Mon fils de 19 ans perd la tête
Sujet commencé par : laure40 - Il y a 161 réponses à ce sujet, dernière réponse par laure40Par laure40 : le 19/04/15 à 11:20:28
Dire merci | Bonjour tout le monde. Tout est dans le titre, mon fis aîné était brillant, sympa, réfléchi, voulait faire médecine, et puis il y a deux ans il a rencontré une gamine de 14 ans, jolie,jouant de la guitare,sportive,...mais pas de projet scolaire,ni de famille aimante. Pas de chance, il en est fou, ne vit plus que pour elle, ne nous entend plus ( bin oui,nous sommes des vieux cons radins ),n 'étudie plus,n 'envisage rien pour son avenir etc...objectif : "être pauvre et heureux ". Je deviens folle de rage et d 'inquiétude, on a tout essayé, le dialogue, la menace, arrêter l 'argent de poche...que feriez -vous ? |
Par Azote : le 19/04/15 à 17:48:20
Déconnecté Dire merci | Tien du coups ca me rappel un pote a moi qui fesais exactement comme ton fils... mais sans la copine. Ben en fin de compte il etait dépressif :-/ faudrais pas qu'il finisse dans la même situation. |
Par toto00789 : le 19/04/15 à 17:51:54
Dire merci | IL y a une différence entre mettre son enfant à la porte pour lui remettre les idées en place sur ce qu'est réellement la vie mais en lui faisant bien comprendre que la porte lui restera toujours ouverte si il souhaite se responsabiliser, reprendre des études... et le jeter à la porte définitivement. Tout est dans la mesure mais rester chez lui, même en payant un loyer, ne va pas le responsabiliser car il ne sera jamais seul décisionnaire. |
Par titania : le 19/04/15 à 18:00:01
Dire merci | Si on part du principe qu'un jeune est con (@Azote), ben on n'a pas fini ^^ Je sais que certains jeunes sont chiants comme tout à motiver pour tout et n'importe quoi mais si dès le départ dans notre tête on se dit que de toute façon ils sont cons ("parce qu'ils sont jeunes", ben j'ai envie de dire : on se fout de la gueule de qui là? Si nous, l'adulte, on n'y croit pas un peu quelque part, qu'on dénigre tout ce que le gamin fait parce que forcément, nous, étant adulte on aurait pas fait comme ci ou ça, etc. Ben... le jeune va pas apprendre grand choses de tout ça, sinon se dire que ce qu'il entreprend c'est de la merde, alors à quoi bon? Apprendre la vie ça nous vient pas tout cuit dans le bec, un peu d'indulgence. Et je suis d'accord avec le fait de responsabiliser gentillement, tout en gardant sa porte ouverte au cas où. C'est ça, pour moi, être parent. (ça n'empêche pas les coups de flippe, on est d'accord! ) |
Par toto00789 : le 19/04/15 à 18:08:36
Dire merci | Après, certains se "réveillent" peut être simplement en mettant la main à la pâte chez eux ou en payant un loyer, clairement pour ma sœur ça n'aurait pas suffit, elle avait besoin de réellement sortir du cercle familial pour se responsabiliser, d'où le mini appart' payé par mes parents.. (Bah, fallait pas non plus lui payer du luxe hein, elle a pas eu le choix...) |
Par Sa_Black_Rah : le 19/04/15 à 18:14:04
Dire merci | Je ne sais pas si mon expérience t'aidera, mais j'ai un frère un peu du même genre. Même âge que ton fils, et pareil: n'en fout pas une mais la maison c'est l'hôtel. Dans son cas, ça fait quelques années qu'il pose "des problèmes" à mes parents. A savoir qu'il pique du fric (du coup, TOUT est stocké dans un coffre, même les tickets restos, c'est pour dire!), qu'il ment en permanence (oui oui, je suis allée faire du code aujourd'hui, je n'ai fait que 6 fautes > Et quand tu appelles l'auto-école, ça fait 3 mois qu'ils ne l'ont pas vu!), qu'il disparait de la circulation pendant 48h sans dire où il va, ni même dire qu'il va passer le week-end chez un pote (dire à 16h qu'il va fumer une clope, et tu ne le revois plus jusqu'à 6h du mat', et bien évidemment il ne répond pas sur son portable!). Mes parents sont allés le récupérer chez les flics un certain nombres de fois. A côté de ça, cela va de soi qu'il ne fout rien à l'école et a déjà repiqué une année (alors qu'il est loin d'être idiot... C'est juste qu'il en a rien à faire, sèche les 3/4 des cours...). Lui l'an prochain veut faire une école d'info-graphique (à plus de 6'000€ l'année, et avec des débouchés quasi nuls). Bref! Il en fout pas une et considère que la maison c'est l'hôtel. Mais mes parents sont à bout à cause de son comportement... Et j'imagine que c'est cyclique: plus mes parents sont en rogne contre lui, plus il fait de conneries, etc. Mais d'un autre côté, c'est pas la peine d'essayer d'en discuter avec lui. J'imagine qu'en tant que parents, ça doit être très difficile à vivre. Mais il y a un moment où vous n'êtes plus responsable des faits et gestes de votre fils. Il veut vivre d'amour et d'eau fraiche, qu'il assume! Soit il passe son bac et part étudier (avec des notes correctes), soit il se trouve un petit boulot (et participe aux frais de la maison ou se prend un appart). Et si y'a rien qui marche, et je sais que c'est dur: mais dehors. Et ça, je lui expliquerai bien dès maintenant! (Perso', le jour où j'ai commencé à bosser pour un salaire de misère et un boulot pas bien passionnant, j'ai compris au bout de quelques mois que ça ne serait pas viable le reste de ma vie...) |
Par lisanka : le 19/04/15 à 18:39:41
Dire merci | Bon, J'ai en quelques sortes été à la place de ton fils, a peu près au même âge. Je ne parle plus à mes parents et depuis le temps j'ai eu le temps d'analyser ce qu'il s'est passé. Eux étaient bornés et pas à l'écoute, persuadés d'avoir raison sur tout et du coup ne me laissait prendre aucunes décisions/initiatives pour moi, étaient toujours en désaccord. Ils ont pris mon chéri pour cible en disant que c'était lui qui m'influençait (ce qui était faux je prenais toujours mes décisions seule). Moi j'étais tout aussi bornée, immature, j'avais besoin qu'on m'entende, qu'on me soutienne mais pas qu'on m'aide. Du coup ça a pété ... Déjà avez-vous discutez ensemble de tout ça? Il est peut-être perdu sur lui, sur ce qu'il veut pour l'avenir, alors lui mettre la pression ne servira franchement à rien (je parle pour le côté pro). Pour sa copine on a pas beaucoup de détails mais la juger ouvertement devant lui ne fera que l'éloigner un peu plus. Moi à son âge je ne me rendais pas compte de ce qu'était la vie, la vraie vie. Et qui le peu franchement à cet âge à moins d'avoir eu un appart à 18 ans et d'avoir fait face à toutes les situations aussitôt? Qu'est-ce qu'il y a à faire j'en sais rien? Par contre je pense que s'il y avait eu plus de communication, pour mon histoire, on en serait peut-être pas la aujourd'hui. En tant que parent on est persuadé de savoir ce qui est le mieux pour nos enfants, mais savons-nous qui ils sont vraiment? Il travaillait bien à l'école mais il l'a peut-être toujours fait pour vous faire plaisir sans vraiment savoir ou ça le mènerait? Maintenant qu'il grandit, qu'il sait qu'il va falloir qu'il devienne indépendant il est peut-être perdu? En tout cas heureusement que mes beaux-parents ne m'ont pas jugé comme vous jugez cette jeune fille ... et pourtant ils avaient de quoi se méfier! une jeune de 17 ans avec un bébé sous le bras, qui rencontre leur fils, qui a de gros problèmes avec ses parents et qui se retrouve quasiment à la rue, ben ils ont été humains, m'ont soutenu et si j'en suis ou j'en suis aujourd'hui ce n'est pas grâce à mes parents mais bien grâce à eux! Quand ils m'ont connu j'étais pourtant un peu fainéante, très incertaine quand à mon avenir, perdue et déprimée par rapport à ma famille, ils ont souffert avec moi sûrement, mais aujourd'hui ils me considèrent comme leur fille, on s'adore, on s'aime. Bref rien n'est simple, chaque cas est différent, mais le plus important c'est de ne pas casser votre lien parce qu'une fois que c'est fait il est très très dur de le reconstruire Message édité le 19/04/15 à 18:39 |
Par 4patt : le 19/04/15 à 19:09:40
Dire merci | Titania laure n'a pas dit que la fille était infrequentable mais plutot quelqu'un qui avait tendance a faire tourner la tête de sont fils. Ado, paumé un peu au marge de la société qui vie d'eau fraiche et d'amour ayant des parents pas forcément attentif a elle, les chances pour qu'elle n'ai pas de protection sont asser importante quand même. On a beau parler du planning familial and co je ne sais pas trop aujourd'hui mais a mon époque c'est pas trop l'endroit ou on allait. Pour moi si il ne veux plus aller a l'école ben il va bosser et il paye sa part plus les factures en attendant de se trouver un appart. Il a 19 ans il est certe encore jeune, mais ce n'est plus un gamin non plus il faut arrêter moi je ne suis pas d'accord avec le "il a encore le droit de rêver" donc hop au boulot point barre |
Par laure40 : le 19/04/15 à 19:31:52
Dire merci | Encore merci pour vos réponses. Je redis que jamais nous n 'avons obligé notre fils à mettre la barre aussi haute, discuter nous l 'avons fait plusieurs fois, sans résultat réel, et la gamine, j 'ai parlé avec elle quand j 'ai senti qu 'elle avait des problèmes, et à part la mettre mal à l 'aise, je ne pense pas que cela lui ai plu. Elle a une maman, un beau -père, je me vois mal m'immiscer dans cette famille. Après tout, c 'est mon fils qui a des problèmes. |
Par lisanka : le 19/04/15 à 19:46:06
Dire merci | Oui mais tu sais 4patt j'étais rêveuse, zen moi aussi dans l'idée, sans jamais avoir connu de gros problèmes à la base qui aurait pu me faire mûrir un peu, alors quand il faut grandir c'est pas si facile, quand on a ce caractère Et ce jeune homme, qui à la base à l'air très sérieux, et assidu aux yeux de ses parents ben peut-être qu'au fond c'est pas vraiment lui. Du coup quand on lui demande de passer à l'âge adulte et d'avoir des responsabilités ça doit lui faire drôle. En plus sa copine si j'ai bien compris est comme ça aussi. De toute façon s'ils s'aiment vraiment, qu'ils sont soudés que veux-tu y faire? Ils feront leur chemin, sûrement pas celui que tu espérais pour ton fils Laure et c'est normal mais tu ne peux pas faire les choses à sa place et le contrôler, lui faire prendre la direction que toi tu veux. Je comprend tout à fait que tu sois inquiètes pour lui, et vu ce que tu nous racontes ça à l'air légitime mais je vois pas trop ce que tu pourrais faire de plus vu que tu as apparemment tout essayé? pas facile |
Par titania : le 19/04/15 à 20:12:19
Dire merci | 4patt, je pense qu'on s'est mal comprise quelque part Parce que je ne comprends pas ton lien avec ce qu'on s'est dit avant. Et j'ai jamais dis "il a encore le droit de rêver". Je suis même plutôt d'accord sur le fait qu'il faudrait qu'il trouve un petit boulot s'il ne reprend pas d'études donc... Par contre, et pour en terminer avec la jeune, vu qu'on ne sait rien d'elle, qui te dit qu'elle ne se protège pas? Et d'ailleurs, ça ne dépend pas que d'elle, le jeune homme aussi a sa part importante de responsabilités là dessus. Enfin je sais pas, faut pas spéculer comme ça, ça ne sert à rien qu'à s'apporter encore plus de soucis, et pas franchement légitimes, ceux là. |
Par Uriette : le 19/04/15 à 20:13:19
Déconnecté Dire merci | Je plussois aussi aux commentaires de @ Casimir. Ton fils passe son bac, j'en déduis qu'il est scolarisé, sèche-t-il les cours, ses professeurs se plaignent-ils de son travail ? Parce que si ce n'est pas le cas, ça prouve qu'il est capable de s'astreindre à des horaires et respecter une discipline et une rigueur et les gens, même si en apparence tu as le sentiment du contraire, c'est qu'il le fait avec toi. J'ai le sentiment que vous aviez de hautes ambitions pour lui, peut-être que ce n'était pas les siennes ? Il remet en cause votre système de valeur pour créer les siennes, c'est naturel. Désolée d'être brutale mais ta remarque ironique : objectif : "être pauvre et heureux " ça me laisserait à penser que ce que tu souhaites c'est que ton fils devienne riche et non heureux ou épanoui (désolée je n'arrive pas à trouver de meilleure formulation). |
Par Lasnia : le 19/04/15 à 20:20:02
Dire merci | Peut être que même si vous vous n'avez pas mis la barre haute, lui se l'est mise tout seul, pour vous faire plaisir, pour que vous soyez fière de lui? Moi par ex, ça fait 4 ans que je fais des études, je me suis réorientée 2 fois et pourtant j'avais de bonnes notes (+ de 15 de moyenne). Je pense que je le faisais pour mes parents bien qu'ils m'aient toujours dit que c'était à moi de choisir, même si je voulais faire un bep. Le seul truc qu'ils m'ont dit c'est de passer le bac, on sait jamais pour plus tard! Aujourd'hui, 22 ans, je vais arrêter les études et faire un métier Manuel. J'en ai 2 qui me plaisent, je n'ai aucune idée de si j'y gagnerai ma vie mais au moins je vais me bouger et faire quelque chose qui me tente Alors même si tu en as beaucoup discuté, ton fils veut peut être être à votre niveau ou autre chose? Je serais de l'avis de le laisser faire sa vie. S'il rate son bac tant pis, il ne ratera pas sa vie pour autant, il va finir par se ressaisir. Comme a dit quelqu'un il se drogue pas ni rien ... Pas évident comme situation mais pas sûre que l'enfoncer sois la meilleure des choses à faire. Je dirais juste couper l'argent de poche, s'il veut quelque chose il bosse mais j'irai pas jusqu'à le mettre q la porte ... |
Par laure40 : le 19/04/15 à 20:28:09
Dire merci | Oui, il a séché les cours, en fait tentative, il a fait un faux, prétextant un rdv chez le dentiste, pas de chance j 'ai eu le proviseur au tél, il sentait le souci. Deux heures de colle ! Je ne veux pas qu 'il soit "riche ", je m 'en fou, je veux qu 'il garde sa tête sur ses épaules, c 'est tout. Après une dernière discussion il y a une heure, sa version est qu 'en fait il fera médecine malgré nous, puisque nous ne voulons pas payer.... vieux et radins,ça se confirme ! Le bac, c 'est finger in the noze, il est prêt ! Bah, en plus on y connait rien ! |
Par lisanka : le 19/04/15 à 20:32:06
Dire merci | J'ai l'impression de lire mon père ^^ |
Par ianka : le 19/04/15 à 20:55:09
Dire merci | Moi j'ai été du côté de la "copine". A 17ans j'étais ac mon copain, pas Du tout les mêmes origines sociales, ca n'a pas plu du tout à belle - maman. Je suis sortie ac mon amoureux à un moment où il faisait un max de connerie, se laissait aller scolairement, fumait un maximum... Bref, je pense que ds la teet de ma belle mere, c'était de ma faute. Hors pas du tout: le fils à papa avait choisi lui même de faire ses conneries, se laissait aller ds une pseudo crise d'ado-rebellion, ca avait commencé bien avt moi qui ne suis pas passée par là (ac la chance d'adorer mes parents). N'empeche que c'était de ma faute ds un sens, un peu marie-couche-toilà ds l'esprit de ma belle mere, pas invitée, surtout pas à dormir. Ils ont obligé leur fils à s'inscrire ds des études sup qui ne lui correspondait pas du tout (et ca faut pas être une lenterne pr s'en apercevoir) et c'est aller de pire en pire. Sauf que je n'y étais pr rien, moi un peu reveuse sans doute, en fac de socio que j'ai adoré et réussi ac brio chaque année. Et on peut dire que je m'en sors tres bien professionnellement. C'est moi qui est soutenu mon chéri durant ces années de tension ac ses parents et son mal-être personnel et qui l'ai encouragé à se chercher une voie qui lui corresponde. Aujourd'hui, ca fait 12 ans qu'on est ensemble, toujours heureux, bcp moins riches qu'espérés par la belle famille mais les pieds sur terre à vivre à notre facon. JAMAIS je ne pardonnerai à ma belle mère ce qu'elle a fait vivre à son fils et comment elle m'a traité. L'entente est cordiale mais moins je la vois, mieux je me porte. C'est dommage, car la famille c?est tres important pr moi. D'ailleurs j'encourage tjs mon homme à entretenir des liens ac ses parents, même si elle a encore des comportements nocifs et des jugements durs et egocentrés. Bref, c'est souvent une question de point de vue |
Par Assimilee : le 19/04/15 à 20:58:54
Dire merci | Après laure, j ai toujours marché plutot droit, mais le moment du bac a été extrêmement tendu avec mes parents. C est une période tres angoissante, tu as la vie devant toi, tu es a un carrefour et tu ne sais pas où tout ça va te mener. Alors la copine n a pas une bonne influence, mais je pense que c est normal quand même qu il remette son avenir en question. Il cherche toutes les voix... Au final quand vous dites non, il accepte relativement facilement. Vous passez pour des vieux cons, mais c est de bonne guerre, et il retourne à ses premiers choix. Je pense que vous avez raison de bloquer certaines orientations si vous sentez que ca sort de nul part ou que ça débouchera a pole emploi. Mais dans le lot de toutes les idées bizarres il y aura peut être la bonne |
Par Assimilee : le 19/04/15 à 21:03:59
Dire merci | Ianka, le problème c est que tout le monde part du principe que Laure impose à son fils ses études. Hors ce n est pas du tout ce que je lis. Elle bloque les délires du genre "je n ai jamais dessiner de ma vie mais je veux faire une école de dessin qui coûte la peau des fesses". J ai cru comprendre que si son fils proposait qq chose de cohérent elle ne s y opposerait pas. |
Par faust : le 19/04/15 à 21:11:55
Dire merci | Moi je ne suis pas trop d'accord avec le "laisser faire il se rendra compte tout seul qu'il est sur le mauvais chemin" Ca marche avec certain, mais pas avec d'autre Es ce que le faite de lui laisser le choix vaut le coup de prendre le risque de se retrouver avec un ado qui sera encore au crochet de ces parents a 30 ans ?! Plus la copine et un probable enfants au passage car c'est souvent ce qui arrive dans ce genre de situation. Moi je connais un "gamin" de plus de 40 ans qui fonctionne comme ça ..... Bon, il ne vit plus chez Maman mais il fonctionne toujours comme le fils de laure40 !!! |
Par ianka : le 19/04/15 à 21:17:54
Dire merci | Ah mais ma belle mere, elle a jamais pensé "imposer" quoi que ce soit, elle pensait "juste" que c'était impossible, rêveur, sans aucun avenir professionnel, de faire une fac, comme lui le voulait. Ils ont conclue un "deal" (BTS), qui lui convenait d'abord à elle. Et qui n'était en aucun cas réaliste. Mais pr elle c'était deja une concession par rapport aux espoirs de fils en prépa Message édité le 19/04/15 à 21:17 |
Par ianka : le 19/04/15 à 21:17:29
Dire merci | Le cohérant, ca a été la fac de maths qu'il envisageait depuis le début. Il n'a jamais eu sa licence, il a même redoublé sa 2eme année aussi, mais au final ca lui a donné le temps d'aller vers une licence pro qu'il n'aurait jamais pu envisager en sortant de bac. Les parcours ne sont pas tracés d'avance, parfois il faut plus de temps et de méandres. Pourtant je pense que pr sa maman il "a raté ses études", pour moi il a pris le temps qui lui fallait ds le parcours qui lui correspondait.... |
Par Sa_Black_Rah : le 19/04/15 à 21:25:00
Dire merci | Bon, après, il ne faut pas désespérer non plus... Mon frère ainé par exemple, a été du genre parfois difficile et glandeur au lycée (jusqu'à la terminale, où là, il s'est réveillé car il voulait aller en prépa). Quand on voit où il est maintenant, bon... Un cousin pareil: il a eu son bac de justesse, mais là qu'il fait des études qu'il adore, il est investi à fond, a des supers notes (et est dans une branche où il est sûr d'avoir du boulot). Mais trouver sa voie, c'est pas inné pour tout le monde... Perso, à 18 ans, j'ai fait des études, qui me plaisaient certes, mais c'était surtout "histoire de" (me décrocher un diplôme). Et encore, comme le copain de ianka, je me suis battue pour pas aller en prépa! |
Par Assimilee : le 19/04/15 à 21:28:20
Dire merci | Pourtant je pense que pr sa maman il "a raté ses études", pour moi il a pris le temps qui lui fallait ds le parcours qui lui correspondait.... Le problème c'est que personne ne sait à l'avance si ca va être un échec ou non. Les parents se doivent, je pense, d'orienter malgré tout un minimum le choix. Parfois c'est bien parfois non... Le problème c'est qu'on ne le sait que des années après. Dans le cas de ta belle mère ce qui est problématique c'est que des années après elle considère toujours que c'est un échec, sans voir que son fils est heureux. Car a l'inverse des cas ou les parents ont laissé le choix et finalement des années après les enfants se réorientent vers le choix "classique" des parents, j'en ai autour de moi. Par contre quand tu vois que ton gamin qui n'a jamais aimé qq chose s'y dirige car sa copine aime cette discipline, tu peux te rendre compte qu'il y a plus de chance que ca ne le fasse pas que le contraire. |
Par Uriette : le 19/04/15 à 22:56:32
Déconnecté Dire merci | Donc il a une fois tenté de sécher les cours, il a testé les limites s'est fait prendre. M'enfin si tous ceux qui avaient séché une fois dans leur vie perdaient la raison, ça en feraient des cohortes de médecins inconséquents ! Pourquoi est-ce que tu douterais de ce que ton fils te dit quand il te dit qu'il y arrivera ? ses résultats sont-ils à la traine ? Qu'en disent ses professeurs ? Il faut se fier aux faits et non à ses impression. Si ton fils a des résultats corrects, il n'y a aucune raison qu'il échoue. Et franchement y a pire comme acte de rébellion que de vouloir faire médecine... Message édité le 19/04/15 à 22:56 |
Par casimir : le 20/04/15 à 07:46:51
Dire merci | mon point de vue de maman qui a eut comme beaucoup un peut peur coté etude après le bac pour sa fille si ils sont "bien" eleves après 18 ans il est plus que tant de leur laissé faire leur choix alors prends une tisane et lâche lui la bride on passe toute par la c'est en se plantant parfois qu'on apprends a faire ses choix alors laisse le se planté si il le faut c'est ça aussi l'éducation |
Par laure40 : le 20/04/15 à 08:38:47
Dire merci | Bon,pour mon propre équilibre et sans doute pour son bien, je vais lacher prise. Il y a du vrai dans chaque réponse, mais si je m 'inquiète c 'est parce qu 'il est en échec, bac blanc 8.50 de moyenne....après il est en S, cela demande des efforts constants. On verra, je rejoins la réflexion de Casimir, tout à fait raisonnable. Je vous tiens au courant après le bac. |
Par casimir : le 20/04/15 à 08:52:36
Dire merci | laure40 ma fille en S a eut son bac in extrémiste grâce a ses matière littéraire Spoiler
c'est beaucoup plus simple en vrai le bac que la pression qu'on mets au gamins et aux parents 80% de réussite il y a que ceux qui se pressente pas qui le loupe ou presque MDR quand les épreuves sont trop compliqué ils surcotent .. Message édité le 20/04/15 à 08:52 |
Par Maevan : le 20/04/15 à 09:41:52
Dire merci | Après il y a toujours moyen de s'inscrire en fac dans un cursus généraliste pour attendre l'inspiration sur son avenir. A la condition d'aller en cours, ça peut lui permettre aussi de rencontrer d'autres gens que son cercle du lycée et lui permettre de se poser tout en ne perdant pas une année. Moi et mon frangin, au final, on a trouvé chacun notre orientation au fil de l'eau. Si on m'avait dit en sortant du lycée quel serait mon taf, je l'aurais pas cru. |
Par casimir : le 20/04/15 à 09:44:57
Dire merci | @maevan pas sur actuellement avec le système de vœux en sortant du lycée que tu puisse t'inscrire n'importe ou en fac |
Par Maevan : le 20/04/15 à 09:48:32
Dire merci | Nous aussi on avait des voeux en sortant du lycée, on pouvait choisir la filière, pas forcément la fac. |
Par laure40 : le 20/04/15 à 09:57:01
Dire merci | Ici, officiellement hormis les voeux, c 'est mort. A part les enseignements privés, vu son comportement on n 'a pas vraiment envie de se fendre. |
Par Lasnia : le 20/04/15 à 10:22:33
Dire merci | Par contre non, on peut s'inscrire à la fac n'importe quand, vœux ou non. Certes, les filières très demandées sont souvent pleines donc pas possible mais Ca concerne : médecine, droit, psycho, et il me semble staps. Et encore, en forçant un peu les choses ont peut y rentrer sauf à Paris, là c'est bien plus compliqué. Idem prépa et bts, si quelque chose le tente, ne pas hésiter à appeler les lycées a la fin de la procédure apb, il y a encore des places la plupart du temps, pas forcément dans la ville qu'on veut tout Ca. A la fac, on peut s'inscrire même jusqu'en octobre suivant les villes. Rien n'est perdu pour les études vraiment ! Après, il faut qu'il le veuille. Par contre, attention si il peut prétendre à la bourse, il y a un nombre de droits limités donc ne pas faire 3 ans dans le vide puis se réveiller |
Par melek : le 20/04/15 à 10:23:55
Déconnecté Dire merci | L'année du bac on fait nos voeux sur le site "post bac". Si il veut aller en fac il aura la possibilité d'être prit n'importe où sous reserve d'avoir le bac. Pour la première année de médecine je sais qu'ils voulaient faire une selection des dossiers à l'entrée fut un temps mais je ne sais pas où ça en est. Dans tous les cas, si on s?aperçoit qu'on s'est planté de filière, on peut s'inscrire dans une autre filière (même dans le public) en montant un dossier avant les dates de fermeture d'inscription de l'établissement visé. |
Par pascale : le 20/04/15 à 10:38:05
Dire merci | Petite paranthèse... Lisanska, qu'est ce que ça fait plaisir de lire ce que tu as écris..... |
Par dagob26 : le 20/04/15 à 10:52:43
Dire merci | Je suis d'accord avec casimir et pourtant je ne suis pas maman. A 18 ans, j'ai eu une chambre en résidence universitaire et j'ai pris l?initiative de moi même de faire telles ou telles études et de m'en sortir avec mes 300€/mois d'aides pour vivre. Mes parents (fin surtout ma mère) nous a lâché dans le bain. Ca fait atterir surtout les premières semaines, mais l'important c'est de savoir qu'on peut rentrer le week-end, retrouver sa maison tout ça. Après j'ai fait un virage dans mes études de moi même et je me suis débrouillée pour faire des inscriptions et tout et tout. Je suis parfois effarée de voir des gamins de plus 20 ans qui savent pas remplir un dossier d'inscription dans une fac sans l'aide de leur mère Bien évidemment je dis pas que c'est le cas ici, déjà ton fils ne semble pas écarter la piste de faire des études c'est déjà ça. Attention également au 8.5 au bac blanc, mon mec a rien foutu jusqu'à la 1ère et il a redoublé sa 1ère S, il a eu son bac et il est bac+5 maintenant. Donc ça ne veut rien dire. Le bac S j'ai galéré en maths et en physique je l'ai eu avec un peu plus de 11 j'étais ravie et j'avais des notes de bac blanc à faire peur |
Par Manon2201 : le 20/04/15 à 10:56:01
Dire merci | J'ai en quelques sortes été à la place de ton fils Laure ... J'avais rencontré mon ex, c'était l'amour fou. Sauf que lui était très immature, et pas bosseur. J'ai eu mon bac (de justesse), et j'ai ensuite raté ma première année de médecine. Pour mes parents tout était de la faute de mon ex, c'est à cause de lui que je ne foutais plus rien, ... Sauf que la réalité était tout autre, je bossais plus par ce que j'en avais juste marre de bosser, les cours ne m'intéressaient pas, c'était un peu ma crise d'ado en retard j'ai changé de voie, je suis rentrée dans une école d'infirmière (j'ai bossé mes concours seule, sans en informer mes parents et je les ai eu du premier coup. Comme quoi, quand c'est ce qu'on aime ça marche mieux). Et aujourd'hui tout roule niveau étude. J'aurai juste un conseil pour ton mari et toi ... Faites très attention à ce que vous dites. Mon père a eu des mots très durs que je n'oublierai jamais et que je lui reprocherai toute ma vie. Meme si aujourd'hui le copain est devenu ex et que j'ai trouvé ma voie, j'ai toujours son discours en tête. On ne parle plus de cette période et je m'entend très bien avec mes parents, mais entendre que je ne suis "qu'une pauvre c*nne, naïve de croire que son c*nnard de copain est quelqu'un de bien" et qu'il "aurait mieux fait de ne jamais faire de gosses, par ce que ça le rendait malheureux de voir qu'il les avait raté et qu'il n'aurait jamais la famille qu'il voulait avoir" ça marque et ça reste ancré ... |
Par dagob26 : le 20/04/15 à 10:59:14
Dire merci | Même en étant quelqu'un de très carrée, à qui on a mis dans le crâne que faire des études et l'indépendance était important, j'avais dans le crâne à 100% que je devais suivre cette directive, dès qu'on tombe amoureux, on est tenté de tout quitter pour l'autre en se disant "oh je verrais plus tard" La jeunesse nous donne tellement envie de faire autre chose que d'aller en cours Mais c'est ça aussi être jeune, suivre le droit chemin autant qu'on peut tout en faisant des bêtises |
Par lisanka : le 20/04/15 à 11:06:32
Dire merci | Oh oui je ne peux qu'être d'accord avec Manon! Je pense que n'importe quel enfant se préoccupe du regard de ses parents même s'il veut faire croire le contraire. Alors les mots de trop ça fait hyper hyper mal, ça reste ancré et moi perso malgré tout ce que j'ai entendu je n'ai jamais eu un seul mot de travers envers eux, c'est bien une chose qu'on ne peut pas me reprocher. Parce que bon je les aimais, je voulais pas les décevoir, c'était pas mon but dans la vie au contraire. J'ai vraiment l'impression que les choses sont pas claires entre vous, que vous vous comprenez pas c'est vraiment dommage et "normal" aussi je pense quelque part, du moins ça doit être assez courant des ados et des parents qui ne se comprennent pas Qu'est-ce que j'ai écrit qui te fait si plaisir Pascale? |
Par kefiretlome : le 20/04/15 à 11:56:58
Dire merci | Pour avoir 4 enfants, "bien élevés" pour ce qu'on m'en dit, il y a eu pour tous un moment de flottement et plantage... L'aînée, qui a toujours été très sage, voulait faire médecine en 2nde. Elle a fait une S. Changé d'avis d'orientation en cours de route, en décidant en 1ère ou terminale qu'elle serait archéologue, ou "au pire", prof d'histoire géo. Bac réussi de justesse (elle ne travaillait pas, vivant sur ses "facilités" ) et direction la fac d'histoire. Licence en poche, elle continue sur un master d'enseignement, pour être prof (archéo un peu oubliée...), décide dès le 1er semestre que non, prof, ça ne va pas le faire, elle ne supporte pas les gamins, les trouve impolis et irrespectueux, et a peur d'en prendre un pour taper sur l'autre... Pendant cette période, elle bossait un peu à l'Intermarché du coin pour se faire des petites économies, et se dit "tiens, le commerce, ça me plait, je vais faire ça". Elle lâche la fac sans passer les partiels du 1er semestre de master, vivote sur un 24h/semaine à l'Intermarché, en attendant de passer les concours qui lui permettront d'accéder en ESC. A ce moment là, nous avons cessé de financer le loyer : elle n'allait plus en cours, et bossait, elle pouvait payer sa part. Elle a passé le concours passerelle, a pu accéder à l'école de commerce en 2ème année. Pour financer, car c'est pas gratuit du tout, et là, nous, clairement, on ne pouvait pas payer de telles sommes, elle a fait un emprunt étudiant. A l'issue de la 2ème année d'ESC, elle a trouvé un employeur pour faire la dernière année en alternance (et là, c'est l'employeur qui paye les frais de scolarité, et en plus elle a une rémunération, bon plan !). Pour finir, elle a eu son diplôme, elle a un master de management, bac+5, et l'employeur lui a signé un CDI. Donc elle a bien su rebondir après sa période de flottement entre licence et master, en changeant de voie pour quelque chose qui lui plaisait plus, et avec de bons débouchés. La 2ème n'a pas eu de problème particuliers, c'est une bosseuse, elle avait moins de facilités que l'aînée, mais compensait par un boulot plus acharné, ce qui a payé. Première année de licence difficile, le niveau est dur, elle a du mal, et repique l'année. Ce fut le seul obstacle où il a fallu recommencer. A la sortie, elle a un master en hydrogéologie, et après moult péripéties et bâtons dans les roues sur sa dernière année de master où la fac a été en dessous de tout, elle a réussi à tirer son épingle du jeu et mener sa route. Dernière année en professionnalisation chez EDF sur les barrages, exactement là où elle voulait, et maintenant, elle bosse dans une filiale d'EDF, poste d'ingénieur, en CDD pour l'instant, ils viennent de lui prolonger pour 6 mois, la testent sur diverses fonctions, et on croise les doigts pour que ça devienne un CDI (c'est bien parti pour, mais ne jamais vendre la peau de l'ours, c'est trop frustrant si ça ne tourne pas comme souhaité). Par contre, les 2 autres, c'est plus compliqué... La 3ème, à 15 ans, ne bossait pas, l'ado dans toute sa splendeur, mal dans sa peau, menteuse, fainéante, rêvant d'être n'importe où sauf chez ses (vieux cons) de parents qui ne comprennent rien à rien... Se motive pour un projet : partir un an à l'étranger. Réussi à décrocher le ticket, malgré un bulletin scolaire catastrophique. Elle part vivre un an au Chili grâce au système d'échanges pour la jeunesse du Rotary, qui a misé sur sa motivation au départ plutôt que sur ses résultats scolaire, contre toute attente (on n'y croyais pas, elle a eu une chance extraordinaire de tomber sur un parrain rotary qui a su discerner en elle la motivation et l'envie de réussir que personne ne voyait, pas même nous). Départ pour le Chili à 15 ans et demi, sans parler le moindre mot d'espagnol (elle faisait italien en LV2), après sa 2nde. Là bas, elle est scolarisée en équivalent de 2nde, apprend à se débrouiller dans la langue en un mois, grâce à sa maman d'accueil qui lui consacre beaucoup de temps. Elle passe une année très très riche, de découverte, d'amitié, d'épreuves aussi (là bas, elle a vécu un tremblement de terre majeur et pris en pleine face la mesure de ce que les gens peuvent perdre lors de catastrophes majeures, et la même année, elle a perdu également un "frère" d'accueil, le fils de la famille où elle a vécu 8 mois, mort de mort violente) Revenue en France avec du plomb dans la tête et une maturité toute neuve, elle a redoublé sa seconde (l'année à l'étranger n'est pas comptabilisée dans le cursus scolaire. On reprend là où on a laissé), réussi son bac, et l'an dernier, a décidé de partir faire ses études à Brest et de s'installer avec son copain... Là, gros plantage : le DUT choisi est difficile, elle n'a pas le niveau en en bave vraiment, et la vie en couple, ben, au quotidien, ce n'est pas si évident que ça.... Au bout de 8 mois, le couple s'écroule, se sépare, l'année est foirée et pas de possibilité de redoublement... Elle rebondit, s'inscrit en BTS, revient dans la région pour faire ce BTS, loge à l'internat du lycée, pour être sûre de bosser efficacement. Là, elle est bien partie, elle bosse, a de bons résultats. Le BTS ne correspond pas vraiment à ce qu'elle souhaitait faire, mais tant pis, l'objectif qu'elle s'est fixé, là, c'est de réussir à décrocher le diplôme, on verra après si elle continue sur autre chose ou si elle cherche du boulot. Elle a un nouveau copain, il habite loin, ils ne se voient qu'aux vacances, parce que lui comme elle ont bien compris que "les études d'abord". Je trouve qu'avec un parcours plutôt cahotique, elle arrive à bien avancer quand même. Certes, elle est en 1ère année de BTS à 21 ans, mais tant pis, le temps qu'elle a perdu scolairement n'est jamais totalement perdu : elle a acquis de l'expérience. Et le dernier, de l'âge de ton fils @laure40 , est en train lui aussi de se planter. Il a toujours été compliqué au niveau scolaire. Loin d'être bête, au contraire, mais pas bosseur. Il déteste l'école, et l'a toujours détestée. Les cours "magistraux" le gonflent, il n'aime que les travaux pratiques (et là, il est plutôt bon ! ). Collège très compliqué, redoublement en 5ème, rame ++, en fin de 3ème, il ne veut pas entendre parler de lycée et de bac. Lui, il veut être militaire ! Mais en attendant 17 ans, il faut bien faire quelque chose. Donc on l'incite à choisir quelque chose qui pourrait être utile à l'armée. Ce sera lycée professionnel, cursus bac pro en 3 ans, Maintenance industrielle. C'est de la mécanique, ça peut toujours servir. Et puis tant qu'à faire, puisque le cycle est commencé, on va jusqu'au bout. Donc on passe le bac avant d'aller à l'armée. Pendant les 3 années de bac pro, on discute pas mal, et on lui fait remarquer que l'armée, c'est une entreprise, qui sélectionne, qui licencie également. On est dans une période où des restrictions budgétaires font que des casernes ferment... On l'amène gentiment à envisager de poursuivre après le bac pro, pour avoir plus que le bac, et accéder ainsi à l'armée à des fonctions d'officier. Il passe son bac, et a même une mention !!! (inespérée ^^). Là dessus, il part en BTS maintenance des systèmes, et là, ça dérape. Lui voulait faire le BTS en alternance. Ses profs de lycée l'ont franchement déconseillé, car d'après eux, il se serait planté, ne travaillant pas, il n'aurait pas fait le travail perso à fournir, ne se serait intéressé qu'à la partie "entreprise". J'insiste pour qu'il écoute ses profs (il y en a un qu'il apprécie particulièrement et en qui il a confiance, et celui ci fait partie des conseilleurs). Mais voilà, arrivé dans le lycée où il fait son BTS, très vite il se trouve confronté à 2 profs avec qui ça se passe mal (je ne jette pas la pierre aux profs, je n'ai que le son de cloche du fiston, et je sais qu'il peut être assez fumiste, à mon avis, les profs en question l'ont bien cerné, il ne fiche rien dans ces matières, et ça commence à ne plus aller). En février, j'ai découvert qu'il n'allait plus en cours.... Il a une copine, étudiante aussi, et il passe son temps avec elle (elle ne va pas trop en cours non plus apparemment). Il n'est pas à la maison, en semaine, il a une chambre au Crous là où il fait ses études. Il est majeur, on ne sait pas trop ce qu'il fait, on n'a pas l'œil sur lui en semaine. Jusqu'au jour où l'infirmière du lycée me téléphone pour me dire que Fiston vient de se pointer en cours après 15 jours d'absence totale (sans explication) en disant qu'il n'est pas venu à l'école car il avait une méningite... Inventif le gamin...Et pas fufute, car méningite, c'est clair qu'il allait faire paniquer tout le lycée... J'ai dit à l'infirmière que non, pas de souci, ce n'était pas une méningite, pas d'affolement (j'ai résisté à l'envie de dire qu'il avait eu une flemmingite aïgue....) Son année est complètement foirée, il va de nouveau en cours (après être allé s'excuser de son absence, et avoir eu un entretien avec le staf, pas un conseil de discipline, mais un truc qui ressemble, où je lui ai conseillé l'humilité, et de s'expliquer concrètement sur ses motivations, en toute transparence. L'honnêteté paye.) Il doit faire un stage à partir du 1er juin, s'y est pris trop tard pour chercher, et pour l'instant n'a rien trouvé... On sait qu'il ne va pas passer en 2ème année. D'ailleurs, lui n'en a pas envie. Pas dans ce lycée. Aujourd'hui, il en est au stade où il veut recommencer le BTS, mais en alternance. Un CFA du secteur veut bien le prendre, reste à trouver un patron. Je ne m'en mêle pas, c'est à lui de gérer, il ne s'y prend pas très bien, n'est pas assez actif dans sa recherche à mon avis. Mais il cherche... Il faut se dépêcher, on est en avril, c'est maintenant que les entreprises choisissent. La balle est dans son camp. Pour l'instant, il a perdu une année, c'est clair, mais il peut encore rebondir. Et s'il ne trouve rien, il va chercher un job (il en a un les week ends, il bosse comme caissier au supermarché, et il y a des possibilités de faire un contrat plus important en heures), en attendant la prochaine fournée de recrutement de l'armée. Il a au moins son bac pro, dans un domaine recherché par les entreprises. Là où je bosse, ils envoient régulièrement des ouvriers en formation, on a des gens qui ont déjà bossé depuis quelques années qui sont ensuite allés faire un BTS ou une autre école, payés par l'entreprise, en alternance. Donc même s'il ne progresse plus en études maintenant, la porte n'est pas fermée, il y a des chemins différents qui existent, il pourra toujours faire quelque chose plus tard s'il le désire. Oui, on perd du temps maintenant, c'est vrai. Mais tant qu'il ne fait pas "rien", il progresse de toute façon, et gagne en maturité et expérience. A 19 ans, ce sont des gamins. Ils ne sont pas matures. Surtout les garçons. Le braquer maintenant n'apportera rien. (désolée pour le pavé, mais à force, vous me connaissez, et bravo à ceux qui auront eu le courage de tout lire ) |
Par kefiretlome : le 20/04/15 à 12:05:11
Dire merci | Je confirme ce que dit @manon2201 quand elle parle de ce que vous dites à votre fils. Mon mari a eu des mots très durs envers notre fils, et mon fils me les a ressortis il n'y a pas longtemps, en me disant que papa mettait trop de pression, et qu'il ne pardonnait jamais rien, à se demander s'il avait toujours été lui même exemplaire.... Que moi au moins, même si j'ai toujours poussé dans un sens, je leur reconnaissais le droit de se planter, et qu'il m'en remerciait. Mais il m'en veut d'avoir insisté pour qu'il fasse son BTS en formation initiale et pas en alternance. Je lui ai fait remarquer qu'il ne s'était pas donné les moyens de le faire ne alternance, que je n'étais pas dans le milieu, et qu'il m'avait semblé que les profs étaient mieux placés que moi pour les conseils donnés à ce moment là, et que c'est trop facile de me reprocher ça maintenant... Je pense qu'il l'a entendu, puisqu'après ça, il a commencé à envoyer des candidatures aux écoles pour recommencer son BTS en alternance. |
Par laure40 : le 20/04/15 à 12:22:45
Dire merci | Merci pour vos témoignages, eh oui Kefir, c 'est pas facile ! J 'essaye de faire attention à mes paroles, jamais je ne dirai que je regrette sa naissance, bon QI de poisson rouge, ça il y a eu droit...arrogant, paresseux, .....bah oui, après pour l 'instant c 'est la réalité. Avant, il y a eu des essais de le valoriser, des paroles d 'amour itou itou, mais face á un mur difficile de positiver. Merci pour les infos pour les facs,c 'est de l 'espoir pour la rentrée. |
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