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Accepter sa souffrance ?

Sujet commencé par : lilibal - Il y a 121 réponses à ce sujet, dernière réponse par pascaline33
2 personnes suivent ce sujet.
Par lilibal : le 25/04/18 à 15:39:26

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ça fait quelques temps que la santé de ma vieille ( 28 ans) se déteriore. Elle boitait etc, on a mis ça sur le compte de l'hiver et de l'arthrose. Au final, elle a un cushing + de l'arthrose.

On a mis en place un traitement au prascend, plus des cures d'harpago, plus des AI en cas de crises.
Au début, j'acceptai de la voir souffrir en me disant que c'était temporaire.
Mais là, j'en peux plus !
J'ai l'impression que RIEN n'y fait.
Meme sous anti douleurs, elle boite, elle a mal. Elle garde ses douleurs en permanence. On sait plus du tout quoi faire. La véto nous dit qu'on peut pas la soulager plus et que plus d'anti douleurs seraient dangereux ( normal) .
A coté de ça, elle mange, elle fait quelques foulées de trot parfois, les oreilles en avant.
Puis elle a des moments ou clairement elle en peux plus, ou elle tremble , ou elle à l'oeil éteint, ou elle prefere rester au milieu du pré que de venir manger, ou ses jambes se "bloquent" .
Et je sais qu'elle souffre en permanence ( a différentes intensitées)

Mais alors que faire ? La voir dans cet état me fait souffrir je suis hyper sensible sur la souffrance et là franchement j'en peux plus !

Comment faites vous ? Comment acceptez vous de les voir souffrir ?

Messages 41 à 80, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par Erzebeth : le 26/04/18 à 11:51:16

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Il y a un an et demi mon chat n'était vraiment pas bien. On lui a diagnostiqué le SIDA et la véto a sous-entendu qu'il n'en avait probablement pas pour très longtemps. j'aurais pu le faire piquer tout de suite.
Il est toujours là et il a retrouvé la forme (certes avec une épée de Damoclès au dessus de lui, j'en suis consciente, mais il est là et il va bien).

Inversement, j'ai monté e cheval d'une amie à une époque et il a commencé à perdre du poids de façon alarmante. Il avait un cancer. mon amie et sa famille était dans l'idée de lui éviter de souffrir et que dès qu'il montrerait le moindre signe de souffrance, ils l'euthanasieraient.
Le cheval était maigre comme un clou, mais il avait l'oeil vif, il était alerte, il réagissait, il était content de nous voir... et de vivre.
Un matin, ils l'ont trouvé mort.
Avec le recul, ils se sont dit qu'il souffrait probablement, mais c'était un warrior (ex très bon cheval de concours, capable de se tuer à la tache) et il ne l'a jamais montré. Il avait envie d'être là, est-ce qu'on était en droit de le lui enlever parce qu'il souffrait?

J'ai connu un autre cas d'une jument de trait raide fourbue qui avait de grosses difficultés à se déplacer. sa sole était complètement bombée, elle souffrait sans doute. Elle avait été récupérée suite à une saisie pour mauvais traitement, et elle a tenu compagnie à ma jument pendant un an. Elle clopinait, mais avait l'oeil vif et étaient visiblement ravie d'être dans une bonne maison, bien soignée, avec une copine.
Un jour, la lueur dans son regard s'est éteinte. Une semaine après, c'était fini.
Ca m'a beaucoup marqué parce que son état ne s'était pas dégradé ni rien, elle n'avait ps eu de crise... juste elle en avait assez et elle l'a montré très clairement.

Inversement j'en discutais avec quelqu'un qui me disait que sa vieille jument avait toujours été chochotte et qu'elle aurait pu l'euthanasier 15 fois si elle s'était juste fiée à son moral... et pourtant elle s'est remise. Ca a été à elle d'estimer quand ce serait le bon moment et elle a fini par la laisser partir si je me souviens bien.

Bref il y a tellement de cas que ça me semble délicat d'être aussi péremptoire !

Par Erzebeth : le 26/04/18 à 11:59:39

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Après c'est forcé qu'il y ai des avis différents, et ça prouve surtout que c'est pas si facile que ça. On veut tous faire au mieux, mais je pense sincèrement que ce mieux est super variable selon les situations.
Après il y a une différence entre donner son avis, son ressenti et partager son expérience, et juger, surtout sur un sujet aussi douloureux.

Par swann : le 26/04/18 à 11:59:59

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Oui cela depend des cas, ma siamoise avait 6 ans c'est peut etre different quand un animal est en fin de vie

Par Magb : le 26/04/18 à 12:01:29

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lilibal j'ai vu des photos de guérison d'un sarcoide impressionnantes.
Après il faut voir avec elle directement, elle te dira si il y a moyen de l'aider ou pas.

Par Erzebeth : le 26/04/18 à 12:02:08

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Ah ben c'est sûr que ça joue.
Une opération de colique sur Bellinda, c'est niet. Un truc comme ça, je la ferais piquer.
Sur Sherpa, la question se poserait.

Par pascaline33 : le 26/04/18 à 12:12:52

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C'est une décision qu'il faut savoir prendre au BON moment et quand le cheval est prêt à partir(si je puis m'exprimer ainsi) son proprio, en général, le ressent. Ca dépend du degré de la souffrance, est-elle supportable...
Je suis moi aussi hypersensible et j'ai appris à vivre avec les souffrances de mon papy de 32 ans, au début, j'avais bcp de mal, je pleurais mais ce n'est pas pour celà que je l'ai fait euthanasié, je me suis battue pour lui et ce un papi battant. Quand le MF vient et doit lui faire les postérieurs, mon cheval se casse la figure, alors, on le cale contre un arbre car ce dangereux pour le MF...Il n'arrive plus à plier les jarrets et est plein d'arthrose...

Par Tessa : le 26/04/18 à 12:16:43

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Sidd a exprimé quelque chose d'important en parlant de son chien: ce qu'on veut voir ou pas.

Quelqu'un a parlé de pili, c'est différent parce que, même si ça reste compliqué, difficile et tout (je ne minimise pas la difficulté du choix), pili connait les chevaux en fin de vie mieux que personne et sent le moment de bascule où il faut arrêter.

Pour reparler de Matano, ma fille ne voulait pas voir son état: il était rond, semblait en forme (mangeait, bougeait,...) mais l'unique postérieur porteur était en train de lâcher, il avait déjà fait plusieurs abcès sur ce pied, son état s'aggravait, il devenait de plus en plus de travers, le voir marcher était douloureux.
Mais elle me disait qu'il allait bien, qu'il était en forme,...
Un jour, je lui ai dit que j'allais appeler le véto pour qu'on parle ensemble de son état... Elle est allée le voir dans son pré et elle est revenue en pleurs: je pouvais appeler le véto, mais pas pour discuter.
Elle l'avait vu avec des yeux "ouverts" et s'était rendue compte qu'il allait vraiment mal.
On a pris rendez-vous avec le véto et quand il l'a vu, il a dit "oui, il s'est fort dégradé, il est temps, vous avez raison".


En ce sens, je comprends le côté abrupt de veronik même si il est insupportable (le problème étant qu'un message insupportable est un message qui blesse et qui donc n'atteint pas son but premier).

En Belgique, l'euthanasie est légalisée (sous certaines conditions très précises).
Une voisine de mon travail a été euthanasiée à sa demande, cela a pris plusieurs mois parce que la dame "vivait": elle était chez elle, indépendante, sans maladie en phase terminale, mais elle était "toute cassée" au point d'avoir une pompe à morphine en permanence pour supporter ses douleurs.
Elle nous a répété jusqu'au bout son soulagement à avoir pris cette décision.

Mon beau-père, en phase terminale a également demandé et obtenu l'euthanasie.
C'est difficile mais c'est aussi important et très "fort" tout en dégageant beaucoup de sérénité et de soulagement.
C'est une expérience toute particulière d'avoir quelqu'un qui a souhaité partir, qui dit au revoir, qui "balaie devant sa porte", fait la paix avec tous et avec lui-même.

Je n'ai pas peur d'offrir cela à mes animaux et à mes proches... J'ai vu trop de souffrances dans les yeux de ma grand-mère ou de certain chevaux (pas les miens).

Par Sidd : le 26/04/18 à 12:29:35

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L'animal vivra tant que son corps le lui permettra, mais dans quel état ? Il n'a pas le choix que nous avons, il ne sait pas qu'il pourrait en être autrement, il vit le moment présent et supporte ses souffrances parce qu'il n'a pas d'autre solution.


Message édité le 26/04/18 à 12:31

Par Erzebeth : le 26/04/18 à 12:38:34

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Oui mais ils ne le supportent pas de la même manière et c'est là que le fait de connaitre son animal et d'être à son écoute prend toute son importance.
Mais c'est vrai aussi qu'on peut se voiler la face et prendre l'avis de quelqu'un d'extérieur, mais qui a l'animal devant les yeux, c'est essentiel également. Le véto est quand même la personne la plus indiquée pour ça je crois, et le témoignage de al en est un exemple.

Et c'est moi qui parlait de pili justement parce que, alors qu'elle a plus d'expérience que n'importe qui d'autre en ce domaine, je ne l'ai jamais vu juger de façon péremptoire sur ce sujet.

Dans le cas de lilibal, je crois qu'il faut qu'elle consulte le véto, le MF aussi (ils sont quand même en bonne position pour évaluer l'état des chevaux, j'en ai pas mal discuté avec le mien qui a eu plein de vieux chevaux dans sa clientèle), pour s'aider à se faire un avis sur la conduite à tenir, et selon, peut-être qu'elle voie si avec le printemps la jument ne va pas mieux.

Par Pili : le 26/04/18 à 12:51:37

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~lilibal je dois prendre cette décision plusieurs fois par an donc je connais assez bien le sujet (c'est mon choix de prendre ce genre de chevaux à qui ça 'pend au nez', je fais du palliatif en quelque sorte).

Comme l'ont dit d'autres ce n'est pas un choix facile à faire mais ne te considère pas comme un meurtrier, les chevaux qui meurent 'tout seuls' sont quand même une minorité, hélas.

Et comme l'a dit Tessa, 'le jour où il ne se lève plus' ça signifie souvent des heures à pédaler au sol avec une souffrance physique mais surtout psychique incroyable, la panique totale de ne pas y arriver, les efforts qui épuisent, ça peut durer une nuit avant que tu n'arrives ou plusieurs jours pour ceux qui persistent à vouloir que tout reste naturel, à la fin c'est le coeur qui lâche.

Comme dirait al c'est la dernière et plus belle preuve d'amour qu'on peut leur donner. Le cheval n'a pas la notion du temps, des années et des saisons qui passent. Souvent l'hiver est hyper dur pour eux et j'ai déjà maintenant en tête ceux à qui je ne ferai pas passer l'hiver prochain. Et non on ne s'habitue pas, ça fait mal à chaque fois, mal quand on ne s'y attend pas et que la décision est prise à l'arrache, mal quand on le programme pcq on regarde le cheval pendant des heures à hésiter, à tergiverser.

La jument de ma vie, un jour je l'ai prise en photo, et quand j'ai regardé cette photo je me suis dit que je m'étais vraiment mis la tête dans le sable. D'ailleurs elle qui me massacrait à chaque soin n'a pas bougé lors de la piqûre finale, c'est là que j'ai su que j'avais pris la bonne décision.

Bref, je te souhaite plein de courage quelle que soit ta décision, moi, vu que j'ai mis à l'herbe et que même les vieux tout cassés se réjouissent à fond et profitent même s'ils ne sont plus capable de se déplacer qu'au pas comme mon frison à la rotule sortie des ses gonds je ne piquerai qu'à l'arrache pcq c'est pour ce bonheur là qu'on a luté toute la fin de l'hiver qui n'a pas été évidente pour tout le monde.

Ecoute aussi ce que les gens autour de toi te disent à demi mot, ça ne se fait pas quand on a un peut d'empathie de dire à quelqu'un 't'as vu dans quel état il est ton cheval tu ferais bien de le faire piquer au lieu de le laisser souffrir' mais on peut tenter de suggérer, c'est plus facile quand on n'a pas la tête dans le guidon de voir les choses dans leur globalité et avec un pas de recul.

Par lilibal : le 26/04/18 à 12:52:45

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Je lis toutes vos interventions avec attention, même si forcément elles font pas toutes plaisir a lire, c'est aussi pour ça que j'ai posté. Mais effectivement en le regardant de nouveau tout à l'heure, elle s'éteint petit a petit. En fait son comportement c'est des hauts et des bas. Ce matin elle henissait quand j'arrivait, ça allait. Là pendant mon cours je la regardais, pendant une heure, elle a pas bougé, ni brouter et elle a pas cessé d'essayer de réduire sa douleur en levant un posterieur et un autre pliant les antérieurs ... Puis après elle est remontée avec difficulté un peu plus haut dans le pré mais en s'arretant au milieu.
Et au moment de lui donner des pommes, elle ne réagit plus en fait. ELle cherche plus a fouiller mes poches, a trottiner pour me ratrapper ou autre elle a le regard vide .

Ma monitrice m'a dit que pour elle, il fallait se préparer doucement à tout mettre en place pour son départ. Le maréchal qui la connait bien lui a déjà confié que ça lui était très pénible les dernières fois de la ferrer parce que elle ne se portait plus sur ses jambes
Tout mis a bout, ça fait beaucoup. Demain ma monitrice voit la véto (on a la même qui intervient sur mes chevaux depuis quelques temps) elle lui en parlera puisqu'elle est venue régulièrement ses derniers temps.

Par lilibal : le 26/04/18 à 12:56:33

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pili merci pour otn témoignage, je sais que malheureusement, tu vis ça souvent. Je pense que si je prenais une photo d'elle, ce serait difficile ..

Par Heritier12 : le 26/04/18 à 13:03:34

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Comme les autres ont déjà dit, c'est très personnel comme question et comme manière de réagir, ça dépend de ton rapport à la mort, et à la souffrance.
Pour moi, la souffrance est beaucoup plus insoutenable que la mort.

Si il n'y a plus aucun moyen de la soulager, tu as sûrement déjà une partie de ta réponse au fond de toi.
Et tu pourras te dire, que tu l'as accompagnée jusqu'au bout...

En tout cas, force et courage pour cette décision difficile..

Par Tessa : le 26/04/18 à 13:59:12

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Et une autre façon de voir les choses est aussi parfois de se demander quelle dernière image on va garder de son cheval.
Et est-ce que c'est un bon choix que l'on fait à son cheval mais aussi à soi ?

J'ai eu un jour l'expérience d'une demoiselle dont le cheval avait eu un accident: facture ouverte au boulet.
Le véto arrive, la jument a de l'âge, mais la fille ne veut rien entendre: elle exige qu'on plâtre.
La jument est restée 2 jours les yeux hors de la tête avec sa proprio qui pleurait devant le box, doucement, à plusieurs, on a essayé de lui faire comprendre, au final, on a réussi à la convaincre de transporter la jument en clinique.
Là, les vétos ont été formels: aucune chance et même si on tentait une opération, le coeur ne tiendrait pas.
Cela fait presque 15 ans, le regard de ce cheval me hante encore.
Je n'en veux pas à sa proprio, elle a géré comme elle a pu, je n'aimerais pas avoir le regard de ce cheval en tête si c'était mon cheval.


Par al : le 27/04/18 à 01:25:14

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la chose qui me hante le plus pour Vicky c'est de savoir qu'il a souffert le martyr avant de mourir. La décision d'euthanasie a été prise très rapidement, une conversation téléphonique de quelques minutes, quand ma consoeur qui le gérait en soins intensifs (il avait une affection suraiguë, 50% de chances de survie, et s'il survivait, c'était sans séquelles, donc on a tenté le tout pour le tout) me l'a décrit, on a immédiatement su qu'on avait perdu la guerre et qu'il était en train de s'étouffer.
Je ne regrette pas d'avoir tenté de le sauver, mais je pleure chaque fois que je pense aux 60h d'enfer qu'il a vécu, la douleur qu'il a subie....
comme le dit tessa, la douleur extrême est pire que la mort

Par marengo4 : le 27/04/18 à 08:11:23

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j'ai déjà évoqué ici la mort de mon vieux cheval, on vécu ensemble près de 30 ans d'abord en club ou je l'ai acheté à 6 ans puis a la maison. Il avait un problème à une vertèbre lié à une chute à l'age de 5 ans qui ne l'handicapait pas mais qui l'age venant l’empêchait de se relever. Je l'ai relevé plusieurs fois au tracteur en le levant avec une sangle jusqu'au jour ou je l'ai trouvé un matin couché dans le box, des traces de fer sur le mur en béton témoignait des efforts qu'il avait du faire toute la nuit, pas possible de rentrer un tracteur, je l'ai relevé a la cravache, dans la journée j'ai appelé le vétérinaire et lui ai fait moi même l'injection tout en le câlinant, il est mort tranquille dans mes bras.

Par lisanka : le 27/04/18 à 09:47:00

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C'est super dur de vous lire! Vos expériences me mettent les larmes aux yeux
Je comprends moi qu'on puisse hésiter aussi, avoir droit de vie ou de mort sur un être vivant c'est quand même particulier Et encore plus quand l'animal n'est pas en phase critique. Et je comprends aussi que certains n'ait pas envie de l'atteindre, cette phase ou l'animal souffre et ou il faut euthanasier d'urgence.
C'est tellement personnel tout ça, et ça dépend aussi de l'animal c'est clair.
La chienne de mes parents a été euthanasiée avant que ce soit la grosse cata, mais elle était aveugle, vieille, avait du diabète et ça continuait à se dégrader petit à petit. Elle avait 10/11 ans, le vétérinaire de la famille est venu chez eux pour la dernière piqûre, elle était méga stressée en voiture alors il a été top! Elle s'est endormie dans les bras de mon chéri dans le salon, ça a été très difficile pour lui mais personne n'a jamais regretté cette décision.

Par swann : le 27/04/18 à 09:56:37

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une de nos chienne a été endormie dans le coffre de la voiture, elle avait tellement peur dès qu'elle franchissait la porte du cabinet que le véto a bien voulu lui épargner ça..

Par sandrine5483 : le 27/04/18 à 11:07:16

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bonjour
rien que ta demarche me fais penser que tu as pris ta décision il faut juste que cela fasse son chemin
ne t'inquiete pas quelque soit la fin tu aurra fais le bon choix

mon cas
ma belle partie a 26 ans
a 3ans on m'apprend qu'elle est naviculaire ,en carrence total ect..
a 8 ans en 1 année 1 spiro ,fourbure avec basculement des 4 pieds, et une fellure du bassin
a chaque fois le veto ma dit l'eutanasie
mais elle en voulait mangeais se deplaçait ,elle a meme ete monté par mes filles toutes jeune en dehors des crises
le veto ou surtout marechale ma toujours dit mais comment elle fait pour vivre et moi je la voyait courir voir galoper dans le parc le marechale les derniere année etait obliger de la parer a 4 pattes

jusqu'au jour ou incident (con de pompier ) elle a eu une crise violente malgres ia et tous le matin très dure de la lever et un matin elle avait pas envie ,elle a pas essayer de m'aider ,pas mange la j'ai pris la decision (pourtant elle avait eu des crise plus grave) mais je l'ai vue dans son regard
1h apres c'etait fait je m'en suis voulus quand même en me disant et si....... mais ça n'a pas durée il fallais se decider
elle avait eu une belle vie elle aurait du partir a 8 ans ............mais se fut 26 ans et j'en suis heureuse

Par Cliona : le 27/04/18 à 11:40:47

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Je rejoins veronik, même si vous n'aimez pas sa façon de s'exprimer, elle donne un avis qui est le sien et qui a le droit d'exister.
On n'est pas dans la situation de l'auteure du post, on ne la connait pas, ni son cheval. Mais elle nous demande ce qu'on ferait à sa place, et chacun répond, avec son vécu, ses connaissances, sa personnalité, etc.
[...]Nous avons une responsabilité envers nos bêtes, il faut l'assumer, pour le pire et le meilleur. C'est parfois dur, mais si on ne le supporte pas, il ne faut pas en avoir.
+1 avec sidd

al je suis (très) souvent d'accord avec toi, tu le sais, nous avons peu ou prou la même philosophie des choses...Mais pour le coup, là...Je rejoins veronik (jour à marquer d'une pierre blanche ! ) et sidd
lilibal nous demande notre avis et ce qu'on ferait dans sa situation, on donne donc notre avis et ce que l'on ferait dans sa situation...Que ça convienne ou pas, on a répondu à sa demande et il n'est pas nécessaire d'être malpolie avec certains d'entre nous lorsqu'un désaccord survient...
Comme le dit le proverbe : "chacun voit midi à sa porte" et Lilibal fera ce qui lui semble nécessaire de faire au moment de le faire...


Par veronik : le 27/04/18 à 12:58:36

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Al: oui, j'ai de l'empathie pour toute personne dans cette situation, au point de pleurer pour elle en lisant son appel au secours.
Et c'est en connaissance de cause........
Car quand on prend cette décision c'est avec une rage folle de souffrance.
Pas comme un geste anodin.
Mais oui, je répète, certains l'ont compris, cette décision doit être prise vite pour éviter TOUTE souffrance à l'animal aimé.......ou même sauvage qu'on trouverait dans la nature.
Juqu`'à achever un chat à demi écrasé par une voiture.....ce qui m'est arrivé.
Mais là encore pas de réflexion, je fais ou je fais pas????, non action immédiate.
Et j'en suis heureuse.......pour lui......

Par crazyofhorse : le 27/04/18 à 13:00:36

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J'ai eu à faire euthanasier 2 de mes chevaux... Putain que c'est dur ! Mon coeur se brise a chaque fois et une partie de moi s'en va...

Le 1er la question ne s'est même pas posé, fracture ouverte de la rotule, il pissait le sang de sa patte devenue folle, cheval ivre de douleur, bref, je passe les détails car mon coeur saigne encore

La 2eme ça a traîné des mois, on a pensé à une lepto puis a une piro puis à une infection de je ne sais ou pour finir par découvrir une leucémie, chienne de vie ! Y a eu des hauts, des bas, bcp de jours sans mais elle avait cette rage de vivre, ce moral d'enfer accompagné d un appétit d'ogre !

Puis il y a eu ce matin ou elle a refusé de boire et de manger, ou son regard était complètement vide, ou même son odeur avait changé, je m en souviens comme si c était hier...

Dernière prise de sang dans le doute, derniers résultats en urgence, avancée fulgurante du syndrome leucemique, plus la moindre issue qu' une mort par étouffement car elle manquait cruellement d oxygène dans le sang...

Alors j ai passé le fameux coup de fil et elle s'en est allé Elle d'habitude si vaillante, si battante, elle était plus que l'ombre d'elle même, elle même avait renoncé...

Observe ta jument lilibal, écoute ce qu'elle a a te dire... Bon courage pour cette dure décision...

Par K.Zel : le 27/04/18 à 14:45:23

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J'ai le sentiment qu'on doit parfois faire son chemin d'acception soi-même pour qu'ils partent sereinement. Je fais cette réflexion dans un cadre général, pas sur ce cas précis.
Par deux fois, avec les deux animaux dont j'ai été le plus proche dans ma vie, il n'y a pas eu d'euthanasie.Je savais la fin proche, leur âge et leur état de santé me le disait.
Mon Welsh B qui était mon âme-soeur équine, au point où je voyais à des signes infimes une colique à venir par exemple, quand ça a été la fin, je l'ai su. Sur un mois, il était franchement mal. Longtemps, je m'en suis voulu d'avoir retardé l'inéluctable. Pourtant, j'avais besoin de faire mon chemin, je pense, et comme je sentais l'épisode de coliques à venir (poney fragile sur ce plan) j'ai senti le jour de la fin. Je me souviens, je susi retourné le voir en pleine nuit, je lui ai dit adieu, et je lui ai dit qu'il avait le droit de partir, et il s'est endormi pendant la nuit.
Pareil pour mon chat de 19 ans (les chats l'appelaient "ma greffe" car il était toujours sur mes épaules) La fin était difficile, je pensais appeler le véto, mais au final, je lui ai dit qu'il avait le droit de partir, et c'est ce qu'il a fait.
J'ai l'impression que ça rend le départ plus facile pour eux, en quelque sorte, quand nous-mêmes avons cheminé en ce sens. S'entend bien que ces deux fois-là, j comptais appelé le véto le lendemain, mais je n'ai pas eu à le faire.
C'est sûr que c'est dur et certains se battent jusqu'au bout. D'autres te disent clairement que c'est fini et tu vois leur soulagement quand tu leur offres la fin. Quand soi-même on est prêt, ça aide bien souvent (attention, je ne dis pas que c'est une condition indispensable, ça peut se faire sans, mais je pense que déjà soi-même on le vit mieux, si difficile que ça reste, quand on a le déclic à se dire que c'est totu, qu'on arrête là)

Par Loustix : le 27/04/18 à 15:10:33

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Très compliqué comme sujet...
J'ai eu mon vieux cheval très malade à un stade d'emphysème ou il restait à certains moment de la journée échoué par terre à respirer fort (on l'entendait à 20m) en hypoxie en train hyperventiler malgré les AI. Et où je me disais qu'il fallait prendre une décision et quand je revenais le lendemain il me faisait mentir... Un état en dent de scie et une souffrance aléatoire qui m'ont bousillé longtemps.
Aujourd'hui il va mieux et heureusement que je n'ai rien fait à l'époque, et pourtant j'ai longtemps pesé le pour et le contre et je ne sais pas, c'est complètement subjectif mais j'ai senti qu'il y avait encore un truc à faire.
J'ai à euthanasier des animaux (malheureusement dans mon boulot je le fais tous les jours, et souvent ce sont des animaux auxquels je suis attachée) et je peux te dire que c'est sans équivoques, y'a une évidence qui est là, je vois l'animal et "je sais".
Alors du coup tu sais dans quel état est ton cheval, tu sais ce que tu lui donnes, tu sais quelle est ta marge de progression par rapport à sa maladie et tu sais qui elle est et ce que tu peux encore faire pour elle. C'est la partie compliquée que tu dois gérer toi car tu as tous les éléments en ta possession. C'est très dur mais il n'y a que toi qui sais.
A un moment donné il y'a une évidence qui va te sauter aux yeux, et tu sauras faire dans la continuité de ce que tu fais déjà pour elle un geste d'amour. Si tu te tortures trop c'est que tu es encore tiraillée et que le bilan sur ton cheval pour toi n'est pas clair et qu'aucune de vous deux n'est prête pour autre chose que ce que vous vivez en ce moment donc en attendant pleins de

Par Erzebeth : le 27/04/18 à 15:16:32

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J'ai pensé à ton vieux loustix , je me souviens d'une époque où on a été nombreux je crois à penser que c'était la fin et que tu allais devoir en finir. Et pourtant...
C'est aussi là que je me dis que le forum a quand même de limites pour ce genre de situation, on ne peut pas tout percevoir.

Par Loustix : le 27/04/18 à 15:31:11

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Et oui...
Punaise ça nous rajeunit pas erzebeth , il avait 22 ans à l'époque ce con de Papynou et il en a 32 aujourd'hui
Bon et tu vois j'ai eu une terrible décision à prendre aussi cet été pour Phéphé j'en ai même pas parlé sur le forum parce que pour le coup c'était beaucoup trop personnel et difficile sans avoir le cheval en face et je pense que ça servait à rien de m'étaler, y'a vraiment que moi qui pouvait savoir et j'ai exactement su ce que je devais faire là aussi, une espèce d'évidence.
Donc c'est bien le forum pour avoir des points de vues, des éléments en plus, des idées, du recul, mais à la fin ça reste quand même une décision en tête à tête avec son animal et soi même...

Par equifeel : le 27/04/18 à 16:05:17

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Comme d'autres l'ont dit, ce n'est pas uen décision facile à prendre et toi seule peux savoir s'il faut la prendre et quand.
On a la chance d epouvoir metre fin à la souffrance de nos animaux quand elle est présente et irrémédiable, de dire stop et de les laisser partir en toute décence Mais ca donne le droit de vie ou de mort, rôle lourd à porter.

Je rebondis sur ce qui a été écris plus haut : le cheval fait comprendre quand il faut dire stop ou non. Oui, mais encoore fautil pouvoir lire ses signes.. Par ailleurs, quand il existe un lien très fort entre le cheval et son humain, qaund le cheval sennt que l'humain n'est pas prêt à le laisser et voir partir, le cheval souffre encore plus en silence, il cache sa souffrance moral, seu la souffrance physique finit par se voir.

Dans un pareil ca,s j'aurai probablement recour à une CA auprès d'une personne à qui j'ai déjà eu recours.

Et au moment de la descision ne pas culpabiliser, si on prend cette décision c'est que c'est la bonne.

Tu peux aussi en discuter directement avec ta jument. Sans pleurer, sans metre de poid sémotionnel, en essayant d'être callme et tranquile, apaisée même je dirais. Evoquer les bons souvenirs que tu as eu avec elle peut aider. Et essayer d elire les signes qu'elle envoie
voici un lien qui perso m'a aidé à mieux supoorter ce genre de déciion.
Je suis athéé, mais j'ai vu en ce texte uen manière d eprendre séreinemetn les choses et j'ai compris la nécessité de ne pas s'appitoyer sur soi, sur nos souvenirs, notre avenir sans lui.
Lien
(je précise que je ne connais pas du tout la personne)

Par swann : le 27/04/18 à 16:05:21

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"Aujourd'hui il va mieux "
grâce à quoi?

Par Loustix : le 27/04/18 à 16:14:43

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swann :
Spoiler
il avait des nébulisations, ventipulmin, homéopathie, et AI en grosses doses... Très peu de foin et trempé, des briques toutes prêtes d'aliment et un grain dépoussiéré... Sans grand effet... et ce qui l'a retapé pour son emphysème c'est de changer de région pendant 2 ans. Ça lui a "refait" des poumons. Quand je suis redescendue dans le sud après cette période, son emphysème était très stable et il ne m'a plus jamais fait de crise. Donc on ne le surnomme plus Dark Vador comme y'a 10 ans. Il est sensible un peu aux pollens au printemps mais ça n'a rien à voir. Je l'avais récupéré condamné par l'école véto à la base, là il peut manger du foin et tout sans soucis, c'est plus le même cheval

Par lutine88 : le 27/04/18 à 16:21:23

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C'est pas évident comme situation.

On a eu a y penser fréquemment lorsque mon cheval (qui a maintenant 34 ans) nous faisait des crises d'emphysème, où il était vraiment mal... 3 fois en tout où s'est posé la question.
Et finalement, en changeant son mode de vie de l'époque, actuellement il n'a plus du tout de soucis d'emphysème, il vit dehors toute l'année et il respire bien.

Mon véto le suit depuis une quinzaine d'année et je me fie beaucoup à ce qu'il me dit car moi j'ai la tête dans le guidon et j'ai peur de ne pas le voir dépérir, de le voir tous les jours + l'affect.
Là, il marche bien, se couche, se roule et mange bien Donc pourvu que ça dure !
Donc on vit au jour le jour. J'appréhende l'hiver prochain comme à chaque fois ! Et on ne fait pas de projets à moyen terme.

Plus personnellent, il y a 5 ans, mon lapin de 10 ans a fait des abcès aux molaires, qu'on a soigné avec ma véto, il maigrissait mais avait encore la joie de vivre et était tellement patient pour les soins que malgré moi, j'ai fait de l'acharnement thérapeutique. J'ai pas su dire stop assez tôt. Et quand j'ai décidé, mon pauvre Lulu était au bout du rouleau


Message édité le 27/04/18 à 16:23

Par dagob26 : le 27/04/18 à 16:38:46

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Bonjour,

Pour avoir vécu la même chose quasiment, je comprends plus que parfaitement le dilème. Jusqu'au dernier jour mon poney a souffert d'une tendinite à l'antérieur droit.
Je dirais que tout dépend du moral de votre jument. C'est vraiment très difficile de juger, le mien avait des jours où il voulait plus aligner 2 pas et le lendemain il me montrait clairement qu'il était bien là avec son petit caractère.

Je n'ai cédé que le jour d'une grosse torsion de l'intestin, où tout son corps m'a bien dit que ce n'était plus possible. Prendre du recul c'est dur mais je pense très personnellement que quand votre cheval vous le dira, vous le sentirez. Moi c'est mon ressenti, il me l'a dit et je l'ai compris à la seconde où j'ai vu son état le jour J que ce n'était plus mon cheval.

Par Ponyexpress : le 28/04/18 à 08:53:15

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+1, "on sent quand c'est le moment, le cheval nous le fera ressentir"

J'ai vécu cette décision à prendre en février dernier pour ma juju de 25 ans.

L'hiver a été très difficile pour elle : elle a commencé à faire des crises d'arthrose assez impressionnantes. Puis, elle s'en remettait. Elle a eu des poux; de l'hypothermie, son syndrome de Cushing naissant. Bref, toute une panoplie de misères, mais, elle avait de la résilience.

Il y avait des hauts et des bas. Quand on allait la voir, on ne savait pas sur quelle jument on allait tomber : la vieille mamie à l'oeil triste ou la fringante toute fofolle avide de pommes ?

Puis, un soir, alors que le matin et l'aprem, elle avait eu un bon coup de peps digne de jeunes poulains, elle est tombée. Le lendemain matin, toujours couchée, essayant de se lever mais n'y parvenant plus, l'oeil terne, un regard qu'on oublie pas, le véto a été appelé. Je savais bien qu'il venait pour ça. Et la dernière piqûre a été faire. Elle a eu le fameux soubresaut puis, elle a posé sa tête sur mes genoux et c'était fini.

Dans ma situation, c'est vrai, un cheval qui ne se lève pas, la décision est évidente. Par-contre, j'ai vécu ces hauts et ces bas d'arthrose et de Cushing, et ceux-là, on ne sait pas comment les gérer. Y a-t-il encore de l'espoir ou non ? On le sent quand la fin est proche. Je le sentais que cet hiver allait être le dernier même si je ne voulais pas me l'avouer.

Bon courage


Par swann : le 30/04/18 à 14:08:17

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j'avais pas vu ta réponse loustix , merci

bon je pensais le super plan migrer dans le sud, que j'aimerais! et pour des tas de raisons, mais pour l'instant, pas envisageable

Par lilibal : le 29/05/18 à 10:38:49

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Je remonte ce post une dernière fois. Après avoir bien lu toutes vos interventions le mois dernier, cela a pris un peu de temps , mais la situation s'étant un peu dégradée ( là ou avant je me disais qu'elle avait des moments de bonheurs , aujourd'hui je sais qu'elle souffre trop et tout le temps) , nous avons pris la décision avec ma maman qu'il était temps d'abréger les souffrances de notre douce et gentille Waleika qui s'en ira ce soir
Nous l'avions recupérer après une grosse carrière sportive en CSO pour une retraite bien méritée. J'espère que nous avons été digne de cette princesse .

Je remonte ce post aussi pour vous remercier TOUS vraiment pour vos interventions parce que elles m'ont toutes aidées a me rendre compte et a me deculpabiliser aussi parce que c'est pas évident de prendre cette décision.
Merci

Par sheytana : le 29/05/18 à 10:39:46

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Je te souhaite beaucoup de courage

Bravo à toi de l'accompagner jusqu'au bout

Par Erzebeth : le 29/05/18 à 10:40:28

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Plein de courage...

Par vanou85 : le 29/05/18 à 10:41:54

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Je te souhaite pleins de courage...

Par lilibal : le 29/05/18 à 10:45:08

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Merci les filles







Par Ice Queen : le 29/05/18 à 10:48:59

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Courage

Par pascaline33 : le 29/05/18 à 10:49:37

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courage à toi

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