver et gras l'été.. Pas vraiment idéal pour conserver correctement un cheval au travail

Qd à se faciliter la vie.. ben, petit espace veut dire réflexion intense de l'organisation du dit espace.. mais vraiment "pratique" du tt
où mettre le foin, l'eau pour que les chvx marchent le + possible. perso, je met des filets chaque jour, donc pas mal de manutention... ca veut aussi dire ramasser les crottins.. 13 brouettes par semaine
Et donner de l'eau.

Bref, perso, j'avais moins de boulot qd il était sur 30 ha en troupeau


Message édité le 04/06/14 à 17:48

Par Uriette : le 04/06/14 à 18:27:48

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Ce n'était en aucun cas une remise en question de l'équitation de club, j'y ai appris beaucoup de choses, et je suis très reconnaissante aux "chevaux écoles". D'ailleurs objectivement la condition du cheval de club n'est pas forcément plus mauvaise que celle du cheval laissé à l'abandon par un propriétaire peu scrupuleux.
C'est plus que pour un cavalier de club la notion de symbiose n'est pas forcément aussi palpable que pour un propriétaire.

Par Plectrude : le 04/06/14 à 18:31:57

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A l'échelle d'un cheval sauvage, 30 he ça reste un espace très restreint. Restreint pour les biens de la domestication (ou de l'observation).

Après pour la question de la surveillance de l'alimentation, faut pas oublier qu'originellement le cheval est un animal de steppe... qui n'est pas complémenté en foin l'hiver, saison sélective entre toutes

Par Nigor : le 06/06/14 à 08:52:33

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Ouais donc en gros c'est juste pour nous amuser et le cheval a pas son mot à dire
super

Par liteulorce : le 06/06/14 à 09:06:46

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Ba, oui, c'est juste pour le plaisir, de nos jours.

Par Uriette : le 06/06/14 à 10:27:09

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Ouais donc en gros c'est juste pour nous amuser et le cheval a pas son mot à dire
super

Je pense qu'il ne faut pas voir les choses de manière négative au motif qu'on le fait pour le plaisir ou l'amusement. Si on le faisait par contrainte, nécessité de survie, pour le cheval ce serait exactement la même chose puisque sa situation ne changerait pas. Il n'aurait pas d'avantage son mot à dire, pire même, pour le plaisir ou l'amusement on peut dire : "tant pis je ne fais pas". Alors que si c'était une obligation vitale, on serait bien obligé de faire des choses, même en sachant que cela impliquait de bien pire souffrances.

Par Plectrude : le 06/06/14 à 11:49:16

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Le cheval est un être vivant, il dit ce qu'il a a dire de manière en général assez franche et direct :

- fuite (et un cheval qui veut VRAIMENT pas se laisser attraper, accroche toi)
- ruades
- défenses diverses
- etc...

Tout ça nuisant significativement au plaisir pour le cavalier (pas pour tous, certains préfèrent tabasser, mais peut on les appeler "cavaliers" ??), il s'agit d'écouter le cheval pour en faire un plaisir partagé.

D'ailleurs Nigor si tu avais vraiment lu le thread, tu aurais lu que pour la plupart ici, le plaisir est justement dans cette écoute et cette compréhension de l'animal.

Par stephy92 : le 06/06/14 à 11:59:32

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Après il ne faut pas idéaliser non plus la vie sauvage qui peut être très dure...

Et les êtres humains c'est fait pour vivre dans les cages à lapin à trimer les 2/3 de leur vie pour à peine vivre de leur labeur?

Il y a l'idéologie et il y a la vie réelle avec laquelle il faut bien composer.

Je ne sais pas si mes animaux sont "heureux" mais je fais en sorte qu'ils puissent vivre dans les meilleure conditions (en fonction de leurs besoins d'espèce).

Mon cheval vit en troupeau (10 dans 10 hectares). Avant il était en box/paddock et souvent, le soir, il ne voulait pas rentrer. Du coup il est en H24 dehors et maintenant jamais de soucis pour l'attraper même dans 10 hectares.

Mon autre cheval au contraire était planté directement à la barrière. Même en H24 dehors il passait le plus clair de son temps dans l'abris. Lui du coup était resté en formule box/paddock.

Chaque cas est unique et j'aimais bien la notion de symbiose. L'important c'est de rester à l'écoute et de faire au mieux pour que les 2 y trouvent leur compte

Par helenenantes : le 06/06/14 à 13:36:19

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Ouais donc en gros c'est juste pour nous amuser et le cheval a pas son mot à dire
super


à la fois, on est quand même très nombreux sur terre à repondre aux besoins ou aux loisirs des autres, sans avoir notre mot à dire! ...ça s apelle vivre en sociéte, ou gagner sa croute! ...

Par forboy : le 06/06/14 à 14:40:21

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Je viens de voir un reportage sur les pigeons voyageurs, ça m'a fait penser a ce post.

Les pigeons vivent avec leur éleveur, ils sont nourris, l'éleveur s'en occupe bien, ils sont en cage. Et 1 a 2 fois par jour l'éleveur leur ouvre la cage, les pigeons volent pendant 2 heures autour de la maison et rentrent au pigeonnier tous seuls.
Donc de là cela me laisse penser que ces pigeons sont heureux comme ça (vivre en cage) car ils ont de nombreuses opportunités pour s'échapper et retrouver leur liberté, mais cela ne les intéresse pas.
C'est encore plus vrai quand ils sont lachés a 1000 kms de chez eux, ils rentrent d'eux même, retournent dans leur cage.....donc ils apprécient le contact avec l'homme et ne voient pas la vie en cage comme une contrainte....

Je pense que pour les chevaux et autres animaux cela est pareil. Les chevaux apprécient la vie avec l'homme, et du moment que leurs besoins primaires sont satisfaits ils sont heureux et n'ont pas besoin de plus.

Par Plectrude : le 06/06/14 à 15:01:33

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Le conditionnement ne fait pas le bonheur.

C'est comme les chats d'appartement qui sont morts de trouille le jour où on leur montre un jardin... ça tient de la pathologie.

/!\ Je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas être heureux comme ça, je dis juste que le fait qu'un animal ait intégré son enfermement comme normal ne détermine pas pour autant qu'il est heureux comme ça.

Tant qu'on ne parle ni chat ni pigeon ni cheval... je ne pense pas que l'on puisse énoncer des choses comme "ils ne voient pas leur vie enfermés comme une contrainte".

Par Plectrude : le 06/06/14 à 15:05:36

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Ce qu'on n'envisage pas comme liberté ne peut pas nous manquer. Du coup je ne pense pas que la liberté de voler quand ça leur chante manque aux pigeons... mais ça ne préjuge pas du tout de s'ils sont heureux dans ce mode de vie ou pas.

Par Louetvocke : le 06/06/14 à 15:25:04

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Alors je n'ai pas suivis tout le débat (désolée)

Cependant il y a un point ou je peux réagir.
J'avais été a une conférence sur l'éthologie (la vraie, pas le fait de monté un cheval en licol & co)
Dans laquelle on nous expliquais que pour que les chevaux soit naturellement stimuler en suffisance, ils nécessiteraient au MINIMUM 150 hectares + une vie en famille (et non un groupe qui s'entend simplement).

Il nous a donc également expliquer que pour des raisons pratique, c'était tout a fait impossible de recréer ce style de vie pour les chevaux et encore moins pour tous, on aurait pas suffisamment d'espace, tout simplement.

Il nous a donc également expliquer que le boxe pouvait être bien toléré, et que les prés, même très grand et en groupe, ne restait que des grand boxe pour eux. Et qu'ils ont besoin d'être stimulé au quotidien par des evenements : travail - jeux - un nouvel aliment a découvrir - une bache dans le pré (ou n'importe quel objet) etc etc.

En gros les chevaux domestique, pour pallier a leur manque d'espace et contribuer a leur bien être mental, il est important de les stimuler au quotidien.

Voila pour ma petite contribution


Message édité le 06/06/14 à 15:25

Par Louetvocke : le 06/06/14 à 15:24:25

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Plectrude pour ton exemple du chat, c'est simplement une question de découverte du territoire.

Il a été observé que les chats libérait des phéromone sur les trajets qu'ils emprunteront ensuite quotidiennement, et c'est le cas de tout les félins !

C'est pour cela qu'un changement de place de litière peut rendre un chat sale temporairement, ou que bouger un canapé qui se situerais sur un de leur trajet olfactif les perturbent énormément.

Bref en soit ce n'est pas l?extérieur qui les bloques, c'est qu'ils doivent créer leur trajet de passage et cela met du temps.

Par Plectrude : le 06/06/14 à 15:27:39

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Je comprend que certaines études puissent montrer de combien s'étend naturellement le territoire d'un groupe de chevaux sauvage, et prouver que quand on limite ce territoire les comportements sont atterrés. Soit.

Par contre je serai curieuse de voir le protocole qui a mené à ces conclusions pratiques... le box est bien toléré, le pré n'est qu'un grand box, stimulation quotidienne pour le bien être mental...

Comment est déterminé la notion de bien être mental, par exemple ?? Sur la base de quelles observations il est dit "ce cheval ressent un bien être mental", ou "celui là non" ?


Par Louetvocke : le 06/06/14 à 16:12:47

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Il ne l'a pas dit sous les termes "bien être mental" j'ai bien entendu compresser le contenu, dont je ne me souviens pas en totalité, j'ai donné les infos clé qu'il nous a fourni.

Il disait en fait qu'a défauts de pouvoir leur donné la vie dont ils auraient besoin, les stimulations divers effaçait les comportements néfastes tel que les différents toc que l'on connais bien (tic a l'air - a l'appui - a l'ours - tourner en rond - etc etc).

Il parlait aussi alimentation - poulinage - etc, c'était très interessant.

Il notait aussi qu'un cheval n'est un animal proie que lorsqu'il y avait présence d'un prédateur pour lui.

Une lionne sera un prédateur de nature.
Mais un cheval n'est une proie que lorsqu'il se fait attaquer.

Il a parler également alimentation. En comparant a juste titre que, comme le cheval a qui nous donnons deux repas de grain par jour.
" Si on nous donnais un petit caramel chaque matin, contenant tout nos besoin alimentaire de la journée, notre corps aurait ce dont il a besoin, mais nous aurions des problèmes de dent, digestif, et autre".
"Un cheval qui broute va faire +- 1 pas toute les 8 secondes, il est pour lui indissociable le fait de marché et de manger, c'est pourquoi la plupart lève une jambe voir les deux alternativements lors des repas".

"Nous mettons des mangeoires en hauteur car la nourriture (grain) que l'ont donne risquerais de provoquer des bouchons d?œsophage s'il était assimilé avec la tête vers le bas, car c'est trop compact et mangé trop rapidement, il faudrait presque idéalement en étaler dans tout le boxe pour forcé le cheval a chercher ses grains et les assimilé lentement, mais d'un point de vue des cavaliers, voir un cheval manger au milieu de ses crottins ne serait pas acceptable".

"Un poulain devrait naitre dehors, parmis les autres chevaux avec lesquels s'entend la mère, et ne devrait être manipulé que lorsqu'il viens de lui même vers l'homme (qui a pour rôle de l'ignorer jusque la), Bien sur il y a la question du vaccin, mais comme pour la nourriture, si on le manipule trop jeune, on va donner a son corps une sécurité (vaccin) mais on va totalement bousculé son comportement en lui forçant un contact"
- il y a eu une étude démontrant que les poulains qui ont eu une imprégnation total a la naissance ou simplement le contact avec l'homme pour le guider vers les mamelles donnaient naissance aux mêmes types de comportement indésirable envers l'homme par la suite -
- seul les poulains qui naissait a l'extérieur de façon naturel et évoluais auprès de leur mère et des leurs se montrait beaucoup plus serein et respectueux envers l'homme (vers qui ils sont allé d'eux même pour le découvrir donc) -

"pour le sevrage, il est important que le poulain se soit d'abord attaché a un autre cheval que sa mère, sans quoi il développerait des stress exagérer par la suite, car il aurait été couper brutalement du seul lien qu'il connaissait jusque la."

Bref voici une partie des points abordé, c'était vraiment très intéressant.

Par poupete : le 06/06/14 à 16:52:13

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Très intéressant en effet Louetvocke

Par Oc : le 06/06/14 à 18:04:55

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je vais répondre au titre du post uniquement (donc l'équitation et non pas le cheval )

pour moi perso, l'intéret de l'équitation est sportif et plaisir

sportif parce que je sors en concours et que j'adore cela. J'entraine pour, j'apprends pour, et j'essaye de faire quelque chose de bien

plaisir car c'est un plaisir d'etre à cheval, un moment d'évasion après une semaine de taf, ou pour échapper aux emmerdes du quotidien...


Par Nigor : le 06/06/14 à 20:05:21

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Ouais mais prenons un situation frequente en manège:
Le cheval refuse un obstacle.
Le cavalier lui met un coup de cravache
Le cheval refuse encore
Le cavalier met des crops coups de talons, des coups de cravache, des coups d'éperons, mais rien à faire..
Vous allez pas me dire que c'est bon pour le cheval la!

Par tyoc : le 06/06/14 à 20:09:54

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Vous allez pas me dire que c'est bon pour le cheval la!

C'est sur qu'en mélangeant tout on peut vite arriver à n'importe quoi.

Ton sujet c'est "Equitation=intérêt ?", on a répondu.

Maintenant si tu veux savoir si donner des grands coup de sonnette ou d'éperon dans un cheval, c'est utile, c'est un autre débat (dont j'ai déjà ma réponse prête).

Par cyberds : le 06/06/14 à 20:12:12

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on ne va pas te dire que ça n'arrive jamais, évidemment que ça se produit encore ... mais quelle caricature !
on trouve aussi des chevaux au pré non montés avec des pieds jamais parés, sans abri artificiel ou naturel, sans complément l'hiver sur une parcelle surpâturée ... mais pas seulement !
il y a plein de choses qui ne sont pas bonnes pour le cheval et pas forcément en situation d'équitation ...


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