Partir un jour, sans retour
Sujet commencé par : pakret - Il y a 108 réponses à ce sujet, dernière réponse par MaevanPar pakret : le 24/06/14 à 13:01:02
Dire merci | Bonjour, L'an dernier un ami proche est parti à l'étranger pour suivre son projet pro, très pointu. Cette année, rebelotte, mon meilleur ami se barre au Canada où il a trouvé un job qui lui mettra sans doute le pied à l'étrier pour une carrière de fou. Il laisse à Lyon sa famille, sa copine qui n'a aucun moyen de le rejoindre avant au moins 1 an, moi (ça peut paraitre bizarre de dire ça, mais il ne se passe pas un jour sans qu'il m'appelle donc je suppose que le sevrage va être un peu difficile), ses autres potes. La veille de partir, "non mais... j'ai un billet aller simple marine!". Cette petite intro pour dire que pour moi, c'est juste un truc de ouf et une angoisse folle de tout plaquer pour partir, j'admire!! Ca doit être super enrichissant. Je voulais savoir si parmi vous, certains l'ont fait, dans quelles conditions, et ce que ça vous a apporté C'est pas tant un questionnement perso qu'un sujet de conversation parce que je compte pas partir en plaquant tout |
Par Maevan : le 26/06/14 à 08:30:52
Dire merci | et je pense que c'est qq chose de très personnel, la gestion de l"éloignement Tout à fait (et perso j'ai jamais dit le contraire ) Tout comme l'envie de partir. Grosso-modo moi ça a été une balance envie de partir (pour plein de raisons) et envie de rester (pour plein de raisons aussi), et c'est rester qui a gagné, pour la raison que j'ai donné. Mais ça veut dire aussi que l'envie de partir n'a pas été assez forte pour moi. Mais après ce calcul est tout à fait personnel, et la copine dont je parlais est arrivée au résultat opposé . |
Par nélimiha : le 26/06/14 à 12:35:47
Dire merci | euh @jument_noire , s'amuser, ça veux pas dire faire la bringue chaque jour de la semaine ou tous les weekend, heureusement pour moi aussi que je passe pas ma vie à faire ça ! moi je te parle de deux de mes copines qui se font grave chier dans leur vie parce que à part métro-boulot-dodo + un restau par mois, dans leur vie, il ne se passe RIEN ! Et c'est pas moi qui dis qu'elles s'ennuient, c'est elles toutes seules qui me disent qu'elles se font chier, qu'elles se voient pas comme ça toute leur vie mais que maintenant qu'elles y sont habituées, elles ont peur de tout chambouler... je veux dire, moi aussi rien qu'en allant à l'école elle pourrait ressembler à ça ma vie "Ecole-Boulot, dodo" sauf que, moi j'aime pas la routine, ça me rend triste de me dire "j'ai 20 ans, et je vais faire ça toute ma vie, le même train train " y'a plein de manière de s'amuser, sans pour autant débourser des milles et des cents (que je n'ai pas car je suis fauchée) . Je suis du genre à motiver tout le monde un jour de beau temps pour faire un coup de kayak, à organiser des vacances pour 4 pour pouvoir bouger avec les copines et visiter plein de truc, à les trainer à des ptit concerts bref tout plein de truc. mais très sincèrement, si je les trainait pas un peu, elles auraient la flemme d'aller boire un verre, d'aller au ciné, de bouger, de partir en vacance etc etc ... et partir, ça veux pas dire qu'on est des gros débiles qui partent parce qu'on veux fuir, parce qu'on veux jamais bosser et qu'on veux pas cotiser looool ! moi je veux partir parce que en France je n'ai AUCUNES perspective d'avenir dans le milieu dans lequel je bosse, en gros, je pars pour trouver du boulot, donc tu vois, t'es loin du compte. ça me fait rire aussi les gens qui pensent que partir signifie qu'on est des baroudeur, ou des gens qui fuient leur responsabilité ... je comprendrais jamais cette mentalité de "on est nés Francais, alors il faut vivre en France" Je vais partir aussi parce que c'est un besoin pour moi de connaitre autre chose, de vivre des choses, des nouvelles cultures, de faire des rencontre neuves de gens différents qui ne vivent pas de la même manière. mes parents m'ont toujours inculqué cette notion, m'ont fait voyagé etc alors, je respecte ceux qui sont trop attachés à leurs racines pour partir, je peux largement concevoir, mais faudrait bien arreter de votre coté de ^penser que les gens qui décident de partir sont des fuyards en mal d'aventure ! |
Par Vanessa14 : le 26/06/14 à 12:50:48
Dire merci | Moi je ne juge pas ceux qui partent, chacun mène la vie qu'il veut ! Après on peut avoir une vie "routinière" et être aussi épanoui et heureux ! J'ai un train train , même si les jours ne se ressemblent pas forcément, on bouge un peu quand même , ciné resto , concert etc ... C'est pas non plu parce qu'on à une vie relativement classique qu'on à forcément une vie à chiez , triste ou autre ! ce qui va dans un sens va dans l'autre ! L'aventure c'est pas du tout mon truc et même si j'admire ceux qui partent en quittant tout, je ne les envie pas pour autant ! Moi je ne pourrai pas, mais aussi sûrement parce que je suis heureuse dans ma vie actuelle ! J'ai déjà changée de région WAHOU c'est bien Les voyages c'est pas mon truc , j'ai un peu horreur des heures de transport en tout genre, des galères que ça peut représenter (attente , grêve et tout le tralala que ça engendre) ça me gave ... chez moi je suis pénarde !!!! Je suis très active mais casanière ! Après c'est une question de personnalité !! A l'étranger faut pas oublier que la sécu et tout les avantages qu'on à ici faut oublier ! Donc certes on gagne peut être mieux sa vie mais tout coûte plus cher aussi et la prise en charge en cas de pépin se passe t'elle aussi bien qu'en France ? |
Par Maevan : le 26/06/14 à 12:53:55
Dire merci | Moi je trouve ça normal de mettre en garde sur le fait que le voyage ne résout pas les problèmes. C'est pas pour autant que je considère que ceux qui partent sont des fuyards (au contraire je trouve ça courageux), mais il faut qu'ils soient au clair avec les raisons du départ. Si c'est "je suis mal dans ma peau, je sais pas quoi faire de ma vie", ben... isolé à l'autre bout du monde ça ressort, et ça peut revenir dans la tronche puissance 10. Et si je dis ça, c'est que j'ai rencontré des gens qui étaient dans cette situation Mais après c'est aussi difficile de faire la différence avec le coté initiatique que peut revêtir le voyage. Je précise aussi que c'est pas parce qu'on ne parle pas de vivre ailleurs qu'on n'a rien vu ou qu'on n'est jamais parti de chez soi |
Par Loarghann : le 26/06/14 à 13:23:18
Dire merci | je pense qu'il y a vraiment autant de paramètres que de gens différents à prendre en compte. J'ai une amie de 36 ans qui travaille sur des plates forme pétrolière. Elle a travaillé en Ecosse, au canada, aux states, et à Dubai. Elle surkiffait sa life il y a 3 ans, elle est maintenant proche de l'explosion car en manque de relations vraies (Dubai, ca abime vraiment en profondeur). Donc en gros, l'age et les aspirations personnelles sont aussi des facteurs d'acclimatation à l'expatriation. Le fait aussi que cette fille a beaucoup d'éthique et qu'on lui demande en permanence de s'asseoir dessus joue certainement un role aussi. Elle a beaucoup de mal à Dubai de se rendre compte que des ouvriers sont en train de mourir au sens premier du terme pour creuser au plus vite un métro par 45° à l'ombre armés d'une pelle et d'un bout de tissu sur le nez. Pourtant, elle gagne extremement bien sa vie, et elle aime son métier. Quand on parle de l'envoyer en Irak, ou elle devra porter un gilet pare-balles en permanence, et qu'elle devra passer tous les matins et tous les soirs un check-in/check-out avec gardes du corps et voitures blindées... Enfin, elle est un cas très très particulier, on est d'accord, mais elle représente le stéréotype de l'expat à risques mentaux +++. Et si vous voulez à tout prix que nous ne tombions pas dans le stéréotype, ne généralisez pas non plus dans l'autre sens. J'ai une maison depuis 13 ans, mon couple existe depuis 14 ans et ca fait 15 ans que je fais le même boulot, mais ma vie est vraiment très loin de me faire chier, et aucun jour ne ressemble à un autre ! J'ai un cheval, deux momes, un homme musicien et un énorme réseau social irl que j'entretiens au mieux ! Nous sommes souvent en restau, concerts, spectacles, activités musicales et culturelles variées, et notre vie ne ressemble en rien au métro boulot dodo ! Le pendant de la chose, c'est qu'on a des agendas surchargés, mais il y a toujours moyen de rajouter des trucs en dernière minutes qui sont le sel de la vie : prendre un congé last minutes juste parce qu'il fait beau pour aller chercher les filles à l'école et pique-niquer près des chevaux, devoir prendre congé parce que travaux à la maison et entrepreneur pas doué en planification, mais inviter une amie à venir manger avec moi et passer l'après-midi en papotes sur la terasse au soleil après avoir sorti les chevaux toutes les deux, faire des journées de 12 heures au boulot pas prévue et faire une grasse mat le lendemain, etc etc En fait, je pense que le bonheur doit etre dans le fait que l'on soit acteur et pas spectateur de sa vie, et qu'on ne se laisse pas partir soi-même la tete dans le guidon... Que cela se fasse dans son pays d'origine ou dans un autre, ma foi... Coralie |
Par nélimiha : le 26/06/14 à 13:52:44
Dire merci | je répondait surtout à jument noir en fait mais si vous avez bien lu, je considère que à partir du moment ou , même si on est posé, un boulot stable, une famille, une maison etc etc mais qu'on est quand même capable de faire plusieurs activité comme vous le soulignez, pour moi c'est pas forcément du métro-boulot-dodo d'ailleurs c'est bien ce que je dis moi même. les deux copines dont je parle, si je les trainent pas, elles sortent pas, elle font rien, elles rentrent du boulot et se posent devant la télé ... mais s'en plaignent .. allez chercher l'erreur bref, tout ce que je voulais dire, c'est que chacun mène sa vie comme il l'entends certe, je respect les gens qui ne veulent pas partir et qui sont heureux comme ça, au pire ils font ce qu'ils veulent mais faut pas non plus prendre ceux qui quittent tout pour aller vivre ailleurs pour des bohémiens limite gens du voyages. on peux aussi tout quitter et construire quelques chose dans un autre pays. perso, je sais que si je ne pars pas, non seulement je vais le regretter humainement, car voir du pays, c'est quelque chose qui est encré en moi, mais également au niveau du boulot. Je finirais caissière si je cherche pas ailleurs qu'en France. J'ai choisis de faire des études en rapport avec ma passion, et je savais que ça impliquait d'être totalement bouché niveau boulot en France donc non, on part pas tous pour fuir, on part aussi pour s'épanouir ailleurs. Et très franchement, en France, je vais plus survivre que vivre . |
Par Maevan : le 26/06/14 à 14:06:11
Dire merci | Moi je pense que tant qu'on est heureux, ben il n'y a pas de soucis. Point. Peu importe le nombre d'activité ou quoi. Il y a des gens qui n'ont tout simplement pas envie de sortir. Là où ça pose problème pour tes copines, c'est qu'elles en sont malheureuses. Message édité le 26/06/14 à 14:06 |
Par Loarghann : le 26/06/14 à 14:09:00
Dire merci | maevan +1 Coralie |
Par Vanessa14 : le 26/06/14 à 14:24:29
Dire merci | voilà loarghann et Maevan ont bien résumés ! Qu'on parte ou que l'on reste le principal est d'être heureux et épanoui dans sa vie .On n'a pas tous les même envie/besoin pour être heureux (et heureusement sinon LA pour le coup ça serait triste !!) Mes pour tes copines nelimiha j'ai envie de dire que si elles se sortaient les doigts du c** elles seraient peut être plus heureuse ! c'est sûr que là ce que tu décris ne fait pas rêver ! |
Par nélimiha : le 26/06/14 à 15:36:02
Dire merci | voila c'est surtout ça, qu'elles se morfondent, mais que finalement, si je les pousses pas au c*l elles feraient rien pour que ça change ... je trouve ça hyper triste .. |
Par poupete : le 27/06/14 à 01:37:28
Dire merci | Comme nelimiha , j'ai depuis longtemps eu l'envie de partir à l'étranger , même si étant enfant je n'avais pas forcément eu l'occasion de beaucoup bouger hors de la france. Disons que mon envie de voyage loin de la France je ne la tiens pas de mes parents quoi, mais pourtant c'était profond, il fallait que je parte, que j'aille voir ailleurs, ca me démangeait, j'avais tellement envie de découvrir le monde ! Alors après un DUT validé, sans vraiment de projet d'étude, et je le reconnais, peut-etre un peu pour "fuir", je suis partie toute l'année 2013 en Australie. Un périple magnifique, une année splendide, bref je manquerais de superlatifs pour la décrire. Elle a comblé mes envies d'aventure, de rencontres, de voyages, de bouleversement, d'éloignement, de dépassement de soi, de souffle coupé... J'ai appris à me connaitre moi-même encore plus. Et puis grand bonus j'ai exercé des métiers équins que je n'aurais jamais pensé faire un jour (conductrice de calèches à Melbourne, mener le bétail à cheval dans les grande plaines..) J'avais fais un post si ca vous interesse Lien Bref je ne pourrais pas tout raconter sur un seul post, mais cette année était nécessaire, alors je peux vraiment comprendre ceux qui ressentent ce besoin de "partir". Après l'Australie, j'ai fais l'Indonésie, la Thailande, Malaisie et Singapour. J'en ai profité d'être dans le coin pour visiter les pays "voisins" Et là même si j'en garde des bons souvenirs, j'ai réalisé que je n'étais pas vraiment fan des pays asiatiques, je m'y suis plu quelques jours, mais je ne me verrais vraiment pas passer des mois en Thailande par exemple. Pour moi c'est vraiment une culture et un mode de vie trop différent, et je suis heureuse d'avoir expérimenté cela, même si c'était pour me rendre compte que cela ne me plaisait pas vraiment. Le voyage est tellement bénéfique pour se découvrir ! Et maintenant que je suis rentrée en France, je n'ai pas forcément envie de repartir. Ce fut vraiment génial, pour moi j'ai fais ce que j'avais à faire, j'ai été comblé, mais maintenant je sens que ma place est ici. Même si j'inventerais bien la téléportation pour me faire des petits week end Australiens je le reconnais |
Par Pampille : le 28/06/14 à 15:39:25
Dire merci | @Loarghann : Ton intervention est très juste dans son ensemble. "Elle surkiffait sa life il y a 3 ans, elle est maintenant proche de l'explosion car en manque de relations vraies (Dubai, ca abime vraiment en profondeur). Donc en gros, l'age et les aspirations personnelles sont aussi des facteurs d'acclimatation à l'expatriation." Et ça, particulièrement... C'est vrai qu'il y a plusieurs cas de figure: Partir sans retour pour s'installer définitivement dans un autre pays/endroit et recréer un "quotidien" définitif ailleurs: Le déracinement et la reconstruction n'ont lieu qu'une fois. Et puis, il y a partir un jour (même sans date de retour) mais en passant sans cesse d'un endroit à un autre, sans rester sur du long terme: C'est le cas de ton amie et ça a été mon cas aussi, pendant prés de 10 ans. Dans toutes les situations (qu'on reste là où on est, qu'on se déracine une unique fois ou, au contraire, en permanence), il faut bien se connaitre, savoir ce que l'on recherche et surtout, être conscient de ce qu'on va y gagner et de ce qu'on va y perdre. Et puis, comme tu le dis, l'âge et les aspirations (personnelles ou idéologiques d'ailleurs) changent la donne en termes d'acclimatation et aussi, en termes de choix professionnels. Puis, en parallèle, nos besoins et nos envies évoluent. Alors, Pakret, pour répondre à ta question initiale: J'ai mené, durant de nombreuses années, une vie de voyages, à passer entre 3 mois et 2 ans dans chaque endroit, avant de repartir pour le suivant. Cela n'a jamais rien eu à voir avec une fuite ou une errance et j'ai toujours été motivée par trois facteurs: L'envie irrépressible d'exercer plusieurs activités et de mener plusieurs vies en une seule; Le besoin de rencontrer un nombre important de gens issus de cultures ou d'horizons variés; La nécessité de faire "miens" des endroits totalement inconnus et souvent insolites. Il me semble qu'à l'âge de 7 ans, je savais déjà que c'est une vie de ce type que je voulais mener et j'ai attendu pendant des années d'être assez "grande" pour pouvoir le faire. Il y a bien eu ces quelques années de flottement, pendant lesquelles j'ai suivi mes études et où j'ai eu besoin de me "désintoxiquer" des peurs inculquées par la famille, les enseignants et le marasme économique, avant de dire: STOP... Vos modes de vie vous épanouissent et je respecte ça mais personnellement, mettez moi directement dans une tombe plutôt que de me les imposer... Je dis bien "désintoxiquer" car ces peurs là n'ont jamais été les miennes, dans le fond. Quand j'ai tout laissé en échange d'un billet aller (sans retour, donc): Les clefs de l'appart, la carte d'étudiant, le CDD qui me permettait de manger, la famille, le copain de l'époque, les amis... Ça a vraiment terrorisé mon entourage et suscité beaucoup de colère et d'incompréhension. Mais de mon côté, c'était limpide... Tous les poids étaient disposés du même côté de la balance: Voyages à long terme, intégration, rencontres, polyvalence, découvertes et aventure plaquaient de leurs poids l'un des deux paniers au sol; Tandis que l'autre panier: Emploi stable, revenus, relation durable, construction d'une famille, acquisition immobilière... était projeté vers le haut, parfaitement vide. C'est pourquoi cela me fait toujours sourire lorsque les gens me disent (et je crois l'avoir lu ici aussi) qu'il doit falloir du "courage" pour partir comme ça, à l'aventure et seule, dans des endroits inconnus et parfois reculés... Du courage, je n'en ai jamais eu besoin, l'excitation et l'impatience de la découverte ont toujours pris le pas sur le reste: C'est rester et mener une vie qui entravait tout ce que j'étais au plus profond de moi et qui brisait tous mes rêves d'existence qui m'aurait demandé une force et un courage surhumains! Message édité le 28/06/14 à 15:39 |
Par Pampille : le 28/06/14 à 15:42:07
Dire merci | Ce que mes voyages m'ont apporté: D'abord, d'avoir réalisé l'un de mes objectifs majeurs dans mon "plan" d'existence. Puis, ils ont développé une grande adaptabilité (aux gens, aux lieux, aux modes de fonctionnement, aux conditions de vie), de la polyvalence, une capacité d'analyse décuplée par rapport à ce qu'elle aurait été (contexte et personnes). Par ailleurs, ils m'ont donné à vivre des situations exceptionnelles et à connaitre des individus incroyables dont certains, que je n'aurais jamais connu sans cela, comptent au nombre de mes amis les plus intimes (même si nous serons amenés à nous voir peu souvent d'ici la fin de nos vies). Enfin, ils m'ont aidé à avoir une meilleure connaissance de moi-même, momentanément coupée de mes influences culturelles et sociales et parfois, dans des conditions extrêmes. Cela m'amène à faire des choix plus éclairés, autant sur le plan personnel que professionnel. Ce que mes voyages m'ont "pris" ou ont mis en stand-by: Bien sur, les voyages ont mis en "stand by" l'évolution de ma carrière pendant ces années là; De même qu'ils ont mis entre parenthèses toute perspective d'une relation durable et la construction d'une vie de famille qui va parfois avec. Par ailleurs, ils ont entravé ma pratique et donc, ma progression dans les domaines extra-professionnels qui comptaient pour moi (l'équitation, entre autres). De la même manière, ils m'ont empêché de m'engager durablement dans des combats sur du long terme. Ces choses là ont été mises entre parenthèses mais je savais que ce serait le cas, d'entrée de jeu et j'ai fait mon choix en en ayant pleinement conscience. Je savais aussi qu'à mon retour, des années plus tard, je les reprendrai là où je les avais laissées (pour celles qui ne dépendent que de moi... Pour le reste, il y a aussi les aléas de la vie et il y a un "risque" à accepter, sans quoi ce serait trop facile). Et ce que j'ai définitivement perdu: Un gros tissu social sur ma ville. Toutes les relations copains/copines de "sorties" étant définitivement perdues. Ces relations là ne tiennent pas la distance. Ceux que je considérais comme mes amis les plus proches (équivalent lien familial) sont majoritairement toujours là. Nos relations sont aussi fortes et inchangées. Malgré tout, j'ai tout de même perdu deux véritables amies, auxquelles je ne m'attendais pas du tout... Pour autant, je refuse de dire que "ça prouve que ce n'était pas des vraies amies" ; C'est pas du tout ça. Il y a juste que certaines relations méritent d'être entretenues et sur les 10 ans, j'ai bien passé 5 ans dans des endroits où mes communications étaient de l'ordre d'une fois/2mois (en mer, en haute montagne, dans des fermes isolées à 50km à la ronde, etc...). Aujourd'hui, j'ai refermé ce volet de ma vie car il a fini par me lasser et partir pour se réinstaller ailleurs était devenu une routine qui ne m'épanouissait plus. D'autre part, l'envie de réaliser d'autres choses a pointé le bout de son nez. Globalement, je suis quelqu'un qui se projette en permanence dans un futur à moyen terme: Souvent, le présent n'est en fait que la réalisation actuelle de projets futurs que j'avais fait antérieurement. Et aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir dire que si ma vie devait s'arrêter demain, je partirais sans aucun regret quant à la façon dont j'ai mené mon existence et aux choix que j'ai pu faire. A présent, revenue aux sources et gravitant autour de ma région d'attache, j'ai ouvert un nouveau chapitre qui devrait me permettre de m'épanouir pleinement sur les plans professionnels (plan de carrière) et personnels (engagement associatif, activités extra-professionnelles, plan personnel, projet immobilier). Même si je n'en suis qu'aux premières années de cette partie là, c'est ce à quoi je vais m?atteler pour les 15/20 années à venir et c'est en bonne voie! Ensuite? Pour moi, c'est du trop long terme, on verra! Je crois qu'aucune étape ne vaut la peine d'être sacrifiée et que chacune doit être savourée comme elle le mérite. Il va de soi que les étapes, en fonction des individus, ne seront pas les mêmes ou se positionneront différemment dans la chronologie de l'existence. Selon moi, l'important, qu'on reste ou qu'on parte et quelle qu'en soit la raison et la façon dont on le fait (tout cela n'a aucune importance, finalement), c'est de suivre de façon active la ligne directrice qu'on s'est fixée dans la vie, en fonction de ce qui compte le plus pour nous, afin d'atteindre l'épanouissement et, si possible, le bonheur. Et je crois que le bonheur c'est avant tout s'affranchir des peurs et des choix artificiels qu'on essaye de nous imposer, être pleinement acteur de sa vie et éviter, autant que possible, les renoncements et les regrets. |
Par Loarghann : le 29/06/14 à 23:07:27
Dire merci | @pampille : Tu as tout dit : la clé du bonheur est là... "Et aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir dire que si ma vie devait s'arrêter demain, je partirais sans aucun regret quant à la façon dont j'ai mené mon existence et aux choix que j'ai pu faire." Je suis dans ce cas-là aussi, et pourtant, je n'ai pas encore voyagé au long cours. Quand aux relations que l'on perd au fil du temps : le voyages et la distance n'expliquent pas tout. Les gens changent, tout simplement. Et parfois les changements ne sont pas compatibles, c'est la vie, que l'on reste ou que l'on parte. Pour moi, le facteur qui abime le plus les relations est le temps, pas la distance. Coralie |
Par Voltaire : le 30/06/14 à 01:21:12
Dire merci | pampille L'envie irrépressible [...] de mener plusieurs vies en une seule Je me retrouve completement dans ta phrase, c'est exactement ca pour moi. A chaque fois, c'est un nouveau chapitre terriblement excitant qui s'ouvre. Une fois que'qu'un m'a dit: "j'espere que tu rends compte de la chance que tu as d'habiter la ou tu vis". Sauf que non. Ma grande chance ca ete de naitre dans une famille unie de parents qui m'ont explique que tout etait a ma portee si je me bougeais pour l'obtenir. Du coup je fais ce qu'il faut pour que ca arrive. |
Par ClementineAD : le 30/06/14 à 12:24:03
Dire merci | Bon, j'arrive un peu après la bataille... Mais je pense faire partie de ces expats, qui ont presque tout quitté. Je suis partie de chez mes parents en France il y a 4 ans. J'avais 17 ans, en année de Première au lycée. Plusieurs facteurs m'ont poussé à partir: la rencontre coup de foudre avec mon copain, mon désir de vouloir travailler dans la traduction, la situation conflictuelle de mes parents en instance de divorce. Dans un sens, oui, j'ai fuit. Mais j'ai fuit en sachant à peu près ce qui m'attendrait dans mon pays d'accueil, la Russie. J'ai fini le lycée via le CNED, je suis rentrée à l'université en même temps. Depuis Janvier je commence à travailler. Faut-il du courage pour partir? Sans doute. Mais je pense que c'est très personnel. Comme j'ai lu ici, certains ne se verraient pas partir, d'autres ne se verraient pas rester. Je trouve qu'un départ est réussi quand on est content de partir, mais aussi content de revenir. Perso je suis très bien en Russie, mais j'aime bien rentrer en France une fois par an. Ce qui me manque le plus, le bon vin, les petits plats de mon père, et ma chienne que j'ai dû laisser. Mes parents ne me manquent pas trop. Facebook me permet d'être H24 dispo pour mon père et vice-versa. Mes parents viennent une fois par an à tour de rôle. Ca me va très bien comme ça . |
Par dagob26 : le 30/06/14 à 12:47:21
Dire merci | Oui le départ est quelque chose de très personnel et dépend en grande partie de la manière dont quelqu'un veut ou pense s'épanouir. Pour certains partir c'est l'occasion de s'épanouir professionnellement et même personnellement, je pense que bon ou mauvais le voyage apporte toujours quelque chose. Je pense qu'il est essentiel que chaque humain comprenne dans sa vie que le monde ne tourne pas autour de notre petite personne. Penser que l'on part pour fuir est à mon avis un énorme préjugé de ceux qui ne savent pas remettre en question leur quotidien ou qui nient admirer les gens qui cassent leur routine. C'est vraiment et purement une question de personnalité. |
Par Assimilee : le 30/06/14 à 16:18:26
Dire merci | Dagob il est indéniable que certains partent pour fuir... Mais pas tous heureusement. Ça n est pas juste un préjugé Mais on est d accord c est loin d être la seule raison de partir et heureusement! |
Par pakret : le 30/06/14 à 21:48:19
Dire merci | super interessants vos témoignages clémentine et pampille |
Par MissMoody : le 30/06/14 à 22:48:26
Dire merci | Partir, je pourrais, mais à durée déterminée. Autant je pourrais vivre quelques années ailleurs, autant je ne me sentirais jamais "chez moi" ailleurs. "Chez moi" c'est là où est ma famille (je parle là de famille proche: mes parents et mon frère). S'ils suivaient, je n'aurais aucun mal à refaire ma vie ailleurs dans le monde, mais sans eux, je sais qu'un jour j'aurais des regrets, ceux par exemple de ne pas avoir été là dans leurs moments de joie ou leurs moments difficiles, ceux de ne pas avoir profité d'eux (ben oui, des parents, des grands parents, c'est pas éternel...). Je crois que partir ou non, c'est un choix hyper personnel. Perso, je sais qu'à la fin de ma vie, ce ne seront pas tous les pays visités ou les paysages vus qui me resteront, mais l'amour de mes proches, la chaleur des moments passés à leurs côtés, à partager avec eux. Je suis partie durant 3 ans à 1 000 km de chez moi, je l'ai bien vécu durant les deux premières années, mais au troisième noël, j'ai flanché. Non, je n'avais plus envie de fêter noel en tete à tete avec mon copain ou avec mes amis, je voulais fêter noel avec ma famille. Et quand j'ai eu des problèmes, que les choses ont changé (problèmes de santé, rupture...), eh bien autant dire que je suis vite rentrée et que depuis, je n'ai plus la moindre envie de repartir m'installer ailleurs. L'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs ^^. Partir, c'est une super expérience, je l'encourage pleinement, par contre faire sa vie ailleurs, sans sa famille, etc. là je suis déjà plus réservée. Ce n'est pas en déménageant au Canada qu'on règle ses problèmes (et l'envie de partir, pour beaucoup de personnes, résulte souvent d'une lassitude, de frustrations, de situation professionnelle instable ou autre). Idem pour l'ouverture d'esprit, voyager ça aide en un sens, mais aujourd'hui on vit quand même dans un monde suffisamment ouvert et on baigne dans une culture suffisamment riche pour pouvoir prétendre à la tolérance et à l'ouverture d'esprit sans avoir à faire 3 000 bornes. |
Par Voltaire : le 01/07/14 à 02:36:07
Dire merci | Euh pardon mais je suis veritablement entouree d'expats et expat moi-meme, et je peux vous dire que les seuls qui sont ici pour fuir quelque chose, c'est en cas de pauvrete, d'egalite des chances, d'instabilite politique ou de securite dans leur pays d'origine. Donc je ne suis vraiment pas d'accord quand je lis que dans la plupart des cas on part pour regler des problemes. D'ailleurs la plupart des temoignages sur le post le confirment. Ce n'est pas parce qu'on part en esperant quelque chose de different qu'on le fait pour fuir des problemes. |
Par Belloubouille : le 04/07/14 à 00:17:24
Dire merci | Je me retrouve un peu dans les dires de vanessa14 , j'admire les gens qui partent, qui osent. J'aimerais le faire, partir bosser ailleurs (pas toute la vie non plus) mais je suis trop timide/réservée pour partir comme ça, toute seule, sans connaitre personne Je pense que ce sera/serait plus facile si je partais en couple par exemple, parce que je ne serais pas partie seule... Par contre, à l'inverse des amies de nelimiha , j'ai un travail, une maison, ma vie pourrait se résumer à boulot/dodo mais pourtant je m'éclate, mes journées sont trop courtes et d'ailleurs les soirées, les semaines et les week-end aussi |
Par Vanessa14 : le 06/07/14 à 11:32:24
Par jrsrosey : le 06/07/14 à 13:19:46
Dire merci | j'arrive après la bataille aussi, tout a été à peu près dit et je rejoins tout le monde sur le fait que partir ou rester c'est personnel et plus que ça lié à la personnalité. J'ai rencontré plusieurs catégories d'expat: - jeunes aventuriers qui ont besoin de vivre une expérience un peu particulière, fort de leur jeunesse et naïveté, pour confirmer leur propre personnalité ou "se trouver". - jeunes altruistes baba cool qui s'engagent dans une ONG et partent là où ça fait mal, pour être utiles. - l'expatrié professionnel, le militaire ou diplomate attaché d'ambassade, coopérant, ou prof qui va prendre un poste à l'étranger pour voir du pays, avoir de meilleurs avantages et meilleurs salaires, et la "femme" d'expatrié qui suit avec les mômes que eux aiment ça ou pas. - L'expatrié de grosses boîtes, qui va de pays en pays pour un job surpayé avec des avantages énormes tous frais payés par sa boîte, suivi par femme qui aura droit à son petit personnel de maison, et les enfants qui étudient tous frais payés au lycée français local, il va bosser dur mais s'en mettre un max dans les poches et préparer sa retraite en France, pouvoir s'offrir la maison qu'il veut dans le sud etc. - l'expatrié qui pense que c'est mieux ailleurs et après avoir fait le tour n'a pas trouvé mieux et rentre ou l'a trouvé et s'installe définitivement dans le pays où il a trouvé job et mari/femme. Ca c'est un peu un faux expat' pour moi on ne fait que s'installer ailleurs comme on s'installerait dans une autre région. A diviser en deux parties aussi, ceux qui vont dans les pays francophone et ceux qui vont ailleurs... - les carriéristes qui provisoirement ou sur du plus long terme vont prendre les jobs qu'ils ne trouvent pas en France, payés ruvis sur l'ongle, et en profiter un max avant de trouver l'opportunité ou pas de rentrer. - et puis le globe-trotters, celui qui fait un peu le tour du monde, au gré du vent, des opportunités, se pose rarement plus de 3/4/5 ans, découvre et s'enrichit auprès de nouvelles cultures, de nouveaux paysages, de nouveaux modes de vie, de nouvelles langues. La question famille: pour moi voir ma famille, et il m'en reste peu, une fois par an ou tous les deux ans est plus précieux que de les voir très souvent, car je les aime mais n'ai pas plus d'affinités que ça avec l'ensemble. Et pour finir, ceux qui vivent juste dans une région opposée voient à peine plus souvent que moi ma grand mère. Mais ça c'est très personnel, quand je suis partie la première fois, j'avais toujours ma mère. Alors certes ça me faisait de l'air de pouvoir partir loin et échapper un peu à la relation mère célibataire/fille unique qui m'étouffait un peu. Mais, mes envies de voyages je les avais depuis bien bien longtemps depuis l'enfance, et je tenais pas ça d'elle c'est sûr . J'ai étudié les langues dans ce but. Et ma carrière a pris une tournure dont je n'aurais pu rêver car bien qu'ayant commencé sur le tard j'ai obtenu mon monitorat et mon premier post fut de reprendre un club aux US, en Utah avec mon homme qui est devenu mon mari par la suite, moniteur lui aussi. Le rêve américain s'est brisé avec la chute des deux tours, nos visas de travail n'ont pas été acceptés et on a dû après 3 ans idylliques se résoudre à rentrer une main devant une main derrière. Mon homme avait avant de me rencontrer, fait 4 ans à Tahiti, 5 à la réunion, 5 au maroc puis une dizaine d'années en France. Nous avons ensuite fait plusieurs clubs dans diverses régions de France, avec nos lots d'emmerdes, nous avons eu notre fille adorée et quand elle a eu 2 ans, après un gros raz le bol des patrons de club véreux en France, depuis le temps que ça nous démangeait, on a accepté un poste au Togo, on a tout vendu ce qu'on avait, placé nos deux chevaux et hop, deux valises chacun. On y est resté 3 ans, puis j'ai eu la proposition de ma vie, directrice d'un club à Beijing, en Chine. Notre fille avait 5 ans et demi, c'était le moment ou jamais, deux valises chacun et hop. Ca fait un peu plus de 2 ans qu'on y est maintenant et ce fut le plus gros challenge de tous les pays qu'on ait fait. On n'est pas dans un autre pays on est sur une autre planète mais c'est extrêmement enrichissant. Ma fille est trilingue, français, anglais, chinois et a vu plus que n'importe qui ici sur ce forum je pense car en même temps on a quand même aussi visité énormément d'endroits un peu partout avec elle, et elle est comme nous pour le moment, voyager ça la branche. Voilà pour mon expérience, j'ai fait presque le tour du monde des centres équestres et j'adore ma vie, j'espère partout où nous sommes passés avoir amélioré la vie et le travail des chevaux qu'on a rencontré et on espère le faire encore longtemps. Nous avons peu d'amis mais un peu partout dans le monde et ceux qui restent sont les vrais amis, plus précieux même que certains membres de notre famille. Entre temps j'ai perdu ma mère d'un cancer, j'étais auprès d'elle les 15 derniers jours, je n'aurais rien pu faire d'autre avant, elle était bien entourée et je l'appelais tous les jours. Ma grand mère se retrouve seule, mais elle est entourée je ne suis que sa petite fille, certes elle aimerait nous voir plus souvent mais on s'appelle toutes les semaines et elle a ses autres enfants et beaucoup d'amis. Si le pire devait arriver j'aurais les moyens de rentrer immédiatement. Je l'aurais bien prise avec moi, comme on avait pris en charge le père de mon mari à la mort de sa femme jusqu'au Togo où il est décédé à 83 ans, mais elle ne veut pas. Nos chevaux sont retraités et heureux, grâce à notre petit cercle d'amis indétrônables. On nous visite souvent, famille et amis. On a, ici, que des amis chinois. Si je me compare aux autres je n'ai pas moins de soucis, d'obligations j'ai peut être une meilleure qualité de vie et je cotise moi même pour ma retraite, je m'attends pas à ce que l'état français le fasse pour moi, surtout la MSA . Pour finir, l'expatrié quel qu'il soit passe toujours par les mêmes phases psychologiques de l'expatriation, je les ai pas là sous la main, mais c'est toujours pareil avec des phases plus ou moins longues. Je vous les retrouverai si ça vous intéresse. Et il y a enfin une dernière différence c'est celle de l'expatrié qui se mélange à la population locale, cherche à se fondre dans la masse et respecte le pays où il est, même s'il ne maîtrise pas la langue, et celui qui ne vit qu'entouré et ne fréquente que d'autres français ou francophones ou ceux qui parlent la même langue étrangère que lui. Bon désolée pour le pavé |
Par stephy92 : le 06/07/14 à 16:25:03
Dire merci | jrsrosey super d'avoir des news C'est top de pouvoir vivre ce que tu vis surtout que toute la famille est sur la même longueur d'ondes. Après il ne faut pas avoir peur de se lancer et certains métiers sont plus propices que d'autre à l'expatriation. |
Par ClementineAD : le 07/07/14 à 12:21:47
Dire merci | jrsrosey , quelle belle aventure! C'est génial pour ta fille ! Ca lui promet sans doute un avenir brilliant ! J'ai toujours rêvé de naître dans une famille dont les parents parlaient deux langues différentes. Pour finir, l'expatrié quel qu'il soit passe toujours par les mêmes phases psychologiques de l'expatriation, je les ai pas là sous la main, mais c'est toujours pareil avec des phases plus ou moins longues. Pour ma part, avant le départ ça a été: -J'ai très très envie! -Finalement je suis peut-être pas prête -C'est quand le départ ??? - Oh lala, j'ai peur... Après l'arrivée: -C'est trop bien !!! -Mes anciennes habitudes me manquent... -Qu'est-ce qu'on est bien ici! -Pourquoi j'ai déménagé??? -Finalement, j'ai bien fait de partir. Et il y a enfin une dernière différence c'est celle de l'expatrié qui se mélange à la population locale, cherche à se fondre dans la masse et respecte le pays où il est, même s'il ne maîtrise pas la langue, et celui qui ne vit qu'entouré et ne fréquente que d'autres français ou francophones ou ceux qui parlent la même langue étrangère que lui. +1!!! Je préfère largement ceux du premier groupe! |
Par sheytana : le 07/07/14 à 13:00:37
Dire merci | En fait, je pense que le bonheur doit etre dans le fait que l'on soit acteur et pas spectateur de sa vie, et qu'on ne se laisse pas partir soi-même la tete dans le guidon... Que cela se fasse dans son pays d'origine ou dans un autre, ma foi... ++++++++++++++++++++++++++++++++++ Et encore +++++++++++++++++++++++ |
Par Maevan : le 07/07/14 à 13:21:22
Dire merci | En fait, je pense que le bonheur doit etre dans le fait que l'on soit acteur et pas spectateur de sa vie, et qu'on ne se laisse pas partir soi-même la tete dans le guidon... Que cela se fasse dans son pays d'origine ou dans un autre, ma foi... J'adore cette définition, je la trouve très très juste ! |
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