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L214, mouvement contreproductif ?

Sujet commencé par : Nirvelli - Il y a 1028 réponses à ce sujet, dernière réponse par sheytana
3 personnes suivent ce sujet.
Par Nirvelli : le 17/08/17 à 15:22:17

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Comme beaucoup d'entre vous j'imagine, j'ai été très sensible aux maltraitances animales dénoncées par L214 depuis quelques années maintenant. Je pense qu'ils ont été très utiles pour nous ouvrir les yeux sur la réalité de certains modes de production et d'abattage.
Je suis donc abonnée à leur page Facebook et je suis leur actualité... sauf que depuis quelques temps, je trouve qu'ils sont devenus complètement extrémistes.

Je lisais tout à l'heure une nana qui a eu le malheur de raconter qu'elle avait des poules chez elle et qu'elle mangeait leurs oeufs, elle racontait ça pensant bien faire la pauvre ... et là, la "vegan army" lui est tombée dessus avec des arguments pour la plupart complètement débiles (manger des ovules c'est dégueulasse, pour que tes poules vivent, on a tué leurs frères poussins mâles, j'en passe et des meilleures)... et plus un seul poste ne vire en combat pro vegan extrême. Du coup, je pense que je vais finir par me désabonner et me désintéresser de cette asso qui jamais n'intervient en faveur d'un non vegan dans les commentaires, ils ont complètement sombré dans l'extrémisme, et par la même dans le contreproductif.

Alors, ils ont toujours été comme ça et je ne voyais rien ou depuis quelques mois, il y a vraiment une radicalisation du discours ?

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Par ashtraygirl : le 22/08/17 à 22:45:21

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Non, mais honnêtement : personne ne gobe ce genre de conneries, si ?
faut croire que si
Non mais faut pas croire, hein, y'a pléthore de sites de ce genre qui attirent un max de trafic. Genre "esprit sciences métaphysique" et compagnie. Bon, pour ma part, je trouve qu'ils ne décrédibilisent pas les tenants d'une alimentation végétale. Ils décrédibilisent juste les gens qui les prennent au sérieux ^^'

Par ashtraygirl : le 22/08/17 à 22:55:40

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Plus sérieusement, pour les gens que ça intéresse, voici un peu de lecture engagée, argumentée, documentée.
Un peu de matière plus consistante et plus intéressante que les com'z laissés sur la page de L214 pour papoter veganisme, spécisme, anti-spécisme, touça touça.

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(intervew des cahiers antispécistes)

eh puis divers articles sur le sujet
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Par Carrie : le 23/08/17 à 09:09:11

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Wow c'est grave.... Ce qui me dérange aussi dans ce mouvement, c'est le fait que les gens se nourrissent exclusivement de fruits/légumes mais ils viennent rarement de leur jardin... mais plutôt de l'autre côté de la terre où on a défriché (et donc chassé des espèces habitants ces endroits) pour faire pousser, puis on a transporté à travers toute la planète par bateau (qui perturbe les poissons avec les sonar), ou par avion (qui tue des milliers d'oiseaux) pour finir dans l'assiette et ils font genre "on est sains d'esprits on respecte la nature et les animaux". La blague....

Par keystar : le 23/08/17 à 10:42:01

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ben,

et les moustiques?

Par ashtraygirl : le 23/08/17 à 11:26:40

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j'avoue Carrie, je plaide coupable. J'ai pas de jardin (enfin si, mais je pratique la monoculture de tomates en hors sol sur terrasse). Je mange des bananes, des dattes et du lait de coco (mais le reste de mes légumes/fruits et une partie des légumineuses doit pousser à 15 bornes de chez moi, ou dans le département d'à coté). Par contre, je suis toute ouïe si dans ton mode de vie vertueux tu as des alternatives à proposer (étant donné qu'ici, c'était le coté contre-productif des extrémistes qui était initialement dénoncé =) )

Par Carrie : le 23/08/17 à 11:50:22

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Dans mon mode de vie (pas tout à fait on est d'accord) vertueux, il y a des animaux donc c'est incompatible avec le mode vegan

Mais si ça t'intéresse pas de souci Chez nous on ne mange que des fruits/légumes de saison. Certes ça limite pas mal, mais je me sens mieux niveau conscience et c'est plutôt sympa d'aller au jardin et se dire "bon, qu'est-ce qui est mûr aujourd'hui qu'on va cuisiner" (et fouiner dans les provisions l'hiver). On a un jardin potager et un verger, les animaux sont utiles à toutes fins (lait, viande, œufs - et c'est pas pour autant qu'ils sont maltraités). Mon mode de vie n'est pas tout à fait vertueux étant donné que j'achète parfois un avocat par ci par là, des habits et j'ai un ordi acheté au magasin lol mais niveau écologique et éthique je suis persuadé de m'en sortir mieux que les vegans ou végétariens.

Bref, la conclusion pour moi est de consommer local et de saison et responsable, ni plus ni moins.... S'il y a pas ben... il y a pas! je vais jamais chercher à manger des fraises en pleine été ou des pommes au printemps (à moins d'avoir fait mon stock l'année d'avant). A l'extérieur pareil. Si j'vais au resto et que les viandes sont étrangères, je consomme pas et voilà

Par Erzebeth : le 23/08/17 à 11:56:03

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je suis persuadé de m'en sortir mieux que les vegans ou végétariens.

Ben je ne vois pas le rapport, il y a certainement des végétariens et des vegans qui font comme toi.
Ce sont deux choses différentes à mon sens qui peuvent être parfaitement compatibles.
Ou pas. ca dépend des choix et des priorités de chacun.
(et en plus connaissant astray, ça m'étonnerait qu'elle passe son temps à bouffer des machins exotiques qui viennent du bout du monde et d'ailleurs elle le dit elle même pour sa consommation principale de fruits légumes et une partie des légumineuses)

Par Carrie : le 23/08/17 à 12:03:08

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Je ne parle pas de Astray en particulier
Oui effectivement s'ils achètent autour de chez eux et ont leur propre jardin c'est possible. Mais là se pose le problème des engrais utilisés pour ces cultures. Si l'agriculteur mets du fumier sur les champs, est-ce que le vegan va acheter des légumes produits sur ces cultures..? Logiquement non. Et puis ce que j'ai vu jusqu'à maintenant, ce sont des personnes fière de faire des smooties aux fruits exotiques et des tomates cuisinées au printemps.... (Je parle des vegans purs et durs, pas des végétariens qu'on se comprenne )


Message édité le 23/08/17 à 12:04

Par Erzebeth : le 23/08/17 à 12:12:46

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J'ai quand même le sentiment que tu projette tes préoccupations sur le discours de gens qui te disent autre chose.

Par BW : le 23/08/17 à 12:18:36

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Ce qui me dérange aussi dans ce mouvement, c'est le fait que les gens se nourrissent exclusivement de fruits/légumes mais ils viennent rarement de leur jardin...

Les omnivores (dont je suis) ne se nourrissent pas plus du produit de leur jardin (et même moins, à mon avis, en proportion), et n'élèvent quasiment jamais leurs sources de tranches de cadavres d'animaux chez eux, si on va par là (même si parfois j'aimerais pouvoir faire pousser un arbre à entrecôte et un saucissonier sur mon balcon, j'avoue ).
En proportion, pour ce que je vois parmi mes contacts (car j'ai un certain nombre de ces créatures dans les contacts ) je constate que les végés / vegans sont quand même proportionnellement largement plus sensibilisés aux questions environnementales (et sociales, accessoirement...) que les omnivores

Par Carrie : le 23/08/17 à 12:27:11

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Comment Est-ce qu'on peut être vegans et sensibles à la question environnementales après les points que j'ai souligné plus haut? c'est juste incompatible pour moi
Par contre personnellement je différencie nettement les végétariens des vegans. Je parle donc à chaque fois des vegans

Par ashtraygirl : le 23/08/17 à 12:32:03

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Je ne parle pas de Astray en particulier
Si ça peut te rassurer, la plupart des végé/vegans que je connais ont le même mode de consommation que moi (et d'ailleurs ils ne se permettraient pas de critiquer ta façon de te procurer tes légumes non plus. )

Pour ce qui est de la question du fumier, ouais, en effet, des réflexions existent sur une agri sans intrants d'origine animale (du côté de la permaculture notamment). Je connais pas le sujet, je ne pourrais te renseigner.

Bon, par contre va falloir arrêter de dire "les vegans", parce qu'au bout de 10 pages, normalement on devrait comprendre que la généralisation est vraiment mais alors vraiment pas pertinente (sauf si on veut juste casser du sucre sur le dos d'une chimère pour se défouler ^^')


Par Nirvelli : le 23/08/17 à 12:32:12

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En proportion, pour ce que je vois parmi mes contacts (car j'ai un certain nombre de ces créatures dans les contacts ) je constate que les végés / vegans sont quand même proportionnellement largement plus sensibilisés aux questions environnementales (et sociales, accessoirement...) que les omnivores

Ca, ça a clairement été l'aspect positif quand L214 est apparu, je pense que ça a fait un choc bénéfique dans pas mal de têtes pour ceux qui ne s'étaient jamais trop posé la question de ce qu'ils mettaient dans leur assiette.. le souci aujourd'hui, c'est que le discours extrême à prit le pas sur la dénonciation de départ... dénoncer, preuve à l'appui, c'était très bien et c'est toujours très bien, par contre, mettre tous les éleveurs, abattoirs et omnivores dans le même panier (aujourd'hui les titres de L214 c'est des choses du genre "quand vous buvez du lait, ça tue systématiquement un veau et ça créé automatiquement de la souffrance animale" est un raccourci tout bonnement scandaleux et complètement faux). Et insulter ou laisser insulter systématiquement le type qui dit qu'il fait des efforts mais ne se voit pas de stopper toute consommation animale, c'est très dommageable pour tout le monde.


Message édité le 23/08/17 à 12:32

Par BW : le 23/08/17 à 12:38:04

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Par contre personnellement je différencie nettement les végétariens des vegans. Je parle donc à chaque fois des vegans

Et pourtant, quelques posts plus haut

niveau écologique et éthique je suis persuadé de m'en sortir mieux que les vegans ou végétariens.

Comment Est-ce qu'on peut être vegans et sensibles à la question environnementales après les points que j'ai souligné plus haut?

Quels points exactement ?
j'ai l'impression que tu as tendance à considérer les vegans comme un bloc parfaitement homogène, c'est une erreur de jugement classique mais qui entraîne pas mal d'erreurs de raisonnement
Il y a ceux qui peuvent avoir leur jardin et qui en vivent parfaitement, ceux qui peuvent facilement avoir accès à des produits locaux et cultivés en accord avec leurs convictions, et ceux qui font aussi bien qu'ils peuvent avec ce dont ils peuvent disposer, tous les vegans n'ont pas les conditions idéales à portée de main, tous n'ont pas non plus forcément les mêmes priorités (il existe des vegans qui vivent de produits transformés dans l'industrie, pour lesquels les considérations environnementales passent après la "cause animale", même si ça peut sembler bizarre, par exemple). Alors oui du coup on peut accuser certains vegans de ne pas être cohérents, c'est évident. Mais ça n'est pas suffisant pour autant pour balayer le concept d'un revers de main. D'ailleurs personnellement je ne le suis pas, il y a des points de fond avec lesquels je ne suis pas d'accord, ça ne m'empêche pas d'admettre qu'une bonne partie du fond tient très bien la route et que certains vegans ont un comportement exemplaire. Et je ne vais pas non plus accabler ceux qui dévient parfois de la ligne de base parce qu'encore une fois, chacun fait comme il peut

Bref, dire "les vegans" c'est utile pour les débats de fond. Mais dès qu'on veut transposer à la pratique il faut tenir compte des contraintes et des divergences d'opinion et c'est comme dire "les cavaliers", ça ne représente finalement rien de précis. Et quand on en est à débattre d'extrêmisme, de productivité du discours et de ce genre de concept, le sens des mots et le dosage des termes revêt une importance non négligeable.

Par Carrie : le 23/08/17 à 12:39:27

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Pardon si je peux paraitre agressif, ce n'est absolument pas le but de mes interventions je cherche juste à comprendre, mes écrits sont parfois plus "bruts" que mes pensées.
Pour moi une personne vegan ne s'inscrit pas dans le cycle naturel de la vie. On vit et on meurt après notre cheminement ici. Tout est lié sur terre, c'est un équilibre total (équilibre mis à mal par l'humain sur bien des points). On se nourrit d'animaux et de végétaux qui ont eux-même ont mangé ou profité d'autres animaux et on se fera manger par d'autres animaux quand on sera sous terre, c'est pas "la fin du monde", au contraire, c'est sa continuité
Bref je crois que le débat et les avis sont sans fin. Mon intervention sur ce post s'arrête là


Par Erzebeth : le 23/08/17 à 12:43:47

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j'ai l'impression que tu as tendance à considérer les vegans comme un bloc parfaitement homogène, c'est une erreur de jugement classique mais qui entraîne pas mal d'erreurs de raisonnement

En même temps, ça ça vaut pour beaucoup de débats en tous genre, en remplaçant "vegans" par ce qu'on veut, selon le sujet...

Par cyberds : le 23/08/17 à 16:38:29

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Bon, par contre va falloir arrêter de dire "les vegans", parce qu'au bout de 10 pages, normalement on devrait comprendre que la généralisation est vraiment mais alors vraiment pas pertinente

Bref, dire "les vegans" c'est utile pour les débats de fond. Mais dès qu'on veut transposer à la pratique il faut tenir compte des contraintes et des divergences d'opinion et c'est comme dire "les cavaliers", ça ne représente finalement rien de précis.

Tout de même, c'est une appellation qui recouvre une situation assez définie

Si on faisait un parallèle avec la religion, on pourrait dire que les végétariens seraient les "croyants", les végétaliens seraient les "croyants -pratiquants" et les vegan, les "croyants- pratiquants- intégristes"
Enfin je pense que c'est perçu comme ça autour de moi

Pour l'antispécisme, ça demande beaucoup de réflexion ( et c'est très intéressant d'ailleurs!) parce qu'où est le curseur quand on parle d'espèces ? Là encore on en revient au point Godwin du végétarien : le cri de la carotte
Ce n'est pas une blague en fait, mais si on part sur la voie de l'antispécisme "toutes les espèces se valent", pourquoi plus les espèces animales que végétales?
Dans une même espèce, on a déjà du mal à s'en tenir à penser qu'on se vaut tous, alors inter-espèces, quelle difficulté!
Qu'est-ce qui fait aussi que bien souvent, les antispécistes ont un discours irrespectueux envers leur propre espèce?
Il y a évidemment mille tonnes de choses plus intéressantes à propos de l'antispécisme, ça demande de l'étude et du temps, je n'ai pas ce dernier pour l'instant, mais ça m'inspire beaucoup en fait, c'est une spiritualité émergente



Par BW : le 23/08/17 à 17:17:11

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Ce n'est pas une blague en fait, mais si on part sur la voie de l'antispécisme "toutes les espèces se valent", pourquoi plus les espèces animales que végétales?

Pour les anti-spécistes, contrairement aux végétaux et aux champignons, les animaux sont doués de sentience (ce qui pour le coup est aisément vérifiable), alors que si un végétal ou un champignons peut techniquement souffrir d'un point de vue physiologique il n'est pas capable d'y associer un sentiment. La différence se tiendrait donc dans la capacité à ressentir, que les vegétaux et les champignons n'ont pas.
Celà étant, je me rappelle d'avoir lu un papier bien fichu sur une espèce d'arbre africain qui en cas d'attaque de prédateur (un flagrant délit de broutage, donc ) émettait une enzyme volatile qu iavait pour conséquence de "prévenir" les autres individus des environs, qui s'adaptaient en conséquence (en se rétractant pour devenir plus rigides et plus épineux pour décourager les prédateurs, si je me souviens bien). Du coup se posait la question de savoir si ça pouvait être interprété comme une forme de "peur" ou pas, vu que l'individu se protège clairement contre les attaques. Bon la pente est sablonneuse, vu qu'il ne s'agissait que d'une réponse physiologique qui ne demandait pas de réflexion, mais c'était rigolo quand même.

Ensuite j'ai du mal à être d'accord avec l'anti-spécisme, considérer un animal comme un individu je ne vois pas comment ça peut marcher, ne serait-ce que parce que je ne vois pas comment un animal pourrait bien faire pour faire valoir ses droits et exposer ses idées...

Pour l'instant je reste sur le concept d'un droit des animaux octroyé par l'Homme sur des espèces qui lui restent assujetties de facto... Tout simplement parce que même si les animaux ont un avis sur la question ils sont incapables de nous le communiquer ^^'

Par sheytana : le 23/08/17 à 17:25:02

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Déjà même dans les animaux, comment tu fais pour attribuer les mêmes droits à un cafard ou à un dauphin ?

Et oui, il y a plusieurs plantes qui sont capables de communiquer entre elles...

D'ailleurs, j'avais lu que la mauvaise odeur du chou était un moyen de "défense".


Message édité le 23/08/17 à 17:26

Par cyberds : le 23/08/17 à 17:33:26

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La différence se tiendrait donc dans la capacité à ressentir, que les vegétaux et les champignons n'ont pas.
Ce qui en l'état actuel des choses n'est pas vérifié,c'est un postulat tout simplement
Sur les capacités de communication des plantes :
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Pour l'instant je reste sur le concept d'un droit des animaux octroyé par l'Homme sur des espèces qui lui restent assujetties de facto... Tout simplement parce que même si les animaux ont un avis sur la question ils sont incapables de nous le communiquer ^^'

Je vois plus ça comme ça aussi

Par Uriette : le 23/08/17 à 21:33:04

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Déjà même dans les animaux, comment tu fais pour attribuer les mêmes droits à un cafard ou à un dauphin ?
c'est bien un raisonnement anthropocentré ou à minima mammiféro-centré. Dans la nature (bienveillante) rien n'empêche les cafards et les dauphins d'avoir les mêmes droits. Le cafard a tout à fait le droit de vivre au fond des océans et le dauphin de survivre à un hiver nucléaire. Du coup bah, ok, on est tous des individus on la tous les mêmes droits; Tous les humains ont le droit de vivre ben y en a quand même qui meurent. ça veut rien dire et tout dire. Moi je suis plutôt antispéciste.

Par BW : le 23/08/17 à 21:46:03

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Le cafard a tout à fait le droit de vivre au fond des océans et le dauphin de survivre à un hiver nucléaire. Du coup bah, ok, on est tous des individus on la tous les mêmes droits; Tous les humains ont le droit de vivre ben y en a quand même qui meurent. ça veut rien dire et tout dire.

Quand on parle de droit on parle d'une construction sociétale, un cadre établi dans un contexte social précis et appliqué en conséquence. Les lois et règles sociales n'ont jamais eu le pouvoir d'empêcher les gens de mourir (on a pas encore inventé le texte de loi d'immortalité ), du coup je ne comprends pas trop ce que tu veux dire, là...

Par sheytana : le 23/08/17 à 22:00:38

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uriette Si c'est interdit de tuer toutes les espèces, c'est donc autant interdit de tuer un cafard qu'un dauphin... qu'un rat, qu'une souris, qu'une araignée...

Par Uriette : le 24/08/17 à 00:45:57

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sheytana dans ce cas il "suffirait" de considérer le cafaricide et le delphinocide comme l'homicide, sans tenir compte de la nature de l'espèce plus en fonction des circonstances (légitime défense, meurtre, homicide involontaire...). l'idée c'est de penser que toutes les vies se valent, (y compris celle des humains). Je ne dis pas que j'adhère à l'idée, hein.

@BW, je suis bien d'accord néanmoins ça continues à maintenir l'humain sur un piedestal par rapports aux autres espèces, l'animal n'ayant pour seul droit que celui que l'humain lui octroie.

Par phil50 : le 24/08/17 à 00:50:54

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en même temps, si tu enlèves l'humain de l'équation : c'est quoi le droit d'un animal ?
En général, celui de finir sous les crocs d'un prédateur ...

Par Uriette : le 24/08/17 à 08:36:25

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D'etre le prédateur, de se défendre contre les parasites et la concurrence, etc.

Par cyberds : le 24/08/17 à 09:29:49

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La loi de la nature qu'on a pas écrite : c'est celle du plus fort, la sélection naturelle.
Celui qui gagne, c'est celui qui survit, ce que notre espèce a très bien réussi jusque là
On peut effectivement décider que toutes les espèces sont égales, sauf que ça n'a rien de naturel... Mais c'est peut-être les premiers signes du déclin, l'espèce qui décide qu'elle doit s'éliminer toute seule

Par sheytana : le 24/08/17 à 09:53:16

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C'est un peu ridicule d'imaginer faire de la prison pour avoir tué un cafard quand même

Par Nirvelli : le 24/08/17 à 10:12:10

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C'est un peu ridicule d'imaginer faire de la prison pour avoir tué un cafard quand même

Ca dépend si c'est accidentel ou si c'est un cafaricide prémédité quand même


Par Erzebeth : le 24/08/17 à 10:15:08

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en même temps, si tu enlèves l'humain de l'équation : c'est quoi le droit d'un animal ?

Bah c'est le droit de vivre leur life je dirais... Avec tout ce que ça implique dans l'état naturel des choses...

Par Nirvelli : le 24/08/17 à 10:19:18

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Bah c'est le droit de vivre leur life je dirais... Avec tout ce que ça implique dans l'état naturel des choses...

Oui mais du coup, comment dois t'on agir avec un chien, un chat ou un cheval qui décide de nous suivre et choisi le confort de vivre auprès de l'humain? Chat et chiens sont devenus animaux domestiques autant de leur choix que du nôtre...

Par sheytana : le 24/08/17 à 10:26:26

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Bah c'est le droit de vivre leur life je dirais... Avec tout ce que ça implique dans l'état naturel des choses...---> Oui, donc on aurait plus le droit d'utiliser de voiture, puisque ça peut être une arme mortelle contre les papillons et les oiseaux.

On ne pourrait plus construire une maison, puisque ça impliquerait un génocide de vers de terre et autre...

On ne pourrait plus tondre le gazon, au risque d'aller en prison pour "sauterellicide" ou autre...

Par Erzebeth : le 24/08/17 à 10:34:23

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Ah non mais vous emballez pas, là moi c'est pas ça que je disais, c'était juste une réaction sur l'idée purement théorique de "qu'est-ce que ça veut dire les droits des animaux si on retire l'humain de l'équation".
C'est pas du tout une remarque sur ce qu'on en fait concrètement.
Mais c'est sûr que sans l'homme bah au final, il n'y a plus besoin de réfléchir aux droits des animaux puisqu'ils se contenteront de faire leur life... ce qui est leur droit de base.

Maintenant dans notre monde à nous, ça devient tout de suite vachement plus compliqué.

Par cyberds : le 24/08/17 à 10:51:39

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Mais c'est sûr que sans l'homme bah au final, il n'y a plus besoin de réfléchir aux droits des animaux puisqu'ils se contenteront de faire leur life... ce qui est leur droit de base.
Maintenant dans notre monde à nous, ça devient tout de suite vachement plus compliqué.


Mais notre monde à nous, c'est aussi le leur, on fait partie de l'équation quoiqu'il en soit

Par Erzebeth : le 24/08/17 à 10:55:41

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Ben oui, je dis pas le contraire en fait c'était juste une réponse à phil qui disait :

en même temps, si tu enlèves l'humain de l'équation : c'est quoi le droit d'un animal ?
En général, celui de finir sous les crocs d'un prédateur ...


ce qui me semble réducteur.

Par SDE : le 24/08/17 à 11:01:03

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Oui mais du coup, comment dois t'on agir avec un chien, un chat ou un cheval qui décide de nous suivre et choisi le confort de vivre auprès de l'humain? Chat et chiens sont devenus animaux domestiques autant de leur choix que du nôtre...
mais ils n'ont jamais rien "choisi", ils sont nés dans un pré clôturé, dans un box paillé ... Peut-être que le premier loup qui s'est approché d'un campement d'hommes préhistoriques a eu le choix, mais le chiot né dans un panier n'a jamais connu que ça, donc il peut pas imaginer autre chose.

Par Nirvelli : le 24/08/17 à 11:22:25

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Je n'ai pas dis le contraire SDE, je me posais juste la question suivante :
Imaginons que nous vivons dans un monde entièrement véganisé et qu'un loup / chien redevenu sauvage, décide de suivre un humain parce qu'il a un mode de vie qui lui semble confortable, que lui aussi il s'allongerait bien de tout son long sur le canapé au coin du feu l'hiver... comment doit réagir l'humain?
Chasser le chien ou s'en faire un ami / compagnon de route tout en acceptant l'idée que ce nouvel ami va chasser d'autres animaux pour se nourrir, voir ramener quelques cadavres à la maison pour montrer à quel point il est bon toutou ?

Par Erzebeth : le 24/08/17 à 11:28:27

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Imaginons que nous vivons dans un monde entièrement véganisé et qu'un loup / chien redevenu sauvage, décide de suivre un humain parce qu'il a un mode de vie qui lui semble confortable, que lui aussi il s'allongerait bien de tout son long sur le canapé au coin du feu l'hiver... comment doit réagir l'humain?
Chasser le chien ou s'en faire un ami / compagnon de route tout en acceptant l'idée que ce nouvel ami va chasser d'autres animaux pour se nourrir, voir ramener quelques cadavres à la maison pour montrer à quel point il est bon toutou ?


Ton truc ça me fait penser à un documentaire que j'ai vu récemment, où un scientifique est allée pendant 4 mois faire des observations et filmer des orques et des lions de mer sur une île isolée à l'autre bout du monde.
A un moment les jeunes lions de mer font leur mue et ça les gratte énormément. Ils se sont habitués à la présence du scientifique et squattent son campement. Du coup le gars il n'a pas pu résister et il est allé les gratouiller. Au final il a passé sa journée à jouer avec les bébés lions de mer, les gratter, dormir avec eux... C'était super touchant et en même temps scientifiquement il reconnaissait qu'il n'aurait pas du faire ça, parce qu'il est là pour observer, pas interférer, bla bla bla... mais bon, le gars s'il fait ce taff c'est aussi parce qu'à la base il aime les animaux et il n'a pas pu résister.

C'est pas tout à fait la même problématique, mais il y a quand même un parallèle dans les deux situations je trouve.
Et au final, bah y'a la théorie... et y'a la pratique, où on s'adapte au monde dans lequel on vit et aux situations (et des fois on fait des conneries).
Alors il parait que la théorie est un monde merveilleux où tout se passe bien... mais qui doit être un peu chiant aussi !

Par Uriette : le 24/08/17 à 11:36:47

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Les animaux sauvages et beaucoup d'humai n'ont pas le choix de leur condition non plus . D'autant que beaucoup d'animaux ne survivent pas en captivité.

Par sheytana : le 24/08/17 à 11:53:34

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Par contre je trouve assez intéressant de se poser la question de tout ça.

Sur wiki :

L'égalité que prône l'antispécisme concerne les individus, et non les espèces. Les intérêts des individus (à vivre une vie heureuse, à ne pas souffrir) doivent être pris en compte de manière égale, indépendamment de l'espèce de ces individus. L'espèce peut intervenir, mais uniquement dans la mesure où il en résulte quelque caractéristique pertinente pour la détermination des intérêts. C'est pourquoi il est moins grave, écrit Singer, de donner une claque (de même intensité) à un cheval qu'à un bébé humain ; car la peau du cheval est plus épaisse que celle du bébé, et sa souffrance effective sera donc moindre.

Ainsi, les auteurs antispécistes ne prônent pas nécessairement une égalité de traitement ou une égalité des droits (Rachels, 1990) ; tout comme il serait absurde d'accorder à un homme (mâle) le droit à l'avortement, il est absurde d'accorder à une poule le droit de fréquenter l'université. Les différences de traitement ou de droits ne sont cependant justifiables qu'en fonction de caractéristiques individuelles, et non collectives. Si le mal qu'il y a à tuer un être dépend de la capacité qu'a cet être à se projeter dans l'avenir (thèse que défend Singer), il est plus grave de tuer un être humain adulte normal que de tuer une vache ; mais il est plus grave aussi de tuer une vache, qui possède cette capacité à un certain niveau, que de tuer un nouveau-né humain, qui ne la possède presque pas (en pratique, il est nécessaire de tenir compte aussi de la douleur éventuelle causée aux parents et aux proches, dans un cas comme dans l'autre).

L'antispécisme n'implique aucun discours sur les « intérêts des espèces » ; il n'apparaît pas du tout évident qu'une espèce, entité collective, ait en tant que telle un intérêt quel qu'il soit, y compris un intérêt à survivre. L'antispécisme ne s'offusque pas particulièrement de la disparition d'une espèce ; l'intérêt à vivre de la dernière baleine bleue n'est pas plus important que celui de chacun des centaines de millions de poulets qui sont abattus chaque jour.



Message édité le 24/08/17 à 11:55

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