Utilisateurs selles Hugues Petel
Sujet commencé par : veronik - Il y a 1343 réponses à ce sujet, dernière réponse par hugues petel11 personnes suivent ce sujet.
Par veronik : le 24/09/08 à 08:07:03
Dire merci | Ici va se trouver un terrain d'échange pour les cavaliers qui veulent monter autrement. Une monte de sensations, comme dit HP. On est déjà 2 petelistes! (mais il y en a tellement d'autres hors ce forum) et j'espère que d'autres suivront. J'espère que nous serons bien guidés dans notre travail! Je pense qu'on devrait commencer pendant la période de pause hivernale! [Titre modifié par Yann22_modo] |
Messages 441 à 480, Page : < < | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 > >
Par veronik : le 09/01/09 à 15:53:31
Dire merci | Cette histoire de miroir cheval/cavalier me poursuit un peu.......beaucoup!!!. Je ne comprends pas toujours, loin s'en faut, mais cette notion.....je la sens malgré tout très imbriquée dans moi. Peut-^etre plus tard je pourrai mieux voir Peut-être aussi au long de nos conversations matinales , hors forum, n'est-ce pas, les filles? (à noter, on est 3 ou 4, et chacune interprète les thèmes de ce forum avec des différences, mais en échangeant nos ressentis (+ et -) on se retrouve...... |
Par SDE : le 09/01/09 à 18:49:21
Déconnecté Dire merci | je veux bien que mon cheval soit mon miroir mais il joue avec les branches de pelham même sans moi, sans rênes. et il a détesté la bride à oeillères, sans moi, sans les guides... il a lui aussi son avis personnel et n'est pas que mon reflet ; même s'il est aussi, mon reflet / bien sûr. d'autre part, je rejoins l'expérience de Pascale, je l'aie ssayé 2 fois, n'en ressentant pas de réel besoin, j'ai gardé le mors de filet, voire le sans-mors. Message édité le 09/01/09 à 18:49 |
Par pascale : le 09/01/09 à 19:36:46
Dire merci | sde , c'est parce que même ss rêne, tu n'as pa sd'action légère... voilà, on dit que monsieur petel ne détient pê pas la vérité absolu sur tt les sujets et on se fait "traiter" de "refoulée".. lyra, ça fait 7 ans que je traine sur ce forum et il y a un nombre assez important sur le travail que j'ai fait avec mon cheval depuis.. tu "m'excusera" de ne pas vouloir ss arret me répéter...surtt sur des trucs qui datent un peu je lis ce post pour les mêmes raisons que beaucoup qui n'interviennent pas.. pour y lire qu'il faut "limite" attendre d'avoir une petel pour trouver des sensations comme faire partir le cheval d'une seule jambe ou commencer a apprendre le reculer.... |
Par lyra : le 09/01/09 à 23:31:56
Dire merci | souvent j'ai entendu: " il n'y a pas de mors durs mais beaucoup de mains dures" Donc à la limite pourquoi un pelham serait-il dur si il est utilisé avec des rênes semi longues et des actions de doigts précises? Pourquoi un pelham plus qu'un mors Goyo pour la cm? est-il possible d'obtenir la cm avec un mors a olive? |
Par iram : le 10/01/09 à 00:10:44
Dire merci | est-il possible d'obtenir la cm avec un mors a olive? oui, et heureusement... |
Par veronik : le 10/01/09 à 09:29:21
Dire merci | Non, Pascale, tu te trompes. Il ne faut pas avoir une HP pour progresser. Juste, ca aide parce que cette selle(Entre 10 modèles, je crois) apporte de la précision qu'on ne trouve pas ailleurs, aujourd'hui. Et par cette précision, tu vas de découvertes en découvertes......si tu le recherches, bien sûr. |
Par karine : le 10/01/09 à 10:45:38
Dire merci | J'adore les déformations... Qui a dit qu'il fallait une selle HP pour apprendre certaines choses comme le reculer... j'en ai acheté une parec que c'est la première fois que je me sens aussi bien dan sune selle, libre à moi quand même, ce confort cette position que je n'ai pas trouvé ailleurs me conduit vers une autre dimension equestre qui jusqu'alors ne me tenait pas. Si d'autres l'ont trouvé ailleurs avec une autre selle, je n'ai rien à dire à ça. Maintenant si tu intervien ssur ce forum juste pour te prouver que tu es bien ailleurs!! |
Par Erzebeth : le 10/01/09 à 10:53:02
Dire merci | pourquoi un pelham serait-il dur si il est utilisé avec des rênes semi longues et des actions de doigts précises? pas besoin de rênes semi longues! Avec une bonne main, un pelham (en 4 rênes sinon tu perd tout l'intéret de ce mors), peut être doux avec des rênes ajustées! j'aime pas le terme de mors durs/doux. Pour moi il y a des mors plus ou moins techniques et des mains plus ou moins bonnes. C'est la combinaison des deux qui fera une action dure ou douce. Sachant qu'un charetier pourra dégommer la bouche d'un cheval en mors olive. Et pour les rênes semi longues, perso je trouve que c'est la longueur qui permet le plus d'actions parasites et donc de fautes de mains. Mieux vaut avoir les rênes complètement longues ou ajustées. Le cul entre deux chaises, on est pas très cohérent. Sinon pour la réflexion de pascale, certes personne n'a dit que l'excellence de l'équitation n'est accessible qu'en petel... mais néanmoins, quand on lit le post on une impression un peu de ce style qui est un peu... rigolotte! |
Par SDE : le 11/01/09 à 13:10:12
Déconnecté Dire merci | Mieux vaut avoir les rênes complètement longues ou ajustées. Le cul entre deux chaises, on est pas très cohérent. là j'adhère à 100% |
Par katell22 : le 11/01/09 à 13:28:24
Dire merci | bon , pourquoi mi-longues.... parce que nous sommes principalement des "endurants" ou/et des pratiquants de la randonnée "active"(elle nous permet de préparer les chevaux) : nos chevaux marchent donc d'un bon pas , c'est à dire entre 7 et 9 km/h suivant le terrain. le balancier ainsi provoqué sur des rênes longues serait tout simplement insupportable pour la bouche du pauvre cheval... |
Par veronik : le 11/01/09 à 13:53:12
Dire merci | Pourquoi 1/2 longue. Je tente la réponse. tendues: il y a obligatoirement, le mot le dit, une tension, donc le cheval répond obligatoirement par une raideur. Même s'il cède de la bouche sous une tension, celà ne fait QUE déplacer la raideur, aussi petite soit-elle. Il ne DONNE pas sa bouche. Il doit ouvrir pour se soustraire à la tension, Mais ailleurs se retrouve la raideur, ou d'autres se raidissent encore plus Longues: alors là, on n'est que des passagers. 1/2 tension: le seul contact est le poids du cuir, en semi-guirlande.. La 1/2 tension fait que les pressions de doigts ou de phalanges que l'on fait sur la rêne se transmettent aussitot et fidèlement à la bouche. Et quand on obtient ainsi la cm, on a un cheval qui dit: tu vois, je t'obeis, je fais ce que tu souhaites, tant que je le comprends, je te donne ma bouche, une juste caresse suffit. Et on n'a vraiment pas le cul entre 2 chaises! Mais si j'ai dit des c........, je compte sur les autres, et HP, pour y remédier. C'est comme ca que je sens. |
Par iram : le 11/01/09 à 15:18:55
Dire merci | veronik, il est aussi possible de n'avoir que le poids du cuir dans les mains, tout en ayant les renes ajustées, (et bien sûr sans tirer), c'est ce qui est censé se produire lors de la cession de machoire on peut avoir un contact sur des renes ajustées moelleux, sinon, autant effectivement ne pas avoir les renes ajustées cela dit, je comprends ce que tu veux dire par contre, je ne comprends absolument pas l'intervention de katell22 |
Par lyra : le 11/01/09 à 15:36:07
Dire merci | A propos du choix du Pelham HP dit sur son site: La puissance du mors n'augmente pas la force de la transmission, mais sa vitesse et sa précision. |
Par lyra : le 11/01/09 à 15:52:07
Dire merci | Je pense qu'il faudrait redéfinir la cm ( cession de la mâchoire) dont on parle sur ce post et le placer dont on parle partout! allez faire un tour sur le site de HP rubrique questions de cavaliers Je crois avoir compris que: le cheval la donne la cm ( La décontraction de la mâchoire implique l'absence de résistances) elle se demande en fonction de la locomotion du cheval Au sujet de la tension des rênes HP m'avait répondu le 29/09 en page 2: Il ne s’agit pas d’avoir des rênes longues ou courtes, mais des rênes en demi-tensions variables. La longueur est indépendante de la tension. Des rênes peuvent être courtes et non tendues. Ce qu’il faut comprendre sur ce point, c’est que toute tension des rênes engendre des résistances. Personnellement, je considère comme une erreur d’enseigner qqch à un cheval qui est dans un état physique (donc mental) de résistances. Les seules résistances nécessairement acceptables sont celles qui sont liées à la structure des allures. La perception de ces résistances particulières est un point clé, attendu que c’est avec elles que l’on joue. suite page 2 |
Par veronik : le 11/01/09 à 15:58:24
Dire merci | Lyra::love: Katell: Un cheval qui est au trop grand pas, a un pas déstructuré et se déhanche: pas bon Lire intervention du 29/01/05: (Questions de cavaliers) très interessant |
Par Erzebeth : le 11/01/09 à 19:48:28
Dire merci | A propos du choix du Pelham HP dit sur son site: La puissance du mors n'augmente pas la force de la transmission, mais sa vitesse et sa précision. Pour moi le pelham, c'est un compromis entre la technicité de la bride et le confort d'un mors seul. C'est donc un mors technique et fin, intéressant arrivé à un certain stade de dressage du cheval... C'est ce qui est entendu par vitesse et précision de l'action? M'enfin quand on s'en sert comme frein à main (avec une alliance en général), ben si, ça devient un mors puissant, dans le sens de force, bien sûr. mais là, c'est la main qui fait la différence. Y'a quand même un sacré levier, et le levier, ça décuple la force, c'est de la physique ça. |
Par Erzebeth : le 11/01/09 à 19:50:27
Dire merci | Et sinon, pour les histoires de résistances, tensions, cessions de mâchoire, etc... s'il y en a un qu'il faut aller lire, c'est philippe Karl. (ok je le ressort à toutes les sauces en ce moment, mais entre les DVD et les bouquins, je le trouve vraiment limpide et pédagogue ce monsieur ) |
Par lyra : le 12/01/09 à 09:07:25
Dire merci | Erzebeth une amie m'a conseille de lire: "Derive du dressage moderne, recherche d'une alternative classique" de Philipp KARLS elle commence une éducation de la cession de la mâchoire avec son cheval elle fait déjà des exercices de décontraction cession a pied c'est extra! j'ai commandé le livre! |
Par lyra : le 12/01/09 à 09:08:36
Dire merci | effectivement au fait! elle travaille avec un mors a olive à éguille |
Par lyra : le 12/01/09 à 09:08:58
Dire merci | aiguille |
Par hugues petel : le 12/01/09 à 10:07:16
Déconnecté Dire merci | Merci Katell, merci Véronik, merci Lyra. Depuis qqs interventions, je commençais à douter sérieusement de ma capacité à me faire comprendre (mais il est vrai que monter avec mes selles aide). Qqs précisions : -DRESSAGE D’EXTERIEUR (l’ai-je écrit assez gros ?). -Monter en quatre rênes en extérieur (courses d’endurance, randonnée ou voyage) est une pure absurdité. -pelham, ou mors de bride, ou goyo, ou mors d’attelage : l’important c’est l’effet de levier. Ensuite, voir le canon (acier, caoutchouc, droit, brisé, etc) en fonction de la sensibilité des barres et de la langue du cheval. Apprendre ensuite à s’en servir, EN EXTERIEUR. La technique d’enseignement de la cm telle que la décrit Karl (avec deux mors, à pied, à l’arrêt : méthode Baucher 1) dans son livre, associée à au pli latéral, est une grossière erreur pour le cheval d’exterieur : Elle conduit au changement de pied construit sur des résistances (voir son cheval à ce chapitre: changement dans le temps de suspension, fouaillement de queue, oreilles en arrière). Un cheval un peu chaud dressé ainsi sera incontrôlable en départ en groupe en course d’endurance par exemple. Dans cet ouvrage, Karl ne cite jamais Henriquet (ils sont « concurrents » car ils disent la même chose), jamais Racinet (« philosophies » totalement opposées), Baucher, dans la première manière (pourquoi y en aurait-il eu une seconde, alors ?), et quant à Beudant, c’est la preuve que le génie peut être mis à toutes les sauces. Mais vous pouvez toujours essayer, il possible de revenir en arrière avec un cheval éduqué ainsi. Je le sais, je l’ai fait. Ce n’est que du temps perdu. |
Par lyra : le 12/01/09 à 10:36:31
Dire merci | C'est ce qui est entendu par vitesse et précision de l'action toujours page 2 intervention de HP il faut signaler que le temps d’une seconde auquel vous faites allusion est le temps de votre propre perception. La seconde est le temps humain de réaction. Le temps du cheval est de l’ordre du dixième au quart de seconde. Soit un instant pour l’Homme. Tant que vous ne descendrez pas dans ce temps, vous n’accèderez pas à la structure rachidienne du cheval (n’ai-je pas déjà signalé que le rachis du cheval est un foncteur temporel ?). En ce qui concerne l'avis de Hugues Petel sur le livre de Philipp KARLS en effet vous avez toujours dit: " la cession de mâchoire s’enseigne TOUJOURS à un cheval droit " le problème pour moi c'est de trouver un bon livre qui parle de la cm ( équitation d'extérieur) disponible a ce jour! |
Par karine : le 12/01/09 à 10:53:46
Dire merci | Lyra... Racinet parle de la CM, peut-être pas assez mais je ne regrette pas l'achat de ce livre, mais à croire que j'ai acheté le dernier volume disponible!!! Dressage d'extérieur... c'est vrai que nous ne sommes pas dans la même optique qu'en carrière. Hier sortie dans la neige avec mon homme et sa jument ainsi que les deux chevaux d'une amie (très chaud pas sorti depuis 1 mois) et une difficulté supplémentaire la deuxième cavalière et une petite fille de 10 ans que sa maman nous a gentillement laissé pour sa première "vraie" sortie en extèrieur... sous entendu elle se débrouille bien en club... Les début un peu difficle, la crainte sans doute... les mains un peu trop ajustées et fermes pour Llanos qui commencait sérieusement à s'énerver d'être enfermé comme ça... j'ai même vu un début de cabrer... quand elle a enfin accepté de le relacher un peu c'était mieux... A préciser que c'est un cheval un peu mou dans les faits... donc sans grand risque pour elle! Mon cheval très obéissant, à l'écoute chacun a fait ses allers retours au galop sans les autres et dans le calme pour tout le monde c'est une grande victoire. J'ai pu le pousser un peu en vitesse pour voir que le ralentissement se faisant très bien sans force, très agréable pour moi qui ai passé de longues périodes à m'arracher les cheveux pour le ralentir! Le galop est de plus en plus souple. Par contre il devient très demandeur de précision que je ne sais pas encore lui apporter, il va falloir que je progresse plus vite car j'ai l'impression de commencer à le frustrer. En plsu pour cette sortie impossible de l'avoir droit... il traversait en diagonale la piste du chemin... Ce n'est pas son habitude j'ai pas bien compris pourquoi j'avais systématiquement cette réponse à presque toutes les allures (sauf au pas relaché) |
Par hugues petel : le 12/01/09 à 13:40:23
Déconnecté Dire merci | Lyra, Il n’existe pas, à ma connaissance, d’ouvrage exhaustif sur la cm. Et c’est dommage, car je me serais moins fatigué à y réfléchir. Le détour par l’Humain n’est pas toujours facile, comme nous le montrent la schizophrène Pascale (le long discours des points de suspension…Sur la « honte », voyez « La honte » de Tisseron, ou « La mauvaise conscience » de Jankélévitch), ou la subtile Erzebeth (qui s’y connaît en syntagmes de charretier). Karine, Vous allez vite à comprendre, mais votre cheval va encore plus vite que vous. Il est plus que temps (la terrible diagonalisation du déplacement) de déstructurer les allures. A partir de la RED, éduquez au reculer (j’avais indiqué le processus qq part). Pensez aussi au pas compté. Avez vous supprimé les alliances ? Commencez à cadencer la cm (transfert de ce que vous avez perçu aux antérieurs du relâchement du mors au poser du postérieur. Il est probable que votre cheval demandera à garder le mors du premier au second postérieur : acceptez-le. Il vous dira quand il sera prêt à cadencer la cm sur un seul postérieur –c’est là qu’il faut écoute et rapidité, car la réponse vient d’abord et plus facilement par le galop-). Cela sera plus facile avec votre selle, dans qqs jours. |
Par veronik : le 12/01/09 à 14:00:41
Dire merci | Eh, Karin, la philosophe: t'es bien douée. Nous, on traine!! |
Par ladd : le 12/01/09 à 14:08:47
Dire merci | ah oui, Karine, tu peux pas nous attendre un peu ? mais je vais y arriver , d'ailleurs je vous raconte mes deux heures de sortie hier, dans la neige, - 13 ° , motivée par une copine qui adore le froid ! je me demandais vraiment comment Lautrec allait se comporter après 2 mois sans aucune sortie....ce fut un vrai bonheur, un cheval en avant, indépendant de son copain, à l'écoute,ou plutôt à mon écoute, répondant tout à fait correctement à la RED et qui m'a même donné des CM sur la fin , spontanément ! je 'avance pas vite, mais j'avance, et quel plaisir d'être dans un tel état de confiance l'un envers l'autre ! me voilà motivée pour continuer dans ma quête de la CM à la demande ! |
Par karine : le 12/01/09 à 15:34:10
Dire merci | Et les filles... vous oubliez un truc... c'est mon cheval qui est doué pas moi Résultat je suis à la ramasse, il faut que je pense à faire des choses sans savoir comment je vais bien pouvoir... c'était pas prévu de si tôt, mais j'ai bien compris hier (à mon grand desespoir) que je n'avais déjà plus le niveau pour suivre mon cheval... c'est terrible!!!! |
Par veronik : le 12/01/09 à 16:00:15
Dire merci | Tu peux nous donner des cours??? |
Par veronik : le 14/01/09 à 07:20:20
Dire merci | Bonjour HP. Je reviens sur les conseils à notre petite chef de file, Karin ( ) Vous parlez de la diagonalisation du pas: c'est bien quand le pas n'est plus carré? CM: Dites-moi si c'est OK: On demande la cm par pression des doigts, par ex, au poser/reculer? de l'AD, car c'est au moment ou le PD va se poser que le cheval est physiquement dispo pour la cm, mais pour nous c'est plus facile de surveiller (ou c'est lourd!..) l'AD. Et le cheval donne du côté opposé, bien souvent. Cadenser: Mais plus précisément...? Autrement: Mais à quelle fréquence demandez-vous les cm? Si on en demande de trop, n'a-t-on pas le danger d'avoir soit une bouche trop bavarde ou une bouche blasée? Obtenez-vous ces cm quand votre cheval est mentalement "excité" par un phénomène extérieur? Je suis consciente qu'on vous fait sans doute répéter, mais une chose aussi simple est en fait bien compliquée! Merci |
Par karine : le 14/01/09 à 08:16:11
Dire merci | La où j'ai du mal Véro... c'est que la CM, à part faire des demandes volontaires en début de balade... après le rythme ou autre n'est pas très recherché. Malgré tout les demandes de CM au poser des antérieurs se faisait de la même manière que d'autres choses, ben forcément je dois en obtenir régulièrement qui sont provoquées par les actions (sans que dans ma tête se soit la demande de départ!!) J'ai l'impression que pour mon cas les cm viennent d'autant plus facilement que mon cheval est exité... Quand il est exité il est prêt à tout travail c'est un peu paradoxal... Et pour en revenir au cheval qui joue avec les branches du pelham, je l'ai eu dimanche mais à un moment particulier où je sentais bien qu'il s'ennuyait grave et que mes demandes n'étaient pas assez construite pour lui, j'ai eu l'impression qu'il se défoulait comme ça... une sorte de stress à passer... |
Par karine : le 14/01/09 à 08:21:16
Dire merci | Ah oui aussi la sortie encore avant... j'ai eu un défaut d'allure répéter 2 ou 3 fois... comment ai je provoqué ça? mon cheval galopait de derrière et trottait de devant. Quelle bêtise ne dois pas refaire, ou est ce état d'esprit du cheval à ce moemnt là. Forcément c'était un tout petit galop, trop petit pour l'instant? Pour la diagonalisation, en l'occurence HP parlait de mon cheval qui se déplace en diagonale et non plus tout droit. Sinon en général diagonalisation du pas et comme tu le dis avec un pas dont le poser de deux membres d'un diagonal et plus proche que celui d'un latéral. |
Par veronik : le 14/01/09 à 08:24:49
Dire merci | Je crois que diagonalisation, c'est quand le pas n'estz plus carré. Quand un temps devient plus long que l'autre. Voir Questions de cavaliers en 2005.. |
Par karine : le 14/01/09 à 08:27:05
Dire merci | oui Véro on dit la même chhose mais diagonalisation s'oppose à latéralisation si on part d'un pas "normal" avec le même écart entre chaque poser... |
Par karine : le 14/01/09 à 10:09:27
Dire merci | PS pour le défaut d'allure c'était pas juste un pas, c'était tenu sur plusieurs pas... il arrivait à le garder un bon moment! |
Par ladd : le 14/01/09 à 11:30:04
Dire merci | bon j'interviens pour la CM, car j'en suis toujours à essayer de les avoir à la demande ...et rien, à part l'impression que L cherche la réponse à ce que je lui transmets en serrant le cuir ...mais des Cm en rafales après une transition galop / pas et surtout, dimanche dernier, qd je l'ai débridé !!! est ce que cela vous évoque quelque chose ? et Karine, pour moi j'ai le sentiment qu'au contraire du tien, c'est qd il est bien détendu et en confiance qu'il me les donne (et peut être aussi qd il a fait quelque chose qu'il "aime" ) |
Par karine : le 14/01/09 à 12:53:05
Dire merci | Annie, nos chevaux ne sont peut-être pas si différents, ils ont par contre une manière différente d’exprimer leur plaisir. Le mien a tendance à s’exiter un peu ; pas méchamment mais à trépigner et en demander toujours plus… je crois qu’il a besoin d’un bien meilleur cavalier… il adore sauter, il aime galoper, il aime que je fasse appel à son cerveau, il adore apprendre et cherche toujours la compagnie humaine (bien qu’ayant des compagnons de jeux à 4 pattes). Il a toujours aimé sortir en balade... rester au pré l’attriste pas uniquement par manque d’activité physique me semble t-il… Annie tu penses à un manque de coordination pour la CM ? Si Lautrec cherche ça va venir… Ming Mei faisait la même chose les premières fois je sentais ses oreilles se tourner vers moi sur la rêne où j’agissais, comme s’il cherchait ce que je pouvais bien vouloir et puis assez rapidement il a compris le but du jeu… |
Par ladd : le 14/01/09 à 13:52:03
Dire merci | bon j'interviens pour la CM, car j'en suis toujours à essayer de les avoir à la demande ...et rien, à part l'impression que L cherche la réponse à ce que je lui transmets en serrant le cuir ...mais des Cm en rafales après une transition galop / pas et surtout, dimanche dernier, qd je l'ai débridé !!! est ce que cela vous évoque quelque chose ? et Karine, pour moi j'ai le sentiment qu'au contraire du tien, c'est qd il est bien détendu et en confiance qu'il me les donne (et peut être aussi qd il a fait quelque chose qu'il "aime" ) |
Par hugues petel : le 15/01/09 à 11:11:23
Déconnecté Dire merci | Bonjour à tous et toutes, J’avais promis d’évoquer les changements de pieds. Je n’ai pas le temps de développer, donc je rapporte une intervention que j’avais faite sur le sujet sur le forum dressage. Elle pourra servir de base de réflexion. Le cheval a dans la structure de sa locomotion plusieurs possibilités pour inverser son galop. Il peut : -changer pendant le temps de suspension -changer après le poser des quatre pieds (galop arrêt galop) -changer en plusieurs foulées (donc avec des foulées intermédiaires désunies) -changer dans les temps des poser dans une seule foulée. En liberté, il utilise quasiment systématiquement le changement pendant le temps de suspension, dans deux conditions, liées la plupart du temps : un changement de direction et un stress. Ce dernier point est fondamental, car dès son plus jeune âge, le poulain associe par rétroaction stress et changement de pied, association qui réapparaîtra dès les premières demandes monté. Autrement dit, changer de pied en ligne droite et dans le calme n’est pas naturel pour le cheval. Beaucoup de cavaliers n’utilisent que ce changement, dont certains auteurs (Aubert, Le noble du Teil) ont dit qu’il était le plus facile à obtenir, mais aussi le plus « dangereux ». En effet, le cheval dressé ainsi saura vite comprendre qu’il peut se servir de son « éducation » comme défense. Ce cas est fréquemment visible en extérieur (départ de course en endurance par exemple), où certains chevaux de clubs au dressage « avancé » sont incontrôlables et changent de pied constamment au grand dam de leurs cavaliers. Ce changement est favorisé par tous les exercices visant, volontairement ou non, à allonger le temps de suspension (donc la plupart du temps, galop allongé et/ou relevé). Il est, sur le plan physique, pénible au cheval, car il implique une torsion brusque et rapide du rachis. Il est par ailleurs dans la loi du « tout ou rien », binaire, non modal, donné ou refusé en bloc par le cheval. Il n’est pas construit par le cavalier. Dans de telles conditions, il sera très difficile au cheval d’enchaîner les changements en série et/ou rapprochés et plus encore en séries et rapprochés. Le changement après l’arrêt (appelé parfois parade) est le « négatif » du changement en l’air. Il en a tous les défauts comportementaux, plus le choc physique. Certains écuyers en parlent, en corollaire du demi-arrêt (et il est pourtant clair qu’un cheval nécessitant le demi-arrêt n’est pas prêt aux changements de pieds). Le changement avec foulées désunies montre, quand il ne s’agit pas d’une défense, que le cheval a compris la demande du cavalier, mais qu’il ne peut pas y répondre. La raison peut en être une gêne causée par le cavalier (rênes tendues interdisant l’inversion du pli chez un cheval non éduqué au préalable au contre galop et/ou à la cession de mâchoire, par exemple), par le matériel (cas précédent compliqué d’une muserolle serrée, par exemple), ou par des conditions extérieures (mur du manège « repoussant » la diagonalisation du postérieur associé, par exemple). La raison peut également être un dressage préalable ne favorisant pas l’équilibre nécessaire au changement (trop sur les épaules pour un cheval qui ne change que de derrière, par exemple). Soit dit en passant, l’équilibre des classiques, très assis, favorisait probablement la désunion du galop, comme en témoigne la récurrence des gravures montrant ce problème. Les premières recherches de Baucher sur les trois équilibres et sur l’attitude de « l’isard sur un pic » expliquent sa grande facilité, qui stupéfiait à l’époque, à obtenir les changements de pieds. Enfin, une autre raison souvent ignorée, peut être le manque de « rapidité », d’influx nerveux du cheval, ou de motricité dans le jeu association-dissociation des diagonaux. |
Par hugues petel : le 15/01/09 à 11:12:02
Déconnecté Dire merci | Dans le cas du manque de rapidité, le meilleur remède consiste à demander des séries de changements de plus en plus rapprochés, sur des temps de galops longs (10 ou 15 changements par séries de trois sur 1000 mètres). Donc du galop en extérieur. Le manque d’influx nerveux, donc d’impulsion, est amélioré (un mou reste un mou) par les transitions arrêt-galop. Le manque de motricité est résolu par deux jeux fondamentaux, le changement de pas et le reculer en cercle, serpentine, en alternance de deux et quatre temps. Le changement interne au temps des poser est le véritable changement de pied de l’écuyer. Il est parfaitement et simplement décrit par Oliveira. Le cheval inverse les postérieurs après le poser du diagonal associé lorsque l’antérieur dissocié se pose, laquelle inversion, par avancée du postérieur antérieurement dissocié qui « double » le postérieur associé, pousse l’antérieur antérieurement associé pour le dissocier et devenir antérieur de référence. Le but premier du cavalier qui souhaite changer dans les poser, donc hors du temps de suspension sera donc de déconstruire l’association mentale qui y est associée, et pour cela réduire le temps de suspension, donc viser à l’isochronie des temps de soutien. Le galop sera donc petit, et «rasant ». L’attitude de l’encolure est propre à chaque cheval, de même que la cadence du galop (un « nez au sol » peut changer très facilement de pied). Vouloir les imposer est une erreur. La plupart des chevaux ne font pas la dissociation-association de manière fluide dans les premières demandes, et passent par une période de succession des deux diagonaux associés (du deuxième temps du galop initial au deuxième temps du galop demandé), soit une structure qui est celle du trot, mais dont le rythme et la suspension sont propres à ce changement et ne sont pas ceux du trot. Il y a une différence subtile à saisir, et à contrôler par l’assiette (impulsion) et les jambes (propulsion), qui à mon sens ne doivent pas intervenir autrement, et surtout pas en «position » pour plier le cheval dans un sens ou dans un autre. Les aides basses indiquent le degré d’impulsion-propulsion qui différenciera la dissociation-association du changement de pied de la double association du trot, et les aides hautes demandent le changement (main fixe haute du côté de l’antérieur à dissocier, et main agissante venant sur l’encolure pour mener le nez du côté de la main fixe –si le cheval est éduqué à la CM-, la position du nez favorisant le soutien de l’antérieur à dissocier). Là encore, la fluidité vient par le reculer associé-dissocié, par les séries, par la vitesse de réaction (sur laquelle le cavalier joue par « différence et répétition »). Il y a à terme latéralisation de l’ensemble de la structure locomotrice du cheval (c’est une des raisons pour lesquelles les aides latérales sont supérieures dans le début du dressage aux aides diagonales ; de plus on sait que l’acquisition de tout langage, et le dressage en est une, est corollaire de latéralisation), avec un délié sensible du jeu des membres, et en conséquence réduction des résistances structurelles et du stress mental général (car l’approche « calme » du cheval est latérale). Un tel changement de pied ne peut pas être utilisé comme défense par le cheval, qui par conditionnement et par « bien-être » n’en choisira rapidement plus d’autre. Cette façon de demander le changement comporte beaucoup d’avantages : Le changement est progressif, éduqué, construit, relaxant. Son seul défaut est de nécessiter de la part du cavalier une perception fine de la structure du galop et des temps de soutien et de poser, et c’est pourquoi, pour certains, il est impossible à réaliser (mais la perception du temps équestre est grandement compliquée par les sols « absorbants » tels que la sciure des manèges). Le rachis du cheval est miroir. L’équitation est spéculaire. Le changement en l’air est refus inconscient du « corps morcelé ». Il est « pré-miroir ». Le changement désuni est non conscience du morcellement du corps du cheval par l’esprit du cavalier. Le changement interne à la foulée est conscience du « corps morcelé », donc acceptation, donc reconstruction. « Dans le langage notre message nous vient de l’Autre, et pour l’énoncer jusqu’au bout : sous une forme inversée ». Lacan. |
Par hugues petel : le 15/01/09 à 11:12:54
Déconnecté Dire merci | Ladd, Le cheval donne la cm sur l’ouverture des doigts et consécutivement au relâchement du mors (ce qu’il a fait quand vous l’avez débridé. Peut-être faudrait-il allonger les montants d’un demi-trou ou un trou). Essayez la séquence suivante au pas: Main fixe à gauche pendant toute la séquence (y compris foulées libres), Fermer les doigts à droite au soutien de l’antérieur droit sur trois foulées, Deux foulées libres, Ouvrir les doigts à droite au soutien de l’antérieur droit sur trois foulées, Doigts à droite ouverts jusqu’à la fin, une foulée au pas de transition, deux foulées de trot, arrêt ceinture avancée, sur le seul serrement du pouce sur la rêne sur la première phalange de l’index de la main gauche, tous les autres doigts, droits et gauches ouverts. Au moment de l’arrêt, les deux postérieurs sont au poser en avant de la verticale, instant de résistance de force nulle. C’est l’instant le plus favorable à l’ouverture de la bouche, que demande la main fixe. Cette ouverture sera probablement suivie d’une demande d’extension d’encolure. Accordez-la. Marchez 10 minutes, recommencez aides inversées. Karine, Le « défaut » d’allure que vous avez perçu confirme que votre cheval attend de vous que vous reconstruisiez ses allures. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est le signe que sa proprioception s’améliore. Bonheur et équitation, Hugues |
Page : < < | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 > >
Pour préserver la qualité de ce forum, vous devez être membre pour participer à cette discussion..
Il y a actuellement () membres dans la communauté.
Devenez membre | Connectez vous