école : quand ça se passe mal
Sujet commencé par : noe28 - Il y a 113 réponses à ce sujet, dernière réponse par karinePar noe28 : le 04/02/16 à 21:57:02
Dire merci | Bonsoir tout le monde, besoin de vos conseils ce soir. Ma deuxième fille va à l'école depuis septembre et ça se passe pas très bien. J'ai eu un entretien avec la maîtresse et ses conclusions sont clairement pas bonne. En gros, ma fille aurait un " handicap". Sauf que ce qu'elle ne fait pas à l'école elle le fait très bien à la maison ou chez nounou. Elle ne savait même pas que ma fille savait ccompter. J'en ai donc discuté avec nounou qui, elle aussi, n'est pas d'accord avec la maîtresse. A part un petit retard dans le langage, elle trouve qu'elle fait des progrès. Faut savoir que plusieurs mamans se sont déjà plaintes de cette maitresse. Qu'il est très difficile de changer d'école. Alors moi je fais quoi ? Entendre que sa fille passe son temps à pleurer à l'école me stress énormément. J'ai peur pour elle. Je suis un peu perdu, c'est galère. |
Par kirikou : le 08/02/16 à 10:50:14
Dire merci1 | si certain professeur y arrivent c'est bien que c'est possible mais encore faut il s'adapter, d'autant que le gamin était sous traitement a te lire donc dès que l'on est différent on doit dégagé dans un établissement spécialisé car on a rien a faire avec les enfant "normaux" sa me débecte ce genre de raisonnement et bien non, je maintiens, parfois, traitement ou pas, ça n'est pas toujours possible. Pour le bien être de l'enfant et des autres qui à trois ans ne sont pas capables de comprendre que l'élève différent, il ne faut pas en avoir peur, même s'il est agité, même s'il hurle à la moindre contrariété, même s'il n'écoute pas les consignes, même s'il est parfois violent contre-lui même (et malheureusement parfois contre les autres). C'est bien joli de prendre en compte la différence de l'enfant différent, mais les autres, les timides, les posés, ils n'ont pas le droit à un environnement leur permettant de d'exprimer (cf ce dont parle Karine pour son enfant)? Quand à la mode du "que c'est horrible d'envoyer des enfants avec un handicap diagnostiqué dans un établissement où il sera encadré par des éducateurs et des instit spécialisés pour lui, dans un petit groupe adapté, où il pourra apprendre les règles de vie en société et apprendre à lire,compter, etc. à son rythme; envoyons le plutôt dans un établissement ou rien n'est prévu pour lui (ah si, un avs pas formé, quand il y a des sous et qu'on trouve quelqu'un d'un minimum compétent), dans un groupe classe trois fois plus important", elle me débecte tout autant. J'ai vu des gamins éteints ou violents (le plus souvent contre eux-même) arriver en 6e qui arrivaient malgré tout à comprendre qu'ils ne comprenaient pas la moitié du quart de ce que comprenait leurs camarades qui n'étaient pas spécialement méchant avec eux, voire qui étaient copains avec eux pour certains. SOUFFRANCE. Une fois arrivée en egpa l'année suivant, tu les vois s'épanouir, sourire sur la cour et bien qu'ils aient la possibilité d'aller vers leurs anciens copains de 6e, le plus souvent ils préfère rester avec leur nouveau groupe classe. Autre exemple? Un de mes proche a fait toute sa carrière en ime. Au début, les enfants avec handicap, ils les accueillaient dès le CP et ils avaient tout le primaire pour leur apprendre à lire, à s'intégrer, etc. À la fin de sa carrière, à handicap équivalent, ils le récupéraient à l'entrée du collège, 6ans plus tard, ne sachant pas lire, aigri, en refus de l'école tellement ils s'étaient pris leur différence dans la tronche. La sociabilisation à tout pris, elle a des limites, pour les "normaux" comme pour les "différents". Parfois ça se passe très bien et c'est tant mieux. Parfois il faut admettre que ça n'est pas possible. Certes, parfois parce que l'insit' n'avait pas vraiment envie de faire tout ce qu'il pouvait. Parfois il a fait tout ce qu'il pouvait avec les moyens du bord, l'avs fait tout ce qu'il peut et ça ne le fait toujours pas. |
Par Loarghann : le 08/02/16 à 11:46:16
Dire merci | en dernière année d'orthophonie, j'ai eu un petit patient de 6 ans IMC (infirme moteur cérabral) qui n'avit aucune mobilité de ses membres inférieurs, mais était très intelligent. Lors de mon stage en enseignement spécial, on me l'a confié ainsi que 6 autres enfants. Il venait d'etre scolarisé dans cet enseignement, avant cela, il était dans l'enseignement traditionnel. Il disait qu'il préférait sa nouvelle école, parce qu'ici, tout le monde courrait avec des roues ! Et franchement, ce stage fut le plus beau stage de ma vie, malgré le fait que le premier jour, je me suis dit que je ne tiendrais pas une heure dans cette cour des miracles... |
Par SDE : le 08/02/16 à 12:25:40
Déconnecté Dire merci1 | Pour aller dans le sens de Kirikou : ya qqs mois j'ai retrouvé un ancien élève que j'avais eu en classe de moyenne section maternelle bien des années avant... Son seul souvenir était le gamin handicapé comportemental qui poussait des hurlement pendant des heures (dans ces moments-là toute la classe se bouchait les oreilles) qui dans ses moments de crise jetait en l'air les chaises, renversait les tables, voire l'ordinateur... Et dans ses bons moments tentait de poignarder les autres avec des crayons de couleurs... J'aurais bien aimé que les enfants de cette promotion gardent d'autres souvenirs de leur année de 4 ans à l'école... la socialisation à tout prix c'est un bal emballage pour faire des économies et priver les enfants "différents" de leurs droits : droit à un encadrement formé droit à des effectifs adaptés pour que l'enseignant leur consacre le temps qui leur est nécessaire droit à du matériel ou des locaux adaptés, des horaires, temps de travail ou dispositions de classes adaptés ! |
Par phil50 : le 08/02/16 à 12:52:27
Dire merci | la socialisation à tout prix c'est un bal emballage pour faire des économies et priver les enfants "différents" de leurs droits : droit à un encadrement formé droit à des effectifs adaptés pour que l'enseignant leur consacre le temps qui leur est nécessaire droit à du matériel ou des locaux adaptés, des horaires, temps de travail ou dispositions de classes adaptés ! |
Par faust : le 08/02/16 à 12:53:34
Dire merci | moi ce qui me fait rire jaune, c'est que ceux qui tapent sur l'école, les enseignants et leur(s) méthodes sont complètement à côté de la plaque de la réalité d'une classe, de ce qu'est l'enseignement puisqu'on mélange ce que font les écoles publiques, les privées sous contrat et les privées hors contrat. On parle de son expérience personnelle (perso, ma maternelle date de la fin des années 70) qui a eu lieu il y a un bout de temps.... ET heureusement en 20, 40, 60 ans, les choses ont évolué..... la pédagogie montessori et celle de freinet sont largement mises en place dans les maternelles par exemple et ce depuis une 20aine d'années. Bref, on parle de ce qu'on le connait pas, de ce qu'on croit savoir de l'enseignement, de son enfant (qui a parfois un comportement bien différent à l'école et à la maison), de prise en charge de handicap ou pas, du travail de l'enseignant .... de juger que ce qu'il fait et comment il le fait est bien ou mal.......... de la capacité ou non de gérer un enfant hyperactif et autiste qui peut être violent dans une classe de 32 enfants.... (pour info je suis AVS, donc je sais que pour déscolariser totalement un enfant avec un handicap d'une école "normale" voire d'une CLIS, et d'une IME, ça ne se fait pas du jour au lendemain et sans l'autorisation des parents) Moi j'ai envie de dire à tous ceux qui ont tellement envie de changer les choses que les portes sont grandes ouvertes, que ce métier d'enseignant si fantastique où on ne travaille que quelques heures par semaine et où on a 2 mois de vacances est ouvert à tous ceux qui le veulent.... D'ailleurs l'EN n'arrive pas à recruter le nombre d'enseignants nécessaires pour être à plein effectif alors qu'il y a plus de 10% de chômage. Ca pose peut être question non ???? Peut être que finalement le métier n'est pas si facile que ça .... Message édité le 08/02/16 à 12:54 Message édité le 08/02/16 à 12:55 Message édité le 08/02/16 à 12:55 |
Par phil50 : le 08/02/16 à 12:56:39
Dire merci | On a eu l'année passée un élève en sixième avec beaucoup de TOC. Du genre : d'un coup il se mettait à hurler, jetait tout ce qui lui tombait sous la main, ... il était obligé de lécher tout ce qui était nouveau (le sujet de devoir, sa table si on le changeait de place ...), et quand il marchait/courrait, tous les 5 pas, il fallait qu'il s'accroupisse pour toucher le sol. Invivable : pour lui, pour les enseignants (mon collège de techno a fait valoir son droit de retrait et la classe est restée 2 mois sans cours) et surtout pour les autres ! Dans cette classe, sur 24 élèves, 5 ont changé d'établissement en cours d'année ... Le principal a fait des pieds et des mains, et a réussi à le faire admettre en classe ULIS pour cette année. L'insertion : OUI. Mais il y a des limites ... |
Par dejavu : le 08/02/16 à 14:56:04
En ligne Dire merci | Quand je lis ce que décrit phil50 je me dis aussi que l'insertion a des limites... Dans mon idée ce n'était que donner l'occasion à des enfants différents de participer à une école "normale" au niveau de la maternelle/primaire. Sans pour autant les pousser à faire un parcours scolaire complet dans un cadre qui visiblement ne leur convient plus. Mais au moins qu'ils puissent, ne serait-ce qu'une ou deux demi-journées par semaine avoir l'expérience du cadre scolaire. Beaucoup de trisomiques en sont tout à fait capables et même en ont besoin. Par ailleurs, je trouve aussi que cela fait partie de l'éducation en général, de montrer aux autres enfants qu'il existe des enfants un peu différents sans pour autant que ce soit des monstres dont il faut avoir peur, se détourner ou bien regarder par en-dessous. Mais que ces enfants mérite le respect et la compréhension. |
Par kirikou : le 08/02/16 à 15:33:00
Dire merci | En collège, il y a ce qu'on appelle les "ULIS" (unité localisées pour l'inclusion scolaire) :elles ont un "thème" (trouble de l'audition, trouble de la vision, pb neurologique, soucis comportementaux, etc.). Elle sont limitées à 12 élèves de mémoire et la classe est géré par un professeur des écoles avec une formation adaptée. Le principe est dans la mesure du possible que les élèves suivent les cours d'une ou plusieurs classe dans les disciplines où c'est possible, pour les autres matières, cela se passe avec l'instit. Par exemple, dans un collège où j'ai bossé, il y avait une ULIS consacrée au troubles neurologiques sous toutes ses formes ( pb de repérage dans l'espace, difficulté à compter mais aussi impossibilité de marché, pas de réflexe de déglutition, etc.). Les 4 que j'ai eu à divers moment dans ma classe ont suivi les cours d'Histoire/Géo très honorablement jusqu'en 5e. Pour les maths, ils allaient dans les cours d'algèbre mais pas de géométrie. Ils suivaient tous d'autres cours en fonction de leur possibilité. Cela se passait très bien parce qu'il n'y avait aucun soucis de comportement ou de relation aux autres et surtout parce que le but, c'était de les mettre en confiance; à aucun moment il n'était question de leur faire suivre coute que coute tous les cours de leur classe et de les mettre devant leurs impossibilités. Pour les autres élèves, ça oblige à faire attention (il ne fallait surtout pas les bousculer car équilibre souvent précaire + manque de réflexe), à accepter des choses pas agréables (c'est pas facile d'avoir à côté de soit un élève qui ne déglutit pas et qui bave en permanence), voire ça incite à donner un coup de main (me souvient d'une sortie qui a été possible pour les élèves de l'ULIS uniquement parce qu'il y a eu assez -trop même- d'élève volontaire pour pousser les fauteuil, porter les pic-nique, etc.) mais en aucun cas ils ne se sentent menacé ou gêné pour suivre les cours. Des hyperactifs "hors cadre" (sans ULIS donc), j'ai eu deux fois: ça a été l'enfer pour toute le monde (et je parle de tous les cours et de tous les temps hors-cours). Dans un autre bahut où j'ai bossé, l'ULIS était consacrée aux soucis comportementaux (notamment soucis de concentration) , tout de suite il y en avait nettement moins d'intégrés aux cours mais quand c'était fait, c'était hyper valorisant pour l'élève. |
Par phil50 : le 08/02/16 à 16:28:13
Dire merci | Chez nous, l'ULIS est dédiée aux déficients visuels et auditifs. L'élève en question a donc été obligé de partir dans une ULIS réservée aux "troubles envahissants du comportements", à 30 km. Pas de ramassage, donc le parents l'emmène tous les matins ... |
Par Nirvelli : le 08/02/16 à 16:59:57
Dire merci | Je n'ai pas tout lu mais je suis une ancienne traumatisée de l'école. Une maîtresse pour le moins peu pédagogue m'a traumatisée dès mon premier jour de maternelle. J'ai 42 ans et je m'en souviens comme si c'était hier. C'est bien simple, je suis restée muette jusqu'à mon changement d'école quand mes parents ont déménagé (pendant ma dernière année de maternelle). Je pleurais tous les matins pour ne pas y aller, tous les midis après la pause pour ne pas y retourner, mais je ne pleurais pas pendant la classe, j'obéissais comme un petit robot, toujours sans dire un mot, ce fût pour moi un véritable calvaire... il faut savoir que cette instit, qui connaissait évidemment mon prénom, m'appelait "ça" en me désignant du doigt, juste parce que j'étais tellement timide que le jour de la rentrée, je n'avais pas osé dire mon prénom quand elle me l'avait demandé.... Arrivée en CE2, ma mère m'a laissée à la cantine les midis, ça permettait que je ne crise que le matin, et pas matin et midi (malgré le changement d'école, l'angoisse d'aller en classe était ancrée durablement en moi)... à l'adolescence, je me suis mise à faire n'importe quoi, et à rejeter le système scolaire, instits et profs étaient pour moi juste des ennemis, des personnes qui parasitaient mon existence. J'ai fini par me calmer grâce à un prof plus intelligent que les autres, qui a su s'intéresser à moi. A partir du lycée, je suis rentrée dans le rang et j'ai pu finir ma scolarité tout à fait normalement. Quand ma fille est rentrée à l'école, j'ai veillé à ce qu'elle ne vive pas une expérience traumatisante d'entrée, j'ai été super chiante avec les instits pour ça. Elle a un caractère très différent du mien et heureusement, tout se passe bien pour elle. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas négliger un éventuel traumatisme qu'à pu subir la fille de noe28 , tous les instits ne sont pas comme toi leeloye , loin de là. Et quand un enfant est timide et introverti, certains instits ont vite fait de le classifier comme "pas malin, qui ne comprend rien", ce qui amplifie encore le phénomène d'enfermement de l'enfant. Message édité le 08/02/16 à 17:01 Message édité le 08/02/16 à 17:03 |
Par Colomba : le 08/02/16 à 17:16:36
Déconnecté Dire merci | De toute façon, vouloir etre prof ou vouloir etre professeur des écoles, ça ne veut pas dire vouloir etre educateur spécialisé. C'est une nuance que notre société a grandement oublié. Ce sont deux métiers différents, et le fait qu'on ait le profil de l'un ne veut pas dire que l'on ait le profil de l'autre. Personnellement, j'aurais certainement pu enseigner (enfin pas sur dans notre monde actuel) ; mais alors m'occuper d'élèves avec un handicap mental, quelqu'en soit la forme, j'en suis totalement incapable. |
Par leeloye : le 08/02/16 à 18:38:23
Dire merci | 4patt je laisse tomber... tes messages parlent d'eux même ! nirvelli merci, mais bon, heureusement, je sais que je ne suis pas la seule comme ça ;-) et pr la gestion/intégration de certains enfants.... c'est très compliqué... car effectivement, même si, je sais que pour ma part, j'ai reçu une brève formation sur divers handicaps... ils sont tellement nombreux, et les profils peuvent être tellement différents... qu'à pars avoir la volonté de faire au mieux... c'est difficile... mais faire au mieux, n'est effectivement pas tjs possible, selon le contexte de classe. et... avoir une "aide personnalisée" comme l'évoque 4patt ... oui c'est un gros plus... ou pas... car malheureusement, les personnes recrutées ont zéro formation, et bien souvent même pas travaillé même de loin dans l'éducation/enfance etc... et... malheureusement, il arrive effectivement des "cas" ou... oui, on peut douter de la bonne décision de scolariser un enfant.... 2 exemples cette année... 1. gamin qui a été "changé" d'école (il est en maternelle, heiin... et a une AVS... donc cas déjà "lourd" pr une prise en charge si jeune)... parce que les parents ont "bousculé" l'inspection... ce que je conçois tout à fait, quand l'intégrité des autres enfants est en "jeu" 2. ma collègue a cette année en GS... un enfant... ingérable... il faut se mettre à 2 adultes pr le maintenir quand il est en crise (vous voyez l'exorciste.. et bien c'est exactement ça... les yeux, les bruits, la force et la violence...) et 1 adulte en plus au cas ou il arrive à s'extirper ! alors si ce n'était qu'une crise quotidienne... bref'' sauf qu'à coté de ça... et bien, il peut, d'un seul coup se lever, et foutre un coup à un autre camarade (nous avons quand même eu plusieurs saignements de nez depuis le début de l'année (entre autre))... alors ma collègue, on s'est toute plus ou moins fait insultée, frappée... il a même craché à la figure de ma collègue... il a une AVS... mais, franchement... ça ne suffit pas... et ce gamin... pourtant... indépendamment de son comportement, il n'a aucune difficulté d'apprentissage, et comme on le sent un peu plus apaisé, avec les plus grand, ma collègue l'a inclus avec les CP et tente de lui apprendre à lire (bon il en est capable, mais à priori en a pas envie!)... MAIS... j'suis désolée... pour moi... il n'a pas sa place au sein de l'école... parce qu'il met en danger (les adultes - admettons -) mais surtout les autres enfants ! BREF... c'est tellement compliqué... qu'il n'y a pas une "réponse" possible ! Message édité le 08/02/16 à 18:51 |
Par SDE : le 09/02/16 à 13:03:03
Déconnecté Dire merci | Dans mon idée ce n'était que donner l'occasion à des enfants différents de participer à une école "normale" au niveau de la maternelle/primaire. Sans pour autant les pousser à faire un parcours scolaire complet dans un cadre qui visiblement ne leur convient plus. Mais au moins qu'ils puissent, ne serait-ce qu'une ou deux demi-journées par semaine avoir l'expérience du cadre scolaire. Beaucoup de trisomiques en sont tout à fait capables et même en ont besoin. le truc c'est que les enseignants ne sont pas formés pour ça ya trop d'effectifs par classe pour que les enfants "normaux " mais timides ou mal assurés se sentent épanouis alors un enfant instable, qui a besoin d'être rassuré... bof ! En + dès q'un enfant commence à fréquenter on a de TRES grosses pressions de l'inspectrice pour qu'"il vienne tte la journée, apprenne... c'est ultra contre-productif, j'ai vu pas mal d'enfants régresser à cause de ça car l'école est pour eux une rude épreuve et les obliger à y aller lors de temps trop longs leur fait péter un câble... Dans les "manifestes" d'accueil des enfants différents/ handicapés ya d'ailleurs une clause qui mentionne expressément le fait que l'enfant accueilli doit réaliser des apprentissages.... ils ne doivent pas venir pour "juste" de la socialisation, je trouve cela dommage. D'ailleurs en gros je trouve que l'accueil des enfants handicapés a régressé, ya 10- 15 ans j'ai accueilli avec succès des enfants différents, mais à cette époque c'était le maître qui était seul juge et avait "pleins pouvoirs" en qqe sorte : je pouvais faire des emplois du temps sur mesure, genre 2H le matin, puis 2H 2/semaine, puis 2H 4 fois par semaine, et continuer d'augmenter le temps selon les capacités, progrès, désirs, réactions de l'enfant. Le faire venir aux heures des matières "socialisantes" genre motricité,goûter, pas aux moments où on est assis à table s'il est incapable de s'y tenir... De nos jours c'est plus possible de faire "à la carte". Faut que l'enfant handicapé vienne comme les autres, qu'il se coule dans le moule des autres. On doit intégrer absolument tout le monde même ceux qui jettent des chaises à la figure des adultes ou autres enfants... Qui se tapent contre les murs pour se faire du mal... Or ça n'est simplement pas gérable pour des gamins de 3-4 ans de voir ça... Et plusieurs fois, quand je ceinturais un gamin comme ça (qui se jetait en arrière, la tête la première au sol) je me suis dit que s'il y a des marques rouges autour de ses poignets, je peux être accusée de maltraitance... Pendant 1 an j'ai juste espéré, non pas épanouir les enfants ou leur apprendre des choses, mais juste qu'il n'y ait aucun blessé à la fin de la journée. Les soi-disant "aides" dans les classes c'est, au mieux du personnel pas formé mais plein de bon sens et de bonne volonté... sachant que c'est des contrats de 9 mois renouvelables, mal payés et on peut les envoyer n'importe où, en cours d'année, c'est absolument pas génial pour des enfants qui ont besoin de repères, et quand ils sont attachés à leur AVS, celle-ci est affectée à un autre poste, ou bien son contrat est fini, on remet qqn d'autre et tout est à recommencer Sinon on a aussi eu des chomeurs de longue durée en essais de réinsertions et là, entre ceux qui ne savent pas se lever le matin, qui savent pas parler sans être vulgaires, qui supportent pas les gamins (alors s'occuper d'un enfant différent des autres !!! ... ) ceux qui ont trouvé la bonne planque et se mettent en arrêt-maladie 2 semaines par mois.... J'ai vu tout ça défiler dans l'école... j'ai aussi eu un gamin maintenu en maternelle jusqu'à ses 7 ans, qu'il ait l'âge légal d'être admis en institut, se comporter comme un animal (genre Tarzan) jamais on n'a pu lui apprendre quoi que ce soit (une collègue avait même essayé de le faire répondre à son nom en lui donnant des biscuits dont il était friand) et je l'ai revu 1 an après, avec son éducateur, il regardait dans les yeux, écoutait et comprenait des instructions simples, jouait du tambourin... Bref en 1 an il avait progressé mille fois plus vite dans une structure ADAPTEE... Et il a perdu 4 ans dans une école qui ne lui a rien apporté à part des contraintes (son emploi du temps c'était de renifler les portes car il ne savait pas les ouvrir, et en récré, renifler les grillages en essayant de passer dessous...) |
Par faust : le 09/02/16 à 13:20:26
Dire merci | personnellement, je suis AVS donc pour l'insertion de gamins en situation de handicap.... Mais je ne suis absolument pas pour le maintien en scolarité normale d'enfants en situation de handicap lourds, intellectuels par exemple ou dangereux pour eux et/ou pour les autres. J'ai envie de dire aussi qu'on n'a pas à favoriser un enfant et en "détruire" 28 autres. Ce qui m'embête un peu, c'est que le bifurquage en enseignement spécialisé est vu par les parents (souvent) comme un échec... Alors que non, un enseignement spécialisé, d'abord en CLIS par exemple et en IME est une chance de permettre à des gamins d'avoir des enseignements adaptés, d'avoir quelqu'un qui a le temps de prendre soin d'eux, d'aller à leur rythme, parce qu'il n'y a pas 6h de cours par jour, parce qu'il n'y a que 7 élèves par classe pour un enseignant, parce que chaque enfant a le droit de progresser à son rythme, parce qu'à la fin de la journée, il y a un éduc spé formé pour gérer les handicaps pour s'occuper de 3 enfants pour 1 personne..... Malheureusement, les IME (et les ITEP) coûtent cher et dans notre région, où il y en avait bcp, ils ferment les uns après les autres et je trouve ça dommageable .... Lorsque le handicap est lourd, faire sa scolarité dans des structures adaptées et travailler dans des structures adaptées ne veut pas dire non-socialisation et échec scolaire. Ce n'est qu'un exemple, mais j'ai un ami de mon âge (38 ans) qui s'entraîne avec nous en équipe de compét agility. Il est lourdement handicapé (une forme d'autisme et déficience intellectuelle). Il a fait toute sa scolarité en structure adaptée: IME, ITEP, il n'aurait jamais pu être scolarisé en milieu normal. Il travaille maintenant en ESAT. Il a beaucoup progressé au niveau mathématique et socialisation et gestion de lui même et depuis 2-3 ans, il est passé chef d'équipe et il a plusieurs personnes à gérer au niveau du boulot. Mais quand il vient s'entraîner en agility, on le considére comme quelqu'un de valide, il se gére, il gére son chien, il a sa voiture, son studio chez ses parents, son compte FB sur lequel il partage ses balades avec ses chiens, ses résultats en concours. Il fait ses itinéraires pour aller au concours, il réserve son hotel et il gagne des trophées en concours.... il vient manger au resto avec nous.... Bref, il a une vie de quelqu'un de "normal", peut être aussi parce que ses parents ne se sont pas obstinés à le rendre comme tout le monde mais aussi à faire avec son handicap et ses possibilités. Message édité le 09/02/16 à 13:21 Message édité le 09/02/16 à 13:22 |
Par SDE : le 10/02/16 à 11:06:47
Déconnecté Dire merci | J'ai envie de dire aussi qu'on n'a pas à favoriser un enfant et en "détruire" 28 autres. C'est pourtant ce qui se fait, moi j'ai arrêté pdt 1 an les sorties Bibliothèque et Promenade car gamin qui se sauvait et détruisait tout sur son passage (même quand sa mère accompagnait) l'inspectrice m'a clairement dit "on ne peut pas priver UN enfant de sortie alors que les autres y vont, donc vous n'avez qu'à plus en faire." comme ça tout le monde est à égalité. Dans l'exemple que donne Faust c'est bien de montrer que les instituts spécialisés sont des endroits où des pédagogies alternatives et adaptées sont mises en oeuvre pour favoriser les apprentissages individuels des personnes handicapées ! Au lieu de les contraindre à des choses dont elles ne sont pas capables et qui vont les mettre en échec, les frustrer voire les agresser (et faire régresser) les structures spécialisées, au contraire s'adaptent aux besoins différents de ces personnes, cela leur permet de s'épanouir ou lieu de les forcer, contraindre à des choses qu'elles ne peuvent pas réaliser (pour certains enfants , rester assis 10 min devant un verre de jus de fruits et un morceau de gâteau c'est déjà une torture... ) |
Par cicitt : le 10/02/16 à 11:23:33
Déconnecté | Je pense que toutes les personnes qui travaillent avec des enfants seront d'accord pour dire que l'intégration c'est bien, mais elle a ses limites; à force, on désintègre plus qu'on intègre, lorsque l'on doit tout tout tout adapter. Et je vois pour certains de mes patients, passer en CLIS ou en IME leur a été hyper bénéfique. Apparemment les ULIS n'existeront plus dès l'an prochain sous leur forme actuelle? Les enfants seront dans une classe de référence et viendront en ULIS et non plus l'inverse? Ca m'inquiète pour un bon nombre de mes patients... |
Par phil50 : le 10/02/16 à 11:36:32
Dire merci | Apparemment les ULIS n'existeront plus dès l'an prochain sous leur forme actuelle? Les enfants seront dans une classe de référence et viendront en ULIS et non plus l'inverse? Je n'ai rien entendu dans ce sens (ceci dit, ne me sentant pas concerné spécialement, je n'ai pas tendu l'oreille non plus) Mais les classes ULIS c'est super-récent : la notre doit avoir 2 ans ... "faire et défaire ..." |
Par River : le 10/02/16 à 17:55:42
Dire merci | J'ai lu en diagonale, je relève juste ça : Apparemment les ULIS n'existeront plus dès l'an prochain sous leur forme actuelle? Les enfants seront dans une classe de référence et viendront en ULIS et non plus l'inverse? Oui, comme dans les CLIS du premier degré qui deviennent maintenant ULIS Ecole, les inclusions ne se passaient pas toujours bien selon les endroits avec des élèves peu voire pas inclus. Du coup, plutôt qu'ils aient une classe à eux et partent de temps en temps en inclusion en milieu ordinaire, ce sera l'inverse : inclus en classe ordinaire la majorité du temps et sortis dans une classe ULIS de temps en temps. |
Par dejavu : le 10/02/16 à 19:48:04
En ligne Dire merci | sde je comprends tout à fait. C'est bien dommage que le maître ou la maîtresse ne soit plus à la direction de son propre navire... hélas. |
Par noe28 : le 10/02/16 à 20:13:59
Dire merci | Bonsoir, je ne sais pas chez vous mais ici c'est difficile d'aller sur 1cheval. J'ai toujours un message d'erreur. Bref... Merci pour vos témoignages et réponses. Je ne sais pas ce que ma fille pense de l'école car elle ne s'exprime pas encore très bien. Et pourtant depuis la rentré elle a fait énormément de progrès. Elle ne refuse pas d'aller au car non plus Par contre , je me suis souvenu d'un événement qui c'est déroulé peu de temps après la rentré. Ma fille ne savait pas mettre ses chaussures seule. Son papa est venu la chercher à l'heure de la sortie du midi et a trouvé ma fille sur une chaise, dehors, en pleure et les chaussures au sol. Pour la maîtresse , à 3ans , on doit savoir mettre ses chaussures/chaussons tout seul. Soit mais j'aurais aimé qu'elle m'en parle avant plutôt d'imposer ça à ma fille. Enfin, dans ses jeux, elle reproduit ce qui se passe dans sa classe. Elle faisait style qu'on lui criait dessus en lui demandant de se calmer. Maitre/maîtresse c'est pas un métier facile c'est sûr mais pour les tous petits aussi c'est pas évident. |
Par leeloye : le 10/02/16 à 20:23:31
Dire merci1 | De nos jours c'est plus possible de faire "à la carte". Faut que l'enfant handicapé vienne comme les autres, qu'il se coule dans le moule des autres. SDE c'est tellement vrai ce que tu dis... et sans parler de handicap... (pr le coup ça va répondre au post de départ!) quand on sait l'importance de la première année de scolarisation (TPS, mais même PS) pour tous les enfants... Il y a une pression pour que la scolarité ce soit... de 9h à 16h30... point.. alors... qu'il faudrait accepter que chaque enfant puisse y venir à son rythme... seulement... c'est loin d'être accepté en tant que concept... (et pas forcément des enseignants... mais plus les parents... et parfois/souvent par certains inspecteurs !) ... alors en pratique, c'est évident que c'est compliqué pr bcp de parents (moi la première j'aurais été embêtée!)... et pourtant !! quelle chance se serait pour tous les enfants de pouvoir y être accueilli progressivement selon leurs "besoins" malgré tout je pense que si tout le monde pouvait penser ainsi... ce serait déjà une première étape vers l'école "positive" ! |
Par kirikou : le 10/02/16 à 20:34:11
Dire merci | Il est tout à fait possible que la maitresse de ta fille soit maladroite avec ta fille ou même avec les tous petits en général. C'est sûr que de ce que tu dis, peut-être que ta fille ne se sent pas à la hauteur à cause de son attitude et du coup ça peut la "paralyser" un peu Tu peux toujours essayer de dédramatiser la chose, essayer de lui faire comprendre que oui, il faut essayer de faire au mieux à l'école mais que ce n'est pas parce qu'elle n'y arrive pas du premier coup qu'elle te déçoit et qu'elle n'y arrivera pas (enfin pas dans ces termes là pour une petite de 3ans, mais cet âge là, c'est pas ma spécialité ). |
Par noe28 : le 10/02/16 à 21:00:37
Dire merci | Kirikou : je ne suis pas sûr qu'elle comprenne la notion de décevoir. Quand elle essait et qu'elle n'y arrive pas soit elle demande soit elle s'énerve. Moi, je l'aide en expliquant bien comment je fais. Peut être qu'on ne lui a pas laissé le temps de s'adapter et/ou trop demandé d'un coup. Et comme elle ne s'exprimait très mal , pleurer était le moyen d'exprimer son ressenti. |
Par leeloye : le 10/02/16 à 21:03:06
Dire merci | noe28 pr les chaussures... cela a été effectivement mal fait... elle n'a pas à la laisser en pleurs... par contre moi aussi, il peut m'arriver (en fait non, c'est surtout mon ATSEM car moi j'avoue que je ne gère pas la sieste!) que des enfants même de 3 ans.. se retrouvent à devoir essayer tout seul un moment avant d'être aidée (et c'est comme ça aussi, qu'ils apprennent !) par contre... il ne faut pas prendre pr argent content ce qu'elle dit/fait dans ses jeux... en général (et parce que ça les touche c'est certain !) entre la réalité... et... le jeu... y'a une sacrée marge... car, cela peut m'arriver de me fâcher et mettre en colère après certains qui m'ont poussée à bout (bah oui, même si y' surement parfois d'autres moyens d'agir... la colère est aussi "humaine" ! ) ... ça reste exceptionnel ! or... je sais (par les dire de certains parents...) qu'ils jouent à la maitresse "méchantes" des fois... lol ! et j'ai bien vu mes enfants aussi... ceux qu'ils aimaient quand ils jouaient... c'est "reprendre/fâcher" |
Par SDE : le 11/02/16 à 10:45:09
Déconnecté Dire merci | Enfin, dans ses jeux, elle reproduit ce qui se passe dans sa classe. Elle faisait style qu'on lui criait dessus en lui demandant de se calmer. Moi je me méfie de ça, je vois plein d'enfants jouer au papa et à la maman, mettre des fessées aux poupées, mettre ds le jeu leurs enfants "au coin," leur hurler dessus, bon je me doute que ça leur est arrivé mais je sais aussi que ce n'est pas leur quotidien (sinon je soupçonnerais plein de parents d'être maltraitants) l'autre jour j'ai rigolé, un gamin demande "c'est quoi une fessée ?" et un autre lui a répondu "c'est quand ton père te met plein de baffes" celui qui a répondu est calme, posé, épanoui donc je doute qu'il ait souvent expérimenté son concept de fessée mais le dialogue était marrant ! |
Par karine : le 11/02/16 à 14:23:05
Dire merci | Moi mon fils s'amuse à me sortir les phrases de l'ATSEM... alors on se marre bien elle a de l'humour Noe28, pour les chaussures c'est hard... chez nous l'ATSEM est dure mais plutôt avec les parents , avec les enfants elle prend le temps de montrer, d'essayer... mais j'ai vu aucun gamin abandonné sans chaussures par contre elle booste vraiment les parents !!! leeloye a la réunion de pré rentrée de notre dernier, les maitresses ont clairement dit qu'en PS on pouvait sans problème ne pas mettre son enfant toute la journée à l'école notamment les premiers mois et surtout y aller petit à petit... |
Par leeloye : le 11/02/16 à 16:53:41
Dire merci | karine ahh mais oui... moi aussi je le dis... mais moi je parlais même d'aller plus loin... pr les touts petits (et certains petits!)... eh bien même si je conçois que cela puisse être difficile.. il faudrait que ce soit encore plus "soft" que tous les matins... et en augmentant progressivement la durée et la fréquence ça va, cette année, j'ai pu en parler avec l'inspectrice qui est pour ce principe également ! mais... pr la plupart des parents... l'école... c'est du matin au soir, tous les jours... voir éventuellement que le matin... alors que... il faudrait que ça vienne encore plus progressivement que ça... je sais que dans les classes de TPS purs (qui sont trèèès rares !) cela se passe plutot dans ce sens là... mais comme c'est une classe qui a un statut spécial... je pense que ça passe mieux... que dans une classe avec d'autres niveaux, noyés dans un école et/ou la classe n'a rien de spécifique... bref jsais pas si je suis claire.. mais c'est vraiment ce que je peux voir/entendre autour de moi ! |
Par SDE : le 11/02/16 à 17:20:44
Déconnecté Dire merci | ça va, cette année, j'ai pu en parler avec l'inspectrice qui est pour ce principe également ! T'en as de la chance. Chez nous c'est fréquentation obligatoire toute la journée. On n'avait pas assez de place au dortoir pour tous ( et tous les parents ne souhaitaient pas mettre leur 2 ans ou 3 ans à la sieste...) tant pis, elle a obligé la mairie à transformer la moitié de la BCD en dortoir ... Fait la chasse aux parents qui ne mettaient pas les gamins à dormir.... (grosses menaces genre "sinon on va vous radier et donner la place à qqn d'autre) Résultat : une mini BCD utilisable par groupes de 6 maxi les livres empilés trop haut pour les gamins une ASEM qui passe ses après-midi à surveiller des enfants qui dorment au lieu de faire travailler des groupes Des parents pas contents car ils préféreraient avoir le CHOIX ! (surtout maintenant qu'on quitte à 15h45, les gamins sont levés à 15H15 c'est des rythmes ridicules et improductifs !) |
Par phil50 : le 11/02/16 à 17:29:43
Dire merci | Fait la chasse aux parents qui ne mettaient pas les gamins à dormir.... (grosses menaces genre "sinon on va vous radier et donner la place à qqn d'autre) LOL ! Le truc trop urbain quoi ! ici c'est les parents qui répondent : "si vous nous faites chier, on retire notre gamin, et la classe fermera", du coup les inspecteurs la jouent "piano-piano" Message édité le 11/02/16 à 17:30 |
Par leeloye : le 11/02/16 à 18:26:00
Dire merci | SDE c'est clairement une honte ! et au passage... ça ma fait quand même tjs bien halluciné de voir les différences selon les endroits... même si je le sais, puisqu'à chaque changement d'inspecteur... on se demande à quelle sauce on va être mangé ! en tout cas... j'ai adoré qu'elle me dise ça (et pourtant je n'ai même pas lancé le sujet... elle s'est mise à en parler d'elle même !) cela correspond clairement à ma manière d'envisager l’accueil des plus petits... surtout maintenant qu'on quitte à 15h45, les gamins sont levés à 15H15 c'est des rythmes ridicules et improductifs j'ai les mêmes horaires... par contre, pr le coup, j'apprécie... parce que les moyens (et les GS), les après midi étaient souvent "longues" tout de même... donc moi j'apprécie... par contre, mes PS, se réveillent au max à 15h (souvent avant !)... mais bon, nous c'est parce que le dortoir est "pourri"... (il sert de hall d'entrée, salle de motricité, garderie etc...) et ai accolé à la classe (qui résonne) donc... les PS sont vite "réveillés" par les bruits... d'ailleurs, si on voulait accueillir déjà au mieux... il faudrait commencer par avoir de beaux locaux adaptés ou on pourrait mettre en place bcp plus de choses pour l'épanouissement des petits ! --BREF-- |
Par faust : le 11/02/16 à 18:28:22
Dire merci | oui mais leeloye, tu sais bien que ça c'est du ressort des mairies |
Par Desroses : le 11/02/16 à 18:29:05
Dire merci | Rah l'école ! Je me retrouve dans certaine de vos interventions, petite j'étais hyper timide, réservée, exclusive (une amie, point, les autres n'existaient pas), étourdie (très rêveuse) et peu confiante. Autant vous dire que j'en ai bavé ! Je me souviens une fois, j'étais sur l'estrade pour réciter un truc j'imagine et j'avais un défaut d'élocution, je confondais le "t" et le "que" (prononcé comme le "t" donc Etiquette devenait equiteque). Bref, devant toute la classe la maitresse a dit, avec un air dédaigneux: "Toi tes parents ont intérêt à t'enmener chez l'orthophoniste !" et pas qu'une fois, même d'autres élèves qui avaient appris ce que c'était commençaient à s'y mettre... Bref, j'ai un mauvais souvenir de la maternelle et du primaire de mon ancien village. Mes problèmes se sont petit à petits réglés en entrant à l'école privée, plus "exigeante" mais également plus "neutre" je n'ai jamais plus eu de problèmes de maitresses en primaire. Au collège j'ai eu quelques soucis avec certains profs, mais TOUT le monde avec des soucis avec ces profs, mais j'avais mes armes pour pas "subir" ! Quoiqu'il en soit, quand le moment sera venu, mon gamin ira dans le privé ! Ma cousine a quand a elle mit sa fille précoce dans une école Montessori. Je ne connais pas mais ça a changé sa fille (qui parlait de "je veux mourir" à 5-6 ans), à présent elle est épanouie et n'a plus de sombres pensées ! Bref, tout ça pour raconter ma vie ! |
Par karine : le 13/02/16 à 14:53:15
Dire merci | ouais enfin privé, public... ça reste une question de personne et y'a de très agréables maîtres/maitresses... patients, dévoués, à l'écoute des enfants... c'est dommage de dénigrer tout le monde d'un coup ! |
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