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Après un burn-out

Sujet commencé par : BountyB - Il y a 123 réponses à ce sujet, dernière réponse par kefiretlome
2 personnes suivent ce sujet.
Par BountyB : le 05/12/11 à 21:13:52

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Je me demandais si parmi vous, certaines personnes ont déjà vécu un burn-out (ou épuisement professionnel).

Plusieurs années après le burn-out, en sentez-vous encore les effets? Avez-vous des angoisses qui y sont liées?

Je vous ferai part de mon expérience, mais j'aurais voulu voir ce qu'il en est des autres personnes ayant vécu cette situation.

A vous!

Messages 81 à 120, Page : 1 | 2 | 3 | 4

Par Assimilee : le 21/08/22 à 16:00:34

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Merci k.zel c est très intéressant, mais justement dans la mesure où le burn out change les gens, quand considérer qu ils sont en dépression ou est ce que c est « juste » leur nouvelle personnalité?

C est délicat de savoir ce qu est le comportement ordinaire quand le choc a été violent ou que le pb est encre depuis un moment.

Par choupifresh : le 21/08/22 à 16:14:20

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La dépression c'est un état particulier quand même, la dynamique est pas la même qu'une simple changement de personnalités.

C est une pathologie qui te met dans un état mental assez extrême tout de même. Pas forcément avec des pensées noires mais on ne raisonne pas de la même façon, on interragit pas de la même manière etc ..

Le soucis étant que la dépression peut être beaucoup minimiser et il est difficile de la déceler. Déjà chez la personne elle même car elle peut être dans le déni, et si elle ne l'est pas, elle peut cacher son état auprès des autres.

Il serait intéressant de poser la question à des psys.

Par ninicoton : le 21/08/22 à 17:14:30

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assimilee oui, aucun problème pour changer de poste (après sa reprise sur son ancien poste). Elle travaille désormais dans un domaine assez proche du mien, et elle n'a plus la boule au ventre... La charge de travail est importante, mais le management est autre, et les horaires sont bordés...

Par kirikou : le 21/08/22 à 17:45:07

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Si tu tapes "pdf aider un dépressif", tu tombes sur un pdf proposé par un site officiel "La dépression - En savoir plus pour en sortir" que je trouve intéressant, notamment car il donne des conseils aux proches (que surveiller, quelle attitude avoir, comment se préserver, etc.).

Par Assimilee : le 21/08/22 à 18:05:44

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Merci kirikou , car au final je ne trouve pas ça si simple, car être moins dynamique, moins entreprenant, plus anxieux, plus facilement triste… c est pas flagrant comme quand tu ne peux plus te lever de ton canapé, pour autant ça n est toujours pas le fonctionnement de départ.
Pour le coup le psy trouve que ça va, mais je reste un peu dubitative.

Par kirikou : le 21/08/22 à 18:36:30

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C'est toujours le pb, les symptômes que tu décris peuvent être une simple déprime OU les signes annonciateurs d'une dépression.
Mais dépression, burn out, troubles anxieux, ce sont des choses différentes. Sauf que les troubles anxieux peuvent être annonciateurs d'un burn out ou qu'un burn out peut conduite à une dépression, etc.
Attention aussi, psychologue et psychiatre, c'est pas la même chose.
Dans le cas d'une simple déprime, le psychologue ça peut largement suffire, pour un vrai burn out ou une dépression, il n'y a que le psychiatre qui peut poser un nom sur la maladie, prescrire un arrêt et/ou des médoc.
Et puis il y a ce que la personne concernée choisie de renvoyer au psy. Si c'est un proche qui a poussé au cul pour qu'elle y aille sans être convaincue, bah, elle va essayer de sauver la face.

Par K.Zel : le 21/08/22 à 19:20:31

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Je dirais un truc, mais bien sûr on fait comme on le sent, ce qui est pas mal c'est d'avoir le psychiatre d'un côté et un psychologue en parallèle. Je trouve que ça peut donner une bonne dynamique avec le psychiatre qui oeuvre de son côté pour permettre de fonctionner au quotidien (avec médoc ou pas), et à côté, le psychologue démêle le fond du problème et/ou les autres choses qui ont pu s'ajouter par la suite.
Bien sûr, ça dépend des pros qu'on côtoie aussi, mais quand on en trouve qui travaillent ensemble, c'est vraiment pas mal.
Voir aussi du côté médicaments, ceux-ci ne conviennent pas toujours et en changer peut aider. Je conseille quand même plus que vivement de laisser le traitement au psychiatre, et pas au médecin généraliste même s'il peut prescrire aussi. Le psychiatre est normalement plus rôdé aux effets et effets secondaires (ouais, tu peux avoir un AD qui te rend super triste, youpi !)
Après, se trouver changer, ça peut aussi être autre chose qu'une dépression, comme des troubles de l'humeur et autre. Le problème de tout ça, c'est que c'est toujours long à diagnostiquer

[user]basque[/basque] je suis vraiment désolé de ce que tu traverses, surtout proche de la retraite. Une amie est dans le même cas de figure et franchement ça fait suer de vous voir traverser ça.


Message édité le 21/08/22 à 19:21

Par Basque : le 24/08/22 à 20:32:43

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Merci K.Zel

Aujourd'hui j'ai pratiquement pété les plombs car les process ne sont pas corrects, nous avons toujours les mêmes problèmes depuis des années .. jamais réglés ...
J'ai appelé celui qui me sert de chef, qui m'a dit :
- Que le Covid y était pour quelque chose ...
- Que le stress était mon problème, et qu'il fallait que je change des choses dans ma vie
- Que je devrais jouer au golf le dimanche pour être en forme le lundi.

Nous avons une charge de travail phénoménale et il a ajouté ... si tu avais plus de travail .. tu ne penserais pas à ton stress .... !!

Voilà, le type de management qui existe et que je ne pensais pas vivre un jour ...

Bon courage aux jeunes qui arrivent sur le marché


Basque

Par Assimilee : le 25/08/22 à 11:35:39

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basque bon courage
Ce genre de chose se voit de plus en plus depuis le covid je trouve. J'espère que ca sera passager, le temps que les choses se réorganisent.

Par noirah : le 25/08/22 à 20:38:39

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Je m’inscris ... en plein dedans ...
brun out en juin qui m’a conduit en arrêt maladie .... jusqu'à fin juillet pour prendre mes congés en août avec le but de reprendre

Mais reprise trop compliquée et j’ai dû abdiquer devant le médecin du travail qui a étendu hyper compréhensif ...

Bon maintenant de nouveau en arrêt et il faut que je me projette autrement, reconversion totale que je recherche un nouvel emploi (j’ai déjà postuler sur des offres de d’emploi)
Mais période très très dure ...

Je compati avec tout ceux qui traversent ça ...
Je n'aurais jamais cru possible de traverser des moments aussi difficiles d’en avoir recours à des médicaments pour stopper les angoisses ...
courage à toutes et à tous

Par lbe : le 26/08/22 à 09:33:05

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Courage Basque !!!

J'ai aussi fait un burn out lié au boulot. J'ai changé de travail et je me suis retrouvée dans une boite ou l'équipe menait une guerre contre le manager (je suis restée 6 mois).

Faute de budget de formation, la manager a demandé aux autres membres de l'équipe de me former. Celui qui était sensé me former déblatérait sa formation à la vitesse de la lumière.

Et un jour il me dit "Tu as compris" et il enchaine sa phrase avec "De toute facon si t'as pas compris, on continue je m'en fout". Comment travailler dans de telles conditions. Je bossais en informatque dans un logiciel propriétaire compliqué. On me donnait du boulot, des time line et on se foutait de ma poire car les questions étaient jugées "débiles".

Je me suis retrouvée 6 mois sous anti dépresseur. Quand j'ai démissionné la manager m'a dit que j'avais bien fait Je pense que intérieurement elle souffrait autant que moi de la situation. Les RH ont eu pitié de moi et m'on offert un mois de congé à la place du préavis. Ils n'arrivaient pas à garder une nouvelle recrue. Démissions à la chaine.

Alors je me suis barrée, j'ai démissionné sans autre travail. Mon collègue qui devait me former s'est excusé de lui même de son comportement. Et le jour même j'ai jeté tous les médocs dans la poubelle.

J'ai trouvé un autre boulot, la configuration d'arrivée était un peu la même, mais à force de prouver ma compétence, on a finit par me respecter. Maintenant je bosse dans une équipe extraordinaire ou l'entre aide est le seul maitre mot passé par le manager. On ne laisse personne ramer, si X a un problème c'est de le problème de toute l'équipe et ca c'est top !!!

Courage à tous.

Par BountyB : le 05/09/22 à 09:36:09

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J'avais complètement oublié que j'avais créé ce post !
Depuis le temps, j'ai fait beaucoup de chemin.
Mais pour répondre à la question du remontage de post : J ai bien compris que la personne ne revient jamais vraiment comme avant. Mais j aimerais comprendre dans quel proportion? Combien de temps ça prends pour être plus solide?
J ai lu que pour certains ça serait comptait en années. Quels sont les symptômes à long terme? Comment vous êtes vous soignés?


Je ne suis jamais revenue comme avant, dans le sens où je ne supporte plus les grosses charges de travail comme j'ai pu le faire avant. Le stress m'angoisse très vite, et je dois être très vigilante à ce sujet, mon corps dit stop très vite. Par exemple je suis incapable de travailler 40 heures par semaine. Ou plus précisément, je peux faire une ou deux semaines intenses, mais après je dois me reposer. C'est parfois difficile à comprendre pour mon conjoint, mais c'est comme ça. Je me suis mise à mon compte aussi pour cette raison, car je peux me permettre des matinées ou des journées "off" quand le corps m'envoie des signaux de vigilance.

Je ne sais plus qui a dit qu'il faut être perfectionniste +++ pour faire un burnout, et je suis complètement d'accord avec ça. J'ai beaucoup travaillé sur cet aspect de ma personnalité, et ça m'a énormément aidé.
Lorsque j'ai eu des employeurs ensuite, j'ai tout de suite imposé mon rythme et mes demandes, choses que je n'aurais jamais osé faire avant.
Entre 2012 et 2016, j'ai passé ce que je considère aujourd'hui comme les plus belles années de ma vie, en retournant à l'université pour faire ma thèse de doctorat. Alors que les autres doctorants étaient stressés +++, j'ai un souvenir d'absence totale (ou presque) de stress. Mais j'avais été très très claire avec ma directrice de thèse dès le départ. Par exemple, lors de l'entretien initial je lui ai dit tout de suite que je faisais mes horaires comme je le voulais et que je ne voulais pas qu'on me fasse de remarques sur la question (jamaiiiis je n'aurais osé faire une telle demande avant !!!). Elle a accepté cette demande, et au final j'étais bien souvent au labo avant les autres, mais cette absence de contrainte m'a fait un bien fou.

A la question de "comment je me suis soignée", même si, comme je le disais, je ne reviendrai jamais "comme avant", le fait de sortir de ma zone de confiance et d'oser faire des demandes au travail, avoir des exigences et oser dire non, m'a énormément aidé. Je me suis rendue compte que non seulement on ne te vire pas pour ça, mais qu'en plus on te fiche la paix. Par contre je ne me suis pas fait que des amis parmi les collègues, parce que ça m'a aussi amené beaucoup de jalousie de la part de personnes qui se défonçaient et n'osaient pas dire non...

Aussi j'ai essayé plusieurs psy (-chiatres et -chologues) que j'ai tous trouvés nuls... Entre l'un qui m'a dit que j'étais partie pour 2 séances par semaine pendant de nombreuses année, avec médocs bien sûr, une autre qui avait pitié de moi et de ma vie mais qui ne m'a rien proposé pour l'améliorer, un troisième qui avait l'air de découvrir le burnout, clairement faut plus me parler de ces pros. Surtout qu'à l'époque ça me coutait un bras, non remboursés par mon assurance...
Mais ça m'amène au deuxième point qui a énormément contribué à me "soigner", c'est la Communication Non Violente. Je l'ai découverte par un ami qui s'était lancé là-dedans, et quand il m'en parlait ça m'interpellait (il est aujourd'hui formateur en CNV depuis de nombreuses années). J'ai suivi plusieurs séminaires et week-ends qu'il a organisés et ça m'a énormément aidée à mettre des mots sur mes émotions, à me sentir mieux avec moi-même et à avancer.
Car avec le perfectionnisme, l'envie de plaire et de bien faire, il y a aussi beaucoup de violence envers soi-même, que je n'avais jamais vraiment réussi à identifier avant de découvrir la CNV. J'ai donc surtout appris à être un peu plus bienveillante envers moi-même

Par Assimilee : le 05/09/22 à 11:54:19

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Et tu fais quoi comme métier maintenant bountyb ?

Par BountyB : le 05/09/22 à 14:19:24

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assimilee Actuellement je suis auto-entrepreneur, j'ai mon cabinet de conseil en transition écologique. Mon activité principale consiste à conseiller les entreprises sur leur transition écologique, principalement sur les aspects énergie, eau, déchets, écoconception et biodiversité.


Par Assimilee : le 05/09/22 à 14:30:42

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Ca doit être passionnant, tu as fait quoi comme études pour réussir à avoir un métier comme celui la?

Par BountyB : le 05/09/22 à 14:48:30

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Alors j'ai fait un master spécialisé en Biogéosciences (en gros l'étude des écosystèmes avec comme pièce centrale les sols vivants, et ce qu'il y a dessous (formations superficielles) et dessus (les formations végétales)).
Ensuite ma thèse de doctorat concernait l'écologie microbienne dans les sols (en gros ).

Après sur le papier mon métier a l'air top, mais en vrai je me retrouve surtout avec des entreprises "débutantes" dans leur transition, donc j'en suis plutôt à leur conseiller des trucs complètement triviaux plutôt que des choses vraiment poussées .
Du type "mmmh votre étuve qui fait 2000 m3 et que vous chauffez à 50°C 24h/24, vous avez pensé à l'isoler" ?

Par kagnotte : le 06/09/22 à 08:56:00

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Alors je ne sais pas où j'en suis du burn-out, mais là avec mon boulot c'est compliqué.

J'adore ce que je fais, je suis formatrice en CFA mais la gestion du CFA c'est du grand n'importe quoi. Là ça va faire 2 semaines que les apprentis sont rentrés et nos plannings sont au jour le jour, que ce soit pour nous ou pour les jeunes, la communication c'est zéro et en 1 an on en est à 11 démission pour une quinzaine de salariés.
J'ai une partie de mes collègues que j'adore, mais l'autre c'st l'enfer, et c'est eux qui coupent et qui tranchent, pourtant leur boulot et nul, mais c'est des grandes gueules et avec une facilité à remettre leur conneries sur le dos des autres, donc...
La charge de travail est énorme.

Au mois de juin j'ai eu 15 jours d'arrêt, tension au ras des pâquerettes, rythme cardiaque très élevé, et fatigue extrême, après une batterie d'examen la conclusion c'est:
"il faut prendre soin de vous ma petite dame, le stress et le surmenage c'est pas bon"

Sauf que là je recommence à mal dormir, je suis rentrée de congés le 29 Août, et on me met dans de tels conditions de travail, que j'ai l'impression de bricoler pour que tout rentre, et de devoir travailler des heures et des heures. Je suis obligée de venir plus tôt et de partir plus tard mais à priori c'est parce que je ne sais pas m'organiser, peut être, mais je ne conçois pas d'aller devant mes BTS avec du bricolage, j'aime que mes cours soient carrés.

Enfin voilà, après 10 jours je suis déjà sur les rotules, je dors mal et je bosse comme une dingue pour tout faire au mieux, quand d'autres n'es rament pas une, et tout va bien dans le meilleur des monde.

Et je ne suis pas la seule dans ce cas, quelques uns de mes collègues sont au bout également.

Et pourtant on est tous d'accord qu'on aime notre boulot de formateur, mais avec cette gestion c'est juste pas possible.


Message édité le 06/09/22 à 08:56

Par K.Zel : le 06/09/22 à 13:13:55

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kagnotte : mon cousin fait le même métier que toi et me parle des mêmes problèmes. La dernière fois que je l'ai vu, il était à la veille de partir en vacances et en était fou de joie tellement il n'en pouvait plus. Pareil, gestion pourrie. Et j'ai un ami, assistant social, qui adore son métier et l'aide qu'il apporte, mais pareil, direction pourrie au point que plus personne ne reste dans sa boîte.
Je souligne ça parce que niveau burn-out, j'ai l'impression qu'il y a quasi toujours un problème au niveau direction/gestion. C'est quand même fou, ça.

Par stephy92 : le 06/09/22 à 13:18:49

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qu'il y a quasi toujours un problème au niveau direction/gestion.
C'est en effet très souvent le cas. Pour ma part j'ai aussi quitté mon job pour ces raisons, je n'avais rien contre le job en lui même...

Par kagnotte : le 06/09/22 à 13:26:45

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Oui je trouve ça dommage de démotiver les gens à ce point.

Par noirah : le 06/09/22 à 20:49:30

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Totalement pareil pour ma part
C’est un véritable crève cœur,... car
J’adooooooore mon métier (c’est ce qui m’a tenu les six derniers mois avant que je craque), mais je ne peux plus l’exercer dans de bonnes conditions pour moi, les clients et ce qui gravite autour.

Mais défauts de gestions, de confiance, manque de déléguer et d’accepter la remise en question d’avoir une meilleure gestion pour que l’entreprise soit meilleure etc ...

Bref je la fait très très courte
J’ai eu le médecin du travail au téléphone et j’ai à nouveau rdv avec lui pour clôturer le dossier.

Par Pili : le 06/09/22 à 22:47:39

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je suis dans le même cas que les 3 ou 4 derniers intervenants, 37 ans que je fais le même boulot avec passion, avec automotivation on n'a jamais pu compter sur la direction pour des remerciements/félicitation. Nous sommes (je devrais dire étions) la 'rolls' dans notre secteur, plus chers que les autres mais tellement plus pro et efficaces. Et de changement de direction en changement de direction je ne suis plus du tout fière de faire ce que je fais ... j'ai 60 ans, pas (encore) envie d'arrêter de travailler (retraite à 65), je n'envisage pas un autre métier, c'est le mien, celui que je sais (bien) faire et on me pousse à travailler mal pour atteindre des objectifs qui ne sont pas les miens et ne correspondent pas à mes valeurs.

Par noirah : le 07/09/22 à 05:06:27

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Totalement pareil pour ma part
C’est un véritable crève cœur,... car
J’adooooooore mon métier (c’est ce qui m’a tenu les six derniers mois avant que je craque), mais je ne peux plus l’exercer dans de bonnes conditions pour moi, les clients et ce qui gravite autour.

Mais défauts de gestions, de confiance, manque de déléguer et d’accepter la remise en question d’avoir une meilleure gestion pour que l’entreprise soit meilleure etc ...

Bref je la fait très très courte
J’ai eu le médecin du travail au téléphone et j’ai à nouveau rdv avec lui pour clôturer le dossier.

Par Cocktail_jet : le 08/09/22 à 21:57:59

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Je ne veux absolument pas dire que personne ne souffre de burn out ici (j’ai lu le poste en diagonale..)
Je voulais juste dire que je trouvais qu on mettait le terme burn out à tout va aujourd’hui …
Je connais pas mal de personne qui dise souffrir de burn out alors qu à la base le problème semble plus être personnel et que le problème du travail vient se greffer dessus …
C’est pas facile de distinguer burn out, dépression, angoisse …
Par contre je vous rejoins sur le fait qu il y a de gros soucis de management dans le monde du travail et de charge de travail ça c’est sure …
Bon courage a nous tous 😛

Par Loarghann : le 08/09/22 à 23:57:09

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Le burn out est tres souvent un mélange des deux. Et il peut être purement personnel aussi. Les études récentes vont toutes dans ce sens…. De toute manière comment un boulot ou on galère et qui nous mange toute notre énergie ne pourrait pas avoir d’impacts sur le reste de notre vie ? Et comment des soucis d’ordre privé pourraient ne rien enlever à notre énergie dans le boulot ?

Par choupifresh : le 09/09/22 à 00:20:01

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Le burn out impacte n'importe quelle branche de notre vie.

On parle beaucoup du travail, mais ça peut être le perso ou la santé. Y'a un verre qui deborde d'un côté, ça va remplir les autres, puis un moment donné on a plus de verres, tout est plein.

Faut voir ça comme un trop plein et que le corps, le mental et les émotions débordent de partout. Du coup, nous ne sommes plus en capacité d'encaisser, on "explose". Les raisons peuvent provenir de n'importe où.

De mon côté, c'est le perso qui a impacté le travail, parce que j'étais dépressive depuis le collège avec zéro confiance en moi, toujours a culpabiliser, toujours défaitiste... Je ne voyais que très peu de choses positives dans ce que j'étais et faisais. J'ai eu des idées noires.
Donc construire quelque chose au travail c'était plus que compliqué car je me sentais légitime de rien. Les différents milieux plutôt malveillants pendant les études que j'ai côtoyé en ont rajouté une couche mais après une fois sortie de ça, le milieu du travail que j'ai connu ensuite, même si malveillant également, je l'ai mieux vécu.

Ma mère a fait un burn out à cause du travail elle, qui l'a mené a la dépression ensuite. Et cette idée d'explosion était bien présente. Après on explose différemment, moi c'était le corps qui lâchait, ma mère c'était une tentative de suicide.

C'est un ras le bol douloureux physiquement, psychiquement....

Personnellement je ne prend pas le burn out comme une maladie au même titre que la dépression, mais une situation d'un instant T, ou le cerveau abandonne, résultat de souffrances diverses et variées que l'humain ne peut plus supporter.

Par Cocktail_jet : le 09/09/22 à 20:20:08

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Ok au temps pour moi, je pense que le burn out ne concernait que le travail !

Par Colomba : le 09/09/22 à 21:18:31

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Basque je réagis à ton post - et compatis sincèrement - parce que cette façon de traiter les gens en les cassant et les pressant comme des citrons, mais aussi volontairement comme des pions, des boulons, des machines, c'est aujourd'hui le cas d'une majorité d'entreprises j'ai l'impression. Et je me fais la meme réflexion que toi, je pense aux jeunes qui ne sont qu'en début de carrière et doivent supporter cela.... Enfin certains ne le supportent déjà plus et disent stop et ils ont bien raison.
Tu sais, faut pas que tu hésites a te faire arreter face a ce genre de comportement, c'est encore la seule arme qui soit en ton pouvoir, et aucune entreprise ne mérite que tu te sacrifies pour elle

Par Colomba : le 09/09/22 à 21:23:01

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Une petite réflexion par rapport aux témoignages sur la fragilité qui demeure apres un gros burn out et une grosse dépression : c'est le principe du traumatisme profond, les sequelles post traumatiques.

Par Basque : le 01/02/25 à 12:31:12

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Je sujet remonte ma situation a beaucoup évolué,
L'année dernière j'ai perdu 20 kg en 5 mois sans raison, et j'ai connu durant des mois une fatigue d'une intensité que je ne connaissait pas.
Mon médecin m'a prescrit tout ce qu'il fallait, SCANNER, fibro gastro ECHOS, radio capsule, analyses de sang poussées, puis à l'hôpital, 6 mois plus tard le verdict est tombé, Dépression grave due à Burn Out.
J'ai prévenu ma Société (difficile et inhumaine) en prévenant de mon retour, mais ma nécéssité de changer de service (une pression intense).
Dès mon retour j'ai été mit à l'écart, on m'a dit que si mon poste ne me convenant pas je devais démissionner, puis j'ai eu plusieurs séances "cassage de gueule", ou me reproche mes arrêts maladie et que mon soit disant burn out était dû à ma santé mentale
Je commence à leur parler de rupture conventionnelle en fin d'année (par rapport à ma retraite dans 2.5 ans).
Je ne tiendrais pas le coup jusqu'à décembre, mais si c'est le cas, j'ai une question.
Peut-on demander une rupture conventionnelle et après accord solder mes congés (plusieurs semaines) de manière à différer le chômage ?

Merci pour vos conseils

Basque

Par Hadad : le 01/02/25 à 13:38:15

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Tu peux aussi rencontrer le médecin du travail qui évaluera ton aptitude au poste dans l'entreprise. S'il évalue que tu es inapte, tu pourras être licencié pour inaptitude.

Par Basque : le 01/02/25 à 18:54:04

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Merci Hadad,

Je suis Inapte dans cette Société qui harcèle, mais je suis apte, dans une Société classique.
A part mon grand âge, qui m’empêche de retrouver ailleurs ..

Par Hadad : le 01/02/25 à 21:14:55

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L'inaptitude décidée par le médecin du travail c'est pour un poste dans une entreprise. Tu peux tout à fait être apte au même poste dans une autre entreprise.
Si tu n'as jamais rencontré le médecin du travail, n'hésite pas à prendre rdv

Par Camille999 : le 01/02/25 à 21:18:46

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Tu peux tout à fait demander une rupture conventionnelle.

L'indemnité de CP sera obligatoirement incluse dans ton indemnisation

C'est conventionnelle... ça veut dire que l'employeur peut refuser ta demande.

En cas de démission (parce que s'il veut jouer...) tu auras droit à tes CP mais sans indemnités de départ.😬

Bon... si l'employeur est un peu pas trop débile, la rupture conventionnelle l'arrangera : bah sinon, on recommence l'arrêt maladie hein... par contre perso, je ne ne faisais pas de cadeaux : c'était L'indemnité légale (dont les CP évidemment). Dans Le formulaire de RC rempli par l'employeur tout est détaillé : le légal selon l'ancienneté, les CP, et, éventuellement le supra légal (mais le supra légal, c'est vraiment rare en rupture conventionnelle, ça ne vaut pas le coût ni pour l'employé ni pour l'employeur)
En RC tu bénéficies aussi de la.portabilite de ta mutuelle durant 1 an, parfois ça n'est pas négligeable (sans coût pour l'employeur).

La RC serait une très bonne solution, tu dois la demander, l'employeur ne peut pas t'y inciter, la demande doit venir du salarié.

Par Erzebeth : le 02/02/25 à 10:48:13

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l'employeur ne peut pas t'y inciter, la demande doit venir du salarié.



Comme quoi entre la loi et la façon dont elle est appliquée... Parce que des employeurs qui proposent des RC, ça j'ai vu aussi!

Par Camille999 : le 03/02/25 à 10:00:11

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Disons que quand la situation est conflictuelle...
On peut glisser l'idée au salarié, mais faut pas de témoin, dans du conflictuel c'est prendre un grand risque de terminer au tribunal...
J'ai la chance de n'avoir jamais eu de conflictuel en fait : on discutait de "comment on fait je veux partir", bien la solution c'est de me faire une demande de RC, je donnais le document qui détaillant la procédure qui comporte plusieurs étapes et qui doit être validé par la DIRECCTE (qui contrôle essentiellement que le salarié est demandeur et le bon calcul des indemnités) parce que justement c'est le rôle de l'inspection du travail de s'assurer qu'on n'a pas mis un flingue sur la tempe du salarié.

Dans le cas présent, pour en arriver au burn out.. bah c'est discutable parce que rendre invivable le poste d'un salarié... voilà voilà, ça pourrait partir au prud homme, mais ça dure longtemps ça... ça rajoute de la pression, l'employeur essayera de prouver que le salarié est inadapté au poste, a commis des erreurs, n'était pas ponctuel etc etc... bref je ne te raconte pas ce que ça peut faire au salarié de devoir entendre tout ça.
On n'en a eu qu'un seul... ça a duré 4 ans : le gars était en faute grave, vraiment ça devenait invivable. Donc d'abord tentative de conciliation puis on monte le dossier, puis on attend ... on gagne... Paf il fait appel... voilà au bout de 4 ans il aura touché un peu d'indemnités en grande partie mangées par son avocat. Nous on s'en foutait parce qu'on avait provisionne le risque (provision, ça de moins en impôt...)

La RC reste un des meilleurs outils pour quitter un job, la tête haute, sans prise de tête.

Avant on n'avait pas ça ! C'était soit licenciement (que franchement... ça faisait prendre un risque de se faire traîner au PH énorme) soit démission (totalement défavorable au salarié)

Par Camille999 : le 03/02/25 à 10:16:17

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La remarque de Cocktail m'a interpellée.
En tant qu'employeur plutôt sympa, ambiance familiale dans la boîte, on se parlait de tout : donc quand untel avait des soucis familiaux ponctuels, on essayait de lui foutre un peu la paix.
Quand une ouvrière en était a son 3eme congé maternité... bah oui 3 enfants en bas âge on se doute bien qu'elle aura du mal à revenir bosser : RC.
Quand un ingénieur se met en arrêt 3 mois par un psy, ingénieur qui ne faisait pas ses heures... licenciement car il ne subissait vraiment aucune pression !

Il y a plein de profils différents en fait, l'employeur doit composer avec... et franchement moi même je commençais à vriller : descente du CA, problèmes de RH... je me doute qu'il y a parfois des gros c*ns dans les employeurs, mais il y aussi des humains, qui ne sont pas toujours infaillibles. Mais nous, il n'y avait pas trop de système pyramidal, je parlais avec tout le monde avec le même niveau de compréhension, il n'y a rien de pire que de laisser des petits chefs faire leur loi.

Par Yann22 : le 03/02/25 à 14:39:24

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La RC serait une très bonne solution, tu dois la demander, l'employeur ne peut pas t'y inciter, la demande doit venir du salarié.

Heu... si, une Rupture Conventionnelle peut tout à fait être à l'initiative de l'employeur.

Par Basque : le 03/02/25 à 18:51:11

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Je travaille dans une Société difficile où les salariés doivent obéir sans se rebeller.
Le service dans lequel je travaille est le pire, car le manager flique tout, demande toujours plus et recadre sans arrêt à tort.
J'étais en souffrance depuis des années, mais au printemps derniers j'ai eu de gros problèmes de santé, qui après plusieurs scanners, Echos, analyses .. qui ont duré 5 mois, le verdict a été "Burn out",
Après ce diagnostique, j'ai appelé ma boite en les informant et en demandant de l'aide pour changer de service.
Depuis mon retour en mi-temps, soit, on ne m'adresse pas la parole, soit on m'agresse en me disant que je suis le seul responsable de mon état ! et que si la situation ne me convenait pas, je n'avais qu'à démissionner ...

Ma retraite est dans 2.5 ans, je dois jouer la montre, j'ai parlé de RC mais pas avant la fin de 2025. et quand la RC sera acceptée j'aimerais poser mes 2 mois de congés avant le chômage. Je ne sais pas si c'est négociable. J'ai demandé l'aide des syndicats mais la direction les méprise ..
Pas simple pour moi qui n'ai connu que de vieilles industries bienveillantes




Message édité le 03/02/25 à 18:55


Message édité le 03/02/25 à 18:55

Par kefiretlome : le 03/02/25 à 22:13:02

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Et une retraite progressive ? Si tu as assez de trimestres pour la déclencher ça pourrait être intéressant pour toi.

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