Un peu d'évasion ?
Sujet commencé par : loups56 2 - Il y a 1615 réponses à ce sujet, dernière réponse par loups56 26 personnes suivent ce sujet.
Par loups56 2 : le 19/02/14 à 17:44:52
Dire merci4 | Pour des raisons pratiques, j'ai demandé à éditer le début du post (ne paniquez pas, hein). En résumé, pour les nouveaux lecteurs, ce post me permet de vous faire partager des nouvelles que j'écris. Je poste en gros un ou deux épisodes par soir. Actuellement la première nouvelle "La cage" est terminée. Elle s'étend de la page 1 à la page 5. La suivante est en cours de vote (à partir de la page 6). Bonne lecture et amusez-vous bien ! Edit à le demande de l'auteur Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par loups56 2 : le 07/01/14 à 16:40:42
Dire merci | Allez, c'est l'heure de votre quart d'heure de SF ! Bon appétit ! Chapitre 3 Elia retourna d’abord voir le groupe. Les panthères boréales ne parlaient pas, en tout cas, pas son langage. Mais elle ne se considérait pas pour autant comme un être supérieur pour se permettre de partir et revenir sans justification. Padelor était la chef du clan. C’était une jeune femelle de huit ans (les panthères boréales ayant une espérance de vie d’environ soixante ans). Elle occupait cette place depuis deux ans dans cette micro société hiérarchisée. A ceci près que l’on n’accédait pas à la fonction suprême par la ruse ou la force mais par la confiance que les autres membres du groupe sociale pouvait accorder en fonction des capacités des individus à résoudre les conflits et à choisir la meilleure stratégie pour assurer la survie. Tous les quatre ans semble t-il, le clan décidait spontanément de choisir un nouveau chef. Cela ne provoquait ni compétition fratricide, ni la moindre division dans les familles. Elia avait immédiatement été conquise par l’assurance tranquille de Padelor et sa bienveillance à son égard. Elle avait une confiance absolue en elle et bien qu’elle ne l’ait jamais dit à personne, il lui arrivait souvent de partager le sommeil du clan, allongée contre le corps chaud et duveteux de Padelor en guise de rempart. Lorsqu’elle se présenta dans l’Agora, la plupart des panthères dormaient, les chatons pêle-mêle les uns au dessus des autres, à tel point qu’elle se demandait toujours comment ils faisaient pour respirer. L’agora était une sorte de grande place de granit rose, au sommet de la petite colline qui abritait les terriers. Elle était le lieu de rencontre et de décision du clan. A cette saison et lorsqu’il ne pleuvait pas, le groupe se rassemblait sur les pierres tièdes pour dormir. Padelor était assise sur son train arrière. Elle la regardait en ronronnant doucement, les yeux légèrement plissés, ce qui était un signe de bienvenue. Elia éprouvait toujours la même émotion, même après tant d’années. Comme tous ses congénères, Padelor arborait un pelage jaune pâle constellée de rosettes mauves. Son museau en revanche était noir et cela formait un masque qui s’étirait de chaque côté de sa tête. A la commissure de ses paupières bordées de longs cils, des courbes mauves se dessinaient en forme de flamme jusqu’à sa nuque. Sa fourrure était douce comme le duvet des canards et avait l’aspect du velours. Elle dégageait une odeur fauve mais agréable et chaude qu’Elia aurait pu reconnaître entre mille. - Je pars, Padelor. Mais je vais bientôt revenir, dit-elle simplement. La panthère cligna des yeux. Pour Elia, cela équivalait à un acquiescement. - Prends soin du clan, dit-elle affectueusement avant de s’en aller sans faire de bruit. ************************************************ Gip avait rejoint le laboratoire. Il passa une première porte en approchant sa main de la serrure. La créature avait été installée dans l’aile sud du laboratoire, dans la section des quarantaines de haute sécurité, habituellement réservée à l’étude des nouveaux agents pathogènes, quand le Tamis détectait une projection de débris contaminés. Il se présenta au contrôle rétinien. Ok, dit une voix artificielle avant de déverrouiller un ensemble de sécurités. La cage avait été installée au fond de l’espace, contre un mur aveugle. Il s’agissait d’un cube en Verrar, mot issu de la contraction de verre et de kevlar. Les parois étaient entièrement transparentes. Un peu comme la bulle, elles étaient indestructibles, même par une explosion atomique. Les tests les plus extrêmes avaient même été réalisés, dont l’ultime qui avait consisté à envoyer un cube de Verrar contenant une carte vidéo au cœur du soleil. Ce succès avait permis au passage de récupérer des données jusque-là inconnues sur son fonctionnement. Un grand moment pour la science… En revanche, les parois étaient totalement rigides et ne s’adaptaient ni à l’environnement, ni à la morphologie de l’utilisateur. On en déterminait donc la surface au moment de sa conception, toujours sur mesure. Il retint son souffle lorsqu’il la vit. La créature était accroupie dans un angle. Lorsqu’elle l’aperçut, elle se recroquevilla sur elle-même, la tête enfermée dans ses bras. Il est terrifié, Pensa Gip. Une série de cliquetis le fit sursauter. Il se retourna vivement. Elia venait de passer la porte. |
Par toto00789 : le 07/01/14 à 17:05:50
Dire merci | Génial !!! Je veux une panthère boréale !!! |
Par loups56 2 : le 07/01/14 à 17:19:01
Dire merci | Ne sont-elles pas mignonnes, n'est-ce pas ? |
Par Gipsy and me : le 07/01/14 à 20:36:20
Dire merci | Moi aussi j'en veux une!!!! |
Par chapaval : le 07/01/14 à 21:10:53
Dire merci | tu crois qu à la fin tu pourrais nous faire un ti 'cadeau ' ?? Spoiler
le dessin d une panthère boréale
|
Par Oc : le 07/01/14 à 21:16:58
Dire merci | chapaval, mais c'est une bonne idée çà |
Par loups56 2 : le 07/01/14 à 23:16:17
Dire merci | Ça peut peut être s'arranger... Vous saurez pourquoi quand toute la nouvelle sera finie. Mais en attendant, pour en revenir à la présence des panthères dans l'histoire, elles ne sont pas seulement là pour décorer, vous le verrez... Si vous a plu, alors on continue ! |
Par charisma : le 07/01/14 à 23:42:01
Déconnecté Dire merci | Génial!!! |
Par chapaval : le 08/01/14 à 07:08:04
Dire merci | suuuper |
Par Cliona : le 08/01/14 à 09:51:20
Dire merci | bon...on est demain |
Par Gipsy and me : le 08/01/14 à 09:55:37
Dire merci | C'est vrai ça, on est demain!! la suiiiiiiiiiteuh!!!!!!!! |
Par celinemini : le 08/01/14 à 11:04:36
Dire merci | Ohhhh la suite !!! je suis fan ! C'est si bien écrit ! |
Par Loarghann : le 08/01/14 à 11:19:31
Dire merci | moi aussi j'accroche bien |
Par laska : le 08/01/14 à 11:20:13
Dire merci | C'est vraiment super!!! Encore |
Par wallou : le 08/01/14 à 11:25:23
Dire merci | Bravo c'est super.....encore!! encore!! |
Par syrius : le 08/01/14 à 11:51:51
Par Cliona : le 08/01/14 à 11:52:27
Dire merci | mais euuuuuuh.... |
Par loups56 2 : le 08/01/14 à 12:39:34
Dire merci | Encore un peu de patience ! J'ai encore un truc sur la file d'attente avant ici (... S'il y en a qui sont très séries Tv , qu'ils m'envoient un mp pour savoir ce que c'est si ça les intéresse .... Mais ce sera en ligne fin de journée maximum, promis |
Par loups56 2 : le 08/01/14 à 19:57:54
Dire merci | Pfff, je suis en retard. ! - Whao ! dit-elle simplement en avançant vers la cage. Sans hésitation, elle posa ses mains directement sur la paroi et approcha son visage le plus possible pour mieux voir. - Pourquoi tu l’as mis dans la zone de haute sécurité ? - Il est archi contaminé. C’est une bombe à microbes. - Mais d’où est-ce qu’il vient ? On dirait un genre de primate, non ? dit-elle sans cesser de le regarder. - Il y a un peu de ça, en effet. Attends qu’il bouge et tu verras que ça n’en est pas un. Il… enfin… il semble qu’il ait aussi un lien de parenté avec nous. Elle recula brusquement et regarda Gip. - Quoi ? Tu plaisantes là ? dit-elle en roulant des yeux effarés. - C’est l’effet que ça m’a fait cette nuit, en tout cas. - Gip, tu sais encore mieux que moi que c’est impossible. Alors, d’où il vient au fait ? - Ca aussi, ça ne va pas te plaire. Apparemment, il est tombé du ciel - Tu te fiches de moi, dit-elle sur un ton suspicieux. Gip allait rétorquer quelque chose lorsque la créature se déploya soudainement. Elle se dressa sur ce qui semblait être ses jambes et avança vers la paroi. Instinctivement, Gip et Elia reculèrent. - Bon sang, dit Elia en se mordant violemment la lèvre inférieure. La bête plaqua ses deux mains sur le verrar. Elle avait les yeux d’un bleu profond. Au centre de son iris, une pupille noire palpitait. Sa peau glabre et pâle semblait granuleuse. Elia s’approcha à nouveau et à son tour, appliqua ses doigts sur la paroi vitrée en signe de communication. La créature plongea son regard dans le sien. Elle lui sourit et dessina un cercle vert avec un point au centre. En langage universel, cela signifiait qu’elle lui disait bonjour. Puis elle traça un triangle rouge traversé de deux lignes ondoyantes. Qui es-tu ? La chose afficha une expression décontenancée. Manifestement, elle ne semblait pas comprendre la langue interstellaire. Elia tenta donc le langage simiesque, sans davantage de résultats. En face, la créature commença à s’agiter. Elle se prit plusieurs fois la tête dans les mains et cela permit à Elia de voir qu’elle avait de longs doigts osseux et un pouce très mobile, contrairement au sien. Elle ouvrit la bouche, laissant voir une denture très blanche, sans canines ni incisives proéminentes et une langue large et courte. Puis elle se mit à parler, avec une tonalité aigue et de plus en plus vite. C’était un langage étrange, modulé et presque chantant. Elle sembla s’énerver. Ou peut-être paniquer. Elle tapa plusieurs fois sur le verrar avant de s’y adosser et de se laisser glisser. Enfin elle s’allongea au sol sur le côté, secouée de soubresauts. - Qu’est-ce qu’il a ? demanda Gip d’un air suspicieux. - Il a peur et il ne sait pas où il est, c’est évident, dit Elia froidement. - Ouais… ou c’est ce qu’il essaie de nous faire croire, marmonna t-il. - C’est Hoccon qui t’a mis ça dans le crâne ? demanda t-elle sèchement. - Attends, il débarque d’on ne sait où, par des moyens qui nous dépassent manifestement – parce que jusque-là, personne n’a jamais pu passer les barrages stratosphériens sans y avoir été autorisé – il est bourré de microbes capable de rayer de la carte la moitié des êtres vivants de notre territoire et toi, tu penses d’emblée qu’il s’agit d’une pauvre bestiole perdue dans un monde qui n’est pas le sien. Elia, franchement ! - Ce que je vois, moi, c’est un animal terrorisé et suffisamment évolué pour avoir conscience qu’il est nu, et donc vulnérable. Regarde-le, il se cache de nous comme il le peut, dit-elle en désignant la créature recroquevillé au sol, le dos contre la paroi. Gip, il est tout seul, il a froid, il a peur, il ne comprend rien de ce qu’on lui dit, il est enfermé dans une cage en verre et il n’a même pas de quoi préserver son intimité. - Et tu veux faire quoi ? lui demanda t-il avec un soupçon d’agacement dans la voix. Gip aimait beaucoup Elia. Il avait également un respect profond pour son travail et ses qualités de scientifiques. Mais il l’avait toujours trouvée trop angélique dans son interprétation des comportements des autres espèces. Elle présumait toujours leur innocuité, parfois avec un certain mépris du danger. - Et toi Gip, qu’est-ce que tu vas faire ? Le laisser là-dedans jusqu’à ce qu’il meure de faim ? Pourquoi tu ne l’as pas fait irradier dans ce cas ? Il avait une chance sur deux d’en mourir, le problème aurait été réglé, d’une manière ou d’une autre. Elia venait de marquer un point. - Bon d’accord, on fait à ton idée. Tant qu’elle ne nous met pas en danger. Elle haussa les épaules. - On l’endort. On le transfère dans le secteur confiné, on le désinfecte. Tu l’as passé au scanmed ? |
Par loups56 2 : le 08/01/14 à 20:55:47
Dire merci | Je poste en deux fois car c'est trop long ! (L'attente valait le coup !) Le scanmed permettait de visualiser l’intégralité de l’anatomie de n’importe quelle créature vivante, pourvu qu’elle soit suffisamment évoluée pour être équipée d’un système sanguin et nerveux. Il avait une visée thérapeutique en premier lieu puisqu’il permettait de traquer la moindre maladie. Mais les scientifiques comme eux y avaient aussi recours pour étudier les animaux nouvellement découverts sur le territoire. - Non, il est passé directement de la bétaillère à la cage, dit-il, un peu piteux de ne pas y avoir pensé. - Donc on profite de son sommeil pour le faire, ainsi que tous les prélèvements possibles et imaginables, histoire de ne plus avoir à le traumatiser d’aucune façon. Ensuite, on l’installe dans un box confortable dans mon laboratoire. Et on lui apprend à communiquer avec nous. Ca te va, monsieur Parano ? - Et si ce n’est pas ce que tu crois ? Si nous découvrons en court de route qu’il n’est rien d’autre qu’un terroriste. - Dans ce cas, on le remettra au ministère de la Défense contre les Attaques Alien. Gip dut reconnaitre qu’elle avait raison. - Bien. Comme toujours… - Comme toujours, je laisse parler le bon sens d’abord. Ce qui n’exclut pas une certaine bienveillance, tu as remarqué, dit-elle en lui faisant un clin d’œil. Message édité le 08/01/14 à 20:52 |
Par chapaval : le 08/01/14 à 20:58:28
Dire merci | j adooore tu as vraiment un super talent !!! Encore merci de nous faire partager |
Par Gipsy and me : le 08/01/14 à 21:06:44
Dire merci | génial!!! |
Par laska : le 08/01/14 à 21:08:14
Dire merci | Top! |
Par loups56 2 : le 08/01/14 à 21:17:53
Dire merci | Merci |
Par toto00789 : le 08/01/14 à 21:21:14
Dire merci | top top top !!! |
Par clody1604 : le 08/01/14 à 21:45:53
Dire merci | J'adore, ça se lit super bien, on a trop envie de savoir la suite Merci |
Par syrius : le 08/01/14 à 22:12:41
Dire merci | je suis fan ! |
Par Chrysalis : le 09/01/14 à 01:10:45
Dire merci | punaise,chuis accro |
Par celinemini : le 09/01/14 à 08:21:17
Dire merci | Génial !! Accro également ! |
Par Cliona : le 09/01/14 à 08:39:52
Dire merci | je réitère ce que je t'ai déjà dit par ailleurs....et j'adore ! |
Par Loarghann : le 09/01/14 à 09:04:22
Dire merci | yep, maintenant on attend le chapitre d'aujourd'hui |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 12:12:54
Dire merci | J'essaie depuis 10 minutes mais je galère avec une fenêtre de Bad request ! |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 12:16:47
Dire merci | Chapitre 4 - Regarde moi ce con ! Eructa Stayn au moment où Noa passait la porte du poste de contrôle. Sur le mur d'écrans souples, en gros plan, on distinguait la silhouette d'un jeune homme s'engager entre les deux rames. - Hé ! Déclenche l'alarme ! dit aussitôt Noa en s’approchant de la console devant laquelle Stayn était assis. - Tu plaisantes ou quoi ? Le TVL a déjà passé les dernières barrières magnétiques. Si je demande un freinage d'urgence, ça va fiche une sacrée pagaille. Sans compter qu'il va falloir appeler l'anti-émeutes, vu le secteur dans lequel il va s'arrêter. - Mais on n'a pas le choix ! Ce gars va y rester ! - Et alors ? Qu'est ce que tu veux que ça me fasse ? C'est quand même pas de ma faute s'il est suffisamment con pour le tenter quand même. Noa regarda Stayn. Cela faisait presque dix ans qu'il faisait équipe avec lui. Il avait appris à se faire à sa bêtise sans limites, au point de se surprendre parfois à l'apprécier. Mais la plupart du temps, il lui sortait par les yeux. Inutile de tenter de le prendre par les sentiments, il était tout simplement incapable de la moindre empathie vis à vis de ses semblables. Noa tenta autre chose, qu’il savait bien plus susceptible de fonctionner. - Tu sais les emmerdes qu'on va avoir, si quelqu'un découvre que nous l'avons vu rentrer là et ne rien faire ?! Bon sang Stayn, il a été filmé en long en large et en travers... Si jamais il y a enquête, on est cuits Stayn grogna. Cet imbécile de Noa avait foutrement raison. Et pourtant il lui aurait bien collé deux baffes en travers de la figure. Il l'avait toujours méprisé, lui et ses scrupules de gonzesse. - Ok. Je balance la sauce, dit-il en plaquant sa main sur un petit cadre rouge au centre duquel était dessiné un triangle noir traversé d’un point d’exclamation. Il va passer un sale quart d'heure, ton petit copain, avec la police des fraudes, dit-il avec un sourire mauvais. - Au moins il s'en remettra, soupira Noa de soulagement. ******* Au sommet de sa tour de verre et d’acier, le Président attendait. Il avait bu à la hâte une tasse de café et s’était levé de son bureau. A présent, il contemplait l’horizon. Une lueur mauve indiquait que le soleil allait se lever. Il se retourna. Le mur en face de lui était un écran géant qui représentait un immense planisphère sur un fond noir. La plupart des pays était dessiné en vert ou en orange fluorescent et certains clignotaient plus ou moins rapidement. Une poignée était détouré en rouge vif. Les capitales et les grandes métropoles étaient indiquées par un point, lui aussi de couleur variable selon la situation : problèmes sociaux, économiques (lesquels allaient souvent de pair), guerre civile ou ethnique, catastrophes naturelles, conflit entre deux ou plusieurs Etats, parfois tous les paramètres à la fois. Enfin, un triangle inversé signalait la présence d’un marché d’échange. Aucun chiffre n’était disponible pour ces derniers. A la place, un simple point d’interrogation. Subitement, une fenêtre s’ouvrit, masquant partiellement le planisphère. Cinq hommes et femmes apparurent dans des carrés distincts, trois blancs, une asiatique et une noire. Tous le saluèrent chacun leur tour. En guise de réponse, il se contenta d’un simple signe de tête. Puis il prit la parole. - Nous avons un problème. La frontière a été franchie. Il y eut un semblant d’agitation dans l’assemblée. Chacun paraissait ne pas saisir la nouvelle. - Nous avons de bonnes chances de penser qu’il a malheureusement survécu, poursuivit-il. La femme noire, qui représentait le continent africain, se pencha un peu et dit d’un ton sec : - Nous avions pourtant la garantie qu’elle était infranchissable. Les autres acquiescèrent. - La question n’est pas là, trancha le Président. Une réplique va avoir lieu. Vous le savez, ce franchissement est automatiquement considéré comme un acte de guerre, bien qu’il soit le premier depuis l’humanité. Le représentant de l’Océanie leva timidement la main. - Quand l’attaque va-t-elle survenir ? - Nous ne le savons pas pour le moment. Toutes les modélisations sont en cours. J’aurai probablement une réponse dans l’après-midi, heure locale et vous en serez informés. En attendant, j’ai fait fermer tous les marchés d’échange. Officiellement, la cause est une panne informatique généralisée à cause de la défaillance d’une pile à combustible. Cette explication suffira au commun des mortels. Les banques aussi doivent rester inaccessibles et aucun transfert ou retrait de fond ne doit être effectué, pour les mêmes raisons. Toutes les réserves d’or, de platine, de palladium, de rhodium et, dans une moindre mesure, d’argent, doivent être convoyées vers les bases spatiales dormantes. Faites aussi préparer tous les personnels essentiels, les VIP et leur famille et rassemblez-les sur vos sites stratégiques en attendant une nouvelle convocation. Sur ce, bon courage, dit-il en guise de conclusion. Message édité le 09/01/14 à 12:13 |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 12:14:29
Dire merci | La suite... (trop grand) La fenêtre se ferma, laissant voir l’intégralité du planisphère dont les lignes phosphorescentes formaient un masque étrange sur le visage du Président. L’ère terrienne touchait probablement à sa fin. En tout cas, sa disparition venait d’être programmée. |
Par syrius : le 09/01/14 à 13:32:44
Dire merci | C'est un peu obscur le passage avec le président. autant tout le reste, j'ai bien compris les liens, autant là, je vois pas trop... |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 13:43:22
Dire merci | On va dire Syrius que c'est fait exprès Désolée de te mettre dans le noir (non pas que je sois sadique mais le but est quand même que tu te cognes partout) |
Par Cliona : le 09/01/14 à 14:38:41
Dire merci | C'est le style de loups...Clair, puis il s'obscurcit et redevient clair à la fin J'adore ! |
Par celinemini : le 09/01/14 à 14:55:52
Dire merci | Où peut-on trouver ton bouquin loups? |
Par Cliona : le 09/01/14 à 16:27:37
Dire merci | sur amaz*n |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 16:34:12
Dire merci | Merci Aline ! Allez, comme je suis particulièrement de bonne humeur, voici du rab ! (Syrius, je ne te laisse pas trop te cogner tu vois, même si ton problème n'est pas résolu...) |
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