Mon fils de 19 ans perd la tête
Sujet commencé par : laure40 - Il y a 161 réponses à ce sujet, dernière réponse par NirvelliPar laure40 : le 19/04/15 à 11:20:28
Dire merci | Bonjour tout le monde. Tout est dans le titre, mon fis aîné était brillant, sympa, réfléchi, voulait faire médecine, et puis il y a deux ans il a rencontré une gamine de 14 ans, jolie,jouant de la guitare,sportive,...mais pas de projet scolaire,ni de famille aimante. Pas de chance, il en est fou, ne vit plus que pour elle, ne nous entend plus ( bin oui,nous sommes des vieux cons radins ),n 'étudie plus,n 'envisage rien pour son avenir etc...objectif : "être pauvre et heureux ". Je deviens folle de rage et d 'inquiétude, on a tout essayé, le dialogue, la menace, arrêter l 'argent de poche...que feriez -vous ? |
Par dilou : le 20/04/15 à 12:53:26
Dire merci | Je vais ajouter mon témoignage à ceux qui ont précédé, à laure40 d'en tirer ce qu'elle veut. Comme kefiretlomé, j'ai 4 enfants, avec des parcours pas toujours rectilignes ! L'aîné : enfant précoce, vif d'esprit, mais qui n'a jamais eu l'intention de briller dans les études. Bac S, études de math et de gestion. Puis opportunité d'être embauché dans l'informatique, il y fait une carrière plutôt brillante comme consultant indépendant. A 36 ans il décide qu'il en a marre de ce boulot et arrête tout... il vit sur l'argent accumulé dans ses belles années et joue au poker. Il peut se le permettre, célibataire sans enfants, propriétaire de son appart... mais pas pour la vie entière, je suppose ! A 40 ans, il se pose une foule de questions, estime n'avoir rien fait de sa vie... grosse crise. Fille n°1 : après avoir doublé sa classe de 2de, arrête les études à 16 ans, en pleine rébellion. Je lui trouve une année de "service civique" (ça ne s'appelait pas encore comme ça) pour mûrir un peu. Puis elle fait une formation d'AMP et travaille pendant quelques années. A 25 ans, elle décide de reprendre des études d'éducatrice spécialisée. Elle trouve un financement, réussit le concours d'entrée et 3 ans après, elle est diplômée et travaille. Fille n°2 : peu à l'aise dans les études, fait un bac G (aujourd'hui STG), puis trois mois de BTS... et part travailler. Hôtesse d'accueil, employée de bureau puis employée de mairie. Elle n'est jamais restée sans travail malgré sa maigre formation. A 32 ans, elle décide de passer le concours de rédacteur territorial, cat. B, le réussit, elle travaille comme responsable de service dans une mairie et commence à songer au concours cat.A, qu'elle peut fort bien avoir, avec la maturité et la capacité de travail qu'elle a acquises. Garçon n°2 : élève régulier, parcours bien plus linéaire : il passe un bac L, fait ensuite des études de droit, un Master de Sciences politiques et communication et se fait embaucher au service communication d'une Mairie. Là, il apprend une foule de choses dans son domaine, réussit bien et a un avenir assez ouvert dans la communication. Ce que je retire des parcours de mes deux filles, c'est qu'il faut faire confiance à ses enfants, que leur chemin peut être tortueux mais qu'ils finiront par trouver leur voie. Il existe beaucoup de possibilités de rattrapage si on n'a pas pris le bon wagon au départ. Le dernier de la famille a suivi un chemin plus simple et ça marche aussi. Quant à l'aîné...on aurait pu compter sur un avenir facile pour lui mais... non |
Par Colomba : le 20/04/15 à 13:26:25
Déconnecté Dire merci | C'est jamais facile, y a pas de remède miracle. Mais une chose est sure : quand un enfant ne fait plus rien depuis un bon moment, refuse de s'assumer (parce que les parents sont des cons mais en attendant, l'hotel, aussi mauvais soit il, fonctionne toujours) et qu'on ne le fout pas dehors, on risque de le laisser ne rien faire plusieurs années, et au bout, ce sera foutu pour ses études, parce qu'il sera "trop vieux". Avec le recul, je pense que ce n'est pas dramatique de perdre deux ou meme trois ans, s'il a le bac, il pourra toujours rattraper un cursus ensuite. Mais quand ils arrivent a 25 ans sans rien dans les mains, la c'est grave. Je pense qu'on a tous peur de mettre nos enfants dehors : quand on les aime, ça demande beaucoup de courage. On a tellement peur du drame, de l'agression, du suicide, de la drogue, de la délinquance, bref on a peur de la mort ou d'une telle dérive que sa vie soit foutue. C'est terriblement culpabilisant. On supporte donc poru ne pas affronter ça... et ils le savent et en profitent, et ce positionnement n'est pas mieux... J'ai été confronté a ce souci avec l'un des enfants de mon mari. Mon mari avait peur pour lui, il lui a toujours trouvé des excuses, a tout accepté (des changements de formation tous les ans, il y allait 3 mois puis plus rien), quand je me fachais je m'entendais dire que ce n'était pas mon fils, qu'il pouvait se suicider... Cest sans doute vrai, c'est un risque qui existe. Mais le résultat est qu'aujourd'hui ce jeune homme, qui était le plus brillant de la fratrie et que j'aurais bien vu devenir ingénieur (bon en maths, en dessin, hyper doué pour faire des schémas et se repérant très bien dans l'espace et une vraie capacité d'analyse), a complèteent foiré sa vie professionnelle. Il est rentré dans un magasin de grande distribution de bricolage au poste le plus bas... et il y restera, c'est clair. Alors honnetement, ej ne sais pas si j'aurais eu le courage d'aller au bout de la démarche pour le mien propre, mais je crois que face a une situation de ce genre, j'aurais laissé le choix a mon fils de bosser ou de partir, mais alors pas sur une dispute, sur une discussion, dans le calme, en lui disant que bien sur ça me brisait le coeur, mais qu'il fallait qu'il apprenne la vie, et que la porte serait toujours grande ouverte si des fois il avait envie, a un moment ou a un autre, de se remettre au boulot... Il faut que les enfants sachent qu'ils peuvent revenir, meme si on les envoie découvrir le monde... Mais bon, c'est prématuré pour ton fils, qu'il passe déjà son bac. Je pense aussi qu'il ne tiendra pas médecine, mais des fois, par opposition a ses parents, on est capable de telles prouesses! |
Par Uriette : le 20/04/15 à 13:30:43
Déconnecté Dire merci | Moi aussi j'étais en quelques sortes à la place du fils mais pour les résultats scolaires en gros j'étais bonne dernière de la classe. J'ai beau avoir de supers relations avec mes parents, y a quand même des choses qui encore aujourd'hui me laissent un goût amer. En gros pour eux je n'ai jamais bossé, j'étais incapable de me prendre en main, c'était un postulat. Inutile de tenter de démentir, on a parfois des parents stupides mais il faut les prendre tels qu'ils sont. je me souviendrais toujours qu'en sortant des épreuves du bac, mes parents ne se sont même pas préoccupés de savoir si ça c'était bien passé, ce qui les intéressait c'était de savoir quand j'allais réviser pour les rattrapages. Et comme ça ne pouvait pas s'être bien passé, inutile de leur expliquer que je visais la mention alors avec leur rattrapages ils me faisaient doucement rire (jaune). |
Par Colomba : le 20/04/15 à 13:36:34
Déconnecté Dire merci | Et puis je pense aussi que le souci, c'est qu'a cet age, c'est l'opposition aux parents avant tout. La fille a une "mauvaise influence" vu qu'elle ne le pousse pas dans le bon sens, mais l'affrontement aurait sans doute eu lieu. Et la seule façon de résoudre ça, pour moi, c'set de débrancher. Mais comment? Mon fils, qui a aujourd'hui 20 ans, n'a jamais posé de problème de scolarité. Je passe les détails mais des facilités certaines, pas très travailleur mais sérieux. A partir de la troisième, j'ai commencé a supporter l'opposition quasi systématique qu'il me faisait... alors que nous étions très proches, je garde un très mauvais souvenir de ses années de seconde, première et terminale. Il a pourtant eu un bac S avec de très bons résultats, mais je ne pouvais pas lui adresser la parole sans me faire agresser. Il est connu qu'ils grandissent en s'oppsant, pour s'affirmer... Et ben putaing!!! Je suppose qu'il avait d'autant plus besoin de s'opposer que le cordon a couper était épais... Enfin bref, on lui a pris un studio (études obligent) après le bac, et franchement, j'étais contente de le voir partir! Ca fait maintenant 3 ans et enfin nous avons retrouvé nos bonnes relations d'antan... |
Par casimir : le 20/04/15 à 13:45:15
Dire merci | uriette c'est assez bien réusumé on (en général) se projette beaucoup trop d'une façons ou d'une autre dans nos enfants heureusement ils survivent (et pour la plupart) réussissent malgré cela colomba quand on a faits un enfant et a notre époque c'est rarement pas accident on assume .. je vois pas comment on peut se coucher le soir en ayant mis a la rue l'enfant qu'on a fait naitre lui il a rien demander a la base partant de ce postulat , tu en a la responsabilité a vie et quoiqu'il devienne ils sont ce que nous en avons fait Spoiler
je crois encore au postulat de Rousseau moi, l'enfant née vierge , la societé , ses parents , son histoire le rende mauvais (ou pas)
Message édité le 20/04/15 à 13:45 |
Par pascale : le 20/04/15 à 14:01:16
Dire merci | Perso, je suis plutôt de l'avis de Colomba... Il faut réagir avec sa tête et non avec son cœur. Après, reste à savoir si l'enfant à juste besoin d'un breack pour se reconnecter avec la réalité ou s'il risque vraiment de mal tourné, auquel cas, le risque est trop grand. "mettre à la porte", c'est pas "foutre dehors et couper les ponts". je connais un tas de gens qui n'ont pas eu leur bac et ont réussi une vie équilibrée... et encore un tas qui ont pris leur temps pour l'avoir (2 années aux States avt de revenir le passer pour une copine) et ont aussi une chouette vie pro. Pour les études, faut pas forcément les presser, tout le monde n'est pas à l'aise en classe. |
Par dilou : le 20/04/15 à 14:50:16
Dire merci | Ce que l'itinéraire de mes enfants m'a appris c'est qu'on peut évoluer même après 25 ans ! C'est à cet âge que ma fille aînée a repris des études, et la seconde fille s'est trouvée motivée à passer les concours bien plus tard encore. Ce que je trouve indispensable en revanche, c'est que même sans diplôme ou avec un diplôme ras des pâquerettes, ils bossent dès qu'ils arrêtent les études. Et ce que je vois autour de moi m'incite à pense que de nos jours c'est presque plus facile de trouver un boulot basique sans diplôme que de s'insérer avec |
Par pascale : le 20/04/15 à 15:14:45
Dire merci | Oui, c'est + facile, dilou...... Enfin, surtout plus rapide... Mais ça permet à peine de vivre. En IDF, avec le Smic et en étant seul(e), c'est franchement difficile! |
Par 4patt : le 21/04/15 à 06:42:20
Dire merci | Titania je suis tout a fais d'accord avec ce que tu dis, ce sont certe des speculations mais je pense qu'il faut en tenir compte. Un enfants a le droit de faire des choix et encore heureux, si il ne veux plus faire medecine ben je trouve bien qu'il s'en soit rendu compte avant de démarrer x années d'études après le bac, quand a la relation amoureuse ben c'est une expérience comme une autre. Mais il ne faut pas que les parents le laissent volontairement se reposer sur ces lauriers, il doit aller travailler et payer sa part le temps de trouver sa voie. |
Par Colomba : le 21/04/15 à 11:42:33
Déconnecté Dire merci | Casimir : tes leçons de morale a 2 balles, tu te les gardes, elles sont a ta hauteur. Le coté "j'ai pas demandé a venir au monde", c'est totalement immature. Mais digne de toi, dont les interventions montrent sans arret les très grandes limites, complètement bornées. Tu crois détenir sans arret la vérité, tu ne détiens rien que l'horizon de tes pensées, qui visiblement ne va pas bien loin. |
Par Colomba : le 21/04/15 à 11:49:51
Déconnecté Dire merci | Non mais Pascale, ça suffit, ça fait 2 fois en 8 jours que je suis d'accord avec toi. Il y a une chose qui demeure, c'est qu'en général, un enfant a qui on a mis ce qu'il faut dans le biberon (et après), il retombe sur ses pattes. Mais il suffit d'une situation familiale complexe comme les familles recomposées, d'une mauvaise rencontre (histoire d'amour ou copain(s) pour qu'a un certain age, le jeune bascule, ou s'installe dans une situation qui l'arrange et qu'il va faire durer. Pour moi, etre parent, c'est apprendre a son enfant a voler. C'est ça le role de parent. En faire quelqu'un capable d'affronter la vie et de s'inserer dans la société, voila le but. |
Par Colomba : le 21/04/15 à 11:50:53
Déconnecté Dire merci | Dilou : je suis d'accord avec toi. Quand je parlais des 25 ans, je voulais dire "quand les enfants sont restés a rien faire jusqu'a 25 ans". |
Par Colomba : le 21/04/15 à 11:54:35
Déconnecté Dire merci | Et je ne mets pas non plus les étudse supérieures en avant comme le st graal. Je suis absolument pour les formations professionnelles. Ce que je trouve super compliqué, c'est l'enfant qui veut se lancer dans quelque chose ou il n'y a pas de débouché et ou l'on sait que l'avenir sera très aléatoire. Dans ce cas là, il faut vraiemnt qu'il y ait "vocation", et c'est pas évident. |
Par casimir : le 21/04/15 à 13:31:02
Dire merci | @colomba je donne pas de leçons de morale juste un avis (voir un ressentie .. car je crois pas détenir la vértité moi ) perso j'ai fais un enfant je l'assume parce que j'ai peut de valeur dans ma vie mais j'ai celle la assumer ses choix jusqu'au bout qu'il soit bon ou mauvais et faire un enfant est ce un bon choix quand on tente d'y réfléchir , je suis pas si sure 10 minutes de plaisir et minimum 20 ans de galére .. (vu comme ça t'avoueras ..) je comprends bien que tout le monde n'a pas ce type de valeur mais a des vérité .. sur ce que les autres doivent faire et penser .. ma fille c'est sincrit e, droits les parents, le lycée lui disait c'est ton truc , elle a tenue max 2 mois puis elle a choisit psycho inutile de te dire les parents étaient pas emballé par l'idée .. ben elle a un bon job en cdi qui paie pas mal si elle avait suivit le ressentis des parents et le coté bouché des filières .. elle en serait surement pas la du coup les laisser grandir et faire leur choix c'est surement la meilleur façons de leur apprendre a s'assumer Message édité le 21/04/15 à 13:31 |
Par lisanka : le 21/04/15 à 15:17:56
Dire merci | Je suis d'accord pour les formations professionnelles, mes parents voulaient absolument que je fasse des études générales parce que les bep, bac pro c'étaient pour les nuls ( et moi j'y ai cru...) alors qu'au final c'est ce qui me correspondait le plus car je n'ai jamais apprécié d'apprendre des choses abstraites et assez générales sans pouvoir les appliquer concrètement et comprendre dans quel contexte elles s'appliquaient. |
Par Assimilee : le 21/04/15 à 15:25:14
Dire merci | Colomba zen... Par ailleurs: Il y a une chose qui demeure, c'est qu'en général, un enfant a qui on a mis ce qu'il faut dans le biberon (et après), il retombe sur ses pattes. Je pense que si c'était facile de savoir ce que chacun "doit avoir dans son biberon" il y aurait moins de problèmes. La plupart des parents cherchent à bien faire et il n'y en a quasi aucun qui fait ce qu'il faut. |
Par casimir : le 21/04/15 à 15:29:41
Dire merci | +++++ avec assimilee si le métier de parents était inné (et surtout évident) il y aurait moins d'adulte a problème |
Par lisanka : le 21/04/15 à 16:20:23
Dire merci | Et de toutes façons il n'y a pas de parents parfaits, on essaye de faire au mieux c'est tout, et c'est déjà bien ^^. |
Par Colomba : le 21/04/15 à 17:02:22
Déconnecté Dire merci | Oui, tu as raison, zen, Assimilee Casimir : ton message initial est lourd de sens, je pense que tu es parfaitement a meme de le savoir sans que j'ai besoin de l'expliquer pourquoi il est grave et provoque une telle réaction de ma part (je te le souhaite en tout cas). Par ailleurs, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis ensuite, il y a une grosse confusion entre etre la pour ses enfants toute sa vie et accepter n'importe quoi sous prétexte qu'on les a mis au monde. Ton raisonnement, c'est celui de la facilité, et je pense que nous n'avons pas la meme définition du terme responsabilité. En tout cas, en ce qui me concerne, il a un sens beaucoup plus exigeant. Pareil pour le raisonnement qui suit sur les choix de l'enfant, pour moi tu confonds le fait de lui laisser suivre une voie qui est la sienne et celui de le laisser faire "tout et n'importe quoi". Le parent est la pour guider, et pour en revenir a ce que tu dis plus haut, s'il a bien fait son boulot et réussit a inculquer certaines valeurs a son gamin, y a pas de raison que ça se passe mal. Il ne s'agit pas de vouloir a la place de son enfant, mais de vouloir pour son enfant, en gardant sa place. Après, a chacun de mettre la barre ou il veut en terme d'exigence de travail, chaque foyer a ses propres repères et valeurs. Assimilee : bien sur que ce n'est pas simple, mais sauf a avoir des enfants particulièrement compliqués (y en a), les enfants sont souvent, à l'arrivée, fonction de l'éducation reçue. Bien sur que la très grande majorité des parents fait de son mieux, mais cela ne veut pas dire que c'est ce qu'il y a de mieux pour construire un jeune équilibré. A commencer par les divorces : les familles recomposées, c'est la porte ouverte a déjà bien plus de difficultés. Et bien sur, je ne jette pas la pierre, c'est un constat, c'est tout. Parce qu'a l'adolescence, les enfants sont difficiles a gérer, ils font de l'opposition comme ils peuvent, si les parents sont toujorus ensemble mais ne font pas front ensemble, ils en profitent aussi. Alors c'est clair que si en plus, il y a une belle mère au milieu, ou des rivalités entre les parents, c'est parti pour le swing... Message édité le 21/04/15 à 17:02 |
Par Plectrude : le 21/04/15 à 17:13:02
Dire merci | J'ai 3 cas concrets en tête, de jeunes hommes "mis à la porte", et priés de trouver un job parce que sans objectif ni motivation aucune... qui ont passé des années en coloc avec des potes et le RSA. Un d'entre eux avait coupé les ponts avec sa famille. Je ne suis pas certaine que quiconque y ai gagné, que ce soit en éducation ou en sens des responsabilités. /!\ Je ne fais là aucun jugement, je dis que dans les cas que je connais, la mise à la porte n'a pas apporté grand chose, si ce n'est peut être un climat encore plus tendu avec la famille à cette période. Enfin bon déjà sur cette question de dire "tu es adulte, tu dois aller gérer ta vie tout seul maintenant puisque tu ne veux pas de notre aide", je pense que c'est très différent quand on est face à un jeune adulte démotivé qui n'a envie de rien faire VS d'autres problèmes (agressivité, drogue, alcool...). |
Par milouz87 : le 21/04/15 à 18:40:33
Dire merci | Pour avoir "erré" dans des études artistiques sans aboutissement après le bac, bossé ensuite 8 ans dans le commerce sans motivation puis enfin trouvé ma voie à plus de 30 (avec retour en formation etc..) je n'aurais qu'un conseil que ton fils devrait écouter: qu'il passe le bac! Après on peut se permettre de se chercher, de tenter des trucs... Mais ensuite si on trouve enfin le truc qui nous motive avoir validé ce fichu bac auparavant c'est vraiment utile. Parce que se remettre à bachoter ça 5 ou 6 ans après le lycée c'est pas évident (un cousin l'a fait ben chapeau il faut être courageux). |
Par Colomba : le 21/04/15 à 20:52:18
Déconnecté Dire merci | C'est sur, c'est un passeport indispensable, sauf si on a vocation a faire un métier manuel (patissier, menuisier ou autre), auquel cas une bonne formation, y a rien de mieux Plectrude : alors franchement, le cas du jeune qui touche le rsa et qui va vivre avec des potes en coloc, j'aurais meme pas imaginé... mais c'est après 25 ans le rsa, non? De toute façon, la question n'est pas de virer son gamin, mais de ne pas le laisser dans l'oisiveté. Un jeune qui touche le rsa (donc plus de 25 ans si je ne m'abuse) et qui glande en coloc avec ses copains sans se bouger, ben pour moi, il vaut pas grand chose : il a clairement passé l'age de jouer les ados attardés. Tant pis ça choque certains, c'est ce que je pense. |
Par laure40 : le 21/04/15 à 21:26:44
Dire merci | Petite nouvelle du jour, il a rouvert ses cours depuis hier, semble accepter nos exigences (en gros de produire l 'effort nécessaire ), et nous nous parlons normalement. On sent la blessure, tant de son côté que du mien, mais même si ce n 'est qu 'un fol espoir, boudiou ça fait du bien. Demain, il passe sa journée avec sa copine, comme je lui ai dit, si tous les deux étaient moins dans l opposition, la situation serait moins dramatique. |
Par Plectrude : le 21/04/15 à 21:37:39
Dire merci | alors franchement, le cas du jeune qui touche le rsa et qui va vivre avec des potes en coloc, j'aurais meme pas imaginé... mais c'est après 25 ans le rsa, non? Je crois que le RSA, si tu as un peu travaillé tu peux l'avoir... A coté de ça il y a aussi les bourses, la CAF, tu bosses un peu, tu joues sur le chomage si tu as fait un peu d'alternance, etc etc... j'avoue que je ne connais pas le détail des "plans de la lose"... Bref en jouant sur les aides et en étant logé dans le placard à balais des copains, on peut vivoter un petit moment avant de "se trouver". Un jeune qui touche le rsa (donc plus de 25 ans si je ne m'abuse) et qui glande en coloc avec ses copains sans se bouger, ben pour moi, il vaut pas grand chose : il a clairement passé l'age de jouer les ados attardés. Tant pis ça choque certains, c'est ce que je pense. Tu es drôlement prompt à juger les mots des autres, tout en ne te privant pas d'une opinion très dure derrière "Jouer l'ado attardé" quand on a absolument rien de rémunérateur qui motive dans la vie, c'est peut être l'impression que ça donne de l'extérieur, mais c'est un véritable désespoir intérieur. Tout le monde te juge, tu es "le/la bonne à rien qui avait tout pour réussir et qui a raté", tout le monde est inquiet, tout le monde oscille entre te secouer ou se détourner... N'avoir aucune perspective réjouissante d'avenir quand on arrive à l'âge adulte, c'est désespérant et très dur. Alors attention je ne dis ni que c'est facile pour les proches, ni que j'ai une solution. Tout ce que je dis c'est que c'est un peu plus compliqué que de "jouer à l'ado attardé", que chaque parcours est différent... et que la dépression n'est souvent pas bien loin. Pour certaines personnes les secouer et les forcer dans un job de merde qu'ils détestent pour survivre, ça va marcher et leur permettre de rebondir... pour d'autres... bref... En tout cas je te rejoins sur ce que tu conclues pour Laure40 : Mais bon, c'est prématuré pour ton fils, qu'il passe déjà son bac. Je pense aussi qu'il ne tiendra pas médecine, mais des fois, par opposition a ses parents, on est capable de telles prouesses! +1, plutôt que de se mettre du stress pour l'an prochain, déjà qu'il ai son bac... Ensuite viennent les années pour se trouver, y aura assez de temps de conflit pour ça |
Par Plectrude : le 21/04/15 à 21:42:03
Dire merci | Petite nouvelle du jour, il a rouvert ses cours depuis hier, semble accepter nos exigences (en gros de produire l 'effort nécessaire ), et nous nous parlons normalement. On sent la blessure, tant de son côté que du mien, mais même si ce n 'est qu 'un fol espoir, boudiou ça fait du bien. Ben bravo déjà pour ça ! Même si ça doit être facile pour aucun de vous, un dialogue positif c'est l'essentiel. Dans mes études finalement j'ai été beaucoup plus motivée par le fait de prouver/faire plaisir à des parents qui me faisaient confiance... plutôt qu'à céder à leurs menaces de me couper si ou ça si je n'avais pas telle note Même dans le monde du travail, on est plus à même de se défoncer pour un boss que l'on respecte qu'un boss-fouettard. Demain, il passe sa journée avec sa copine, comme je lui ai dit, si tous les deux étaient moins dans l opposition, la situation serait moins dramatique. Ça... à cet âge, on est souvent dans le mélo-drame. Courage |
Par Oc : le 21/04/15 à 22:29:13
Dire merci | Ce que je trouve super compliqué, c'est l'enfant qui veut se lancer dans quelque chose ou il n'y a pas de débouché et ou l'on sait que l'avenir sera très aléatoire. Dans ce cas là, il faut vraiemnt qu'il y ait "vocation", et c'est pas évident. on est deux soeurs, moi l'ainée. mes parents m'ont pas trop laissé le choix des études, j'étais élève moyenne, voir passage au collège mais avec des facultés d'apprentissage au delà... (au grand dam de ma mère qui s'arrachait les cheveux, j'avais rarement besoin de passer 1h à apprendre une leçon, lire mon texte je le savais par coeur, c'est encore le cas aujourd'hui) mais aucune envie des études, pis bon le côté associale, pas à ma place dans ma classe au collège + un redoublement... me rappelle devoir rattraper 43 points pour avoir le brevet, le brevet bordel !!!!! j'ai à peine réviser, sauf mes dates de seconde guerre mondiale (dont j'adore l'époque) et dire merci à la dictée et à ma dissert sur la 2ème GM (bim 55 points de rattrapés) les profs ont conseillé mes parents sur ma voie de garage, zou en BEP compta ma fille, et là ben révélation, 6 ans d'étude, un BEP, un Bac avec mention et un BTS haut la main, sans rien faire de mes années et en séchant presque la moitié de ma dernière année de BTS.... mais voila j'ai toujours misé sur mes facilités depuis je bosse, 8 mois de chomage et un an de CSP, sur 11 ans de vie active. Ma soeur une tout autre histoire, bosseuse, jamais redoublée, calme et sérieuse, tout le contraire de moi résultat elle a gagné, elle a fait des études d'arts après un BTS tourisme (qu'elle n'a pas eu car au bout de 3 ans elle s'est rendue compte que ca ne lui plaisait pas et pis petit copain était là) bref elle renchaine sur 3 ans d'école d'art, appart, et touti quanti, deux nouveaux copains après tout cela, elle a décroché son diplome, mais n'a jamais bossé dans l'art, cumule petits boulots de m****, n'a aucune situation pro fixe (prof remplaçante d'art plastique en collège actuellement) alors certes j'ai pas d'enfants, mais je me demande en voyant ma soeur (et bien d'autres) si il est si bien que cela de prendre en compte leur avis quand il n'y a rien derrière (Colomba parle de débouchés, c'est tout à fait çà ) certes je fais un boulot intéressant mais qui me botte pas plus que cela, boulot alimentaire, j'ai toujours voulu bosser dans les chevaux, j'ai passé l'ATE, mais faut etre réaliste, je suis bien mieux à trimer 35h par semaine pour profiter des bourrins le WE et les vacances une chose est sure nos parents nous ont toujours pousser à trouver du boulot, à ne pas rester sur nos acquis, à ne pas attendre qu'on nous aide et que la valeur de ce que l'on gagne est encore plus grande quand elle vient de nous et pas des autres |
Par Uriette : le 21/04/15 à 23:06:29
Déconnecté Dire merci | Tiens bon, Laure, et comme le dit Plectrude fais confiance à ton fils Tu dis qu'il est intelligent, il veut avoir son bac, il va se donner les moyens de l'avoir. Petit détail sémantique parce que pour un ado ça compte, si ton fils révise c'est pour avoir son bac pas parce qu'il accepte vos exigences (par définition il les refuse, mais faudrait pas que ça l'empêche d'avoir son bac). Pour ce qui est des débouchés, je suis de l'avis qu'il faut se lancer là où on a des chances d'être le meilleur. Dans ce sens Oc ta stratégie est la meilleure. Malheureusement, moi j'ai pas eu de cette chance. J'étais juste assez bonne pour être mauvaise parmi les meilleurs. Ce qui est profondément stupide. Après pour ce qui est fils de Laure, je pense le contraire, il faudrait qu'il s'essaie à médecine sauf s'il décide de jeter l'éponge par lui-même. C'est un coup à cultiver la rancoeur sur des décennies (Je voulais faire médecine mais mes parents m'en ont empêchés). |
Par taraa : le 21/04/15 à 23:55:23
Dire merci | A son âge, je ne voulais pas être pauvre et heureuse mais vivre tranquilou à la maison, m'occuper de mon cheval en oubliant carrément que j'étais inscrite à la fac. J'avais mon chéri, mon cheval, je vivais chez mes parents... ou était le problème. Sauf qu'un jour, à force de ne plus aller à la fac, de n'être à la maison que pour le matériel, mes parents m'ont dit : "ou tu vas à l'école, ou tu te trouves un boulot mais on ne va pas t'entretenir à rien faire" Moi, coup de colère et révolte d'ado, j'empile mes affaires à l'arrache dans des sacs poubelles, je récupère comme je peux les papiers de propriété de mon cheval que mes parents entretenaient, hein et je me casse chez mon copain. J'ai repris des études, passé un BTS d'assistante de direction, trouvé un boulot... J'ai passé 10 ans sans leur parler, aujourd'hui j'ai repris une relation normale avec ma mère et je leur dis un grand merci pour ce coup de pied au c... qui m'a donné mon métier et la valeur des choses. |
Par Plectrude : le 22/04/15 à 10:54:01
Dire merci | je me demande en voyant ma soeur (et bien d'autres) si il est si bien que cela de prendre en compte leur avis quand il n'y a rien derrière J'aimerai savoir ce qu'en pense ta soeur... Est-ce qu'elle regrette vraiment ? Qu'aurait-elle fait de différents ? Je pense que si on veut suivre sa vocation, il vaut mieux y foncer à 20 ans, se planter, et se trouver une autre voie... Que d'avoir peur et de regretter à 40 ans de n'avoir fait que du "35h moyennement intéressant". Evidemment c'est une question d'individus, y a pas de règle... Mais raison de plus pour écouter et prendre en compte l'avis de son enfant, non ? |
Par Colomba : le 22/04/15 à 11:15:53
Déconnecté Dire merci | Plectrude : oui je suis dure sur certaines choses, et meme intransigeante sur les bases. Après, contrairement aux apparences, je pense qeu je comprends (vois) beaucoup de choses, dans le comportement et dans le cheminement des gens, et donc mon opinion évolue au cas par cas. Mais ce qui est certain, c'est que je refuse de m'apitoyer, d'ailleurs l'autre versant du refus, c'est pas mieux, je refuse de stigmatiser un jeune en "pauvre mome", "paumé" etc. Tu es responsable de ce que tu es, et de ce que tu fais, avec et au dela de tout ce qu'on a pu te faire, ou que la vie t'a fait. C'est ça que j'ai appris de la vie, et partant de loin, face a l'adversité c'est, dans un premier temps, la seule façon de tenir debout, avoir de l'exigence pour soi d'abord (et je ne parle pas d'études mais de choix de comportement). Je n'admet en aucun cas la faignantise (et pas d'études encore une fois). Après, quand tu foires tout, bien sur que c'est très dur - et mon dieu que j'ai foiré des choses, avec de vraies circonstances atténuantes crois moi -, mais si tu te sens mal, tu ne t'installes pas dans une coloc en étant "bien". Mais tant que tu n'acceptes pas le fait que tu es responsable de tes choix, tu n'avances pas. |
Par Colomba : le 22/04/15 à 12:31:09
Déconnecté Dire merci | Laure40 : ton fils n'a vraiment pas l'air irresponsable, donc oui, ce que tu dis donne l'impression qu'il va se donner les moyens de passer son bac |
Par Oc : le 22/04/15 à 13:27:14
Dire merci | Plectrude ma sœur vit dans son monde d'artiste, elle a une mentalité à part, celle des artistes qui se fichent du lendemain, qui ne voient que très rarement l'après boulot donc leur retraite elle se contre fout des avis des gens, du notre (parents et moi), et son nouveau mec est pareil (tailleur sur pierre) ma sœur s'en mordra les doigts, elle aurait pu faire comme moi, un boulot de bureau et vivre sa passion à coté (moi ca m'empêche pas de monter en élevage et de valoriser un élevage derrière.... et c'est cela que j'aime mais je n'ai pas les moyens d'en vivre, faut etre réaliste, donc à coté j'ai mes 1350 € net qui tombent tous les mois et basta) elle ne vend aucun tableau, aucune création artistique... tu parles d'un revenu en fin de mois.... à 28 ans, il serait temps qu'elle voit au delà de sa passion |
Par Oc : le 22/04/15 à 13:30:38
Dire merci | tu sais plectrude, je me suis retrouvée au chomage ya deux ans et j'ai su rebondir, mais ma nouvelle formation ne me donne aucun débouché (soudure tous métaux) ben je suis retournée dans l'administratif avec un poste encore mieux et plus évolutif que mon précédent... j'ai une idée en tête, c'est de mettre de côté pour m'acheter la petite machine qui va bien pour mettre mes créations artistiques sur le marché, mais c'est une passion et pas un job qui me permettra de vivre faut rester réaliste, le marché du travail est tellement pourri à coté, que oui je pense qu'il vaut mieux quand on le peut prendre un boulot alimentaire (un 35h moyennement intéressant comme tu aimes à le redire) et vivre à côté des choses intéressantes sans se poser la question de la fin du mois parce que les boulots plaisants où on a fait les études pour, ben très peu de gens y arrivent et en vivent à l'heure actuelle je parle, je parle pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ou qui sont dans les études |
Par pascale : le 22/04/15 à 15:13:38
Dire merci | je pense comme oc. je préfère assurer mes arrières. Maintenant, pour en côtoyer aussi pas mal, je comprends également les gens qui refusent de penser au lendemain... Des artistes, j'en vois pas mal, certains viennent en résidence 1 ou 3 mois, pour faire des œuvres collectives, pour donner 2 représentation de "performances" (art contemporain)... je me dis que c'est eux qui choisissent leur vie et ce n'est un choix ni meilleur ni pire que le notre. Eux te diront qu'il préfèrent vivre ainsi sans certitude plutôt que de se pourrir la vie 35H/semaine pour un patron à faire un job non créatif... Chacun sa vie.... |
Par Plectrude : le 22/04/15 à 15:32:07
Dire merci | +1 avec Pascale, c'est tout à fait ce que je voulais dire. Dans le même genre, j'ai aussi vu quelques copines se lancer dans le monde du cheval, toute en sont revenues, certaines ont une situation plus stable que d'autres... Au moins elles ont essayé. Moi j'ai toujours été poussé au cul par ce tempo anxiogène des parents qui me voulaient absolument dans une situation stable et sécuritaire. Finalement c'est le cas, j'ai mon salaire et des RTT et ça me convient bien aussi. Mais j'espère que si j'avais plus poussé pour aller vers ma passion, ils auraient eu le cran de me laisser faire, y compris de me laisser me planter. |
Par pascale : le 22/04/15 à 15:39:01
Dire merci | Franchement, j'ai compris assez vite que si je voulais continuer a m'amuser à cheval, fallait pas que je travaille la dedans |
Par tyoc : le 22/04/15 à 15:57:17
Dire merci | si je voulais continuer a m'amuser à cheval, fallait pas que je travaille la dedans C'est malheureux à dire mais vivre de sa passion c'est difficile et ça peut même ne plus être une passion à force d'avaler des couleuvres pour en vivre. Le nombre de photographe qui galèrent et/ou qui arrêtent car dégoûté est énorme. |
Par Nirvelli : le 22/04/15 à 16:08:05
Dire merci | J'aurais plutôt tendance à fonctionner comme ta soeur Oc, peut-être parce que j'ai fais des études artistiques moi aussi... Mais c'est surtout que mon raisonnement est le suivant : On passe une grande partie de sa vie au travail et pour moi, il est primordial que ce travail soit intéressant, et dans l'idéal passionnant. La retraite et le salaire, c'est accessoire (sans compter que la fameuse retraite, nos générations ont peu de chances d'en voir la couleur). Tu ne comprends pas le fonctionnement de ta soeur mais si elle est heureuse dans sa vie de bohème, c'est l'essentiel. On n'a pas tous les mêmes rêves et les mêmes aspirations, les mêmes idéaux de vie. L'année dernière, je me suis laissée influencer par mes parents (j'ai pourtant la quarantaine passée), qui me tannaient depuis plusieurs années pour que je devienne propriétaire, c'est chose faite depuis février. Pour eux, c'est une sorte d'aboutissement, un symbole de réussite, pour moi, c'est juste un fil à la patte que je ne supporte déjà plus. Je pense revendre très vite après la fin des travaux, en espérant ne pas y laisser trop de plumes. Je suis en pleine réflexion sur ma réorientation pro, j'ai fais une demande de formation auprès de mon employeur, j'espère une réponse positive pour septembre. Je sais que je n'aurai pas l'aval familial car cette formation me mènera vers de nouveaux horizons peu rassurants pour eux, mais ultra excitants pour moi ! Tout ça pour dire qu'en tant qu'enfant, c'est super dur de concilier ce que l'on souhaite vraiment être et faire avec des parents qui ont un besoin constant d'être rassurés, ce qui a l'air d'être le cas de Laure40. Mais voilà, j'adore mes parents, mais à 40 ans passés, je me sens toujours redevable, obligée de rendre des comptes, ça me pompe et surtout ça me pousse à faire des erreurs comme l'achat de ce putain d'appartement, il est temps pour moi de dire stop. Et j'admire ceux qui ont eu le courage bien plus jeune que moi de vivre leur vie telle qu'ils la voulaient vraiment, et non selon des conventions dictées par les parents, la société ou je ne sais quoi ou qui... |
Par kefiretlome : le 22/04/15 à 16:11:18
Dire merci | Ben tu ferais bien de le garder, ton appart. Pour ta retraite... |
Par Nirvelli : le 22/04/15 à 16:13:41
Dire merci | Tu parles comme ma mère Kefir Plus sérieusement, propriétaire, ce n'est pas mon trip. Je n'étais déjà pas sure avant de le devenir mais maintenant que je le suis, je sais que c'est niet. |
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