Lutter contre le sentiment d'abandon
Sujet commencé par : Nirvelli - Il y a 84 réponses à ce sujet, dernière réponse par wayaPar Nirvelli : le 21/09/12 à 20:55:36
Dire merci | Tout est dans le titre. Comment surmonter ce sentiment? Comment arrêter de se pourrir la vie avec ça et par la même occasion arrêter de pourrir celle de son entourage? Il m'a fallut du temps pour mettre le doigt sur le "mal" dont je souffrais. Mais je vous assure, c'est une vraie souffrance. Paradoxalement, je suis quelqu'un de très indépendant. Je suis partie très tôt de chez mes parents parce que j'avais ce profond besoin de liberté et de solitude. Mes parents ne m'ont jamais abandonnées, c'est même tout le contraire, ils m'étouffaient. J'ai fuis le cocon familial car je n'arrivais pas à y être un individu à part entière. Aujourd'hui, j'aime toujours être seule, passer de longs moments sans parler à personne, c'est même indispensable à mon équilibre. Mais mon gros souci, c'est ma vie amoureuse chaotique, catastrophique même. Avec les hommes, j'ai toujours eu du mal à m'investir et quand j'y parvenais, bah c'était trop et mal. Je n'arrive pas à trouver l'équilibre, je suis sois trop investie, soit pas assez. Et en ce moment, je suis clairement trop investie. Quand il est là, c'est parfait, mais quand il n'est pas là, je lui reproche tout un tas de trucs débiles, pas parce que je n'ai pas confiance en lui, juste parce que j'ai cette peur irraisonnée que peut être je ne le reverrai plus jamais. A chaque fois qu'il s'en va, j'ai ce sentiment démesuré qui m'envahit. Le plus dramatique est que ça se traduit par des scènes ubuesques de ma part vis à vis de lui. Ce soir encore, j'ai pété un câble car il devait venir ce weekend, mais finalement il a un rendez-vous tôt lundi, donc ce n'était clairement pas raisonnable qu'il vienne. Bah non, je lui pète ma crise, pas parce que je suis jalouse ou quoi, non, parce que j'ai ce sentiment d'abandon terrible qui remonte à la surface. Certes, le fait que le père de ma fille soit parti du jour au lendemain a sans doute accentué le phénomène au point de le rendre aujourd'hui invivable, mais si je veux être honnête, ce sentiment d'abandon est encré en moi depuis toujours. Voilà, je tiens plus que tout à l'homme avec qui je suis aujourd'hui, mais je pense qu'il n'en peut plus de mes crises, et que ce que je crains finira par arriver, il finira par m'abandonner ou au moins abandonner la partie car c'est usant. Alors si vous avez des bouquins à me conseiller ou des suggestions à me faire, je prends tout! |
Par waya : le 21/09/12 à 21:06:21
Dire merci | tu peux peut-être bien commencer par celui-là: Lien |
Par Nirvelli : le 21/09/12 à 21:16:52
Dire merci | J'ai du mal à comprendre ce qu'ils appellent notre enfant intérieur... c'est l'enfant que l'on a été ou l'enfant que l'on aurait du être? L'introspection dans mon enfance, je l'ai faite déjà, c'est super compliqué même si je sais que tout vient de là. En tout cas, je note... |
Par waya : le 21/09/12 à 21:23:17
Dire merci | ce livre va au delà, il donne des clés pour travailler sur ce sentiment d'abandon justement sinon, il y a aussi le livre de Louise Bourbeau Lien et puis Jacques Salomé, dans "si je m'écoutais, je m'entendrais" |
Par Nirvelli : le 21/09/12 à 21:32:02
Dire merci | Ce qui m'embête avec ces livres, c'est qu'ils parlent d'identifier les causes d'un malêtre. Mais en fait, les causes, je les connais depuis longtemps, mais ça ne m'aide pas à les surmonter. Il me manque quelque chose, mais je ne sais pas quoi... Pfff, je suis trop tordue dans ma tête surtout. |
Par Nirvelli : le 21/09/12 à 21:37:05
Dire merci | Je viens de tomber là dessus : Lien |
Par waya : le 21/09/12 à 21:44:29
Dire merci | le premier te donne des solutions la dame a aussi un site: Lien et un blog Lien celui que tu as mis en lien ne semble pas donner d'autre clé que se faire aider,mais c'est seulement le retour de l'auteur du blog, il faudrait le lire pour s'en faire une idée |
Par SweetFee : le 21/09/12 à 21:49:39
Dire merci | Je me reconnais totalement dans ta description: des parents étouffants, je vis seule dans un studio depuis 2 ans et ça va beaucoup mieux. Mais après 2 gros échecs amoureux et des amitiés perdues je suis comme toi.. Au moindre petit signe défavorable je m'en fais une montagne, je me dit "ça y est c'est le début de la fin il/elle va partir/ne plus m'aimer". Honnêtement je n'ai pas trouvé de solutions.. A part n'avoir des de vrais amis, des gens sur qui je peux compter (enfin bon ça m'empêche pas de me faire des films..). J'ai tellement peur de me retrouver seule! Je vais voir ton lien! Je ne peux pas vraiment t'aider, je n'ai jamais une relation amoureuse assez longue donc je ne sais pas comment je réagirais. Courage |
Par Nirvelli : le 21/09/12 à 21:52:19
Dire merci | Bah peut-être qu'il faudrait que je me résigne à aller voir un psy... seulement, je n'ai pas envie de me faire fouiller la tête et encore moins d'exposer certaines pièces de mon passé à ce genre de personne. J'ai besoin de quelqu'un en qui j'aurai confiance, et un illustre inconnu, tout psy qu'il sera, bah je ne peux pas. En fait mon chéri, c'est un peu mon psy, mais je pense que c'est néfaste à notre relation. Même si c'est un fils de psychanalyste, qu'il a fait une psychanalyse lui-même et que c'est quelqu'un de très intelligent, ce n'est pas son rôle de me "révéler à moi même" |
Par waya : le 21/09/12 à 22:25:42
Dire merci | ça n'est pas non plus le rôle d'un psy c'est ton rôle à toi,le psy n'est que le médiateur... y a un autre petit bouquin sympa, je trouve, mais tout ce qu'écrit Catherine Bensaid est sympa "histoires d'amours, histoire d'aimer" un psy est un bon outil pour avancer vers soi et au passage, il ne fouille rien, il t'accompagne dans ta découverte de toi |
Par waya : le 21/09/12 à 22:30:49
Dire merci | peut-être aussi prendre conscience que ce sentiment d'abandon n'a pas grand lien avec ta réalité du moment l'évènement qui provoque ce sentiment en toi (ou en toi, Sweet Fee) n'est qu'un réactivateur c'est pas le tout de se dire que ça vient de l'enfance qu'est-ce qui vient de l'enfance sinon le souvenir du sentiment d'abandon? tu dis que tu as été très (trop) entourée, Nirvelli, mais que dirait le bébé que tu as été du moment où elle est sortie du ventre de sa mère? comment a-t-elle vécu cette séparation forcée? tu es ce bébé, il est toujours là en toi, et c'est lui qui revit cette blessure initiale quand tu te sens abandonnée aujourd'hui, peut-être bien... Message édité le 21/09/12 à 22:37 |
Par westhani : le 22/09/12 à 01:04:50
Dire merci | oui enfin ta relation particulière avec cet homme, cette façon de vivre le couple qu'il t'a imposé, je dis bien un tel mot puisque tu t'en plaignais à un moment...y est peut-etre pour quelque chose... |
Par waya : le 22/09/12 à 08:26:43
Dire merci | pas d'accord personne n'impose rien à personne il lui a pas collé un flingue sur la tempe, il me semble je connais pas l'histoire, mais ça change rien; trop facile de refiler les responsabilités à l'autre |
Par zenzile : le 22/09/12 à 09:15:14
Dire merci | Alors attention, c'est exactement ça, le psy, est un bon psy s'il te laisse réfléchir.... Je suis une grande torturée de la cervelle et j'aime presque ça .... Alors bon, la psy ce n'est pas une mauvaise idée et non, ce n'est pas le psy qui doit te fouiller la tête, mais tout dépend du type de psychothérapie recherché sachant que seuls psychiatres sont remboursés et éventuellement, il me semble certaines autres par la mutuelle mais ça je n'en suis pas sûre. J'ai opté pour la psychanalyse, depuis 3 ans, après pétage de plomb qui commencait à m'inquiéter et moi même j'ai commencé à me "faire peur". j'entrais dans une nouvelle relation avec un homme (l'actuel ) et je n'avais pas envie de faire encore une fois ce fameux schéma répétitif qui se produit souvent dans nos vies. Et c'est vraiment pas mal... en ce moment à peine je fais des liens avec des choses dites il y a 2 ou 3 ans ... c'est ultra long, ça coute des sous, faut s'accrocher, des fois, on a pas envie, des fois on ne sait pas quoi dire, des fois on a des blocages, des fois on chiale on ne sait pas pourquoi, juste en disant un "mot" je peux me mettre à pleurer et ne comprends pas.... et à partir des mots et émoytions associées, on peut trouver des réponses... Mais alors comme toi, les solutions, j'ai du mal à les trouver, quoique, j'ai l'impression d'avancer, petit à petit, mais c'est tellement petite à petit qu'il faut que je regarde quelques années en arrière pour me rendre compte de l'évolution. Et souvent, les "problèmes" ont une autre cause même que celle qu'on imagine, ou alors elle se détaille.... après quand on est ce que j'appelle un bras cassé (histoires de famille, enfance et ado "compliquée" - sans forcément être "cas soc'", après tout, chacun son histoire) aller voir un psy, si c'est une bonne personne, c'est pas de trop......et ça ne veut pas dire qu'on est cinglé, sauf qu'à un moment, l'entourage, les amis, ça ne suffit plus et leur imposer notre mal être, nos souffrance, même indirectement par nos comportement, c'est pas top...... |
Par zenzile : le 22/09/12 à 09:16:38
Dire merci | ++ avec waya (d'ailleurs c'est pas la première fois je crois ) souvent nous sommes seuls responsable de ce qui se passe autour de nous. J'ai tendance à dire, qu'on a la vie que l'on se "créé" .... |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 10:34:33
Dire merci | Oui je suis bien d'accord avec toi zenzile, on a la vie que l'on se créée. Cela dit, on n'a pas tous les mêmes cartes au départ et quand on a un jeu un peu pourri à la base, c'est moins simple qu'un carré d'as. Tellement de choses se jouent dans l'enfance, s'en est terrifiant. Enfin, ce matin, comme à chaque fois après une "crise", je me dégoute et j'ai envie de me mettre une bonne paire de claque. Avec chéri, je vais faire la morte, il pourra souffler comme ça, parce que ma colère contrée lui (colère injustifiée) n'est pas retombée. Enfin, je pensais qu'il serait là ce weekend parceque c'était mon anniversaire jeudi, j'avoue que c'est ça qui m'a déçue. En plus hier soir, il était de sortie alors que j'étais coincée chez moi, donc ça m'a vexée. Je ne cherche pas d'excuse, ma réaction était disproportionnée comme à chaque fois que les choses ne se passent pas comme je l'avais imaginé. |
Par zenzile : le 22/09/12 à 10:56:36
Dire merci | A toi de savoir ce que tu peux accepter... Ou non dans le fo adulte dans le post des connards j'ai raconté vite fait ma première relation longue durée... Maintenant je me demande ce qui a pu me faire tenir aussi longtemps à part l'excuse de la jeunesse et aveuglement amoureux ( et encore pas si aveugle) Les cartes de départ, je les connais aussi. Et encore pas si jeune, bref, juste pour dire... Pour avoir perdu des amis et eu des histoires pourries, Parfois le sentiment d'abandon... Est créé par nous même qui mettons les autres a distance. Enfin ça c'est devenu mon cas. Protection et carapace oblige .... Alors l'option Psy quand on souffre du paradoxe solitude... Dans le sens où on a besoin d'être indépendant, seul... Mais on ne supporte pas le rejet ou que ce soit les autres qui mettent cette distance. La notion de contrôle est importante aussi, qui va apparaître la encore sous des images de court circuit. Genre t'es besoin de tout contrôler, mais tu perd totalement le contrôle de toi même en pétant les plombs. Je pense que nombre de lecteurs vont nous prendre pour des barges ou ne pas voir de sens dans ce que je dis ... Mais je pense que tu vas y voir toi, très clair. Mp si tu préfères... C'est bien compliqué tout ça et chacun a ses propres ressources mais je pense que seule ça va être dur de trouver comment sortir de ça... |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 11:04:11
Dire merci | Zenzile! Tu décris parfaitement ce que je ressens! Je dois filer, je me reconnecte ce soir mais il faut qu'on parle. |
Par clever2 : le 22/09/12 à 12:00:21
Dire merci | très interessant ce post ... ne prennez pas mal ce mot "interessant" .. il n'est pas à prendre dans le mauvais sens ... car dans certains cotés je me retrouve ... j'ai été confronté à ce genre de ressenti si vous voulz .. mais aujourd'hui je pense en être sorti et par moi même (sans psy) ... mais je reste une personne assez solitaire , disons très indépendante mais qui ne peut se passer des autres ... chercher l'erreur lol ! Derrière tout ca se cacahit l'idée fausse de moi meme ... je me rabaissais et mon auto évaluation était toujorus très critique ... trop exigente avec moi meme et du coup un manque de confiance en soi se rajoutait à tout cela ... ... ... un travail sur soi est indispensable ... perso il y avait aussi l'idée du "lacher-prise" qui est à creuser me semble t il ... lumblavi |
Par zenzile : le 22/09/12 à 12:31:20
Dire merci | Bon on à trouvé un nouveau club... Celle avec la tête pleine de nœuds et de contradiction ( terme dit à ma Psy ) des nœuds et trop d'ambivalence. Des courts circuits. Ah on peut très bien le vivre sans Psy mais moi j'ai décidé d'en parler car le plus gênant était toujours cette impression de ne pas être comprise. De ne pas pouvoir en discuter avec un sentiment que les " autres" restent trop en surface. Et j'aime creuser ( voire remuer la m++++. La mienne hein ! ) |
Par clever2 : le 22/09/12 à 12:51:37
Dire merci | lol ... tête de noeuds ... ca on me le dit souvent ! |
Par Fiction : le 22/09/12 à 12:55:37
Dire merci | Je me retrouve aussi beaucoup dans tout ce que vous dites. Je pense aussi aller chez un psy, entre autre pour cela. Il n'y a pas de honte à reconnaitre qu'on a besoin d'être écouté, soutenu et encouragé. Le soucis c'est de trouver LE bon psy qui nous correspond lol |
Par zenzile : le 22/09/12 à 13:54:29
Dire merci | ouais, bon l'option psychanalyse c'est "space" au début j'avais du mal, en fait c'est super dur je trouve. ` j'ai commencé assise en face d'elle et après 6 mois j'ai eu le droit de faire la crèpe. En plus, je ne la vois pas elle est derrière moi ! et je parle je parle je parle........ je fais mes associations, j'ai des bugs parfois, le coq à l'âne bref tout ça fait partir du boulot. et des temps en temps je l'entend tilter sur un truc et quand elle pose des questions c'est limites 2 mots où tu te dis "hein quoi ? keskeveuuuuut ?" et des fois elle dit un truc genre "oui et ce mot ?" "quoi ce mot keskel veuuuuuuuut ???" et puis tu peux tilter sur sa question 8 mois plus tard, genre ...... bon oui je suis longue à la détente moi. Mais alors ce que je surkiffe, c'est parler des rêves .... sauf qu eje ne me souviens jamais des miens, mais alors les rares que j'ai raconté, j'en ai sorti des trucs hallucinants...... perso, je ne cause pas beaucoup dans la vraie vie sauf pour dire des conneries .... et pour mon boulot. chez la psy tu parles, 45 minutes en non stop (sauf des fois où d'un coup j'ai envie de dormir.... et encore, c'est là que la parole est la plus "efficace" et après 3 ans j epeux vous dire qu'il y a des mots qui ressortent tout le temps, des images aussi qui vont apparaitre dans votre tête, et à des moments différent et au fur et à mesure, il est possible de les associer, comme un puzzle. au début c'est le bordel TOTAL (comme dans votre tête ) et d'un coup, des pièces se détachent. on les regarde de plus ou moins loin, ou de plus ou moins près - au choix- ou on les voit juste, certaines on y prête même pas attention. et petit à petit, on fixe son attention sur une pièce, puis sur une autre et ainsi de suite... un puzzle sans fin en ce qui me concerne, c'est l'impression que j'ai. Après il faut avoir envie de s'accrocher et d'aller au bout. Parce que entre le prix..... être régulier dans les séances, continuer d'y aller quand on a pas envie .... la psychanalyse, c'est pas évident. Après je suis sûre que d'autres méthodes peuvent être tout aussi efficace, moi mon délire, 'est la connaissance de soi... et ça m'aide aussi... A CHEVAL ! (et c'est pas rien ! ) |
Par zenzile : le 22/09/12 à 13:56:06
Dire merci | tête de noeuds ... ca on me le dit souvent ! ah tu vois, tout est dans le jeu de mot pour moi une tête de noeud c'est une tête de ZIZI on tombe bien, "la psy" (dans sa globalité, pas la mienne hein ) adore ce qui touche au sexuel... Message édité le 22/09/12 à 14:02 |
Par candle : le 22/09/12 à 14:06:44
Dire merci | le sentiment d'abandon de TOMASELLA est pas mal. mnt pour ce qui est de comment le gérer bah il faut que tu es confiance en toi et surtout que tu te dises que la peur n'evite pas le danger et que aussi et surtout bah oui dans la vie ca arrive de se faire abandonner mais on n'en meurt pas, on peut s'en relever meme si ca pique. la ton comportement alimente tes craintes. |
Par zenzile : le 22/09/12 à 14:25:57
Dire merci | non on en meurt pas d'être "abandonné" c'est sûr mais dans certains cas, nous on reste et soit on culpabilise d'un truc ou de tout, soit on va se demander toute sa vie pourquoi les autres fuient, ou disparaissent ou juste "mais pu**** pourquoi?" et cette simple question peut te pourrir l'existence. Non on ne meurt pas , c'est certain. Mais l'abandon ne veut pas forcément dire juste "une personne qui part". c'est bien plus compliqué. surtout qu'il y a mille façon de partir. du fait de se faire claquer une porte au nez, en passant par des histoires de divorce, de disparitions, de décès et j'en passe. y'a pas qu'à la télé qu'il arrive des trucs de ouf. Dans la vraie vie, il y en a qui accumulent .. Mais la roue TOURNE (si si je te jure ) jusqu'à la prochaine.... |
Par candle : le 22/09/12 à 20:48:03
Dire merci | si mon intervention a été interprété comme un jugement et a offensé alors je m'en excuse c'etait pas du tout le but. je redis simplement les mots qu'une psy a dit a une amie qui a pas une vie tres jolie. il faut accepter d'etre vulnerable, de s'ouvrir et parfois de perdre. |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 21:07:28
Dire merci | Bon alors pour les noeuds dans la tête, je suis championne aussi. Pour vous dire dans quelle ambivalence je suis actuellement, j'ai dis à mon chéri que j'avais peur qu'il m'abandonne. Je lui ai sorti comme ça, après une énième crise d'angoisse, j'en ai pris conscience en le lui disant en fait. J'ai réalisé cela il y a une quinzaine de jours, avant qu'il reparte à Paris, prendre ses quartiers d'hiver (il est en Bretagne de mi-juin à début septembre et le reste de l'année, il vient un weekend sur 2). C'est ainsi depuis 5 ans et je dirais que 80% du temps, cela me convient. Car oui, j'aime ma vie seule avec ma fille, j'aime être seule quand elle est chez son père, vivre pour moi et à mon rythme. J'aime ma vie telle qu'elle est la plupart du temps. Mais quand il part, ça me tue, c'est une vraie souffrance. L'instant ou il s'en va, ou il me laisse, cet instant ou je me dis que je ne le reverrai peut-être plus, qu'il va peut-être mourir loin de moi ou rencontrer quelqu'un et qu'il m'oubliera d'un coup... enfin un truc totalement déraisonné, mais sur l'instant, je perds la raison justement... Et quand il est à Paris, qu'on échange sur internet, c'est l'horreur pour moi à chaque fois qu'il dit qu'il va aller se coucher (on se parle quasi tous les soirs jusque très tard), qu'il se déconnecte, c'est plus fort que moi, je flippe, mon coeur s'emballe, les larmes montent, le grand n'importe quoi en gros!!!! Et si je vous dis que le phénomène s'est amplifié il y a 15 jours justement ou suite à cette révélation, il m'a dit qu'il ne m'abandonnera jamais, que quelle que soit l'évolution de notre relation, il sera toujours là pour moi, là vous allez vraiment penser que je suis bonne à enfermer. Il pensait sans doute me rassurer en me disant cela, et en plus il était très sincère car ce n'est vraiment pas le genre d'homme à dire les choses pour faire plaisir, il dit les choses comme il les pense. J'aurais donc du être rassurée, heureuse même, je l'ai été sur l'instant d'ailleurs. Mais après coup, bah en fait, ça m'angoisse encore plus. Parce que comme je suis super tordue du bulble, je me dis que s'il ne m'abandonne jamais, je ne pourrai jamais me libérer de ce trop fort attachement que j'ai pour lui. Donc j'ai peur qu'il m'abandonne et en même temps, j'ai envie qu'il le fasse pour me libérer de ce sentiment... bonne à enfermer je vous dis. Bon, je dirais que le positif dans tout cela, c'est que la peur de ne pas plaire, d'être oubliée, abandonnée, ce n'est plus qu'avec lui. J'ai dépassé ce stade avec ma famille depuis longtemps, et avec mes amis, je n'ai aucune crainte. Heureusement pour mon entourage, je pense être quelqu'un de plutôt conviviale et rigolote, et ce n'est pas une carapace, ça c'est le vrai moi, celui que j'aimerais arriver à être aussi avec l'homme que j'aime. |
Par waya : le 22/09/12 à 21:33:03
Dire merci | hypothèse: si tu ne parviens pas à être le vrai toi avec lui, c'est que tu préfères être le faux toi qu'est-ce que le faux toi a que le vrai n'a pas et qui d'après toi le maintient (ton homme) auprès de toi? |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 21:47:11
Dire merci | Bah je pense qu'il connait les 2 moi, il n'y a pas de faux moi et de vrai moi. Il y a celle qu'il aime, c'est celle qui est conviviale et qui rigole, et celle qui l'inquiète, celle qui a des peurs irraisonnées. Je ne pense pas que l'une des 2 soit fausse, je pense qu'il y a une faille en moi, un truc qui débloque vraiment, mais ça fait partie de moi au même titre que le reste, il faudrait au moins que j'arrive à me maitriser cette faille pour ne pas l'éclabousser avec ça, à défaut de pouvoir la supprimer. Je pense, que je n'arriverai jamais à me libérer de cette angoisse, c'est trop ancré, par contre, j'espère vraiment parvenir à ne plus éclabousser ceux que j'aime avec ces instants de mal être... apprendre à souffrir en silence sans faire ch... le monde quoi. |
Par waya : le 22/09/12 à 22:16:20
Dire merci | j'ai parlé de faux toi parce que tu disais "ça c'est le vrai moi", plus haut ça me paraissait important Je pense, que je n'arriverai jamais à me libérer de cette angoisse, c'est trop ancré ah ben si tu le penses, alors.... |
Par zenzile : le 22/09/12 à 22:34:04
Dire merci | Oui candle je préfère la rectif Bon nirvelli j'étais comme toi les premières relations que j n'ai eu. J'ai un chéri très différent point de vie caractère de tous ce que j'ai connu avant, ça m'a aidée ! Faut qu'on cause toutes les 2 c'est sur .. |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 22:46:09
Dire merci | Bah c'est la première fois moi, que je suis dans une relation aussi "viscérale". En fait, je n'ai jamais autant tenu à quelqu'un qu'à lui, les réactions qu'il provoque chez moi, je ne les ai jamais connues avant, ou du moins pas depuis l'enfance ou en effet, j'avais ces énormes crises d'angoisse quand ma mère me laissait à l'école (à l'époque, on appelait ça des caprices, mais c'était ces mêmes déchirements, je m'en souviens parfaitement). |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 22:57:26
Dire merci | En fait, c'est comme s'il avait réveillé de vieux démons bien enfouis depuis des années. |
Par laska : le 22/09/12 à 22:59:21
Dire merci | Pas tout lu J'ai aussi très peur d'être abandonnée... c'est lié à plusieurs traumatismes enfantins, que je connais... mais rien n'y fait, j'en ai toujours peur... Pourtant, j'ai des années de psy derrière moi, mais quand les personnes auxquelles je tiens s'éloigne, ça me détruit. (je lirai le reste demain) |
Par laska : le 22/09/12 à 23:07:37
Dire merci | Finalement, j'ai tout lu Le sentiment d'abandon, de penser qu'on ne reverra plus jamais la personne, je connais... Outre ma mère qd j'étais enfant, je suis en plein dedans et de manière différente en ce moment... Sûr on n'en meurt pas (enfin, j'espère) mais Dieu que c'est dur... La seule chose en ce moment qui fait que j'arrive à m'en sortir un peu, c'est que je me dis qu'au final, et même si ça peut paraître égoïste, la personne la plus importante au monde pour moi... c'est moi. Et tant que je suis mes lignes de conduite, je ne me perds pas, donc je ne suis pas tout à fait abandonnée... Bon, ça vaut ce que ça vaut hein. Et ça ne marche pas du tt, du tt à ts les coups... Courage P.S : Waya et Zenzile, j'aime bcp votre façon de voir. J'aimerai avoir ce détachement, cette sérénité. |
Par Nirvelli : le 22/09/12 à 23:15:37
Dire merci | Je pense, que je n'arriverai jamais à me libérer de cette angoisse, c'est trop ancré ah ben si tu le penses, alors.... Oui, je pense que l'on peut apprendre à gérer ses angoisses pour qu'elle ne polluent plus les autres, mais je ne pense pas que l'on puisse décider de ne plus être angoissé... mais peut-être que j'ai tort. |
Par laska : le 22/09/12 à 23:26:34
Dire merci | Je pense comme toi Nirvelli... On peut savoir d'où viennent nos angoisses, comment les gérer... mais les anéantir, jamais |
Par waya : le 23/09/12 à 09:35:34
Dire merci | on peut apprendre à vivre avec, et lorsqu'on les laisse nous traverser sans crainte, elles perdent l'essentiel de leur force les anéantir, jamais et tant qu'on herche à les anéantir, on les nourrit Message édité le 23/09/12 à 09:42 |
Par waya : le 23/09/12 à 09:31:20
Dire merci | l'enfance ou en effet, j'avais ces énormes crises d'angoisse quand ma mère me laissait à l'école c'était déjà une réactivation de quelque chose de plus ancien tout ce qui nous angoisse n'est pas forcément en surface en nous l'inconscient est un maître, à sa manière Message édité le 23/09/12 à 09:37 |
Par waya : le 23/09/12 à 09:34:29
Dire merci | je me dis qu'au final, et même si ça peut paraître égoïste, la personne la plus importante au monde pour moi... c'est moi. Et tant que je suis mes lignes de conduite, je ne me perds pas, donc je ne suis pas tout à fait abandonnée... laska ça c'est le meilleur des points de départ, et c'est tout sauf égoiste c'est même le meilleur moyen d'aimer les autres en s'occupant de soi, on ne leur demande pas de le faire pour nous, et on leur donne la possibilité de s'occuper pleinement d'eux, en toute liberté quelle plus belle preuve d'amour? P.S : Waya et Zenzile, j'aime bcp votre façon de voir. J'aimerai avoir ce détachement, cette sérénité. pour ma part, j'ai appris, je l'avais pas dans les options au départ |
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