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Tirer un trait sur une passion ?

Sujet commencé par : lapatateuh - Il y a 191 réponses à ce sujet, dernière réponse par charisma
1 personne suit ce sujet
Par lapatateuh : le 26/12/12 à 20:52:30

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" Quand cette passion vous a fait grandir - évoluer durant de très longues années (20ans) mais qui aujourd'hui vous détruit plus ou moins à petit feu que ce qu' elle peut vous apporter réellement.. .. "

Qui a eu le courage de tirer un trait sur elle pour se "re faire" une identité ailleurs ?
Le regrettez vous aujourd'hui ?

 

Messages 1 à 40, Page : 1 | 2 | 3 | 4 | 5

Par Vanessa14 : le 17/12/12 à 14:16:09

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 MOI ... il y a peu ! ça été dur à si résoudre ... pas 20ans mais presque 10 quand même ... et puis ça été mon avenir, ma voie et ma vie de mes 22ans à aujourd'hui , un projet mis en place, tout construire de A à Z : mon élevage de CKC !
C'était à la base une passion devenue peu à peu mon métier même si au final ça ne m'a jamais rien rapporté hormis des soucis , j'ai vécue pendant tout ce temps à travers mon élevage et essentiellement pour mes chiens, mes clients (que je continue à suivre pour beaucoup après vente) , après accumulation de soucis(la repro c'est loin d'être simple) , de surcharges de travail (une dizaine de chien à gérer, entretenir c'est un boulot monstre quand tu te donnes à fond comme j'ai pu le faire) j'ai complètement arrêté il y à peu .
J'ai mis un an à m'y résoudre , j'ai commencé à levé le pied en 2011 ... plus qu'une portée , puis j'ai commencé à réduire mon cheptel pour en arriver fin 2012 à dire STOP !
Y'avait eu une amorce d'arrêt en 2011 puis début 2012 j'ai eu peur d'avoir des remords j'ai réinvestit à tord dans une lice pour au final réaliser que je ne pouvais plus .
Un ras le bol de ne consacrer ma vie qu'à mes chiens , de me priver de tout pour eux : sorties, vacances, loisirs ) pour en plus au final que ça ne me porte que des soucis de mise bas qui tourne mal, de chiots qui meurent ou qui ont une malformation . + gérer les clients sacrifier ses week end , les soirs en semaine pour recevoir les gens (qui souvent sont malpolie et se pense dans un magasin à entrée libre et qui ignore que TOI aussi tu as une vie à côté ) ....
Bref un gros ras le bol que j'ai mis du temps à accepter car en même temps c'était toute une passion , et toute une réputation/notoriété que je me suis faite auprès de nombreux clients qui me soutenaient à continuer ... des chiens que j'ai aimer élever et qui à la fois m'usaient au quotidien (une meute c'est inimaginable ce que ça peut être fatiguant !!) , tu ne tires pas un trait sur se qui t'a animé pendant des années en 5mn ... ce n'est pas simple , mais ce qui est sûr c'est que je n'ai aucun regret aujourd'hui au contraire !
Pas de regret de l'avoir vécu car cela m'a apporté énormément de chose sur tout les plans , ça m'a fait mûrir car c'est aussi une responsabilité que de faire naître des chiots, les vendre , conseiller les gens aussi par la suite, les aider ... et puis c'était un rêve , une aventure que je voulais vivre , mais je suis contente de passer à autre chose aujourd'hui et de vivre davantage pour moi et ma famille toujours avec quelques chiens , je conserve tout de même mon élevage de border terrier mais plus du tout au rythme que j'ai pu avoir , une portée de temps à autre mais pas régulière, 3 reproducteurs et pas un de plus et basta ! Juste pour conserver la passion d'élever qui me reste et conserver ce contact avec les gens que j'aime car j'ai rencontré pleins de gens extra devenu aujourd'hui des amis !
J'ai repris un travail à plein temps à ce jour et l'élevage n'est réellement plus qu'une passion aujourd'hui , un loisir .

voilà pour mon expérience, je ne sais pas si ça t'aide ou pas ...



Par Halaska : le 17/12/12 à 14:17:48

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Je vais répondre pour ma meilleure amie :

La quarantaine passée, elle a du faire un trait sur sa vie en campagne, sur ses chevaux, sur son travail avec les chevaux. Elle respirait chevaux, dormait chevaux, elle n'était heureuse qu'à leur contact, elle les considérait d'ailleurs comme sa famille.

Elle a du retourner vivre à Bruxelles, pour préserver sa santé physique et mentale (je passe les détails, mais situation grave qui l'a poussée à devoir tout quitter).

Cela fait maintenant quelques mois. Elle est suivie psychologiquement, et ne s'en remet pas encore... elle a décidé de couper tout lien (compte facebook effacé, plus de news de ses chevaux qui sont confiés) car elle souffre trop.

Elle compense par le sport comme elle peut, mais se sent sombrer, elle a un mal fou à se reconstruire autre part.. Elle est en train de faire le deuil de son ancienne vie avec les chevaux...

Bon ici, c'est sans doute un cas un peu particulier puisqu'elle a été poussée à partir contre sa volonté pour diverses raisons qu'elle a n'a pu empêcher...


Par wallou : le 17/12/12 à 14:31:30

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 Peut être envisager cette passion différement.....moins s'investir..... car selon moi s'il faut du "courage" pour mettre fin à une passion , c'est que l'on est pas près à y renoncer définitivement .....

Par azzura42 : le 17/12/12 à 14:33:13

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 Parfois un break de quelques mois ou années permet de faire le point.
On recentre ses envies, on réorganise sa vie et finalement la passion reprend sa place légitime.

Par manole : le 17/12/12 à 15:44:35

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 Le pb de la passion c'est qd elle devient contrainte et non plaisir.
Une de mes amies avait monté une structure (ferme équestre) pour vivre sa passion des chevaux. Sauf que la part "éducation" n'était pas une passion pour autant.
Aprés 20ans d'activité, elle s'est rendue compte que cette part amenait plus de stress et de contraintes et prenait le pas sur sa passion.
Elle a donc arrêté la ferme équestre, vendu ses chevaux sauf qqes uns et est parti dans une reconversion proffessionelle qui lui permettra de vivre sa passion sans se sentir frustrée.

Par jument_Noire : le 17/12/12 à 15:59:53

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"On ne tourne jamais le dos aux chevaux"

Peut être que si tu étais moins exigeante avec toi même tu te mettrais surement moins de pression et de stress et tu prendrais peut être plus de plaisir dans la passion.

Encore faut t'il que tu parles de toi et de chevaux.

Par Vanessa14 : le 17/12/12 à 16:08:45

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 Je pense que tu fais allusion au dressage lapatateuh, tu me corrigeras si je suis à cotée , mais si c'est bien ça, je pense, je te comprends car j'ai aussi côtoyée le monde du dressage , pas à ton niveau mais une amorce et déjà rien que ça ... je me suis dit que je n'irai pas plus loin , j'adore le dressage et j'aurai aimé pouvoir tourné en concours pas forcément à gros niveau mais en amateur ... sauf que le dressage c'est hyper exigent, cela demande énormément de rigueur, de concentration , de disponibilité pour s'entraîner, j'avais commencé un peu à m'y mettre dans le but de préparer Sib ... sauf que quand tu as une maison à tenir, un travail , + encore mon élevage à côté tu t'aperçois vite que c'est impossible sa demande beaucoup et à un moment ton corps et l'esprit ne suis plus ... enfin pour ma part en tout cas . Et je voulais pas m'enfermer une nouvelle fois dans une autre passion qui demande un investissement conséquent .

Bon parle nous un peu de toi !!!

Par Val Kenzack : le 17/12/12 à 16:26:40

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 Si tu en arrives au stade où elle te détruit, mieux vaut prendre de la distance, si tu le peux. Ca ne se fera pas en un jour ni sans souffrance mais ce sera sans doute moins destructeur.

Par hygie : le 17/12/12 à 16:40:06

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De mon côté, depuis le mois de Juillet, j'ai arrêter de monter à cheval .... le cheval étant ma plus grande passion depuis maintenant 15 ans, je vivais cheval, je parlais cheval, je dormais cheval, bref il n'y en avais QUE pour eux, et je saoulais pas mal de monde avec ça d'ailleurs ....

Puis en Juillet donc, je coupe les ponts avec l'élevage ou je montais, n'ayant plus de cheval à moi car vendu en mars, je n'ai plus eu l'envie de retourner en club ... du coup j'ai décider de faire un break, de me recentrer sur ma vie, ma famille, mes ami(e)s ( hors cheval ) le temps d'y voir un peu plus clair !!

et bien ma fois, ça ne m'a pas fait de mal et bien au contraire !! Je me suis mise à faire un autre sport ( Zumba ), où j'ai rencontrer de super personnes !!

Bref vraiment un grand changement qui fait vraiment du bien !

Bien sur, je ne monte plus du tous, mais par contre je vais quand même voir des manifestation équestre ou en rapport avec le cheval

Par pitichat83 : le 17/12/12 à 17:11:48

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 J'ai du mal à imaginer un jour arreter complétement ma passion pour les chevaux.

Par contre j'avoue que depuis que j'ai mon fils j'ai beaucoup moins envie de monter à cheval, déjà parce que ben j'ai jamais personne pour me garder mon fils à part mon homme et que du coup je devrais partir seule en balade et en ce moment j'en ai pas trop envie.

Mais je n'ai pas perdu la passion des chevaux, du moins pas encore lol.
J'ai fais une pause plus jeune car écoeuré de la mentalité centre équestre, mais elle n'est jamais partie, je m'y suis remise quand j'ai pu avoir mes chevaux chez moi

Par Sa_Black_Rah : le 17/12/12 à 17:12:07

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Il y a un moment, où quand ça fait plus de mal que de bien, il faut malheureusement accepter de tirer l'échelle; au moins dans une certaine mesure.

Je pense que j'ai une idée des raisons qui te poussent à en arriver à ce point.

Je doute qu'on puisse jamais réussir à tourner totalement la page. Mais il faut parfois être capable d'accepter le fait qu'on a besoin de faire un "break", de redescendre un peu afin de pouvoir penser davantage à soi et non pas à ce pourquoi on a vécu durant ces 20 dernières années. Ou essayer de voir les choses sous un autre angle, même si ça n'est pas toujours facile par rapport à son entourage, etc.


Etant plus jeune, je m'étais dégoûtée (mauvaise expérience avec une mono), et j'avais pris la décision d'arrêter. Ca a duré un an avant que je ne reprenne....

Cette année, je fais une sorte de pause. Il arrive un moment où il faut être capable de voir les choses en face et d'accepter les priorités. Non pas que je n'ai plus l'envie de monter et d'évoluer, juste qu'il faut que j'accepte de redonner un équilibre à ma vie, et qu'à l'heure actuelle, je n'ai pas les moyens financiers / temporels etc d'atteindre mes objectifs. Clairement, il y a bien des points sur lesquels je suis franchement frustrée et certains jours, je ne vois pas le bout du tunnel.

Mais il faut se dire qu'on est jeune, et qu'on a encore bien du temps devant nous.

Par laureBrrrrr : le 17/12/12 à 17:18:00

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 fait du complet

bon ok réponse con, je sais que ça peut être quelques chose d'épuissant, vu l'exigence que certains mettent pour les soins / bien être / résultats de leur chevaux.

Maintenant, aménager les choses, avec des objectifs ce qui permet un peu de décrocher.

arreter complétement je ne sais pas, je crois que pour certains c'est une sorte d'equilibre malgrés toute les emmerdents que ça peut aussi être.

Par laureBrrrrr : le 17/12/12 à 17:19:23

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 être moins exigeant avec soi même, ça se décides pas forcemment, certains sont comme ça, c'est un moteur, une façon d'être.

Par doli : le 17/12/12 à 17:23:54

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 je pense que si cette passion te bouffe en effet pour ton bien être il faut soit la pratiquer autrement ou faire un break de qq temps pour un jour y revenir dans d'autres conditions.

en tout cas bon courage et suit ton instinct , il est souvent de bon conseil

Par Assimilee : le 17/12/12 à 17:25:09

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Bon j'ai pas grand chose à dire à part petit coeurs power ma poule

On se tel ce soir si tu veux!

Par pascale : le 17/12/12 à 17:45:59

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 Quelque soit la discipline/le sport qu'on pratique, qd on concoure, ça demande du temps, de la rigueur et de la disponibilté, ce n'est pas exclusif a telle ou telle discipline... aprés, avec pls chvx à entrainer, clairement, ça peut aussi devenir un "enfer"!

Par Manon2201 : le 17/12/12 à 19:17:33

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 Je suis en plein dedans ... Pour diverses raisons j'ai totalement arrêté l'équitation depuis juin. J'avais fais un post sur le forum général si tu souhaites lire plus de commentaires d'autres membres

Alors je n'ai pas tiré un trait dessus car je sais que au fond de moi je ne peux pas ... Mais j'avais la possibilité entre continuer sans me faire plaisir, et en me prenant la tête parce que ça ou ça n'avait pas marché pendant le cours, ...

Pour être honnête, je le vis mal. Ça me manque, énormément. Pas forcément le fait de monter, mais aussi le contact que j'avais avec les chevaux, cette liberté que je trouve à leur côté. Ça me bouffe, clairement mais je ne me vois pas recommencer sans trouver un cheval à me faire confier, ou avoir mon propre cheval donc j'attend même si la patience n'est pas mon fort.

Je ne peux pas dire que je regrette mon choix car c'était le meilleur à faire. Mais je le vis mal, et ça me bouffe au quotidien.

Par lutine88 : le 17/12/12 à 19:33:28

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 Ça me fait mal au cœur de lire ça car je te connais et je sais a quel point ta passion t'anime.

Je n'ai pas spécialement connu ça, ma passion pour l'équitation me quitte peu a peu, la passion pour mes cheveux, elle, restant bien près de moi. Ma passion de monter à cheval, c'est un peu une flamme qui s'affaiblit a cette heure-ci. J'espère qu'elle reviendra quand il sera temps de débourrer Alphée, et que mes adducteurs ne m'a lâcheront pas a ce moment-là.

De mon point de vue, tu fais tjs les choses a 100% pas de demi-mesures, tu es exigeante voire dure avec toi-même. Et je crois que tu commences a être épuisée d'être tjs dure envers toi.
Pourquoi ne pas profitez de tes (futures) études pour mettre tout ça entre parenthèse ?
Toi, tu le vois comment de renoncer à ta passion?
Ne plus monter en compétition?
Ne plus monter tout court?
Ne plus côtoyer les chevaux?

Je te fais de gros bisous ma Patate!

Par LUNELLE BOULETTE : le 17/12/12 à 19:48:06

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 J'ai tiré un trait sur une passion quand j'étais plus jeune.
Je dansais en classique au conservatoire, et j'ai arreté quand j'ai déménagé en province.
A l'époque, reve de gosse, peut etre, mais je n'imaginais ma vie que sur des pointes...
Au fil des ans, je me suis rendue compte que la danse ne pouvait pas etre un loisir pour moi, ca serait ma vie, ou rien.
Quand j'ai déménagé, je n'ai pas retrouvé l'école, l'enseignement,et l'ambition que je cherchais, j'ai arreté. C'était trop dur pour moi.

J'ai "pris perpèt' " autre part, vu que mon autre passion profonde, depuis toujours, ce sont les animaux et que la, je serais incapable de renoncer, mais j'ai toujours un arrière gout étrange quand je repense a la danse. Parfois, un petit rien, une musique,un film,un geste et j'imagine déja le début d'un ballet... Je souris un peu, j'imagine ma vie si j'avais continué, et si,si,si... Peu de personnes savent que j'ai renoncé a cette passion. Une paire de pointes, des chaussons de danse, c'est tout ce qui me reste. Ca et des souvenirs gravés dans ma mémoire.
Je crois que ca me quittera jamais au fond.


Concernant les chevaux ma papate, "on ne renonce jamais aux chevaux, vous savez pourquoi ?"

Par cyberds : le 17/12/12 à 20:20:12

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 je ne peux pas envisager de vivre sans passion heureusement pour moi, j'en ai changé parfois mais je ne sais rien faire "normalement" donc je dirais : change de passion éventuellement ou alors fais la évoluer pour mieux y revenir, mais brûle, vis !!!
quel est l'intérêt de vivre "raisonnablement"

Par lapatateuh : le 17/12/12 à 20:54:27

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Bon tout d'abord merci à vous toutes de vos réponses.
Je vais faire une réponse globale et après détaillée suivant ce qu'il y a à répondre, mais merci .

Biensur, il s'agit de l'équitation. Je n'ai pas de honte à dire que je n'aime pas le cheval comme animal mais comme sport. Pour moi, avoir un poney dans un pré, et le brosser ou bosser à pied, je n'en vois pas l'intérêt, du moins ce n'est pas ce que je cherche/ j'aime. J'aime (ais ?) l'équitation de compétition, j'ai un esprit compétitif, et pour moi ça passe aussi dans mon sport.

Or aujourd'hui (enfin ce n'est pas d'aujourd'hui) quand je regardais mes chevaux, je ne vois QUE les problèmes qui en dégagent. Une broutille devient une montagne, bref je n'arrive plus à relativiser devant eux.

Ce n'est pas le DRESSAGE qui me fait péter les plombs, mais l'équitation _ la vie de propriétaire.
Quand je commence quelque chose, je me donne à fond, ou alors je ne fais rien.

Je ne sais pas "vivre" à moitié, que ce soit en relations humaines ou autre, quand je me donne je me donne à 100% .
Je ne sais plus qui (désolée je vais relire pour trouver le pseudo) dit: "essaie de moi t'investir", hélas ce n'est pas possible. J'explique pourquoi ce n'est pas possible, premièrement ce n'est pas dans mon tempérament, secondement, si je ne m'investis pas, je n'aurai pas de résultat, et dans c'est cas là je ne vois pas l'intérêt que de monter à cheval.


Ce week end, un ami d'enfance m'a dit une phrase choc: "Chez toi , as-tu encore des copains pour sortir?"
Et bien finalement il a raison, il ne me reste plus personne autour de chez moi, car j'ai du me couper des gens pour pouvoir me consacrer à mes chevaux.
Biensur j'ai des connaissances / copains / amis mais pas à côté de la maison, d'un de part les déménagements successifs, de deux car les gens de "chez moi" je n'ai plus de temps à leur consacrer.
Et finalement, quand il n'y a plus de chevaux dans ma vie il ne reste plus grand chose, et je trouve ça triste à dire.
Je me suis tellement donnée, j'ai tout sacrifié pour eux (vraiment tout), pour au final quoi?

Sans ne voir que le positif, j'ai pas mal d'expérience dans le monde équestre, mais à part ça? Plus rien ...
Les amis de concours? Eux ils voient les JEM, moi, ma vie a pris un autre tournant, car je savais d'entrée de jeu que je ne voulais pas mélanger passion avec travail .


Bref, le plus dur étant de se lancer et de tout vendre mais une chose encore plus dur, accepter de décevoir nos proches.
 

Par lapatateuh : le 17/12/12 à 21:07:28

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Vanessa: "hormis des soucis", justement je ne veux pas voir que le négatif, car ce n'est pas dans mon tempérament. Je sais que ça m'a apporté des choses, de l'expérience, et surtout je pense, ça m'a bien fait grandir.
Mais je comprends tout à fait ce que tu veux dire .


Wallou: Ah c'était toi qui disait de moins s'invsestir. COmme dit dans mon précédent message, ce n'est hélas pas dans mon comportement. Je ne peux pas moins m'investir.
Je pense en effet que je ne veux pas tirer un trait complet, enfin pas définitif, car je ne sais pas de quoi demain sera fait.


Azzura: ce que tu me dis, une amie me l'a déjà dit il n'y a pas longtemps.
Et je pense, que c'est totalement vraie.


Jument -noire: je pense aussi qu'on ne tourne jamais le dos complètement aux chevaux. Mais pour l'instant?

Val K. : Justement, ce qui est encore plus douloureux c'est que ce soit long. J'aimerai me réveiller un matin et qu'on me dise: TOUT est vendu.
Que je n'ai rien à m'occuper, que tout soit fait.
Par lâcheté, je le concède sans aucun soucis, mais j'ai besoin d'être lâche sur ce point là.

Laure: tu as tout à fait raison. Etre exigeante est pour moi un moteur, je ne peux pas être différemment.


Doli :merci .

Assi:


Pascale, c'est ça, exactement ça l'enfer.


Lutine, ton message me touche énormément, et je pense que tu as tout bien cerné, vraiment tout.
Profiter des études serait une bonne chose, mais mon comportement va être paradoxal, sans cheval ça me fait peur de partir.
Car je me dis qu'en cas de blues mon monde, celui que j'ai construit, sera là pour me soutenir, à sa manière. Et s'il n'y est plus ... Que faire?
Sombrer un peu plus? Non, pas dans mon tempérament non plus.


Lunelle, je ne savais pas que tu avais fait de la danse classique.


SB: même point que Lutine, tu as tout compris !



Merci à vous toutes.
 

Par pascale : le 17/12/12 à 21:09:25

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 "Je ne sais pas "vivre" à moitié, que ce soit en relations humaines ou autre, quand je me donne je me donne à 100% ."

Je ne sais pas si ça se guérit...hélas!

Pê qu'avec l'âge on relativise.. A un moment, on se rends compte qu'on ne peut pas tout avoir/tout vivre.

perso, j'ai arrété la compet' cette année à cheval (bon, je ferais surement 1 ou 2 courses pour accompagner les copines) et c'est vrai que du coup, je suis moins motivée pour monter tôt le matin avt d'aller bosser ou sous la flotte...moisn motivée tt court d'ailleurs, mais bon, j'ai aussi besoin d'autre choseet d'avoir le choix de ce que je fais de mon dimanche ou de mes matinées!

Concourir, entrainer, faire carrière, avoir des enfants... A un moment, il faut faire de schopix! Presque tt le monde passe par là un jour

Par lapatateuh : le 17/12/12 à 21:15:09

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Les choix que je fais là, ne sont pas à cause d'un changement de vie, car jusqu'à présent, ils ont été prioritaires.
Tout envoyer en l'air, est un choix personnel. Pas à cause de la vie que je n'ai pas pu vivre à cause d'eux, mais à cause d'un ras le bol de l'équitation.


J'ai passé des heures et des heures à monter par tout temps (ok, seul la pluie pouvait m'arrêter mais j'ai toujours eu des manèges pour ça ), rentrer de soirée partir monter ne m'a jamais fait peur, MAIS depuis quelques mois je me rends compte que partir monter par 35°C ne m'enchante plus, ou alors me lever à 3H du mat pour partir sur 4jours de concours. Ce n'est pas la pression qui me fait céder, c'est plus le "tout". Le pack complet.
J'aimerai le temps d'une journée envoyer mon téléphone et ne pas savoir ce qu'on fait les chevaux dans la journée, savoir s'ils ont un poils de travers où non !

Et ça ce n'est plus possible. ..
 

Par loloka06 : le 17/12/12 à 21:23:51

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 J'ai "failli" quitter le cheval, il y a une semaine...
J'ai perdu ma jument lundi dernier.
Autant dire que sur le coup, au milieu des larmes, je n'envisageais pas de revoir, retoucher un autre cheval.
Mais le lendemain, quand mon amie m'a proposé d'aller avec elle nourrir sa pouliche, j'ai automatiquement dit oui.
Elle a beau me manquer plus que tout, je peux pas quitter le milieu du cheval. Tous mes amis les plus proches sont cavaliers, j'ai pas grand chose d'autre à quoi me raccrocher.

Je sais pas si je remonterais un jour, je sais pas si je reprendrais un cheval un jour, mais le contact des chevaux, je saurais pas vivre sans.

Pas certaine de répondre à ta question, à apporter une expérience par rapport à ton cas (oui, j'ai lu les messages entre temps).

Par stephy92 : le 17/12/12 à 21:42:54

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 je comprends tres bien ce que tu veux dire lapatateuh. J'ai tout arrêté il y a qq années, qd j'ai commencé les pro parce que je ne faisais que ça et qu'en parallèle j'avais mes études et que je savais quenje ferai pas cavalière pro...
Finalement je suis revenue à l'équitation par la petite porte, avec un cheval à l'opposé de ceux que je montais en compet...
Puis chassez le naturel... J'ai fini,par acheter un cheval pour faire du dress et je galère avec et je suis limite à tout laisser tomber car rien n'en ressort malgré toute l'énergie investie.

En fait le plus dur c'est que je sais pas faire à moitié, juste me contenter de prom prom, mais la vie sans chevaux qu'est ce que je me fais ch....

Bref pas facile

Par jument_Noire : le 17/12/12 à 21:51:07

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Je ressens un peu les mêmes choses que toi..le stress que ca engendre, l'argent, le temps investit...je comprends et moi aussi parfois ca me bouffe. Il est clair que pour avoir des résultats, il faut "travailler" mais peut etre que ca te ferait du bien de descendre un peu la barre ? Juste prendre du plaisir en faisant des choses simples..
Ce serait dommage que tu arrêtes, tu as un cheval de qualité, de bonne connaissance et une monte plus que correcte. Mais ceci ne tient biensur qu'à toi.
Que ferais si tu n'avais pas les chevaux ?

Par cestmoi2 : le 17/12/12 à 21:53:27

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Pour ma part, j'ai arrêté bien malgrè moi, la je reprends peu à peu.

Au départ, j'ai donné un de mes chevaux. Il avait une DERE carabinée, et je venais d'avoir ma fille qui a eu des soucis de santé sérieux (dont on voit enfin le bout, 6 ans après...). J'étais épuisée par tout, le plus raisonnable a été de me séparer de mon cheval "chronophage". Cà, c'était un coup dur, mais je n'ai pas regretté, parce que j'ai enchaîné avec ma santé à moi, pas les bricoles soignables, non, j'ai fait dans le grave et l'incurable...

Cà allait mieux, mais j'ai eu un autre soucis qui s'est greffé, et là j'ai perdu pied, çà devenait trop dur de gérer les soucis de ma fille, ma santé, le boulot qui a été ma priorité absolu donc j'ai continué tant bien que mal.
Mais le cheval, c'était trop, trop, trop. Donc je l'ai mis en stabulation-pré, une copine s'en occupe 2 fois par semaine et moi je paye les chèques.
1 an de breack, on a trouvé un traitement qui me permette une vie quasi normale...

J'ai repris il y a 15 jours. Mais j'y vais modérément vu qu'il est dehors, et je ne me fixe plus d'exigeances comme avant.
Finalement?
Ce breack m'a fait un bien fou.
J'ai découvert d'autres loisirs (je me suis notamment mise à la musique, et la cuisine, chose impossible avant).
J'ai pris du temps pour ma fille, pour mon couple, on a gagné en qualité de vie.
Je vois des personnes qui n'ont rien à voir avec le cheval... Bête mais çà enrichit ma vie encore plus.

Et le cheval? Passion toujours, raison d'abord maintenant. Ce que je faisais à longueur de temps libre avant, je le fais en prenant mon temps, c'est de bien meilleure qualité.

Par lil22 : le 17/12/12 à 21:53:52

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 Pour ma part tu le sais j'ai arrêté 4 ans et je n'ai pas pu m'empêcher d'y revenir. Mais ça m'a fait du bien pour mûrir, m'investir dans autre chose, m'ouvrir les yeux sur plein de trucs... enfin avoir presque une vraie vie d'étudiante.

Quelle que soit ta décision, fait le en pensant d'abord à toi ! Tu n'as qu'une vie, si ça te pèse tant, il est peut-être temps de souffler, de découvrir autre chose. Et l'année prochaine tu aura sans doute beaucoup moins de temps à consacrer à tes chevaux de toutes façons : études, potes, sorties... ça prend du temps!
Mais si tu pense que tu ne peux pas vivre sans tes chevaux alors essaye de trouver un compromis. Quelques mois dans une pension assez loin pour ne pas aller les voir et tu rapatrie tout le monde quand ça va mieux, si tu le veux.

Par ttr0pchoutoi : le 17/12/12 à 22:08:11

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 Petite question : pas possibilité pour toi de devenir "cavalière" haut niveau pour un propriétaire ? ce qui ne te couperait pas totalement du monde équestre et te permettrait de monter sans devoir assumer le role de proprio, puis te donner a 100% ds ton rôle restreint.

Et dans ce cas, peut etre garder en pension plus "cool" un de tes poilus puis qu'aucune pression ça changerait ta relation avec eux (je parle pas de les mettre en retraite) ... sauf si aucune attache avec aucun de tes chevaux (je sais que tu as une juju en retraite par contre)?

Par kagnotte : le 17/12/12 à 22:16:04

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 Il y a quelques années j'étais comme ça, il ne me venait même pas à l'idée de passer un jour sans voir mon cheval, de m'en occuper...

Maintenant j'ai vieilli, je suis mariée, j'ai des enfants, j'ai découvert d'autres choses avec mon mari...
Et bien le cheval je sais que je ne m'en passerais jamais, j'en ai besoin, mais je ne le vis plus pareil. J'ai trouvé le compromis de la pension où ils vivent dehors et je ne suis pas obligée d'y aller quand je n'ai pas envie.

C'est autre chose maintenant, j'ai des objectifs mais des tout petits, et je profite de chaque instant. Mais après c'est mon ressenti et ma façon d'aborder les choses, mais sans mes chevaux ce n'est pas possible, j'ai essayé quelques temps, et je devenais invivable, j'avais l'impression de ne rien faire pour moi.

Je te souhaite du courage dans ta décision, et pour passer ce cap difficile.


Par Val Kenzack : le 17/12/12 à 22:29:27

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 Et non, vivre à 100% ça ne se guérit pas, même qd on y laisse des plumes !

Je te souhaite du courage pour prendre la décision qui te conviendra, mais en ce qui me concerne, qd tu dis que tu aimerais te réveiller et que tout soit vendu, ce n'est pas de la lâcheté, ça montre juste à quel point tu es à bout.

Par laureBrrrrr : le 17/12/12 à 22:56:51

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 je pense que si tu y arrives attend un petit peu, je pense aussi que ton avenir professionnel, sera a un moment un nouveau moteur pour toi, quelque chose ou tu pourras te donner a fond, et que peut être comme tu auras cette objectif (qui a terme te redonnera peut être une vis social ++) ça permettra de décrocher un peu la necessité de l'equitation sportive et de compétition, enfin d'y mettre moins d'energie (je sais pas si je m'exprime bien) et que par opposition ça pourra devenir l'exutoire.

Aprés je sais que tu as enchainé et que a un moment on se dit ... pffff la roue ne va pas tournée .. je pense que si a un moment ou un autre

et puis rappel toi le bonheur que peuvent te procurer ses petits instants magique pour lesquelles tu galéres tant (les championnats sous la,pluie ).

Il est aussi possible de vivre cheval / compétition d'une façon un peu plus amatrice, tout en gardant des objectifs, si tu peux déchargé un peu le cheval sur un cavalier, ce qui permet un compromis temporaire le temps de soufflé un peu.


Par Tessa : le 17/12/12 à 22:57:30

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Je sais qu'on a eu des différents sur le forum.
Je sais aussi précisément pourquoi.

Il n'empêche que j'ai toujours trouvé que tes chevaux étaient de très bons chevaux et que tu avais les moyens (et je ne parle pas que de finances) d'être une bonne cavalière.
Sinon, je n'aurais pas perdu tant d'énergie à essayer de discuter avec toi, sur le forum et par MP.

Tu as fait le choix d'une équitation de compétition pure en oubliant, parfois l'être vivant dessous et dessus.
Bien sûr on peut aimer monter et ne pas trouver de plaisir à regarder son poney brouter, c'est compréhensible.
Mais on ne peut pas oublier le "vivant", ni le cheval, ni soi-même.
Ce n'est pas possible à moins d'arriver un jour à cette sorte de "ras le bol".... Que ton cheval ressent aussi.


Il serait vraiment dommage que tu arrêtes de monter, dommage également que tu abandonnes la compétition.
Mais peut-être est-ce ton approche de l'équitation que tu dois changer?
Chercher le plaisir mutuel plutôt que le "travail compétitif" pur???

Bien sûr, tu fais tout pour tes chevaux, mais est-ce que ce "tout" leur convient à eux?
A toi, il ne te convient plus, c'est sûr.

Et je le répète, c'est bien dommage.


Par lutine88 : le 17/12/12 à 23:02:05

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 +1 avec Val

Prends toi une année pour commencer, pour faire un break, un vrai. Sans emmerdes équines, sans chute, tu es en train de te dégoûter du cheval a petit feu. Se donner à 100%, c'est épuisant, sur le long terme, on ne peut pas tenir la distance.
Consacre toi à la carrière qui te fait rêver depuis que t'es gamine et raccroche toi a ça.

Et quand tu dis que tu voudrais te reveiller et que tout soit vendu, sachant à quel point tu les aimes, ça pointe vraiment le malaise, me belle.

Par beeboylee : le 17/12/12 à 23:07:13

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 Tu es jeune, lapatatenbleu.

Tu as largement le temps de te faire un break serieux si ça te chante, si tu en sens le besoin ( et oui je crois que c'est clair en te lisant: tu en sens le besoin ) et de revenir à l equitation plus tard, quand ça te reprendra..ou de ne pas y revenir du tt, faute d'envie, de temps ou,autre option, d'y revenir de façon différente

Ce truc est totalement chronophage surtout quand on monte en compet et oui il est dommage de passer à coté de tt le reste, des lors qu'on commence , meme vaguement à en avoir assez.


Par lapatateuh : le 18/12/12 à 00:03:38

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Stephy: j'ai aussi peur de m'ennuyer sans mes chevaux. De ne plus "donner un sens à ma vie".

Jument noire: non je ne vois pas l'intérêt pour faire des choses que j'ai déjà faite. Je sais que monter à plus faible niveau serait bien plus facile, mais un goût de déjà vu.
En fait, j'ai l'impression d'avoir fait le tour de l'équitation de concours, et pour aller plus loin, faut monter plus et impossible.


Cesmoi, merci pour ton avis;


Lil : les avoir loin de moi, hélas ne changerait rien, au contraire, en cas de soucis encore plus à courir à droite à gauche.
Car je n'arrive pas à déléguer et à faire confiance.
Je me suis engagée, je veux aller jusqu'au bout en cas de soucis.
Pour moi, vendre, c'est la lâcheté, ne plus assumer son rôle, mais je sais très bien (ce ne sont pas les premiers qui seront vendus) qu'ils seront aussi bien ailleurs.

Tropchoui: je l'ai fait pendant pas mal d'année, mais à la fin de la saison, quand on te reprend le cheval sans rien te dire ou presque me déchirait.
Toujours la même, quand je m'investis c'est à fond ... Du coup ... Pas super, si après c'est pour avoir des chagrins équestres, je ne sais pas quelle solution n'est pas la meilleure .... (Oui je suis casse pied).
Oui j'ai deux chevaux à la retraite. Enfin, un complètement, et ma jument qui est partie dans le nord pour son bien-être, qui fait des balades tranquilles et qui est censée faire poulinière ( bêtement, cette année, quand on m'a dit qu'elle avait toujours pas pris j'ai pleuré, alors que les deux années précédentes, je m'en moquais ... ).


Val K: Etre à bout c'est ça ... Je suis de nature à me battre contre les montagnes pour que tout le monde avance vers le positif, mais à trop tirer la corde cède ...


Laure: Oui tu as raison, et je pense que ce que j'ai écrit pour les championnats reflètait déjà bien mon état d'esprit. Je n'avais déjà plus cette motivation. BIensur, une fois sur le rectangle, j'étais là pour gagner, mais le avant, ce n'était pas la même chose.
Jamais j'aurai cru dire un jour: "non, je n'ai pas envie de partir en concours".


Tessa : (pour la première partie de ton message).
PAr contre, non je n'ai jamais oublié l'être vivant en dessous, j'ai tout fait pour eux, à la fois physique que moral, sinon, je n'aurai jamais mis mon cheval aussi loin de la maison. J'avais d'autres projets à une époque que le niveau que j'ai atteint avec lui cette année.
Mais je n'ai jamais caché, que le cheval pour ce qu'il est, ne m'intéresse pas. Je l'ai dit dès le début du poste.
Faire "brouter poney" comme tu dis est une des choses que j'adore faire car ça fait parti du pack concours. Ce sont les besoins vitaux.
Faire les boxes, les clôtures et j'en passe aussi.
Ce n'est pas ça que je n'aime pas.

Tu parles de plaisir mutuel, ce n'est pas le sujet du poste, mais je suis sûre sans aucun soucis que mon cheval est le plus heureux en concours!
Je le connais, et je pense qu'il est assez expressif pour dire quand il n'est pas heureux.


Lutine : Tu as raison, faut que je change de priorité, car après tout, ça fait parti des rêves que je veux réaliser.


Bee: chronophage est le terme exacte.
La bactérie qui te bouffe de l'intérieur.





Bon sinon, ce soir un ami est passé à la maison, il comprend rien aux chevaux, mais ça fait assez de temps qu'on se côtoie pour qu'il sache quand je ne vais pas forcément bien. Ca m'a fait un bien fou de saouler quelqu'un avec mes chevaux...





Et le fofo, même si vous me connaissez en mode grande gu**e, vous êtes tous formidables
(Et vous méritez tous des coeurs de bisounours) .


 

Par Chrysalis : le 18/12/12 à 00:15:10

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 eh bien,petitepatate,tu as l'air de saturer
pas de conseil particulier,juste de la compréhension.
vas respirer un coup,loin de tout ça,soucis,devoir de rendement de compet,prends du temps pour toi,va

a forcer de tenir a bout de bras(enfin je me comprends,vouloir avancer tete dans le guidon)au bout d'un moment,un peu de lacher prise,c'est necessaire pour ne pas imploser .et ce,valable pour tout...


Par Val Kenzack : le 18/12/12 à 00:18:49

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 Et attention justement à ce que la corde ne cède pas, ménage toi, c'est vital là, d'autant que tu ne sais pas faire

Par charisma : le 18/12/12 à 00:24:47

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 J ai pris un peu le même chemin quand je me suis retrouvée à pied au début de l été (par blessure de ma nouvelle jument puis par choix puisqu'on m a proposé plusieurs chevaux que j ai refusé) après quasi 20ans a manger/boire/ dormir/penser cheval, après bun nombre de sacrifice de ma vie privée assez conséquent, j avais vrmt besoin de souffler (bon mon chéri a un cheval donc je suis resté un peu dans le mood mais a distance) de ne plus me demander quand j allais pouvoir aller à cheval, a qui j allais pouvoir délégué quand je pouvais pas, gérer le veto/maréchal/osteo'. Je crois que j avais aussi besoin de rencontrer d autre gens de voir autre chose. j'ai toujours ma première jument qui a pris sa retraite l année passée et qui est très heureuse dans son parc et que je prend plaisir à aller voir régulièrement mais ça s arrête la, j ai fait 3 mois comme v puismon entraîneur en a décidé autrement et m a arrange une sorte de DP avec un proprio génial ... Donc je monte les jours qui m arrange, je fais ce que je veux le tout avec un cheval top bref les avantages sans les inconvénients aujourd'hui ça me convient ça me permet de m aérer la tête au milieu de mes études le tout sans me soucier des annexes de la vie de propriétaire. Je me demande si un jour je retournerai en concours (on va être honnête aller faire 110-115 parceque j ai pas le temps de m entraîner ça me soûle d avance ) la réponse je ne l ai pas, je ne sais pas si j aurai de nouveau un jour ce feu sacré qui m a animé pdt des années, qui m a fait avancer je pense que ça dépendra des chevaux qui croiseront ma route parceque oui je vais garder un pied dedans tant que j ai la possibilité de le faire, et parceque mine de rien sans chevaux quand on en a toujours eut ça laisse un vide.

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