Pur sang arabe
Sujet commencé par : grâce - Il y a 89871 réponses à ce sujet, dernière réponse par maldoror38 personnes suivent ce sujet.
Par grâce : le 28/03/09 à 16:54:00
| Dire merci | Un post pour les proprio et les amoureux(se) du PSar.. Place à vos commentaires, disciplines que vous pratiquer avec, vos vécu, photos.. tout quoi..  |
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Par beeboylee : le 04/01/09 à 18:13:22
| Dire merci | Re, Horsedrug Bon ici on n 'est pas objectifs vu que nos petits beurs on en est fous. Cela étant , je redirai à peu de choses pres ( mais mais les potes vont compléter) ce qu'on t'a dit sur létho. Non les arabes ne sont pas tous des chauds bouillants tarés Oui ce ne sont pas non plus des chevaux de debutants. Ce sont de grandes antennes à pattes et il faut savoir les prendre avec gentillesse et fermeté. Oui ils pardonnent aussi et il ne faut pas un niveau de ouf pour les monter, juste de la sensibilité + un minimum d'assiette , parce que bon c 'est réactif ,ces petites betes. Oui ils peuvent etre polyvalents, meme s'il faut pas rever ils sortent rarement à haut niveau en CSO et en dress. Oui, il vaut mieux se diriger a priori vers de l arabe d endurance plutot que de show: et parce qu'ils sont moins chers et parce que leur mental est bien meilleur Apres ,morphologiquement tu trouveras certaines différences entre egyptiens,espagnols etc .je laisse la parole aux autres. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 18:42:40
| Dire merci | bonjour horsedrug et bienvenue sur ce post alors déjà pour répondre à tes questions : est-ce que vous pourriez me décrire les différentes races (ou sous-ensemble) au sein des PSar ou des demi-sang Ar ?? Globalement, je recherche un petit cheval fin, réactif, mais qui soit quand même plutôt froid (afin de me sentir en total sécurité en exterieur)... L'arabe est un peu compliqué dans sa "classification" pour faire bref : tous les arabes viennent du continent, on est d'accord  (notez les autres que je me mouille pas trop géographiquement  )Ensuite les importateurs d'arabes ont procédé à des sélections selon leurs besoins. je fais un petit copier-coller d'un site qui résume bien la chose je trouve : A l'origine 3 principaux types différents de chevaux arabes sont reconnus: Le Kouhaylan: Réputé pour son endurance et son intelligence, ses origines sont majoritairement polonaises. Le Kouhaylan est considéré comme un cheval "viril" avec un dos, une croupe, et un poitrail larges, une grande largeur de l'avant-bras et du bas de la cuisse ainsi que du tibia. Son garrot est gonflé de muscles et se fond dans un dos fort et musculeux et dans des épaules puissantes. La tête est plus large et plus courte que celle du Saqlaoui, ses ganaches sont grandes, larges et bien recourbées. Il existe 4 principales variantes du Kouhaylan: le Hamdani, le Hadban, le Chouwayman et le Ouadnan, ces deux derniers ayant une ossature un peu plus fine et moins musclés. il y plusieurs kuheilan : Kuhaylan Ajuz: cette lignée est originaire du Sud Ouest de l'Arabie. Cette lignée originelle représente la force à l'extrême, bien que ces chevaux soient également très beaux . Ôn dit que la première jument Kuhayla Ajuz était la jument sauvage de Baz(celle d'Ismaël). les sous lignées qui existaient dans les tribus: - Ibn Khayl des Dhu Husayn au Yemen, - Al'Awaj des Nihim du Yemen, - Abu'Auja des Al-Bizzun. Kuhaylan Ajuz Ibn Rodan(ou Rudan) c'est certainement l'une des plus anciennes sous-lignées Kuhaylan Ajuz cette lignée est originaire des - Ibn Rodan des Al-Mur'Adh-Ruala, -mais aussi des Al'Ruway'Iyin des Rabi'a, - et les Ibn Yasin et Ibn Qassab de Rabi'a. - la famille de l'Emir Sha'lan des Ruala. Il existe de nombreuses histoires qui expliquent la "dissémination" de cette lignée jusqu'en Egypte!!! Kuhaylan Dajani Le mot "dajan" signifie domestiqué. Ces chevaux sont originaires d'Ibn Dajani des Saba; - Ibn Damakh des Al-Hawawil des Mutayr,- Al Jabur des banu Khalid Dajania était une jument baie née en 1876 et élevée par Mohammed Pasha, un chef turc, qui avait volé sa mère aux Saba'a. Issu d'un père Kuhaylan Nauwak et d'une mère Kuhaylan Ajuz d'Ibn Dajan de Saba. Elle fut vendue aux Blunts en 1878. Produisant nefisa, Nureddin II son petit fils. Message édité le 04/01/09 à 18:43 |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 18:43:18
| Dire merci | en + du kuheilan on peut trouver : Le Saqlaoui: De souches principalement égyptiennes et russes, il est surtout vanté pour sa beauté, on le rencontre le plus souvent dans les shows (concours de modèles et allures) qui lui sont consacrés. Il est considéré comme étant le plus élégant, le plus "féminin" des chevaux arabes. Elégant, doté d'une ossature très fine, d'une joli tête très expressive ( plus longue que celle du Kouhaylan avec un profil plus convexe au-dessus des yeux et plus concave au-dessous). Il est aussi doté d'une plus grande taille avec un corps plus long. Son garrot, moins enveloppé de muscles ressort davantage. On peut distinguer de nombreuses variétés parmi cette famille, notamment: l'Abayyan, le Dahman, le Milouah, le Rishan, le Touwaysan... Le Mouniqi: Réputé pour sa rapidité, il fait un excellent cheval de course, c'est notamment lui qui est l'archétype des anciennes souches françaises. Son corps qui a été taillé pour la course est plus long que celui de ses congénères. Ses lignes sont anguleuses ( contrairement aux lignes rondes des Kouhaylan et des Saqlaoui). Son dos, son encolure et ses jambes sont plus longs, sa tête est plus étroite et plus longue également. Ses ganaches se resserrent davantage. Son garrot est haut placé et anguleux, ses postérieurs sont droits et leur structure osseuse forte. On distingue également plusieurs variétés, en particulier: le Yilfan, l'Abou'ourqoub, le Koubaychn, le Mouyhallad, le Rabdan, le Sadan et le Samhan, certaines variétés étant plus "masculines" que d'autres plus "féminines". |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 18:48:50
| Dire merci | ca ce sont les "types" morphologiques, j'avais repéré un site qui détaillait par des dessins ces 3types mais là j'arrive pas à remettre la main dessus  donc comme je disais, ensuite les différents pays ont importé des arabes et ont procédé à des sélections : Petit tour d'horizon des 11 lignées les plus connues: La lignée égyptienne: Les origines égyptiennes sont restées les plus proches du cheval oriental, grâce essentiellement au Haras d'El Zahraa et à quelques particuliers qui se sont attachés à garder le type originel. Morphologiquement ces chevaux sont très typés, avec des tissus secs et beaucoup d'expression. Les membres sont parfois trop légers et le corps un peu plat. L'étalon égyptien marque en général sa descendance et transmet plus ses qualités que ses défauts. L'Amérique, l'Allemagne et à une moins grande échelle l'Angleterre et la France, perpétuent cette souche dont les étalons les plus marquants auront été Habdan Enzahi (stationné en Allemagne) et Aswan ( offert par l'Egypte à la Russie). La lignée polonaise: La Pologne quant à elle a recherché un arabe plus typé que le modèle français. La sélection dans ce pays est particulièrement bien organisée et rigoureuse. Le résultat est souvent bon, car les éleveurs sont parvenus à conserver les qualités sportives des souches françaises, tout en améliorant nettement le modèle. Certains élevages français élèvent des produits "pur" polonais mais beaucoup d'élevage français enrichissent les produits des souches françaises avec ce sang. La lignée russe: De nombreuses origines polonaises et quelques origines anglaises se retrouvent en Russie, mais elle a aussi acheté en France dans les années 30. Les arabes russes sont très typés "courses". La lignée russe est spécialisée par une recherche d'os et de taille La lignée espagnole: Les origines espagnoles ont été constituées au milieu du XIXe siècle à partir d'importation de reproducteurs en provenance du Moyen-Orient, mais aussi d'Angleterre (Crabbet), de Pologne et de France. C'est la souche européenne la plus originale, car elle s'est tenue à l'écart d'autres souches européennes et même égyptiennes. Plusieurs sujets ont bien réussi en sport et notamment en concours hippique. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 18:49:02
| Dire merci | La lignée française: Au XIXe et XXe siècles, les Haras nationaux se sont rendus au Moyen-Orient et plus particulièrement en Syrie. Ils recherchaient des chevaux solides et bons porteurs. L'étalon qui aura le plus marqué l'élevage français est, avec El Sbaa, Denouste qui sera à l'origine des anglo- arabes...C'était un entier de type sport et courses. Actuellement, un petit nombre d'étalons et de juments sont d'origines françaises pures, mais pas mal de celles-ci ont été croisées avec des souches françaises d'Afrique du Nord notamment Tunisie, Maroc... La lignée du Maghreb: Ce sont les jumenteries créées par l'armée française qui ont servi de base de sélection à ces élevages. Le but poursuivi était, comme en France, de produire un bon cheval de guerre et de sport. L'orientation de l'élevage, le sol et le climat vont donner des produits plus proches de l'oriental. Depuis leur indépendance, les pays du Maghreb ont introduit du sang égyptien, espagnol qui, avec un mode de sélection propre à chacun, les éloigne du type maghrebin ancien. La lignée anglaise: Depuis la deuxième guerre mondiale, les souches égyptiennes, polonaises et espagnoles ont pris un certain essor. La sélection organisée par l'Arab Horse Society est orientée vers le show, les épreuves montées de type "modèles et allures", mais ausssi le polo et la chasse. Leur base a été constituée par Lady Blunt qui créa un élevage de chevaux de qualité en Egypte et le transféra ensuite en Angleterre. Autre souche importante dans l'élevage anglais, l'étalon polonais Skowronek qui peut être considéré comme un véritable chef de race. C'est en Angleterre qu'on va trouver les fameux Crabbet La lignée allemande: Quelques étalons de souches polonaises, mais surtout égyptiennes, sont à l'origine du type allemand. Ces chevaux ont gardé le type oriental, tout en étant plus grands et plus forts. D'autres origines se sont implantées plus récemment. Elles sont polonaises, hongroises et mêmes russes. Leurs croisements avec des origines égyptiennes ont souvent donné des résultats remarquables. La lignée américaine: A la fin du XIXe siècle, l'Amérique a débuté cet élevage par l'importation de reproducteurs anglais et par l'achat de plusieurs reproducteurs orientaux. Depuis le début des années 50, des souches espagnoles, russes, allemandes ont été introduites. Outre les shows, les chevaux sont utilisés dans de nombreuses spécialités: travail du bétail, endurance, attelage, etc.. La lignée Belge et Hollandaise: Les origines Belges et Hollandaises se sont constituées pour la plupart après la Seconde Guerre mondiale par l'importation de reproducteurs anglais, allemands, polonais, russes, espagnols et égyptiens. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 18:49:47
| Dire merci | Il existe de nombreux croisements entre les différentes lignées ce qui crée encore d'autres types de chevaux arabes , par exemple les russo- polonais, ou encore les golden cross( croisement entre un pur espagnol et un pur égyptien). Il est donc difficile d'avoir un "pur qq chose" |
Par westhani : le 04/01/09 à 18:58:05
| Dire merci | personne pour me donner son avis avant qu'on ne voit plus la vidéo ? |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:03:48
| Dire merci | bon voilà pour la partie "savoir" lol Certains sont orientés morphologiquement vers le show, d'autres vers l'endurance, d'autres vers les courses de plat et même si l'arabe ne brille pas à haut niveau dans d'autres disciplines, on en trouve de très bons en cso, dressage, trec... d'un point de vue "expérience" maintenant : j'ai découvert l'arabe par le biais d'une dsa, Iris, qui m'a permis de découvrir l'endurance, issue d'un étalon tunisien arabe et d'une OI type arabe-barbe, j'ai découvert une jument avec un coeur énorme, du caractère, de l'espièglerie, de la volonté, une polyvalence super... ensemble nous sommes arrivées au 160km... Quand j'ai cherché un cheval, je me suis donc orienté vers l'arabe car leur physique et déplacement me faisaient rêver et il me semblait que j'allais y retrouver également toutes les qualités de mon Iris. J'étais partie sur un cheval de 4-5 ans non gris, hongre ou jument, et j'ai rencontré Quiara, grise de 2 ans. J'ai fondu en la voyant d'autant plus que son prix était en dessous de mon budget. Je me voyais pas faire le débourrage moi meme puis finalement ca c'est fait naturellement. Quiara est jument avec du caractère, joueuse, volontaire très agréable sous la selle avec une classe de galop... c'est une économiseuse, rien ne sert de courir tout vient à point... peu de débordement sous la selle, excès de joie tous les 6 mois vite remis en place en haussant la voix ou par une claque Cette année, j'ai cherché une coupine à Quiara, je souhaitait une polonaise ou russo-polonaise pour produire dans cette lignée non grise bien sur... J'ai rencontré Nastassja (Nati) 11ans, soeur du cheval d'El Bimbo par le père elle est plus vive à pied dans le sens ou un claquement de sac va la faire sursauter plus vite (je pense qu'elle a vu beaucoup moins de chose dans sa vie que Quiara en 3ans...) mais peu sanguine à la monte, je suis restée dans le type de jument "économiseuse" J'ai acheté Nati une misère et le bonus c'est que non seulement j'avais ma poulinière mais en plus elle était tout à fait montable et qualifiée en endurance en 60km. Du coup, on va tenter les qualifs pour une 120km avant qu'elle me fasse un petit bout |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:05:23
| Dire merci | pour horsedrug : voici le post de mes filles, créé 2mois après l'achat de Quiara Lien westhani : je regarde de suite  |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:08:43
| Dire merci | westhani : ah oui y'a un truc qui me chiffonne mais j'arrive pas à dire quoi  pour finir horsedrug : Quiara a dans ses origines des chevaux qui ont fait du show et d'autres qui ont produits des chevaux d'endurance, ca en fait une jument avec un peu de type, de l'os et pas spécialement taré lol je pense que tant que le cheval ne sort pas d'un entrainement show à mort, y'a pas de soucis |
Par dogun : le 04/01/09 à 19:08:52
| Dire merci | la fille de finift je l'ai vue aussi, je pense qu'elle manque de poids ce qui n'arrange rien pour horsedrug : Bee a assez bien décrit le caractère de l'arabe le DSA c'est un fourre tout phénoménal, question modèle, caractère et robe, y a de tout puisque pour qu'un produit prétende l'appartenance à ce registre il suffit qu'il ait au moins 50% de sang arabe pour résumé grossièrement... Concernant les types d'arabes, y a les lignées (espagnole, russes, égyptiennes, tunisiennes, françaises, crabbet etc) qui en général donne un modèle qui le distingue des autres par la recherche de certaines caractéristiques qui souvent les prédestines à certaines disciplines plutôt qu'à d'autres : course de plat, endurance, armée, show mais dans une même lignée on peut avoir des types différents (muniqui, hamdani, saqlawi...), pas évident !Moi j'aime la lignée espagnole parce qu'elle donne des chevaux assez ronds et compacts, polyvalents (certains étalons sont même indicés en CSO), un type en tête particulier avec de gros yeux, un très bon mental .Après c'est au cas par cas car certains arabes ont de tout dans leur lignée et peuvent être beaux et bons Les modèles endurance j'adhère pas souvent, on voit de plus en plus de chevaux longilignes à la ps, dans la tranche haute niveau taille (1m60), peu typés, anguleux, trop éloignés de ce que j'aime |
Par dogun : le 04/01/09 à 19:11:56
| Dire merci | moi rien me choque chez esta, on dirait qu'il est entre l'envie de "shower" et l'envie d'économie, on voit pas grand chose... |
Par westhani : le 04/01/09 à 19:16:11
| Dire merci | Oui, dur de voir, je sais bien, mais il n'y a pas grand chose d'autres en vidéo...déjà, celle-là est en fait une vidéo de licornailé que j'ai prise sur dailymotion en tapant le nom de l'étalon. Si personne ne trouve rien de choquant, alors ça ca, moi je dois avoir l'habitude de mes chevaux sans doute, dont l'un est une trotinett à cause de son arthrose et l'autre est une trait donc compte pour du beurre! |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:17:18
| Dire merci | et moi j'aime les polonais car la sélection s'est faite sur le bon et le beau et par la même occasion les russes qui sont des polonais comme les autres vu la razzia faite par les russes dans les haras polaks après ce qui est bien dans l'arabe c'est qu'on trouve des types assez différents pour que ca plaise à beaucoup mais comme dogun j'accroche pas trop le physiques des lignées francaises type dormane, manganate, j'aime encore bien une belle gueule même si elle est doit pas être fracassée  |
Par razak60700 : le 04/01/09 à 19:19:02
| Dire merci | Pourquoi y'a jamais rien sur les Tunisiens  |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:19:27
| Dire merci | voici Iris la dsa [obj]http://www.dailymotion.com/swf/kSXFIGMaCkDEl7u0qi" class='zoombox zgallery2552843' ated=1[/obj] |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:22:48
| Dire merci | les grands sires de souche tunisienne. Aux haras de Sidi Thabet sont stationnés Samir (Sibawaih et Chajaret Eddour) né en 1985, l'étalon le plus performant et qui reste malgrré son âge avancé un des plus courtisés, Halim (Dynamite III et Saboua) né en 1995, à la carrière phénoménale (36 victoires) mais qui n'a pas encore fait ses preuves. Tous deux appartiennent aux haras nationaux ainsi que Chahata (Hosni et Hamida) né en 1985, appartenant au haras Ahmed Essaïed et le gris Zeidoun (Daoues II et Horra) née en 1987 appartenant à M. Noureddine Chergui, qui ont fourni ces dernières années plusieurs sujets de valeur. Aux haras de Meknassy, désormais célèbre région d'élevage, les éleveurs disposeront de Aflatoun (Daoues II et Horra) né en 1988 et appartenant à M. Noureddine Chergui et de Ghazwan (Daoues II et Om Traki) né en 1992 et appartenant à M. Taoufik Bayoudhi. Aux haras de Rakkada, les éleveurs de la région de Kairouan auront le choix entre le grand Akremi (Dynamite III Ichara) née en 1988, un des meilleurs chevaux engendrés par l'élevage tunisien (40 victoires en 46 sorties) et le bon vieux Lanouar (Daoues II et Chahloula) né en 1980, tous deux appartenant à la Fnarc. Au Sud, à Ben Guerdane, une région qui connaît depuis une dizaine d'années un engouement formidable pour l'élevage du pur-sang arabe, stationné Touwayssan (Dynamite III et Chimel) né en 1986, appartenant à la Fnarc et auteur de plusieurs excellents coursiers (Gaber, Horra, Hallej, Issaoui, Idriss, Jaouka, Jamalet ). Chez les privés, une vingtaine d'étalons sont autorisés à saillir. Au haras Meddeb à Borj El Amri : Jaouahdou, Jamak et Cheikh El Arab, au haras de Oudhna à Mhamdia : Hyram et Issaoui, au haras des As à Mornaguia : Ibn El Jazzar et Lachgar, au haras El Karmia à Grombalia : Farazdak et Ksar, au haras des Jasmins à Nabeul : Chajran, au haras Horchani à Sidi Bouzid : Emir El Khil, au haras Rhouma à Tataouine : Faiek, au haras Fricano à Sidi Othman : Amir El Balad, au haras de Béjaoua à Oued Ellil : Osman et Jisr, au haras de l'Olivier Rouge à Cebalet Ben Ammar : Guebli et terminons cette revue d'effectif par le haras Baraket à Ghardimaou avec les étalons Tchad, Gronfel et Marzouk. Côté ascendance, sur la trentaine d'étalons cités, trois lignées principales se détachent. En premier lieu, en nombre et en qualité la lignée d'Esmet Ali. Ce cheval issu de Hazil et Arabelle, né en 1995 au haras de Sidi Bou Hadid chez l'Amiral Anatole Cordonnier et auteur d'une brillante carrière de courses de 1957 à 1961, est incontestablement le véritable chef de race de l'élevage tunisien. Rares sont les poulinières qui ne comptent pas Esmet Ali dans leur ascendance. Esmet Ali a transmis son courant de sang et ses qualités de coursier à son immense production et à travers ses fils Oubeid, Omran, Ded, Elias, Ballout et surtout Dynamite III (par Nachoua) auteur lui-même de plusieurs étalons : Asyut, Talmoud, Mourafele, Safouen, Akermi, Touwayssan et bien d'autres. En second lieu, on retrouve la lignée d'Ibn (Dynamite II importé d'Orient et Gafir) moins prolifique qu'Esmet Ali mais traceur remarquable avec les Kouraich, Koufi, Soufyan et son fils Nafeh et surtout Sibawaih, un superbe coursier qui a transmis son élan et sa générosité dans l'effort à de nombreux descendants, les Kesseb, Hosni, Samir et leurs produits Chahata, Saber, Farazdak, Hamza, Ibn El Jazzar, Hyram Mais la descendance d'Ibn présentait aussi une fragilité des tissus et de fréquents problèmes osseux. Les filles d'Ibn se sont souvent avérées d'excellentes poulinières. La troisième lignée a pour auteur Misk (Chetoui et Soukria) né en 1962, un coursier très typé, mais dont la production est restée limitée. Son courant de sang et ses qualités de coursier ont été perpétués par son fils Daoues II (par Rahma) né en 1972 et qui a engendré plusieurs chevaux de qualité comme Aflatoun, Zeidoun, Sour, Lanouar A un degré moindre, Ouaffar (Djerfal et Kraïma une fille de Souci) né en 1964, a perpétué de façon marginale une lignée de chevaux nés et élevés dans la région de Meknassi et Rakkada et connus pour leur rusticité, leur endurance et leur précocité et que tente de faire survivre, avec beaucoup de mérite, les époux Bergman, des Allemands installés en Tunisie dans la région de Ghardimaou depuis une trentaine d'année et passionnés à l'extrême. |
Par westhani : le 04/01/09 à 19:23:27
| Dire merci | je viens de trouver une vidéo où on voit Esta Skazir monté, et donc au galop : [obj]http://www.dailymotion.com/swf/k6sjvV9mv9gCWj5VGB" class='zoombox zgallery2552845' ated=1[/obj] |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:23:42
| Dire merci | - Les étalons importés L'ouverture en 1998 du Stud-Book tunisien aux pur-sang arabes reconnus par la Waho a permis l'importation de plusieurs étalons. Après des débuts plutôt discrets avec essentiellement l'envoi en France de juments tunisiennes pour des saillies, cette nouvelle politique a réellement démarré à partir de 1999 avec l'importation de trois étalons de qualité plutôt moyenne : Vent Dredy, Manganello et Sarki d'Espiens auxquels sont venus s'ajouter les années suivantes d'autres étalons de meilleure référence : Hajjam, Fardjala, Farouk Al Mels et Saint Faust. Le nombre de naissances des produits issus de cette «mixité» franco-tunisienne est passé de 75 (en 2000), 71 (2001), 81 (2002) à 83 (2003), représentant environ 25 à 30% du total des naissances de pur-sang arabes. La réserve des éleveurs s'explique en grande partie, par l'absence d'un programme bien défini à moyen et long terme, concernant ces nouveaux produits tant au niveau des courses que de l'élevage. On avait tout juste promis des courses réservées à ces nouveaux venus au prorata de leurs naissances. Mais au vu des résultats plutôt encourageants des premières générations avec les Maysoun, Mohrat El Badia, Nahab, Najuri , de la confirmation de l'unicité du Stud-Book et des perspectives d'évolution du programme des courses, les éleveurs commencent semble-t-il à montrer davantage d'intérêt à ces croisements franco-tunisiens. Les intentions des éleveurs se situeraient cette année autour de 50%. Saluons au passage la création d'un nouvel établissement d'élevage «Al Badr Stud» à Sidi Othman près de Mateur. Ses propriétaires se sont portés acquéreurs d'une vingtaine de jeunes juments bien nées et pour la plupart confirmées en courses. Ils ont également importés trois étalons issus de souches françaises prestigieuses : Hakim du Bac (Manganate et Cook de Carrere) né en 1995, Jesroy de Chailac (Kesberoy et Beskem) né en 1997 et Gipten (Dormane et Aïcha) né en 1994. Des saillies de ces étalons sont mises à la disposition des éleveurs. Cette initiative ambitieuse et louable devrait tirer le secteur de l'élevage et des courses de sa torpeur et contribuer à sa relance. Avec des produits d'une telle qualité, les exportations devraient également connaître un nouvel élan. Deux éleveurs méritent également d'être cités : M. Taoufik Bayoudhi établi en Grande-Bretagne qui a été à l'origine de l'importation de deux étalons de valeur : Hajjam (par Djourman) né en 1995 et Sarki d'Espiens (par Tidjani) né en 1992 - et le jeune Sfaxien Mohamed Mezghani qui s'est porté acquéreur de deux étalons bien nés et aux performances remarquables : Farouk Al Mels (par Dormane) né en 1993 et Saint Faust (par Nuit St Georges) né en 1996. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:24:17
| Dire merci | Au total donc neuf étalons importés sont cette année à la disposition des éleveurs. Ils sont stationnés essentiellement à Sidi Thabet : Vent Dreby, Hajjam, Farouk Al Mels, Saint Faust, Hakim du Bac, Jesroy de Chailac et Gipten - à Meknassy : Sarki d'Espiens et à Ben Gardane : Fardjala. Au niveau de l'ascendance, trois d'entre eux (Vent Dreby, Farouk Al Mels et Gipten) sont des fils de Dormane (Manganate et Mamdore) né en 1984, auteur d'une brillante carrière de courses à 3 et 4 ans et qui s'est distinguée par la suite au haras par une production de qualité. Deux autres (Fardjala et Hakim du Bac) sont directement issus de Manganate (mort en juillet 1996), le plus célèbre des étalons français et qui a connu une réussite exceptionnelle comme reproducteur. Sa tête busquée et son modèle, le moins qu'on puisse dire sportif à l'extrême, avaient soulevé dans les années 80 une vive polémique. Mais désormais tout est rentré dans l'ordre et ses produits triomphent sur plusieurs continents. Sarki d'Espeins est un fils de Tidjani (Flipper et Managhi, la propre soeur de Manganate) père de nombreux vainqueurs. Jesroy de Chailac est issu de Kesberoy (Saint Laurent), du même croisement donc que Manganate. Et père de nombreux sujets de qualité (Djelfee, Al Sakbe ) La mère de Jesroy de Chailac est une fille du tunisien Besbes (Esmet Ali), un remarquable produit de l'élevage Magnan Saint Faust (Nuits St Georges et Esper) se recommande tout aussi bien par ses origines que par ses performances probantes. Hajjam né en Grande-Bretagne par Djourman, frère utérin de Manganate, possède également un beau palmarès. Djourman est le père de nombreux vainqueurs dont Tornado de Syrah, Volcano de Carrere, Pepé le Mocco, Djebel du Bac, Morgane de Piboul Pour les puristes, les amateurs du pur-sang arabe authentique, le légendaire cheval du désert deux étalons d'origine égyptienne sont encore en exercice : Ibn Ikhnatoon à Sidi Thabet et Safeer Al Badia à Meknassi. Ainsi donc les éleveurs tunisiens, longtemps confrontés à des problèmes de co-sanguinité, de fragilité tissulaire ont désormais l'embarras du choix : des étalons tunisiens, français, anglais, égyptiens Il s'agit de savoir ce que l'on veut et l'objectif que l'on vise (courses, modèle, show, endurance ). Le moins que l'on puisse dire est que ce brassage souhaité par les uns, contesté par les autres, a eu le mérite de faire prendre conscience à tous de l'importance de ce secteur du cheval trop longtemps négligé et d'engendrer une dynamique nouvelle, dont on ne peut que se réjouir. Mondher Zouiten La Presse (Tunis) 28 Mars 2004 y'en a assez là pour les tunisiens ? |
Par razak60700 : le 04/01/09 à 19:24:50
| Dire merci | Merci Iris |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:28:30
| Dire merci | westhani : en fait rien ne me choque dans ta vidéo, quiara en rond de longe pour comparer : [obj]http://www.dailymotion.com/swf/k4grSwU9JMWRusmy4c" class='zoombox zgallery2552849' ated=1[/obj] |
Par Erzebeth : le 04/01/09 à 19:32:37
| Dire merci | C'est moi ou la cantine est bonne chez quiara? |
Par razak60700 : le 04/01/09 à 19:41:59
| Dire merci | Est ce qu'une impression ou la réalité? J'ai l'impression que le Tunisien est un peu le mal aimé de la grande famille du Pur sang arabe. Pourquoi? C'est sa morpho plus costaud? Sa tête moins typée? Ou une question de performance? Je sais qu'à la base c'est plus un cheval de course mais y en a t-il pas qui ont couru en endu et qui ont fait des résultats? |
Par westhani : le 04/01/09 à 19:49:53
| Dire merci | c'est peut-etre le trot rebondit que me fait bizarre, j'ai pas l'habitude! |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:50:33
| Dire merci | erzie : c'était Quiara en octobre 07 en ce moment elle est comme ca :  |
Par maldoror : le 04/01/09 à 19:52:21
| Dire merci | De retour après mes galères habituelles de connexion internet! Rien ne le choque non plus chez Esta! Pour les étalons dont je vous parlais, je ne peux copier les photos donc je vous mets le lien, les 4 sont du même élevage, gros coup de coeur pour Al Mobarak surtout et Al Shariff aussi (que tu devrais aussi apprécier iris!) Mais ils me plaisent tous et pis à 1h de chez moi, je ne vais pas tarder à aller les voir je crois, allez le lien: Lien Razak, BONNE ANNEE à toi et Razak ainsi que Rahir et Eden! je devais t'envoyer un texto mais je vois que nous sommes en même temps sur le forum |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:52:23
| Dire merci | ben c'est vrai que les tunisiens ont peu de type et sont apparentés aux lignées courses, cependant le père d'Iris, était tunisien et avait un poil de type : il est dre** |
Par maldoror : le 04/01/09 à 19:53:56
| Dire merci | Razak c'est vrai qu'on parle moins de la souche tunisienne, pourquoi je ne sais pas...Y'a qu'à regarder ton beau Razak! |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:54:27
| Dire merci | razak : Le pur-sang arabe a été introduit en Tunisie par les arabes, à partir du VIIe siècle pour se propager jusqu'en Espagne et en France. D'après l'Emir Abdelkader, ce sont les descendants de Khatan, l'un des ancêtres des bédouins, qui aurait été à l'origine de cette introduction. Mais l'élevage du pur-sang arabe utilisé pour les courses n'a commencé en Tunisie qu'à partir de 1881, date de l'importation des quatre premières juments achetées à la jumenterie de Pompadour par l'Etablissement d'élevage de Sidi Thabet. La descendance de ces juments a servi par la suite a créer des élevages particuliers tels que celui du Dr Lovy a Meknassy en 1908 et celui de Pavillier en 1918 et plus tard celui de l'Amiral Cordonnier a Sidi Bou Hadid. Des étalons furent importes d'Orient ( Syrie ) ou achetés a Tiaret en Algérie, ceux-ci étant eux-mêmes issus d'importes d'Orient. à partir de 1897 grâce a des missions régulière- ment envoyées par Ie Département de la Guerre en Syrie et en Egypte pour l'Algérie et la Tunisie. Parmi les grands sires de l'époque, citons Mechta, Ibech, Fellah, Aziz, Ghazi, Salamie, Hellal, Ibich, Boucq, Ibn Feida, et le dernier en date Bango qui mourut a l'age d'une trentaine d'années. Bango et ses filles Gafsa (par Baraka) et Jezma (par Treille) furent importées de Tiaret, celles- ci y sont nées avant de venir a Sidi Thabet. Une autre commission se rendit en Syrie en 1945 pour acheter des étalons. Ces reproducteurs ont donné des produits ayant conservé les qualités principales de la race. La Tunisie a également importé en 1935 des males de pur-sang arabe nés et élevés dans Ie sud- ouest de la France ( Duc II, Ben Mouret, Nikital, Kriss II...) et des poulinières pleines de la même région pour des particuliers. Ces chevaux s'avérèrent plus rapides que ceux nés et élevés localement, de même que leurs produits et perturbèrent considérablement les compétitions. Une polémique s'ensuivit...certains avançaient que ces chevaux n'étaient pas vraiment des pur-sang arabes et qu'ils possédaient sans doute du «sang étranger» alors que d'autres affirmaient que ces chevaux étaient de vrais arabes mais qu'ils avaient bénéficié lors de leur élevage d'un environnement très favorable. Ils furent qualifiés par la suite de pur-sang arabes «occidentaux» par opposition avec les «orientaux». Cette dualité entre ces deux catégories de chevaux «occidentaux « et «orientaux» va poser de nombreux problèmes tant au niveau des courses que de l'élevage. Ne voulant pas trancher, les autorités hippiques de l'époque optèrent pour un compromis, en cloisonnant les deux catégories par la création de trois sortes de «groupes» puis par un système de «classes» base sur les indices zoo- techniques de Maze Censier et différentes méthodes aussi compliquées les unes que les autres, mais avec toujours des résultats controversés et décevants. N'a fallu attendre un décret beylical de 1950 qui instaurait un monopole d'Etat pour l'importation des équidés de pur-sang arabe pour que les haras nationaux entament une reforme radicale de l'élevage de cette race en Tunisie. Les étalons dits «occidentaux » ont été écartes. La première liste des étalons approuvée comprenait Souci, Elias, Loubieh, Kefil, Oramino, Titan, Oukrif, Loubieh, Kefil, Oramino, Titan, Oukrif, et les célèbres Cheikh El Ourbane et Ibn à l'origine de grandes lignées et pères des étalons Koraïch, Koufi, Raoui, Soufyan, Sibawaïh Il y avait également dans cette liste Beyrouth, grand-père maternel d'Esmet Ali, qui a considérablement marque l'élevage tunisien. Rares sont les sujets qui ne présentent pas aujourd'hui dans leur pedigree uine ascendance avec Esmet Ali. II a été a l'origine de la plupart des grands champions et des étalons comme Oubeïd, Omrane, Tayssir et en particulier Dynamite III, remarquable étalon et père de très nombreux gagnants classiques Tarek, Touwayssan, Akermi. On sélectionna également des poulinières bien typées et on instaura un contrôle extrêmement rigoureux pour les saillies et les naissances qui doivent se dérouler dans les enceintes des différents établissements des haras nationaux. A cet effet, un hommage doit être rendu aux responsables de cette institution et à leur tête le Dr Hosny Khaled, pour leur rectitude et pour les encouragements ( saillies et pensions à prix symboliques, primes...) accordés aux petits éleveurs. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:55:04
| Dire merci | Réforme radicale Cette réforme radicale a considérablement réduit le cheptel, tout au moins au départ, mais eut le mérite de Ie remodeler. L'utilisation principale, sinon l'unique étant le courses, la sélection des reproducteurs était basée essentiellement sur leurs performances coursières. L'effectif actuel est de l'ordre de 2.000 têtes dont 600 poulinières, tine cinquantaine d'étalons en exercice et 400 sujets de 2 ans et plus a l'entraînement a Kassar-Saïd, a Monastir et a Meknassy. La consanguinité entre les différentes Bouches locales a conduit au bout de quelques générations a tine certaine saturation et a tine dégradation du standard avec notamment tine fragilité des tissus et des malformations osseuses. Pour pallier ce phénomène, deux importations de pur-sang arabes égyptiens ont été accomplies en 1970 et en 1980. Bien que boudés par les éleveurs prives, pour les modestes performances coursières de leurs descendants, les étalons égyptiens ont permis de renouveler line partie du cheptel. Quoi qu'on en dise, cette introduction de sang égyptien s'est traduite par des résultats globalement positifs. Le pur-sang arabe tunisien présente la particularité d'être à la fois doté d'un modèle tout à fait acceptable et de présenter des qualités coursières de valeur internationale. C'est la raison principale de son succès a l'étranger notamment en France et en Italie où les poulinières tunisiennes sont très prisées. Leur accouplement avec des étalons européens a donne d'excellents résultats, comme en témoignent les produits présentes dans des ventes organisées durant ces dix dernières années; notamment par l'agence spécialisée Goff en France, avec plusieurs enchères qui ont dépasse le million de francs!... Citons, à titre d'exemple, les excellents résultats obtenus par Tarak (issue de Dirala) champion international des 3 ans a Chantilly, Sarrabe (EI Hidaya) lauréat du Prix du Président des Emirats Arabes Unis a Deauville, Ezil (Tahya) champion aux Emirats Arabes Unis, Hagnes de Faust (EI Afia), Dormanor (EI Warda), Maverick (Bint Tarek) champion au Qatar. |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:55:27
| Dire merci | Un sang venu de l'étranger Ce qui incita nos éleveurs à demander avec insistance la possibilité d'avoir recours à des étalons de Bouche «occidentale». Les haras nationaux (FNARC) accédèrent a leur demande en 1999 et plusieurs étalons français ont été importés ou loues pour la saison de monte. Mais quel sera le devenir des produits issus de ces étalons ?.. Les «règles du jeu» n'ont pas encore été définies et on parle de leur organiser des courses réservées afin de sélectionner les meilleurs d'entre eux et favoriser leur participation a des compétitions internationales. Pour ce qui est de leur insertion dans l'élevage, la question reste également ouverte... Les «occidentaux» resteront-ils une catégorie a part ou seront-ils autorises à se mêler aux «orientaux» et dans quelles proportions? La question est encore à l'étude et les éleveurs sont encore très perplexes sur le sort qui sera réserve à ces produits «franco-tunisiens». La sélection rigoureuse menée depuis une cinquantaine d'années et qui vaut à notre élevage autant d'estime et de considération, ne mérite pas d'être arrêtée de la sorte, la spécificité du pur-sang arabe tunisien ne doit pas être abandonnée. C'est un capital génétique inestimable, une réserve du modèle «arabe oriental» qui doit être impérativement préservée. Tôt ou tard, les éleveurs étrangers, notamment européens, seront amenés a puiser dans ces Bouches orientales pures pour retrouver le modèle original de la race. Une réflexion profonde et a long terme s'impose. Mondher ZOUITEN (LA PRESSE MAGAZINE N°713 du 10 juin 2001) |
Par sarah.bl : le 04/01/09 à 19:55:49
| Dire merci | Iris----> Finift, je n'aime pas bcp... En dehors de son manque de type en tête, je le trouve "long" dans l'ensemble, il ne rentre pas dans un carré... J'aime bien le côté charpenté du fils de Piruet par contre, parce que même charpenté, il reste "fin" dans l'ensemble, il n'est pas lourd. Et puis sa jolie petite tête ! Mais bon on est d'accord c'est pas l'essentiel ! |
Par maldoror : le 04/01/09 à 19:57:58
| Dire merci | Pour Horsedrug; bienvenue! Oui juste pour rajouter quelques lignes au très bel exposé d'iris et pour compliquer le tout il existe aussi un sous groupe: les Golden Cross qui sont un croisement de lignée pure egyptienne et pure espagnole...Un exemple connu est le magnifique El Shaklan sinon ici il y a Kahlia et mon Radhad (pas de la même trempe mais similaires niveau caractères) |
Par irisetquiara39 : le 04/01/09 à 19:58:51
| Dire merci | un tunisien qui marche bien en endu il de blaziet ire*** (bar du moulon x tebel du moulon)  Lien |
Par razak60700 : le 04/01/09 à 20:02:36
| Dire merci | Iris : juste un poil Rahir (demi-frère de Razak par le père) qui appartient à mon père, a été présenté aux modèles et allures à Compiègne, JC 3ans. En bref, la conclusion : ossature trop costaud. Le monsieur qui présentait les chevaux au micro, nous a même demandé si il n'avait pas du selle français ou du trotteur  C'est vrai qu'il est costaud! Razak un peu moins mais c'est vrai qu'il n'est pas très typé non plus. D'ailleurs on me demande souvent ce que c'est comme race. Une seule fois, un mec m'a dit : oh le petit pur sang arabe! J'étais la plus heureuse que quelqu'un enfin aperçoive enfin de l'arabe dans mon cheval Maldo : Bonne année à toi aussi (aux autres aussi d'ailleurs ). Je voulais t'envoyer un texto pour Razak mais je voulais pas t'embêter avec ça et je me suis dit que tu verrais sur le forum. Quand à eden, j'avoue que je me suis demandée pdt bien 5 minutes de qui tu voulais parler. Ba oui, moi j'ai pas de cheval qui s'appelle eden Quand soudain je me suis dis que tu devais parler de Even |
Par razak60700 : le 04/01/09 à 20:08:29
| Dire merci | Donc, le tunisien est bien (plus ou moins) le rejeté de la bande Ayant 2 représentants de la race dont un qui ressemble à un selle français et un autre à moitié estropié...N'acheté pas de tunisien, c'est l'arnaque |
Par Amghar : le 04/01/09 à 20:14:32
| Dire merci | Westhany : perso je n'aime pas Skazir, tout simplement car il n'a d'allure.... Il est assé étriqué dans ses déplacements. Bon c'est un joli cheval, mais à mon avis, si il n'était pas noir, on en parlerait bcp moin. |
Par El Bimbo : le 04/01/09 à 20:17:16
| Dire merci | Wahou, Iris, y trop à lire pour un seul coup....faut que je retienne les pages pour y revenir plus tard !! Le tunisien n'est pas réputé, c'est un fait...certainement parce qu'il est récent et aussi moins typé....et ils en ont peut être moins exporté aussi....contrairement aux polonais ! Qui qui veut une Djerba qui trottr en vidéo ?!!!  |
Par maldoror : le 04/01/09 à 20:17:46
| Dire merci | Oups pour even, juste que j'ai la chanson d'Hooverphonic dans la tête ça doit être ça! Sinon juste un truc tu ne m'embête jamais au contraire! A Compiègne le commentaire n'aurait pas du être fait, c'est étonnant... Je t'ai dit la date du show D, ça aura lieu à Hazebrouck, 30 minutes au nord de Lille le 21 juin, j'espère vous y voir eVen et toi! |
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