Continueriez vous avec ce type de mors?
Sujet commencé par : cecilia007 - Il y a 286 réponses à ce sujet, dernière réponse par MurielleGPar cecilia007 : le 12/09/09 à 20:02:59
Dire merci | coucou !!!!! j'ai hésité avant de poster sur le forum étho ou sur le forum dressage, sur une question de mors : je m'explique : je commence à bosser le cheval en carriere (je reprend pas tout à fait du début) et j'ai fais 3 ballades avec lui , il est sage , chauffe un peu au début car content mais c'est tout, apres c'est sur il a du jus . il a une bouche pas trop fine , on m'a conseillé le goyo ; il lui va nickel avec les renes sur l'anneau du bas et la gourmette. Vaut il mieux que je continue avec ce goyo avec gourmette en ballade + en carriere ou bien sans juste en carriere et je garde la gourmette comme sécu en forets? j'ai un peu peur qu'il s'habitue et qu'il ne faille passer à plus severe? pfff j'ai essayé sans gourmette en carriere, il s'arrete bcp moins bien et est moins concentré .je suis donc obligé d'avoir la main + forte dobnc pas top ! j'hesite car comme je commence le travail avec lui, est il possible de lui reformer une bouche plus fine avec goyo sans gourmette? ou bien c'est trop tard? j'ai de la patience donc si c'est mieux pour lui je le ferai. |
Par phoeb : le 12/09/09 à 20:14:38
Déconnecté | je pense que c'est tout à fait possible surtout en carrière...mais il faut savoir si tu as vraiment le niveau, car s'arrêter ne se fait pas qu'avec la mains, et s'il s'arrête mieux vaec la gourmette que sans, c'est que les mains prennent trop de place...plus tu agiras, moins tu sensibiliseras. Mis a part une personne expérimenté qui vienne jeter un oeil et essayer, on peut pas t'aideR. L'idéal reste le mors simple, mais si tu n'arrives pas à gérer le travail et la transition, c'est l'accident et l'échec qui t'attendent... |
Par Amazon87 : le 12/09/09 à 20:58:24
je suis de l'avis de phoeb pour lui "refaire la bouche" il faut mettre un mors doux, et agir autrement qu'avec tes mains... apprend lui l'arrêt a la voix, aide-toi du poids du corps... c'est tout a fait possible, je suis passée d'un mors droit avec gourmette a un olives double brisure, même en extérieur, après un peu de boulot ça fonctionne très bien |
Par Plectrude : le 12/09/09 à 21:52:31
Dire merci | il a une bouche pas trop fine Toutes les bouches sont très sensibles, seule la résistance à la douleur varie d'un cheval à l'autre. De toute façon, tu peux transformer le goyo en mors simple, ou quasi équivalent. Donc tu peux essayer, vois comment il réagit en main, mais il n'y a pas de raison. |
Par Amazon87 : le 12/09/09 à 21:58:53
oui c'est facile de virer la gourmette et de changer les rênes de passe |
Par griblorh : le 12/09/09 à 22:25:15
Par cecilia007 : le 12/09/09 à 22:35:15
Dire merci | Ok c'est bien ce que je pensais. tout n'est pas perdu (il m'ont tous dis l'inverse à la pension) Est-ce que je peux commencer dans un premier temps en carriere avec le goyo sans gourmette , rène dans l'anneau du bas (pour le coté abaisseur) et en exterieur idem avec la gourmette en plus? car en exterieur il a pas mal de jus et je veux une sécurité. je ne suis pas une grande experimentée mais j'ai beaucoup de patience et le cheval a beaucoup de volonté . je pense que pour les arrêts sans la gourmette, il faut que je m'imagine comme avec un mors sévère , c'est a dire avoir des mains aussi douce. pensez vous que cela peut se faire? par quoi commenceriez vous? et pour la suite du travail? merci |
Par Amazon87 : le 12/09/09 à 22:45:33
je commencerais par lui apprendre la cession d'encolure et le désengagement du postérieur, qui vont servir de "frein". ça permet de faire un arrêt d'urgence en cas de besoin, c'est une sécurité en plus puis lui apprendre l'arrêt a pied a la voix, et ensuite t'en servir monté. et te servir aussi du poids du corps associé a la main, une fois qu'ils ont compris le truc tu as plus besoin de mettre de main, l'ordre vocal et le poids du corps font la majeure partie du boulot. |
Par Plectrude : le 12/09/09 à 23:09:57
Dire merci | La gourmette sert de point d'appui au levier relativement peu important du goyo. Mettre les rênes sur l'anneau du bas sans gourmette n'a, à mon avis, pas vraiment de sens. Cela va te donner un mors qui pivote dans la bouche, mais sans une réelle action abaissante, bref quelque chose de flou. Pour rééduquer ou plutôt redonner confiance en la main, de façon à ce qu'elle puisse être entendue, je pense qu'il faut que tu commences avec un mors avec une action releveuse, donc un mors avec une simple action sur les commissures (à condition de ne pas avoir les mains trop basses) Pour le reste, il faut commencer par avoir un cheval qui ne résiste pas à l'action de la main à l'arrêt. Lorsque le mors vient étirer les commissures, probablement que ton cheval se contracte dans sa machoire et dans son encolure. Normal, c'est quelque chose de désagréable, il ne comprend pas comment ça marche, donc il se défend. D'autres chevaux vont s'enrouler pour fuir vers l'arrière, on dira qu'ils ont la bouche fine... !! Donc une première étape qui personnellement m'a aidé à sortir d'années entières d'impasse avec ma jument, c'est tout simplement d'apprendre au cheval à céder dans sa machoire. C'est à dire que lorsque le mors étire les commissures, le cheval doit ouvrir la bouche (un peu hein, pas bailler) pour céder à cette pression au lieu de lui résister ou de la fuir. Donc, à l'arrêt, et de manière progressive, monter le mors parallèlement aux commissures dans la bouche, dés que le cheval ouvre la bouche et mâchonne, rendre délicatement (sans tout lâcher), et féliciter. Cela deviendra vite un réflexe précieux. Ensuite on incorpore entre chaque cession quelques foulées de pas, jusqu'à pouvoir l'obtenir au pas, et ainsi de suite... Plutôt simple, et très précieux. Ensuite il n'y a plus qu'à se concentrer sur l'usage de ses mains pour ne pas gâcher ce travail ! C'est à dire en faire toujours le moins possible Après ce n'est que mon avis, toujours difficile par forum d'expliquer ce genre de trucs... mais si ça peut aider à fournir une piste ! Le cheval peut tout apprendre, ou réapprendre, donc si tu as de la patience et que tu t'interroges toujours sur le pourquoi des choses, tu auras déjà bien plus que beaucoup de cavaliers "confirmés" ! |
Par cecilia007 : le 13/09/09 à 10:12:36
Dire merci | ok mais pour l'action du mors , je voulais un effet abaisseur du fait qu'il a souvent la tete en l'air à la monte. en fait toi plectrude tu conseille un mors simple? sinon je peux utiliser le goyo avec la rene dans l'anneau du mors au moins ça se rapprochera davantage du mors simple ok amazon je vais commencer par ca Message édité le 13/09/09 à 10:03 |
Par geofrete : le 19/09/09 à 21:41:17
Dire merci | Moi j'ai rééduquer deux chevaux réputer in montable, sans mors... Peut-être faut il commencer par le commencement ... l'éducation... à pied en premier, la cession à la pression, etc... On ne peut pas "régler" un problème de mors en agissant correctement certes, mais si le cheval ne connait pas le processus d'apprentissage, il ne comprendra pas ce qu'on lui demande. Si le cheval sait céder à la pression, il réagira peu importe où celle ci se produit, sur le nez, sur l'encolure, sur les barres... le tout étant de lui apprendre le processus... |
Par Galibane : le 19/09/09 à 23:39:33
Dire merci | Je pense que le soucis n'est jamais le mors mais la main. Personnelement, j'ai des mains très douces avec Djinn, qui a une bouche qui a tendance à être très dure. Pendant plusieurs années je l'ai monté uniquement en pessoa. J'adaptais selon ce que je voulais: l'anneau du bas pour en balade (utilisé rennes longues comme un mors américain à branches), anneau intermédiaire pour du dressage un peu "poussé", et gros anneau pour du saut ou de la mise en selle. Et il s'en portait très bien. Désormais j'ai repris un travail plus régulier avec lui, et il avait pris l'habitude avec une amie qui l'a monté durant deux ans (pour des raisons perso, je ne pouvais le monter plus qu'une fois par semaine, voir une fois toutes les deux semaines) de s'appuyer sur le mors, c'était pas vivable, il nous laminait littéralement les bras, et il lui suffisait de contracter un peu son encolure (très balèze) pour prendre la main! Du coup je l'ai bossé en mors à aiguille releveur (toujours avec des mains très douces!!) depuis quelques semaines. Actuellement j'alterne pour le dressage mors releveur aiguille et mors simple désarticulé. Pour la longe, mors à aiguille avec un rouleau de cuivre au milieu (fait sur mesure, ça a été son mors de débourrage). Et mon bon vieux pessoa ou bien hakamors à longues branches en balades. Et bien il fait d'énormes progrès, en 3 semaines de travail, il ne m'a plus une seule fois fatigué les bras à s'appuyer sur le mors, que du bonheur! Si tu trouves que le mors que tu utilises en ce moment te convient, je ne vois pas de raisons de changer. Mais si tu as quelques doutes, et l'occasion d'en essayer d'autres, n'hésite pas, même si certains peuvent paraitre un peu trop dures au premier abord. Un mors n'est jamais "méchant" en lui-même, c'est l'utilisation qu'on en fait qui le rend sévère ou non. |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 12:44:50
Dire merci | en fait toi plectrude tu conseille un mors simple? sinon je peux utiliser le goyo avec la rene dans l'anneau du mors au moins ça se rapprochera davantage du mors simple Moi je te conseille de reprendre les choses pas à bas avec le goyo réglé pour avoir à peu de choses près l'action d'un mors simple. Si le cheval sait céder à la pression, il réagira peu importe où celle ci se produit, sur le nez, sur l'encolure, sur les barres... le tout étant de lui apprendre le processus... Absolument d'accord. Que du bon sens, souvent oublié. Un mors n'est jamais "méchant" en lui-même, c'est l'utilisation qu'on en fait qui le rend sévère ou non. Galibane, au final tu montes soit avec un mors à l'action démultiplié par effet de poulie ou de levier (releveur, pessoa), soit avec une action sur le chanfrein démultipliée par levier (hack branches longues), soit tu travailles à pied en longeant sur la bouche. J'avoue que je ne vois pas quelle est la place de l'éducation, de la pédagogie, et de la recherche de l'action minimale Je ne juge pas, c'est toujours non pertinent à travers un écran, mais je m'interroge... |
Par flooded : le 21/09/09 à 14:24:26
Déconnecté | J'avoue que je ne vois pas quelle est la place de l'éducation, de la pédagogie, et de la recherche de l'action minimale La pédagogie n'a rien à voir avec les outils mais avec la façon dont on s'en sert, et plus précisément l'instant précis où l'on interromps leur action. Et pour ce qui est de la recherche de l'action minimale, plus l'outil est fin (bride par exemple) et plus on a de chance de l'obtenir, encore faut-il avoir l'équitation qui va avec... Message édité le 21/09/09 à 14:15 |
Par horsey : le 21/09/09 à 14:36:50
"je commencerais par lui apprendre la cession d'encolure et le désengagement du postérieur, qui vont servir de "frein". ça permet de faire un arrêt d'urgence en cas de besoin, c'est une sécurité en plus" L'arrêt d'urgence...s'appel " arrêt d'urgence " parce que vos chances (avec cette forme d'arret :cession d'encolure et le désengagement du postérieurs) sont trés haute que le camion des pompiers ou du SAMU s'arrete (avec vous dedans) direcetement enface de la porte des urgences du hopital le plus proche ! Depuis le cheval perds son équilibre grace a cette forme d'arret vous avez la chance que le cheval s'arette ,mais pas de bol pour vous, car il se trouve couché sur votre ventre. Trés sécurisant comme arret... tout a fait... |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 14:43:47
Dire merci | Certes flooded, tu marques un point. Moi ce qui me chifonne c'est la résolution du problème par l'intermédiaire du changement d'outil plutôt que par la recherche d'un moyen non mécanique d'expliquer au cheval ce qu'on attend de lui. Horsey, tu as dénigré avec beaucoup d'emphase, voilà ça c'est fait, maintenant quel est ton conseil, ta pratique, ton idée ? Message édité le 21/09/09 à 14:34 |
Par horsey : le 21/09/09 à 15:08:30
plus le cheval prend de la vitesse ...plus il devient droit. Pour preserver son equilibre. Quand le cheval sans cavalier sur le dos, arrete il place les posterieurs en dessous de son ventre et léve sa tête /encolure... toujours pour preserver son equilibre. Le fameux arrete d'urgence si bien enseigner parmi des gens dans ladite "equitation naturelle" ou "éthologique" est a 100% contre la nature du cheval et sa façon d'arreter. Le cheval ne perds pas seulement son equilibre... cette forme d'arret demande aussi de la place... au minimum un cercle de plusieurs metresen "diamé". Et rends cette forme d'arret dangereux pour le cavalier et le cheval. Il ya le risque que le cheval se renverse....! Alors pour quoi pas arreter le cheval a la même façon comme il le fait aussi sans cavalier ? Comment ? Voila deja l'apprentisage a la main : en commence de guider le cheval hauteur de sa tete et dans l'instant on s'arrete ...on arrete le cheval avec l'aide de la longe, en levant lui la tete/encolure. Ensuite a cheval... les rénes courtes mais souple dans les mains... la main gauche reste en place pour garder le cheval droit.... la main droite leve tete/encolure et au même moment le cavalier fonds dans la selle (toujours en restantant lui même bien droit.) Voila, avec un peu du pratique dans un endroit sécurisé et dans tout les allures du cheval...vous pouvez arreter votre cheval "en urgence" sans privé lui de son équilibre, sans finir vous même dans les urgences, et sans prendre plus de la place que la largeur du cheval. Et en respectant la nature du cheval. Un solution gagnant/gagnant Message édité le 21/09/09 à 14:59 |
Par flooded : le 21/09/09 à 15:26:55
Déconnecté | Moi ce qui me chifonne c'est la résolution du problème par l'intermédiaire du changement d'outil plutôt que par la recherche d'un moyen non mécanique d'expliquer au cheval ce qu'on attend de lui. Pour que le cheval comprenne, il faut savoir lui expliquer clairement ce que l'on attends de lui, l'outil est juste le moyen mécanique qui le permet. Que l'on utilise un bout de métal dans la bouche, une cordelette autour du chanfrein ou autour du cou, le poids de son corps, sa voix, la combinaison de tout ça ou je ne sais quoi, à un moment il va bien falloir passer par une phase où il faut du concret pour que nos idées arrivent dans la tête du cheval. Parfois il faut changer l'outil, parfois il faut changer de façon d'enseigner au cheval. Mais ceux qui réussissent sont ceux qui évitent de se mettre des barrières mentales du genre "changer d'outil c'est pas bien". Parfois c'est pas bien, parfois c'est la solution. |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 16:47:55
Dire merci | Je suis d'accord flooded. Horsey, personnellement je ne m'attache pas à un courant particulier, j'utilise ce qui me semble cohérent et ce qui me semble marcher. Comme pour n'importe quoi, l'arrêt d'urgence doit être appris dans un contexte calme pour pouvoir être utilisé en sécurité, du moins moi c'est comme ça que je le vois. Je suis tout à fait d'accord qu'il y a un risque pour le cheval de tomber, à condition que le cavalier s'y prenne comme un sauvage, et que le cheval ne connaisse pas et ne sache pas s'en débrouiller (par manque de souplesse notamment). Mais en apprenant pas à pas la flexion, puis le désengagement du postérieur à toutes les allures, puis la combinaison des deux également à partir de chaque allure, dans le calme et sans désordre, cela devient simplement un outils qui oblige le cheval à s'arrêter. J'avoue que je ne vois pas comment relever efficacement la tête sur une seule main, en particulier en situation d'urgence. Mais je verrai ce que ça donne, si cela donne les résultats que tu dis, ça vaut le coup de délaisser l'arrêt en flexion. Cela dit ça n'empêche pas de travailler indépendamment de ce problème la flexion d'encolure et le désengagement du postérieur. |
Par flooded : le 21/09/09 à 16:55:08
Déconnecté | Horsey a parfaitement raison, il y a une profonde méconnaissance de ce qu'est l'arrêt d'urgence, transmise par ceux qui ont survolé Parelli ou qui ont appris avec l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. L'arrêt d'urgence c'est exactement comme le frein à main d'une voiture. Si je tire le frein à main quand la voiture est à l'arrêt, je peux faire ce que je veux ensuite, elle restera à la même place. Si maintenant je suis à 200 sur l'autoroute, je peux toujours tirer le frein à main, soit je finis en tête à queue dans un arbre, soit la voiture continue tout droit à la même vitesse. L'arrêt d'urgence c'est immobiliser le cheval AVANT qu'il n'ait démarré, c'est une prise de judo qui le bloque sur place. Le faire sur un cheval au galop, c'est de la CONNERIE, au mieux on continue tout droit, au pire on se casse le cou (et celui du cheval). Pour arrêter un cheval lancé, il suffit de voir comment ils s'arrêtent dans la nature, et de tout simplement leur remonter la tête. |
Par md : le 21/09/09 à 16:58:02
Déconnecté Dire merci | Un cheval embarqué galop plein cul, encolure rigide, qui aura tendance à s'appuyer sur le mors, tu peux arriver à lui relever la tête pour l'arrêter? (question naïve, ça fait bien des années que je ne me suis pas retrouvée dans cette situation) |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 16:58:40
Dire merci | Effectivement, je n'envisageais pas la chose autrement, il semble évident qu'il vaut mieux arrêter le cheval dans l'embryon de la première foulée, que de se décider une fois plein pot au milieu d'un champs. |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 17:02:31
Dire merci | Md, je rencontre toujours des soucis pour avoir ma jument dans un galop calme à l'extérieur, lorsqu'elle me prend la main (et je crois cela fortement lié à ses soucis d'équilibre à cette allure), comme tout cheval elle crispe son encolure contre le mors. Ben le relèvement de l'encolure (sur 2 rênes à la D'Orgeix, en ployant les coudes tel un poulet pour une action qui soit toujours dans le même alignement) se révèle très efficace. Parce que là en effet, la flexion augmenterait sa détresse niveau équilibre et elle s'angoisserait encore plus. En la forçant à tenir son encolure haute, elle corrige elle même son équilibre et prend de plus en plus une allure raisonnable. L'idée est aussi d'immédiatement revenir à un contact minimum et souple dés lors que le cheval a donné la bonne réponse, et non pas de tracter en continu. |
Par flooded : le 21/09/09 à 17:02:33
Déconnecté | Jamais d'action continue en équitation |
Par flooded : le 21/09/09 à 17:04:12
Déconnecté | Tu tires, il tire, et il est 10 fois plus fort que toi. Tu agis de façon discontinue, il ne peut pas tirer en retour. |
Par flooded : le 21/09/09 à 17:08:24
Déconnecté | je rencontre toujours des soucis pour avoir ma jument dans un galop calme à l'extérieur C'est toi qui disais qu'en liberté elle mettait le nez par terre ? ça plus le fait qu'elle ne galope pas calmement ça ressemble à un problème physique ? |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 17:18:26
Dire merci | Oh le galop, c'est un soucis séculaire, elle a vu pléthore d'ostéo et de véto dans sa vie qui n'ont rien décelé comme problème important . Elle est capable de galoper dans une cadence continue avec une attitude stable, je l'ai vu faire UNE fois dans le rond de longe, après avoir bien fait la cake elle s'était mise sur un galop très correct et à fait plusieurs tours à chaque main avant de revenir toute calme. Non je crois plutôt que c'est liée à notre jeunesse club commune. Malgré un équilibre fortement sur les épaules, comme elle passait tous les obstacles, et bien on a sauté, sauté... le 12ème obstacle toujours 12 fois plus sur les épaules que le premier... jusqu'au jour ou dans sa grande sagesse elle a dit "non". J'ai aussi eu droit aux séances "galope galope autant de tours qu'il faut rênes longues, elle va finir par se débrouiller !", et c'est toujours moi qui finissait par arrêter parce que chaque tournant nous rapprochait plus de la gamelle. Bon cela dit je l'ai vu se vautrer plus d'une fois toute seule, c'est pas son allure de prédilection quoiqu'il en soit. En tout cas je pense que c'est ce travail malheureux qui la rend particulièrement nerveuse et inquiète au galop, du coup justement pour préserver son équilibre, elle cherche la vitesse. Donc je ne galope que très très peu, en cherchant toujours pas plus quelques foulées dans un équilibre rassurant pour tous. |
Par PPDR : le 21/09/09 à 17:39:08
Déconnecté | sauf que le contact minimum doit etre quand même etre "serieux " , plutôt pecher par exces d'un peu de fermeté (venant de la main ) que l'inverse , sans exagération , mais pecher par un peu de fermeté n'a jamais fait une mauvaise main ... les pb de galop viennent de "désunion de l'allure " , le cheval n'arrivant pas à se symetriser , laisse aller son centre de gravité toujours exagérément vers l'avant , car assymetrique il propulse sa masse toujours plus d'un coté que de l'autre ... c'est pour cela qu'il faut pour avoir le galop uni , avoir le trot égal , donc que le cheval se symetrise , sinon dans l'allure à 4 temps il ne peut conserver l'equilibre bien longtemps et son assymetrie le fait soit precipiter en desequilibre vers l'avant soit se retenir parce qu'il n'y arrive pas ... une fois encore l'appui sur la main , n'est pas l'appui sur le mors , si un cheval s'appuie "sur le mors " c'est justement qu'il ... s'abandonne (sur les épaules ) Message édité le 21/09/09 à 17:30 |
Par PPDR : le 21/09/09 à 17:42:54
Déconnecté | et pour le best mors = perso zaime le bridon verdun à gros canons ou canons fins , selon la bouche du dadou .. |
Par horsey : le 21/09/09 à 18:09:47
1.) "Un cheval embarqué galop plein cul, .....tu peux arriver à lui relever la tête pour l'arrêter?" Avec une bonne preparation avant...Oui t'as plus des chances de le faire ralentir ,et eventuellement d'arreter en lui levant la tete... quelque chose il fait aussi sans nous pour arreter....que de demander de faire un flexion et de chasser sa queue...quelque chose qui est completement contraire a sa nature. 2.) Horsey a parfaitement raison, il y a une profonde méconnaissance de ce qu'est l'arrêt d'urgence, transmise par ceux qui ont survolé Parelli ou qui ont appris avec l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours. Le faire sur un cheval au galop, c'est de la CONNERIE, au mieux on continue tout droit, au pire on se casse le cou (et celui du cheval). Pour arrêter un cheval lancé, il suffit de voir comment ils s'arrêtent dans la nature, et de tout simplement leur remonter la tête. Merci flooded ! 3.) Un arret sure ?! La seule façon sure d'arreter un cheval qui ne veut pas du tout arreter est de tirer lui une balle dans la tête. C'est la seule chose qui fonctionnne toujours et a 100% pour le arreter. Message édité le 21/09/09 à 18:00 |
Par PPDR : le 21/09/09 à 18:08:40
Déconnecté | en equitation il ne faut jamais laisser le cheval aller au maximum de la détente de ses posterieurs en s'y installant , car on pert alors tout moyen de controler l'energie cinétique meme le galop de charge le plus furieux doit se faire avec un equilibrage entre force propulsive et force portante , on doit pouvoir apporter un surcroit d'equilibre à tout moment par un demi arret , dont le but n'est plus , bien sur , de presque - arreter la masse , mais de lui apporter un réequilibrage permanent afin que le centre de gravité ne soit pas incontrolable . |
Par Galibane : le 21/09/09 à 20:12:50
Dire merci | Plectrude, pour te donner une idée du travail que j'ai effectué en 17 ans de "vie commune" avec Djinn, voilà quelques choses de notre "quotidien" qui, je l'espère, changeront l'idée de "cavaliere pas respectueuse et adepte des mors barbares" que tu te fais de moi: -Il faut déjà savoir que Djinn est un cheval très intelligent, qui ne supporte pas l'irrespect à son égard: tirez lui un peu trop sur la bouche à ton gout, ou mettez trop de jambes innutiles, et vous vous retrouverez, soit à l'écurie si vous êtiez en balade, soit au centre de manège avec impossibilité de lui faire faire le moindre mouvement tant que vous n'êtes pas descendus. Et ce, quelque soit le mors qu'il a en bouche, la longueur de vos éperons, ou nimporte quel autre critère. Donc impossible de le "forcer" à quoi que ce soit, sa volonté (et sa super encolure) sera toujours plus forte que tes bras ou son mors. Donc les accessoires (en l'occurence mors ou enrainements) que j'utilise ne le sont que dans un but éducatif, et non dans un "rapport de force" -Ma manière de procéder (et je ne dis pas du tout que c'est la meilleure, c'est juste celle qui a le mieux fonctionné parmis tout ce que j'ai pu essayer depuis 17 ans) est d'utiliser des enrainements et mors spécifiques à ce que je veux faire comprendre à Djinn que je veux obtenir. Une fois obtenu, je félicite, et retente l'expérience en mors simple, ou sans enrainement. En général Djinn comprend rapidement ce que je souhaite. -Un gros travail d'éthologie a été réalisé sur djinn, d'abord par ma mère, qui l'a débourré (c'est la personne à ma connaissance qui en sait le plus sur l'éthologie, il suffit de voir le nombre de stages qu'elle a fait, le nombre de livres qu'elle a lu, et surtout, la voir en action avec son Prince, pour en être convaincu), puis par moi une fois que j'en ai eu la seule responsabilité -Djinn répond "au doigt et à l'oeil" à tous les ordres à la voix: marche, trotte, galope, arrêt, recule, turn, rand... Qu'on soit à cheval ou à pied. Par conséquent j'utilise très peu le mors. Ce qui me permet de le mettre uniquement en "option" pour lorsque j'en ai besoin, sans qu'il n'ai à subir son effet au cours de toute la séance -Pour la longe, nous sommes depuis 3 semaines dans un centre équestre où, malheureusement (et c'est un des rares défauts de ce centre), les instalations (pourtant nombreuses: 3 manèges, 2 carrières...) sont souvent toutes utilisées. Par conséquent, impossible de bosser Djinn en liberté, et je ne me risque pas à la longe au licol lorsque 3 ou 4 autres autres personnes utilisent la carrière en même temps que moi, un "coup de speed" et un accident sont vites arrivés. Par conséquent, je longe avec le mors le plus gentil à mes yeux: le mors à aiguille à gros canons avec anneau de cuivre au milieu, fait sur mesure pour Djinn. -Enfin, Djinn est un cheval très froid aux aides, et moi une cavalière très "subtile" dans les aides. Par conséquent, plutôt que forcer mes actions (par exemple, utiliser un hakamore à branches courtes et devoir mettre plus de mains et de jambes pour tourner, ce qui, à long terme, le dé-sensibilise encore plus), je préfère utiliser un harnachement un peu plus sévère, ce qui nous permet de nous comprendre bien plus facilement (du coup, j'utilise un hakamore à longues branches, et il tourne sans aucun soucis sans que je n'ai jamais, ne serait-ce qu'à tendre les rennes). Je finirais en disant que je ne pense pas avoir la science infuse en matière d'équitation, j'ai encore énormement à apprendre (d'ailleur sinon depuis longtemps j'aurais arrété les cours et je ne serais pas sur ce forum...). Mais je pense tout de même pratiquer une équitation très respectueuse avec Djinn, que je connais par coeur (il partage ma vie depuis qu'il a 1 an et demi et moi 2 ans). Toutes les personnes autours de moi sont bluffées par le lien qui nous unis et le travail qu'on effectue ensemble. Dire que "Djinn est un poney trèèèèès malheureux" est même devenu une petite phrase humouristique très en vogue à l'écurie... De plus, mon environement familiale (deux parents passionés d'équitation, qui ont un peu touché à tout) et mon expérience personnelle (j'ai fait un peu de tout: CSO, dressage, CCE, TREC, voltige, rando, horse ball, poney games, etc...) m'ont tout de même apporté un certain "bagage" équestre. Enfin, je ne me permettrais jamais d'utiliser les mors & enrainements que j'utilise parfois avec Djinn avec un autre cheval, pour la simple et bonne raison que Djinn est le seul avec qui je peux effectuer le travail qu'on effectue, avec les outils et la douceur qu'on utilise. Les conseils que je donne, je les donne en oubliant souvent que peu de gens ont la même relation avec leur cheval, et que peu de chevaux ont le même "carafon" et la même éducation que Djinn... |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 20:17:37
Dire merci | Merci pour ce partage de ton expérience Effectivement, c'est toujours la difficulté d'un forum, chaque couple a ses spécificités. |
Par Amazon87 : le 21/09/09 à 20:25:13
"Un cheval embarqué galop plein cul, .....tu peux arriver à lui relever la tête pour l'arrêter?" Avec une bonne preparation avant...Oui t'as plus des chances de le faire ralentir ,et eventuellement d'arreter en lui levant la tete... quelque chose il fait aussi sans nous pour arreter....que de demander de faire un flexion et de chasser sa queue...quelque chose qui est completement contraire a sa nature. + 1 c'est la base, le désengagement du postérieur... ça "coupe" le moteur, et c'est très exigeant pour le cheval... on demande la flexion d'encolure, et on chasse les hanches pour jusqu'a ce que les postérieurs se croisent... |
Par Galibane : le 21/09/09 à 20:27:55
Dire merci | Et oui J'ai peur que mes conseils aient mal orientés certaines personnes, à l'avenir j'essayerais de réfléchir en situations plus "généraliste", et non me dire uniquement "qu'est-ce que je ferais dans ce cas avec Djinn?". |
Par horsey : le 21/09/09 à 23:14:13
Amazon87... :Bravo ! Visiblement tu n'a rien comprise du film, ni du cheval... mais c'est ne pas grave...je ne pas imaginer un autre réaction de ta part. Donc je souhaite a toi et ton cheval : BONNE CHANCE avec ton "arret d'ugence suicidaire" ! Et j'espere pour toi, que t'as quelq'un qui va pousser ton fauteuil roulante ... Message édité le 21/09/09 à 23:05 |
Par Plectrude : le 21/09/09 à 23:29:53
Dire merci | Comme c'est théâtrale et inutilement agressif tout ça... |
Par Amazon87 : le 21/09/09 à 23:54:31
un désengagement ça se fait AVANT de se faire embarquer, après évidemment que c'est suicidaire, je pensais que tout le monde avait compris au moins ça c'est quand il commence a chauffer qu'on désengage, pas quand on est raide embarqué... mais c'est pas grave je t'en veux pas Message édité le 21/09/09 à 23:45 |
Par izaora : le 21/09/09 à 23:57:29
Dire merci | Bon, sur un cheval qui embarque, moi j'ai toujours entendu: on remet les jambes, on se met en arrière et on relève UNE rène, l'extérieure si c'est dans une courbe. |
Par Plectrude : le 22/09/09 à 00:42:35
Dire merci | Oui Izaora, et après on essaye d'expliquer au cheval qu'il doit avancer quand on utilise ses jambes, ce qui est très très logique pédagogiquement... Mains sans jambes, et tout ce qui s'en suit |
Par MurielleG : le 22/09/09 à 01:30:46
Dire merci | Galibane *...je préfère utiliser un harnachement un peu plus sévère, ce qui nous permet de nous comprendre bien plus facilement (du coup, j'utilise un hakamore à longues branches, et il tourne sans aucun soucis sans que je n'ai jamais, ne serait-ce qu'à tendre les rennes). ..* voilà un point ou je te rejoins complètement (heu le reste aussi mais là étant plus le sujet^^) j'ai mis pas mal de temps à comprendre, ou plutot à accepter qu'il était "préférable" d'apprendre avec un hackamord dur de suite que de commencer par le doux et aller crescendo... c'est un pro western, mes stages en "éthologie" (entre autres) qui m'ont montrer et ma jument qui a fait le reste... (un des pros disait si tu utilises quelque chose de dur, ce n'est pas toi qui va faire comprendre au cheval mais lui qui te diras hé ho ! on se calme! et d coup tu auras rapidement une main plus douce^^) j'avais une main légère et des renes toujours longues (en classique je me faissais sans cesse rappeler à l'ordre...) donc l'hackamord n'a que très peu d'effet... on continu encore à ne travailler qu'avec l'assiette en tout premier (avec la voix^^), les jambes ensuite et les renes ne viennent que vraiment en dernier ressort cecila pour en revenir à ton mors tu ne devais pas en effet à avoir à sévir... si tu as le bon mors, retravaille peut être un peu le reste... et pourquoi à pied ? et comme Galibane ce n'est que mon expérience (et bien moindre que la sienne d'ailleurs^^) |
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