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Rando:2 semaines en Normandie

Sujet commencé par : Orrage - Il y a 158 réponses à ce sujet, dernière réponse par Orrage
Par Orrage : le 01/10/08 à 22:23:46

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Voilàà, j'ai enfin fini de faire le compte rendu de la randonnée que j'ai fait avec Gember cette année. C'était notre deuxième randonnée en tête à tête, et c'était superbe. Attention, c'est long; j'ai pris plein de photos pendant ces 13 jours.
Nous sommes parti de chez moi, à Annebecq, pas loin de Vire. Nous sommes descendu vers la Baie du Mont-St-Michel, puis après vers Mortain, Domfront, Bagnoles-de-l'Orne, Carrouges, Vrigny, Ecouché, pour rentrer chez nous par la Suisse Normande, où nous étions l'année dernière. Nous aurons donc 400 kilomètres à parcourir en 16 jours. J'ai prévu toutes les haltes en avance, parcuque j'aime bien avoir un minimum de confort pour moi, et une bonne cloture et de l'herbe pour Gember

J'espère que le récit vous fera plaisir! Bonne lecture

Une petite photo de Gember et moi à mi-chemin pour ouvrir le post:




Messages 1 à 40, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par urkhan : le 01/10/08 à 22:26:14

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 ah enfin les photos, on attend avec impatience

Par Orrage : le 01/10/08 à 22:28:43

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Première journée : Mercredi 10 septembre: 23 km : Annebecq -> Percy

Il fait beau , Gember a mangé toute la nuit et la matinée, pendant que moi je suis allé porter du foin à Percy et j'ai fait les valises, enfin, les sacoches. Nous partons que vers 13h mais c'est pas grave, nous n'avons que 23 km à faire et la plupart est sur des chemins connu.

En mettant pour la première fois le grand boudin plein, sur les sacoches derrière la selle, je m'aperçois que l'arrière de la selle pousse tout ça trop vers l'arrière; faute de débutante; j'aurais du tester ça avànt de partir J'enlève donc le boudin , je laisse les bottes et les petites chaussures à la maison; l'imperméable je l'attache directement à la place du boudin, comme d'habitude quoi.

Les dix premiers kilomètres, Gember traîne , il sait très bien que nous ne rentrerons pas ce soir là, il s'arrête beaucoup pour hennir et regarder derrière, il n'a clairement pas envie d'y aller seul , il est stressé et ça me brise le coeur , je me sens très égoïste , j'ai envie de rentrer, mais l'envie d'enfin réaliser ce dont je rêve depuis des mois est plus forte et je continue avec un sentiment mitigé, je me sens vraiment très seule et mal à l'aise dans mes chemins, où pourtant d'habitude je me sens vraiment bien, chez moi quoi.




Par Orrage : le 01/10/08 à 22:31:43

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Vers 17h, Gember est convaincu qu'il rentrera pas, donc il se met à manger tout ce qu'il trouve sur son chemin, on ne sait jamais, ça se trouve il y aura que du foin cette nuit . Il arrête d'attendre Ehdjir, maintenant il viendra plus, il se concentre sur sa tache de randonneur, et je reprends le moral.




Par Orrage : le 01/10/08 à 22:36:12

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Vers 19h il commence à repérer des lieux où on pourrait éventuellement s'arrêter, et il me jette des regards "C'est là? Non? Là ? Non plus, mais, c'est encore loin, tu m'emmènes où encore ?"
Dès qu'on tourne sur l'entrée du gîte, il baisse la tête, arrête de chercher, il a bien vu le fil électrique, il a bien compris pourquoi j'ai dessanglé, on est arrivé, c'est ici qu'on passera la première nuit. Alors il attend calmement que je le déselle, il est d'un calme, j'avais pas pensé ça.



Arrivé dans l'enclos, il mange les granulés que j'y avais laissé le matin, grignote un peu le foin, et part brouter, pas une seule fois il hennit, pas d'affolement, rien ... il prend du métier ...





Le gîte n'est pas mal, et je peux manger avec les proprios, qui essaient de paraître gentil et acceuillant, mais je suis mal à l'aise.

La douche est assez dégoutante , je me sens plus sale en sortant qu'en entrant, et je suis obligée de re-rincer mes pieds dans le lavabo de la chambre, avant de pouvoir enfiler les chaussettes. En faisant ça je manque de me casser la g***le, ce que, bizarrement, me fait rigoler

Je dors mal , je veille si j'entends Gember , je m'inquiète toujours trop, j'ai plus de mal avec ce métier que lui !




Par Orrage : le 01/10/08 à 22:40:26

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* Jeudi 11 septembre : 25 km : Percy -> Mesnil-Rogues

Je suis réveillée beaucoup trop tôt, à 5h. Il y a beaucoup de vent et la météo prévoit de la pluie.
Dès 7h je vais aller voir Gember , parceque je l'entends hennir, mais il va bien et est encore sec.
Les nuages arrivent à l'horizon.

Vers 8h l'éleveur vient chercher les génisses, qui avaient tenu compagnie à Gember dans le champ en face, et forcément, il se met à hennir. Il veut maintenant repartir, mais mon petit déjeuner n'est prévu qu'à 9h; patience bonhomme.

Je me trouve sur l'escalier quand la femme dit "mais il est encore à moitié con ce cheval" , alors je fais mon apparition en disant "Et bonjour à vous aussi! Oui, il hennit un peu, mais c'est normal, les génisses viennent de partir alors il hennit". Non mais !!!

Pas de chance, juste avant de chercher Gember, la pluie commence. Je le met à l'abri dans l'entrée de l'ancienne salle de traite, et là il fait son Gember, genre "je veux partiiiiir vite vite vite dépêche toiiii!!!!!" Fallait bien qu'il fasse son cirque à un moment ou un autre.

Je protège la selle avec la petite bâche, parfaite pour entourer la selle et les fontes, mais la grande ne va pas sur les sacoches, tant pis, les sacs imperméables dans les sacoches devront suffir.

Nous arrivons assez vite à l'Abbaye d'Hambye, mais il pleut toujours donc je ne peux pas prendre beaucoup de photos, bien que l'endroit est vraiment magique, même sous la pluie.





Par Orrage : le 01/10/08 à 22:45:04

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Ayant marché à côté de Gember toute la matinée, je veux faire la pause à midi, mais monsieur n'est pas d'accord ; ça grouille de moucherons avec ce temps orageux, et il ne tient pas sur place, il me supplie de continuer, donc je prends tout juste le temps de grignoter deux trois trucs, et hup, en route, à cheval cette fois-ci vu l'état des chemins qui se transforment en ruisseaux



Les chemins autour de Gavray sont assez bien entretenus, on m'avait pourtant prévenu de garder l'imperméable si ce n'était que pour se protéger des ronces. A plusieurs reprises on se croirait à Gouvets et alors Gember augmente encore le rythme, pensant qu'il rentre chez lui.



En approchant la ville de Gavray, par le raccourci très sympathique que Létoile m'a montré sur mes cartes , nous passons devant les nombreuses écuries. Gember, content de voir des copains, s'arrête pour les regarder et pour brouter le long de leurs champs. En plus la pluie s'est arrêté, tout va bien dans la meilleure des mondes .









Par Orrage : le 01/10/08 à 22:48:01

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mme il n y a rien pour l'attacher, nous traversons d'abord le bord de Gavray, pour faire la pause à l'entrée des chemins.


Gember se repose vraiment maintenant et ça me soulage . J'enlève seulement les sacoches et je lui laisse la selle car les nuages menacent toujours. Après une bonne pause, il est prêt à repartir , à la découverte des autres chemins. Je suis un peu déçue car ça manque de belles-vues, mais ça roule sur les petits chemins et Gember a le moral, ça fait plaisir .




Pas loin de Ver, il faut traverser une grande gué puisque le pont n'est pas accessible à cheval. Je veux aller voir de plus prêt, mais Gember s'enfonce dans la terre devant, et ça l'inquiète.






Par Orrage : le 01/10/08 à 22:51:52

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Un peu plus à gauche, je trouve un endroit avec des empreintes de sabots, donc je suis contente d'avoir trouvé ce passage.


Seulement, Gember ne l'entend pas le de cet oreille ... Plus têtu encore que Grenade , il m'a fallu 5 longues minutes pour le convaincre , les restes de crevettes laissés par terre devant l'entrée (mais quel c** qu'à eu cette idée aussi) n'aidant pas du tout à ce qu'il se décide d'y aller. Les branches basses qui m'obligent à me pencher vers l'avant à chaque fois qu'il veuille y aller, le font hésiter encore plus, et avec les averses de la matinée, il y a beaucoup de courant. Je commence à me dire qu'il sente peut-être un danger, ça ne serait pas la première fois, et au moment que je veux renoncer, il y va.
Une fois dans l'eau, il y est resté un peu pour jouer et boire, donc le sourire m'est revenu aussi vite qu'il avait disparu, brave cheval .











Par Orrage : le 01/10/08 à 22:55:42

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Juste avant d'arriver au gîte nous nous prenons encore une bonne averse, rien de grave, au contraire, c'est la raison pour laquelle Etiennette du gîte a eu pitié de moi et elle m'a invité à manger avec eux ; apéro au coin du feu, et une entrée avec leur fromage de chèvre fait maison.

Gember était très bien installé dans le champ, il s'est même mis dans l'abri pour se protéger des moucherons, et Etiennette lui a mis du superbon foin .

En plus ma chambre et la salle de bain étaient vraiment excellentes.

Bien que je n'avais aucune raison de mal dormir, j'ai encore veillé à moitié, je n'y peux rien, c'est comme ça...

Vendredi 12 septembre : 35 km : Mesnil-Rogues -> Dragey

La météo n'est pas clémente ce matin non plus, il pleut des grosses averses, pire que hier, j'attend pour seller Gember pour qu'il pleuve plus.
Du coup je pars une heure plus tard que prévu, mais au moins nous restons sec jusqu'à midi.




Nous sommes sur les chemins su Mont-St-Michel


Par Orrage : le 01/10/08 à 22:58:11

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Gember est maintenant bien dans son rythme, il a arrêté d'hennir, et répond seulement encore aux chevaux qui hénissent d'abord. Il a le moral et prend plaisir à découvrir les nouveaux chemins .









Autour de Folligny les chemins sont très chouettes, je profite bien, ça roule.

Par Orrage : le 01/10/08 à 23:02:25

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Mais, parcequ'il y a toujours un "mais", tout d'un coup il commence à pleuvoir, pleuvoir, j'entend même cette averse s'approcher de nous tellement elle harcèle le maïs sur les champs derrière nous. Des grosses grosses gouttes, heureusement nous entrons dans un chemin bien abrité, sachant que des averses pareil ne durent jamais longtemps . Donc je stationne Gember sous un grand arbre, et j'écoute la pluie et j'attend.

J'attend, j'attend...

Gember s'impatiente, je le laisse avancer un peu vers le prochain grand arbre, il veut bien attendre 5 minutes comme ça mais c'est le grand maximum et en plus, la pluie commence à traverser notre toit de feuilles, pourtant bien épais, donc on avance malgré la pluie battante.

Et là, comme par hasard, comme pour tester mes nerfs, il y a une barrière; je suis obligé de descendre, mettre les pieds dans l'herbe toute mouillée, haute jusqu'aux genoux. La barrière s'enlève facilement, et je me dis qu'il y a sûrement un éleveur qui lâche ses vaches dans ce chemin bien herbeux de temps à autre. La signe du GR sur cette barrière m'encourage à continuer, il n y a pas de raison quoi.

Un peu plus loin, rebelotte, une deuxième petite barrière, qui s'enlève aussi facilement, bon, je me dis que ça va être tout, et on continue donc, toujours sous cette pluie incessante, comme quoi, des grosses averses comme ça ne s'arrêtent pas toùjours en cinq minutes...

Encore un peu plus loin, deux poteaux assez rapprochés me font descendre de nouveau, je maudis les quads, sûrement la raison pour laquelle on a mis ces poteaux à cet endroit. Gember et les sacoches passent nickel, je remonte pour la n-ième fois et je maudis cet éleveur, ces quads, et cette pluie de cette pu***n de région aussi!

Sachant que j'arrive au bout du chemin, je prie pour qu'il y ait pas une barrière que je ne peux plus passer avec Gember au bout, car pas envie de faire demi-tour maintenant. La pluie y va de bon coeur, elle fait tout sauf s'arrêter! Il n y a même plus d'arbres pour nous abriter, et que vois-je? Mais c'est quoi ce bins????? J'aurais du prendre une photo, mais mon apn se serait noyé, j'essaie de vous expliquer: le chemin est maintenant aussi large que la longueur de Gember, l'herbe est maintenant au-dessus des genoux, à gauche il y a le talus, à droite, deux fils de fer électrifiés. Et devant, un... parc je dirais, un parc, large comme le chemin et deux fois plus long que large. Du bois tout autour, et une petite porte d'entrée en métal, avec un ressort pour que ça se referme tout seul, une même petite porte de sortie.

Par Orrage : le 01/10/08 à 23:05:54

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Un joli obstacle de TREC, qui sera vraiment sympa à faire si il y aurait des points à gagner, mais pas sympa sous ce déluge, avec des fils électriques tout autour , et des sacoches sur le cheval. J'ai hésité d'enlever les sacoches, je l'aurais sûrement fait si il pleuvait pas, mais je commençais en avoir bien marre, je commençais à être énervée , j'hésitais, on y va ou on retourne???

Gember me jette ce regard "bon, tu te décides? On y va!".

Allez, on se lance là dedans; La porte d'entrée ouvre dans le bon sens, mais Gember se pousse trop vers la gauche par peur de se prendre un coup de jus à droite, et CLAC la sacoche fait un bruit ... louche... je regarde vite fait mais je ne vois rien d'anormal. C'est seulement lors de la pause quand j'enlèverai les sacoches que je me rendrai compte que le petit sangle qui attache le devant de la sacoche gauche vers l'anneau du sangle de la selle, a laché.

Maintenant nous nous trouvons dans ce parc, il ne faut pas que Gember se prenne un coup de jus, c'est stressant cette situation, merdique quoi. Et tu sais quoi, la deuxième porte, elle ouvre vers l'interieur aussi ; ce qui ajoute la difficulté que la porte se refermera sur Gember pendant qu'il sera encore dans le passage . J'enlève donc le ressort, j'ouvre, je dis à Gember de faire gaffe aux sacoches maintenant, il lève la tête pour calculer son coup, et c'est là que je vois, sidérée , que le fil électrique qui relie les deux côtés du parc touche présque le bout de ses oreilles !!!!
Je m'imagine déjà qu'il se prenne un coup de jus et qu'il n'osera plus passer cette porte ... Je mets ma main dans ma poche, il vient voir ce que je sors, "ouh ouh ouuuh, elle a sûrement un bonbon de bananes!!! mmm ", il baisse la tête, suit ma main, nickel chrome pile poil au milieu du portail, les sacoches touchent à peine, OUUUUUF on a réussi!


Allez zou, on remonte, les jambes en compote , et on sort de ce chemin de m**de. Je vois déjà le bitume, mais encore une dernière barrière nous sépare de cette route, je descend une dernière fois, je maudis tout les êtres vivants sur ce monde de débiles avec leurs interdictions et barrières et réglementations partout, on passe, et je suis siii contente de retrouver mon bitume bien aimé

Par lok.lok : le 01/10/08 à 23:06:26

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j'ai déja lu ton compte rendu sur PMPV et c'était un vrai plaisir !

Merci de nous faire vivre l'aventure virtuellement par ton récit !!

Par Orrage : le 01/10/08 à 23:08:37

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A peine remis des émotions et toujours sous cette pluie horriblement tenace , nous entrons alors dans la forêt de la Lucerne d'Outremer .

Je suis un peu nerveuse, car je ne me perd jamais, saùf dans des forêts ...

Je pense à Létoile qui m'a montré le bon chemin sur la carte, à Alball qui parlait d'un truc vraiment horriblement chi**nt à passer à cheval, et surtout à blop, qui s'étonnait tant que je randonne sans boussole ... J'ai beaucoup pensé à eux...
... surtout en sortant de la forêt; aucune idée où j'étais, mais une chôse était sûre; je n'étais pas mais alors pas du tout là où je devais être ...
Et la pluie, la pluie, elle s'acharnait toujours sur nous; à ces moments là, soit tu pleures et tu rentres chez toi , soit tu envoies un texto aux copines en te foutant un peu de ta propre g***le , tu cherches une solution, et tu reprends le chemin, en se disant que le prochain achat sera une boussole !!!!!!


Par Orrage : le 01/10/08 à 23:09:19

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Merci loklok

Par Orrage : le 01/10/08 à 23:11:51

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Je n'ai pas pris le risque d'entrer de nouveau dans cet enfer , donc j'ai tracé par le départementale, j'adoooore le bitume, j'adore j'adore j'adore , le bitume et les panneaux des lieu-dits , qui valent de l'ôr pour se retrouver sur une carte, qui font qu'une boussole devient totalement superflu , ces panneaux qui me manquent tant dans les forêts !

Je reviendra visiter la forêt et l'abbaye de la Lucerne quand j'aurais cette boussole . Et en plus, quand on marche sur le bitume, la pluie s'arrête!

Après 3 heures de pluie non stop, les nuages font place pour un graaaaand ciel bleu, le soleil a seché la veste, le chapeau et les chaussures, on a pu se reposer tranquillement, Gember a carrément pioncé pendant une heure entière, pour repartir de plus beau, en pleine forme, le bonheur!



Le petit lien qui a laché de la sacoche.





Par soho2006 : le 01/10/08 à 23:15:21

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 chouette les photos!! ca doit etre bien 12 jours de rando!! et le paysage est magnifique


Par jimie : le 02/10/08 à 08:38:08

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 merci pour ces photos et ce récit.
Puis-je te demander ce qeu tu as dans tes sacoches, tu n'as quand même pas tes affaires de toilette, des chaussures propres pour les gites plus des vêtements de rechange pour deux semaines ???

Par galelle : le 02/10/08 à 10:05:46

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 super sympa le récit !! j'ai hate de voir la suite !

Par Pitch : le 02/10/08 à 11:50:29

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 Yes ! le voilà enfin ce post tant attendu !!
Purée n'empêche t'es bien courageuse JAMAIS je ne pourrai faire une telle rando qui plus est SEULE en + !
J'aurai trop les boules de me perdre ou qu'il m'arrive une tuile ... lol
Bon enfin tu as vécue une belle aventure et tu as vu de superbes paysages !! Dommage pour ce fichu temps
Vivemment la suite !

Par Orrage : le 02/10/08 à 12:44:06

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Jimie: bien remarqué! Comme j'avais des étapes chez des gens que je connais de temps en temps, j'avais laissé en avance des affaires chez eux, pour que Gember n'avait à emporter que pour 4 jours à la fois C'est de la triche quoi

Galelle, merci! La suite arrive, ça va être en plusieurs fois car très long

Pitch , attend, le beautemps arrive; après ce déluge là, nous avons eu du soleil non-stop Et oui, la tuile, elle arrive aussi, mais sssshhhht, faut pas le dire C'est une surprise

Par Orrage : le 02/10/08 à 12:47:20

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Après la petite pause avec Czanet, nous voilà reparti; le but d'aujourd'hui : arriver chez mon collègue/patron/ami 'B', et surtout, voir le Mont-St-Michel

En route!



Un petit troupeau de mérens


Des chemins comme on les aime



Par Orrage : le 02/10/08 à 12:49:51

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Ah voilà, on aperçoit déjà la mer

Pour couronner le tout, comme pour se faire pardonner de sa longue absence, le soleil a mis la Baie et le Mont St Michel dans une lumière vraiment magnifique, rien que pour nous, et trop émotionnée, j'ai appelé maman, et j'ai entendu que sa voix tremblait autant que la mienne, entre le bonheur totale et cet envie de pleurer quand on arrive enfin, fatiguée mais plein d'énergie en même temps, à réaliser ce rêve : voir la Baie et le Mont au dos de mon cheval, mon guerrier !!!








Par Orrage : le 02/10/08 à 12:54:45

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le passage dans le bois de St Jean le Thomas.





Un chemin entre St Jean le Thomas et Dragey, nous y sommes presque. D'ici on entend le bruit des vagues.

Il ne reste presque plus de nuages





Par Orrage : le 02/10/08 à 12:57:23

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Nous sommes arrivés chez B à Dragey et Gember a fait conaissance avec les chevaux pendant que le soleil se couchait, le champ avec vue sur la mer, pas de mots pour décrire ce que j'ai ressenti là, conteeente contente contente!! Pour la première fois lors de cette rando, j'ai bien dormi.




Samedi :

journée de repos à Dragey avec petite sortie sur la plage le soir.
Il a fait beau toute la journée, et Gember est à l'aise chez Benoit. Il s'est juste un peu affolé le matin quand il entendait les galopeurs partir vers la plage pour s'y entraîner.
Vers 9h il a commencé à se demander si on allait pas repartir, mais il a vite compris le but du jeu, on se repose aujourd'hui. Cool, I can do that!
Je l'ai un peu observé de loin -car ma chambre, la cuisine, et le living ont des grandes fenêtres avec vue sur son champ- ou de près, pour aller le mettre à l'aise quand il me cherchait.
Létoile est venu me visiter avec sa jument Opaline, merci encore à elle et czanet, vos visites me font le plus grand bien, vraiment!

Par Orrage : le 02/10/08 à 12:59:49

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Le samedi matin, Gember pose devant les lisses super classe de B


On va où aujourd'hui??




Mais heu, où est-elle??

Par Orrage : le 02/10/08 à 13:02:02

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Fin d'après-midi et je suis toujours là. Létoile est passé avec Opaline, B m'emmène la ponette et Eva, elle fait que de glander et me prendre en photo, mais qu'est-ce qui se passe??






Hein, on part au coucher de soleil? Une étape de nuit ou quoi?? Et c'est quoi cette selle riquiqui ??

Par Orrage : le 02/10/08 à 13:04:37

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Tadaaaam, le Mont dans la lumière du soir !!!




Nous allons direction Dragey-plage




Dragey-plage, avec vue sur le Mont St Michel

Par soquette123 : le 02/10/08 à 13:05:47

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 ROLALALA, mais GENIAL ce que tu as fait
Puré, ça doit etre un sacré truc a vivre.
En +, tu etais bien installée chaque soir, Gember aussi, le bonheur
Puré n'empeche, ça doit encore + te rapprocher de Gember ça...

La RANDO, ya qu'ça d'vrai

J'ai hate de voir la suite

Par Orrage : le 02/10/08 à 13:06:48

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Je passe l'apn à Benoit, pour avoir des souvenirs




Gember inquiet par les vagues






Par Orrage : le 02/10/08 à 13:08:32

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Tout à fait soquette, enfin, les installations pour Gember n'étaient pas toujours au point, mais on s'est débrouillé C'est de la rando de luxe hein, ça n'a pas beaucoup de mérite, mais c'est chouetteeeeuuuh

Par rancho : le 02/10/08 à 13:09:15

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 Et bien quelle aventure

Par Orrage : le 02/10/08 à 13:11:19

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Il est temps de rentrer, demain matin nous repasserons par ici.




De nouveau dans le champ avec la vue sur la mer.


Dimanche 14 septembre : 32 km : Dragey -> Létoile

Ce matin il fait très beau, mais il y a pas mal de brouillard. Il fait froid et le Mont-St-Michel restera caché jusqu'à 11 heures. Heureusement nous l'avons vu depuis la plage hier soir .
La chasse au canards est ouverte, Gember n'est pas trop impressionné, mais ajouté à cela le bruit des vagues et l'ambiance très spéciale d'une plage ensoleillé mais plein de brouillard, et surtout le bruit des galoppeurs qui s'entraînent sur la piste sur la plage, ça le met un peu en trance quand-même, les rênes resteront ajustés jusqu'à ce qu'on quittera la plage... Je peine à prendre des photos, mais je suis contente d'avoir risqué...




Par Orrage : le 02/10/08 à 13:14:16

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Il entend les galopeurs... On ne les verra pas à cause du brouillard, c'est très spéciale comme ambiance...

Je ne vois plus de traces de sabots, donc je préfère sortir de la plage, puisque je n'ai aucune idée où je me trouve; une voiture est garé au milieu du sable, alors je suis ces traces, et j'arrive au Bec d'Andaine, où je me suis promené sur la plage avec blop, après avoir déposé Opaline et Grenade l'autre jour. Rênes longues, tout va bien, je sais où nous sommes


Par Orrage : le 02/10/08 à 13:17:21

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Nous passons devant le champ d'Opaline, et nous passons par la piste de galop, pas sur le GR mais sur le sentier qui fait le tour, merci létoile




On ne voit toujours pas le Mont, pourtant nous sommes bien sur le sentier littoral de la Baie.



Genêts devient visible, le brouillard se lève lentement ce matin.


La maison de la Baie.


Encore une variante "à létoile" du sentier littoral, Gember cherche toujours le Mont, puis demandera un petit galop, il est en forme ce matin



Par Orrage : le 02/10/08 à 13:20:00

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De nouveau sur le sentier.


C'est joli, c'est sympa, c'est chouette, mais heu, je fais comment pour faire pipi ici??


Les moutons salés.


Ah!! Un ombre !!


Regaaaarde!!! Le Moooont !!!!



Par Orrage : le 02/10/08 à 13:23:32

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Ha le salaud, il se montre enfin!


Mmmmm, un petit galop


Maintenant que le brouillard se lève, les taons attaquent , obligée de ranger l'apn car même avec mes deux mains j'arrive pas à les tuer tous avànt qu'il me piquent...


Gember a envie de galoper, donc je le laisse faire, il galope comme un cheval d'endurance, faut pas le pousser, faut pas le retenir, un cadence super, le bonheur, et en plus le taons nous laissent tranquille comme ça

La pause de midi à l'hippodrome devant Avranches, heureusement les taons sont restés sur le sentier littoral



Par Orrage : le 02/10/08 à 13:30:30

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Nous ferons le tour d'Avranches par Pont, ça se passe très bien, et une fois de retour dans les chemins du côté de létoile, il commence à tracer comme un malade; je remonte, impossible de suivre ainsi.




En plus, ça monte, ça monte, et voilà qu'on a des superbes belles-vues





Par Orrage : le 02/10/08 à 13:32:36

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ça ressemble beaucoup à chez nous; Gember croit qu'il rentre



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