Un peu d'évasion ?
Sujet commencé par : loups56 2 - Il y a 1615 réponses à ce sujet, dernière réponse par Cliona6 personnes suivent ce sujet.
Par loups56 2 : le 19/02/14 à 17:44:52
Dire merci4 | Pour des raisons pratiques, j'ai demandé à éditer le début du post (ne paniquez pas, hein). En résumé, pour les nouveaux lecteurs, ce post me permet de vous faire partager des nouvelles que j'écris. Je poste en gros un ou deux épisodes par soir. Actuellement la première nouvelle "La cage" est terminée. Elle s'étend de la page 1 à la page 5. La suivante est en cours de vote (à partir de la page 6). Bonne lecture et amusez-vous bien ! Edit à le demande de l'auteur Ce message a été modifié par un modérateur. |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 16:38:47
Dire merci | Il était presque midi lorsque la créature finit par s’écrouler sous l’effet du gaz anesthésiant. Elle n’avait d’abord par réagi et commencé à s’enfoncer dans le sommeil. Puis, contre toute attente, s’était brusquement redressée et avait lutté vainement une poignée de minutes interminables. Elia avait bien tenté de la rassurer et de la convaincre qu’ils ne lui voulaient aucun mal, elle s’était accrochée à la moindre parcelle de conscience jusqu’à la dernière seconde, heurtant les parois vitrées à la recherche d’une issue. Le spectacle leur avait fait mal au cœur. Gip avait soupiré de soulagement lorsque les paramètres avaient indiqué que la bête avait enfin lâché prise. Elia était toujours face à la cage. Elle avait les larmes aux yeux. Ils s’équipèrent minutieusement de la double combinaison anticontaminations. Malgré les conséquents progrès effectués aux cours des dernières décennies, elle restait fastidieuse à enfiler. Sans compter que même avec le module de climatisation interne poussé à plein régime, on y suait à grosses gouttes au moindre effort. Cumulé à l’étanchéité totale de la première peau de contact, elle devenait rapidement une étuve dont on ressortait le corps poisseux. Chacun vérifia la combinaison de l’autre avec un test au virus, œuvre d’Elia. Il consistait à introduire un agent marqueur inoffensif dans l’environnement. Si la protection était défaillante ou mal mise, le visage de son porteur se colorait temporairement en rouge vif. Puis un à un, ils franchirent le double sas de protection qui permettait d’accéder à la cage. Pour cela, il fallait se rendre au second sous-sol et prendre le tube, une sorte d’ascenseur étanche. Enfin vint le moment de pénétrer à l’intérieur. - Tu es toujours sûre de ta décision, demanda t-il à Elia sans la regarder. - Bien sûr. Et toi ? - Si tu y vas, j’y vais. Il y eu un léger chuintement lorsqu’ils entrèrent. La bête dormait profondément. Elia s’approcha et s’accroupit à ses côtés. Elle lui plaça un ruban adhésif sur les paupières pour les maintenir fermées et protéger ainsi ses yeux de la forte luminosité du scanmed. Puis elle lui injecta dans la cuisse le contenu de deux petites seringues qu’elle sortit de la poche de poitrine de sa combinaison. - Avec ça, on sera tranquille trois heures environ. - C’est sera suffisant pour le débarrasser de toute la vermine qu’il a sur lui, commenta Gip. Avec douceur, elle le plaça sur le dos. - Aide-moi, dit-elle, c’est pas un poids plume. Elle déplia ses mains crispées sur son torse. Elle l’observait vraiment pour la première fois. Elle éprouva un frisson généralisé. Gip avait raison. Il y avait bien une ressemblance frappante avec sa propre espèce, une sorte de mélange improbable avec un grand singe. Cela aurait pu être la représentation ésotérique d’une divinité, comme une chimère tout droit sortie d’un roman de science-fiction. Ou l’œuvre d’un savant fou. Sauf que c’était impossible. Gip l’aida à le positionner sur le brancard. Puis il ferma le sarcophage étanche de protection. Un message s’afficha en transparence à l’intérieur de leur masque, les avertissant que la procédure d’étanchéité était conforme. Ils quittèrent la cage et retrouvèrent le tube avant de gagner de le second sous-sol où allait avoir lieu la désinfection de l’animal. Message édité le 09/01/14 à 16:35 |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 16:37:37
Dire merci | - Tu ne crois pas qu’on pourrait lui trouver un nom ? dit soudainement Elia en poussant le brancard dans le long couloir qui les conduisait à la zone de décontamination. - Tu as de ces idées, quand même, soupira t-il avec un léger sourire. Mais d’accord. Je suppose que tu as déjà réfléchi à quelque chose ? - Tu me connais si bien que ça, Gip ? répondit-elle en étouffant un petit rire. Alors oui. J’aime bien Oby. Pour tout dire, Gip se fichait bien de la manière de prénommer la créature. Le nom scientifique qu’il allait falloir lui trouver si elle n’était – comme il le pensait – répertorié nulle part l’excitait bien davantage. - Ok, va pour Oby. Gip poussa le brancard dans un sas qui se referma aussitôt. Automatiquement, le sarcophage s’ouvrit, déclenchant une succession d’alarmes. - Ouh là là, il y a du monde, là-dedans, dit Elia en sifflotant. - Je te l’avais dit. Ils lancèrent la procédure de décontamination. Cela commença par une sorte de douche chaude prolongée à l’aide d’un produit moussant. Il n’était pas nécessaire de retourner Oby pour couvrir toute la surface de son corps car l’agent désinfectant pénétrait au cœur de sa peau jusqu’à la moindre de ses cellules. Il fut ensuite séché lentement sous des lumières infrarouges. Elles permettaient au passage d’irradier les dernières bactéries les plus résistantes sans trop de conséquences pour l’organisme qui les subissait. Pendant ce temps, Elia et Gip avaient gagné un vestiaire de désinfection. Ils avaient quitté leurs combinaisons, pris une douche décontaminante de précaution et avait passé des vêtements propres. Puis ils récupérèrent Oby, toujours endormi sur son brancard, de l’autre côté du sas cette fois. Avant de partir, Gip lança le programme de remise en état des lieux. Un message sonore les avertit qu’ils avaient 90 secondes pour quitter les lieux avant le début des opérations. - Allez, on va chez moi, maintenant, dit Elia avec un sourire, en pressa le bouton d’appel de l’ascenseur. Oby dormait paisiblement. Gip constata qu’il lui faisait moins l’effet d’un objet de curiosité ou d’un monstre depuis qu’il avait un prénom. La petite touche féminine… pensa t-il. - Dis-donc Gip, tu ne crois pas qu’il serait temps de lui trouver des vêtements ? Décidément… - Et lui faire faire un peu de shopping en ville, pour choisir ce qu’il lui plaît, tu y as pensé ? dit-il sans se départir de son sérieux. Elle lui mit un petit coup de coude affectueux. - Alors toi ! - Allez, d’accord, va pour les vêtements. Il doit faire à peu près ma taille, je vais lui trouver quelque chose dans ma réserve personnelle. |
Par syrius : le 09/01/14 à 16:43:44
Dire merci | la suite la suite ! |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 16:49:09
Dire merci | Ah, apparemment, Syrius a retrouvé son chemin |
Par playboy78 : le 09/01/14 à 17:29:07
Dire merci | c'est génial j'adore!!!! Hate d'etre à demain!!! |
Par celinemini : le 09/01/14 à 17:47:20
Dire merci | Genial !!! Je trouve pas ton livre sur Am*zon... |
Par toto00789 : le 09/01/14 à 18:13:42
Dire merci | Génial cette suite !!! |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 18:30:40
Dire merci | MP céline |
Par chapaval : le 09/01/14 à 19:04:45
Dire merci | c'est trop intriguant |
Par Gipsy and me : le 09/01/14 à 19:32:02
Dire merci | Rien d'autre à ajouter que |
Par loups56 2 : le 09/01/14 à 19:34:37
Dire merci | Merci ! |
Par charisma : le 09/01/14 à 23:18:44
Déconnecté Dire merci | Trop bien merci beaucoup de nous faire partager :-) Je veux bien un mp aussi sur comment trouver ton premier livre stp |
Par Akhal9 : le 09/01/14 à 23:33:19
Dire merci | On est gâté aujourd'hui !! Merci ! (je veux bien en MP aussi...) |
Par laska : le 10/01/14 à 00:17:32
Dire merci | Génial!!! Je me languis la suite! |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 08:04:02
Dire merci | Charisma et Akhal, Mp ! Pffff, le forum rame, c'est d'un pénible... |
Par celinemini : le 10/01/14 à 09:03:52
Dire merci | La suite, la suite !!! |
Par Loarghann : le 10/01/14 à 09:12:40
Dire merci | Tu sais quoi, Loup ? Je pense que je préfère cette nouvelle-ci à ton roman, que j'avais déjà vraiment aimé... Je trouve cela dingue que tu n'aies finalement pas vraiment d'influence sf dans tes lectures, et que tu produises de la sf de cette qualité... Tu es vraiment une auteur à suivre ! Continues, ne perds pas ta muse ! Coralie |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 09:43:46
Dire merci | Entièrement d'accord avec toi Loarghan, 88888 est très immature par rapport à la cage. Non pas d'influence SF au sens strict. Mais j'ai un papa qui en lisait constamment et ses poches trainaient un peu partout dans la maison. Le truc c'est que je n'en ai jamais lu aucun, je voyais juste les couvertures. Et au cinéma, j'en ai vu pas mal ces derniers temps (zhom adore ça ... J'y vais pour lui faire plaisir...) mais honnetement, 9 fois sur 10 ça me soule quand je ne trouve pas ça carrément pathétique ou nullissime (genre Pacific Rim). Ça va à peu près quand c'est efficace comme Oblivion. Pour tout dire, je viens d'aller voir "la vie rêvée de Walter Mitty" et ça, oui, c'était un film qui m'a bouleversée ... J'ai pleuré en douce à la fin. Le jour où je serai capable de sortir une histoire aussi belle et poétique, je crois que je serai satisfaite de moi. Mais la SF et un peu le genre polar série TV et les thriller à la Stephen King m'apprennent énormément, dans l'enchainement des actions, la nervosité des dialogues, les ambiances, donc je ne crache pas dans la soupe, au contraire. Et je suis bluffée par l'imagination des autres dans ces domaines. Et finalement, mon plaisir majeur, narcissique très probablement aussi, c'est de savoir que les lecteurs s'éclatent à me lire. Honnêtement, vous représentez, par l.expression de votre ressenti, 50 % de ma créativité de l'instant. Pour la Cage et les trois autres trucs que je mène de front, je connais à peu près les contours de l'histoire (la chute quoi) mais pour le reste, je navigue totalement à vue, c'est de l'improvisation totale d'un jour à l'autre. |
Par Cliona : le 10/01/14 à 10:08:13
Dire merci | Je confirme que 88888 est bien...mais bien moins que ce que j'ai eu à lire ces derniers temps venant de toi Loups (et je pense que tu devrais faire éditer la nouvelle que tu nous livres comme un feuilleton... ) bon, et la suite alors ? |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 11:53:36
Dire merci | La nouvelle que vous suivez actuellement va normalement être mise en téléchargement gratuit sur la plateforme amazo* quand elle sera terminée. Elle servira de promotion pour mes autres livres. C'est mon éditeur qui a eu cette idée en la lisant sur le forum en fait. J'ai trouvé ça plutôt judicieux et en même temps, cela me satisfait pleinement car je voulais qu'elle reste gratuite. |
Par celinemini : le 10/01/14 à 11:56:23
Dire merci | Mais tu écris beaucoup? Tu as fait d'autres nouvelles ou autres? Veux tout savoir !!!!! |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 12:49:48
Dire merci | La suite.... Lorsqu’il entra dans le scanmed, Oby avait une toute autre apparence. Il était à présent habillé d’une combinaison bleue ciel en tissu polyréactif, habituellement utilisée pour travailler en conditions salissantes. Outre le fait qu’aucune tache ne s’accrochait dans les fibres, elle était aussi imperméable et respirante. Enfin, elle assurait une régulation thermique parfaite qui permettait de supporter confortablement des températures extrêmes. - J’espère qu’il ne va pas me la démolir, celle-là, soupira Gip. Le fabricant a arrêté le modèle et c’est ma préférée. Elia faillit rétorquer par une moquerie mais elle s’abstint. Elle avait eu du mal à le convaincre de prêter la précieuse combinaison. Il n’en aurait pas fallu beaucoup plus pour infliger une blessure narcissique à son orgueil de mâle. Néanmoins, elle ne parvint pas à réprimer un petit sourire en coin très explicite. - Oh oui, je sais ce que tu penses, dit-il, manifestement vexé. - Pas du tout ! se défendit-elle. Elia lança la procédure. L’ordinateur afficha son interface sur la paroi vitrée qui les séparait de l’appareil, une sorte de tube étroit fermé aux deux extrémités. - J’ai horreur de rentrer dans ce truc-là, dit Gip en frissonnant légèrement. - Avec la musique, ça va. - Oui enfin si on veut… La dernière fois, j’ai bien cru que j’allais mourir étouffé. - Tu es un grand sensible, finalement, Gip, dit-elle avec un large sourire. Il répondit par un grognement. - Allez, c’est parti ! Mon cher Oby, j’ai hâte de savoir qui tu es vraiment, s’exclama t-elle avec enthousiasme. A mesure que l’examen avançait, une quantité considérable de données s’affichaient sur l’écran virtuel. - Whao ! souffla Gip, tu as vu la structure de son cœur ? C’est incroyable, il est presque similaire au nôtre. - Oui, c’est impressionnant. Il est … juste plus performant. Elia avança sa main et présenta sa paume, comme si elle avait voulu appuyer sur quelque chose d’imaginaire. Une nouvelle fenêtre s’ouvrit et afficha toute une liste de paramètres. - Attends, il y a mieux. Regarde ! - Bon sang ! - Il a sa propre régulation thermique. Oh merde, Gip, c’est incroyable ! - Et avec son système sudoripare super performant, il peut supporter la chaleur, même en faisant des efforts physiques… dit Gip sur un ton absent. - Grâce à son absence de poils… poursuivit Elia. - Et à sa transpiration. - Mais qu’est-ce que c’est que ça ? souffla t-elle. - Son cerveau… Impressionnant… Il a une capacité démentielle comparé au nôtre. - Pourtant, il n’a pas été capable de se comporter rationnellement tout à l’heure, nota t-elle. Avec une telle machine à calculer et à exécuter dans le crâne, il aurait pourtant dû… - Attends, coupa Gip en agrandissant une nouvelle fenêtre. Regarde les zones bleues : ce sont celles qui sont effectivement utilisées. Hum… il se sert d’à peine 20 %... Pas étonnant alors. - C’est bizarre… Il en est où, pour la catégorie d’espèce ? - « Processus en cours ». Ouais… et on n’a pas fini. Elia se pencha. - Ah oui, en effet. Il cherche dans les anciens mondes… Ce n’est pas possible, ça. On n’a que des fossiles, jamais des animaux vivants, reprit-elle. - Remarque… entre le fait qu’il n’est ni plus ni moins que tombé du ciel, ce qui est théoriquement impossible et le fait qu’il soit, lui, bien vivant, issu d’un monde mort depuis des centaines ou des milliards d’années, finalement… Elia regarda sa montre furtive, dont les chiffres s’affichaient dans la couleur choisie par son propriétaire seulement quand on les regardait. - 16 heures… - Ne t’inquiète pas, j’ai relayé l’anesthésie en mode gazeux. Tant qu’il est là-dedans, il va roupiller. - Oui je sais bien mais je dois retourner à l’Agora. Daplore doit avoir sa première portée ce soir et j’ai promis d’être là. - Vas-y, je gère. - Je serai là demain à huit heures. - Ca je m’en doute. De toute façon, je t’appelle si j’en sais plus avant. - Tu as intérêt ! - A demain. Elle allait lui répondre lorsqu’un message rouge clignotant s’afficha sur l’interface du scanmed. Un flash spécial annonçait une information d’importance. « Un tir nucléaire a eu lieu à 4 : 02 Am – Il s’agit d’une réponse automatique du bouclier de défense du Monde solaro-jupitérien à une intrusion prohibée par la Constitution fondamentale – Source : ministère de la défense et de la paix » - C’est quoi cette histoire ? dit Gip en fronçant les sourcils. |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 12:54:50
Dire merci | Alors Céline, pour l'instant je n'ai publié qu'un livre (88 888 - les enfants perdus) , en mai 2013 (le 13... j'aime bien...). Mais je viens de terminer un second qui sera publié sans doute au court du premier semestre 2014 (il vient d'être accepté par l'éditeur). Et brutalement, tout s'est enchainé, je ne sais pas comment pour être franche mais on va dire que j'ai eu comme un déclic depuis la fin du second (qui ne m'a déjà pris que six mois contre... 5 ans pour le premier) et là, je n'arrête pas, je fais cinq voire six choses à la fois, deux autres livres et trois nouvelles - avec une quatrième qu'il me tarde de commencer et que je modélise dans ma tête et sous forme de notes grossières. Je passe entre 8 et 10 heures par jour à écrire en ce moment et j'en profite à fond. Disons que j'ai brutalement enclenché la première et passé les suivantes dans la foulée pour résumer. |
Par Cliona : le 10/01/14 à 13:33:52
Dire merci | La nouvelle que vous suivez actuellement va normalement être mise en téléchargement gratuit sur la plateforme amazo* quand elle sera terminée tu nous diras hein ? comme ça je la télécharge et je la rajoute à ma collec' De plus en plus top ta nouvelle |
Par syrius : le 10/01/14 à 13:40:02
Dire merci | Ecrire, c'est comme ça... Je ne suis pas écrivain du tout mais j'écris un peu, pour mon plaisir... et par moment je suis tres inspirée, et à d'autre... je commence meme pas une phrase... |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 13:40:08
Dire merci | Evidemment Aline ! |
Par Cliona : le 10/01/14 à 13:40:46
Dire merci | wéééééééééééééééééé ! Merci |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 13:41:19
Dire merci | C'était comme ça avant Syrius. Au point de parfois rester bloquée totalement pendant des heures ou des semaines. Mais là... |
Par celinemini : le 10/01/14 à 14:23:01
Dire merci | Et ben pourvu que ça dure ton inspiration! Je suis égoïste mais j'adore!!! |
Par laska : le 10/01/14 à 14:40:22
Dire merci | Tu me diras aussi! J'aime beaucoup cette petite pause lecture, elle permet de m'évader, de ma faire rêver! Merci |
Par loups56 2 : le 10/01/14 à 18:01:14
Dire merci | Merci Laska et oui, bien entendu, il y aura une annonce officielle |
Par Oc : le 10/01/14 à 19:20:24
Par Cliona : le 10/01/14 à 19:40:35
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 14:15:17
Dire merci | coucou tout le monde, j'aurai sûrement un peu de retard aujourd'hui. Ténor s'est gravement accidenté dans son pré : il a défoncé son râtelier à foin et s'est empalé avec une des barres de fer (laquelle, histoire d'en rajouter, était terminée par une vis autoperçante... le tout bien sûr dans la boue et la rouille) entre les deux antérieurs sur une bonne profondeur. On va dire que ma matinée a été compliquée et que le reste de la journée s'annonce un peu chargée. Mais ça va, on a échappé au pire, à 1 cm près, il traversait l'artère et les grosses veines... |
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 14:15:43
Dire merci | Je vais créer un post pour ne pas polluer celui-là. |
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 20:16:23
Dire merci | Me revoilà Sur le trajet, Elia pensa longuement à la réplique nucléaire. Elle ne savait que peu de choses de la Constitution fondamentale. La plupart de ses notions remontait au lycée, ce qui non seulement commençait à dater, mais en plus, était parfaitement superficiel. La Constitution fondamentale n’avait en réalité pas d’existence en soi, elle n’avait jamais fait l’objet d’aucune rédaction. Sa transmission s’était faite oralement depuis des centaines de millions d’années. Mais elle était immuable et incontournable. C’était une norme supérieure absolue, qui la plaçait tout en haut de la hiérarchie des lois du Nouveau Monde. Personne n’aurait eu l’idée de la contester. Les décisions qui relevaient de son application n’étaient de toute façon pas soumises à l’appréciation d’un quelconque opérateur, quelque soit sa fonction et ce, même au plus haut sommet du gouvernement. Le réseau central gérait seul et en parfaite autonomie les actions qui en découlaient. Elia savait qu’une réplique nucléaire avait lieu automatiquement dans deux cas de figure : en cas d’attaque du bouclier d’atmosphère qui les protégeait ou en cas d’intrusion hostile sur le territoire, toujours selon les critères stricts de la Constitution Fondamentale. Elle avait compris qu’il s’agissait d’Oby. Mais elle ne voyait pas en quoi cela justifiait une réponse aussi radicale, sans même une action diplomatique préalable ou tout au moins un avertissement. En outre, elle était convaincue qu’il avait accidentellement traversé le bouclier, bien qu’elle ne s’expliquait toujours pas comment il y était parvenu. Il était, certes, couvert d’agents pathogènes mais ce n’était pas un motif suffisant. Cela faisait très longtemps que la lutte biologique ne posait plus de difficultés particulières et en outre, la Constitution fondamentale ne prévoyait pas ce cas de figure puisqu’à l’époque de son apparition présumée, il n’existait aucune menace de ce type. Elia n’était pas du genre à s’angoisser facilement. Mais elle avait une désagréable sensation. Quelque part, sur une terre inconnue et lointaine, le feu nucléaire allait s’abattre. Si le peuple d’Oby ne disposait pas de protections adaptées, il disparaîtrait sans même avoir eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Dans le cas contraire, il était fort probable qu’il répliquerait instantanément. Commencerait alors une guerre des boucliers, vaine et stupide… Elle avait toujours connue la paix, comme des millions de générations avant elle. Les quelques conflits dont elle avait eu connaissance étaient uniquement des troubles civils, principalement des dissensions inter-espèces, notamment lorsque l’une d’entre elles se mettait à évoluer brutalement. Elle n’était pas née lorsque tout cela avait pris fin, pas plus que le père de son propre père. Elle fut tirée de ses pensées lorsqu’elle reconnut l’Agora, en dessous de sa bulle. Elle se posa en bas de la colline aux terriers et fit le reste du chemin à pied. Il était presque dix-huit heures. Le soleil avait quasiment disparu derrière l’horizon. A sa place, les quatre lunes galiléennes s’étaient levées, majestueuses, dans un parfait alignement sur un ciel déjà noir. Une chouette arc-en-ciel jeta un hululement de défi lorsqu’elle passa sous l’arbre à pâquerettes sur lequel elle était perchée. Elia leva la tête pour tenter de l’apercevoir mais elle ne distingua qu’un trait vaguement coloré disparaître sous la lueur pâle des lunes. Dommage… pensa t-elle. Il faisait doux, une légère brise magnétique caressait les branches des arbres. Le groupe s’était réuni sur l’Agora. Padelor était assise au sommet de la plus grosse roche plate. De là où elle était, elle pouvait à la fois garder un œil sur sa tribu tout en surveillant l’environnement immédiat. Elle ne distinguait pas encore Daplore, qui devait pourtant se trouver la plus proche de Padelor. Elia fronça les sourcils. Arrivait-elle trop tard ? Il lui restait à parcourir les derniers mètres qui la séparaient de l’Agora. La pente était assez escarpée, il n’y avait plus de chemin et elle devait s’agripper avec les mains aux rochers et à la végétation, puis se hisser sur le granit. Elle eu l’impression de prendre une gigantesque baffe au moment précis où elle prenait appui sur les pierres. Elle chuta lourdement en arrière et roula le long de la pente. Une énorme masse chaude la plaqua au sol et elle sentit une pointe acérée s’enfoncer profondément dans son épaule. Un grognement terrible lui déchira les oreilles. Elle mit une poignée de secondes à réaliser. Message édité le 11/01/14 à 20:12 |
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 20:19:52
Dire merci | Padelor l’avait attaquée. Et à présent, elle la tenait immobilisée sur le dos, sa gueule grande ouverte à quelques centimètres de son visage. Elle rugit une nouvelle fois. C’était un cri de colère absolu, comme une rage profonde longtemps tue et enfin libérée. Puis Elia hurla dans un souffle. - Padelor, qu’est-ce que tu fais ? ! L’étreinte se desserra instantanément et elle sentit le corps de la panthère s’effacer du sien. Le rugissement s’étiola en un ronflement sourd avant de se changer en ronronnement puissant. La large paume de sa patte se posa délicatement sur sa joue et glissa lentement comme une caresse. Enfin Padelor lécha le sang qui s’écoulait de la blessure. Instinctivement, Elia passa ses mains autour de sa nuque puissante. Padelor recula pour l’aider à se redresser. Elia tomba à genoux et éclata en sanglot, tremblante. - Pour… pourquoi ? La panthère la regarda intensément de ses grands yeux jaunes cerclés de noir. Sa pupille, ronde et brillante comme une bille de verre palpitait doucement. Elle plissa ses paupières en signe d’apaisement et se coucha contre Elia, cherchant à l’envelopper de tout son corps. - Pourquoi ? répéta Elia dans un hoquet. Elle passa la main sur son épaule. Le tissu de sa veste était déchiré, un large lambeau pendait. Elle arracha le morceau de toile et le posa à côté de la panthère. Puis elle chercha dans sa poche intérieure son crayon à suture. Padelor se pencha pour le flairer. Ses yeux s’écarquillèrent brusquement et sa pupille se comprima jusqu’à n’être plus qu’un trait fin. Sa gueule s’ouvrit dans une expression de rage explosive, dévoilant de longues canines acérées. Elia poussa un cri d’effroi et recula. La panthère saisit le morceau de tissu et le secoua violemment. Puis elle sembla se rendre compte de sa méprise et se calma instantanément. Elle regarda à nouveau Elia avec une affection visible. - C’est… c’est ma veste ? Dans une succession de gestes saccadés, Elia retira sa parka. Puis elle la posa prudemment devant les pattes de Padelor. - C’est… c’est ça ? demanda t-elle la voix tremblante. Padelor posa sa truffe large sur la toile. Une expression de colère se dessina dans ses yeux et elle poussa un crachement puissant. Malgré tout, elle parvint à contenir sa manifestation de haine. - Tu as senti quelque chose ? interrogea t-elle en dessinant un cercle sur le sol d’une main encore hésitante. Elle avait conçu un langage dérivé de celui utilisé pour communiquer avec les singes pour établir un contact avec les panthères boréales. C’était d’ailleurs tout l’enjeu de ses travaux. Et pour la première fois, elle allait l’utiliser dans une situation réelle et non dans le cadre d’un jeu d’apprentissage. La panthère posa sa patte sur le cercle, puis elle sembla vouloir l’effacer en sortant ses griffes. Cela voulait dire oui. Elia aurait dû exulter. Mais elle était encore trop choquée pour mesurer la portée de la réponse de Padelor. Elle continua. - Est-ce que c’était dangereux ? demanda t-elle en traçant un triangle. La panthère effectua à nouveau le même geste. Instinctivement, elle poursuivit. - Qu’est-ce que c’est, Padelor ? Message édité le 11/01/14 à 20:16 |
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 20:12:58
Dire merci | A sa grande surprise, Padelor traça une ligne oblique. Puis elle tourna sa patte autour. Cela effaça partiellement le trait. Mais Elia comprit qu’elle voulait dessiner un cercle. Elle ne connaissait pas ce symbole, pas plus qu’elle ne l’avait jamais appris à la panthère. Pourtant, elle était certaine qu’il ne s’agissait pas d’un hasard. Elle appela sa tablette virtuelle et le nota rapidement. Il y eu comme un petit vagissement au dessus d’elle. Daplore venait de mettre son premier petit au monde. |
Par loups56 2 : le 11/01/14 à 20:13:34
Dire merci | Ca valait le coup d'attendre, hein, ce soir, vous avez double dose (et moi je me suis bien changée les idées...) |
Par Cliona : le 11/01/14 à 20:19:23
Dire merci | raaaaaaaaaaah merci vivement qu'elle soit dans ma tablette ( pour ton ado au fait ) |
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