Un peu d'évasion ?
Sujet commencé par : loups56 2 - Il y a 1615 réponses à ce sujet, dernière réponse par Sahel466 personnes suivent ce sujet.
Par loups56 2 : le 19/02/14 à 17:44:52
Dire merci4 | Pour des raisons pratiques, j'ai demandé à éditer le début du post (ne paniquez pas, hein). En résumé, pour les nouveaux lecteurs, ce post me permet de vous faire partager des nouvelles que j'écris. Je poste en gros un ou deux épisodes par soir. Actuellement la première nouvelle "La cage" est terminée. Elle s'étend de la page 1 à la page 5. La suivante est en cours de vote (à partir de la page 6). Bonne lecture et amusez-vous bien ! Edit à le demande de l'auteur Ce message a été modifié par un modérateur. |
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Par loups56 2 : le 02/02/14 à 20:24:23
Dire merci | Je dine et je m'occupe de vous (oui je sais, je suis terriblement en retard !!!) |
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:49:47
Dire merci | Très tard.. Mais je suis là... les couches tard apprécieront, les lèves-tôt aussi ! Et en musique : Lien Chapitre 8 Le taxi s’arrêta devant une petite bâtisse en briques très rouges pourvue d’un étage. Sur une enseigne noire surmontée de deux projecteurs, on pouvait lire, en lettres ocres : Alan Park’s Studio Deux vitrines au rez-de-chaussée exposaient de grandes photographies posées sur des cadres en bois clair. Aline s’attarda à les regarder. La première montrait une jeune bédouine dans un désert. On distinguait d’elle seulement ses yeux, qui ressemblaient à deux billes noires aux accents farouches. Le reste de son visage était masqué par le foulard rouge enroulé autour de sa tête. Derrière elle, un ciel étrangement plombé semblait annoncer un orage. Elle admira aussi un paysage de montagne enneigée, un ours kodiak en train de pêcher le saumon dans une rivière et une vue aérienne de Central Park. Elle allait entrer lorsqu’un cadre attira son attention, en arrière plan. La photographie était en noir et blanc. On y voyait une jeune femme, prise de trois-quarts. Elle marchait dans la rue, apparemment pressée. Elle n’avait probablement pas saisi la présence du photographe. Son attention semblait avoir été attirée par quelque chose d’inconnu et son visage exprimait une vague surprise. Derrière elle, on devinait le squelette massif un peu flouté de la tour Eiffel. Le cœur d’Aline bondit dans sa poitrine. Son sang se mit à bouillonner dans son cerveau. C’est… C’est moi… sur la photo… Pensa t-elle sans vraiment comprendre. Elle poussa la porte d’une main tremblante. Un petit carillon cristallin annonça son arrivée. L’atelier semblait désert. Derrière les cadres en exposition sur des chevalets et aux murs, des présentoirs proposaient des dizaines de clichés classés par thème par des intercalaires. Aline attendit, fébrilement. Au dessus d’elle, le plancher craqua sous des pas lents. Puis une silhouette se découpa dans l’escalier en colimaçon aux barreaux de fer. Elle reconnut l’homme du reportage d’Arte. Alan Park était grand et fin, presque osseux. Il avait les cheveux grisonnants et courts, qui s’enroulaient en petites boucles frisées sur son crâne. Son teint café au lait suggérait qu’il avait de lointaines origines créoles. - Madame, dit-il d’abord sans vraiment la regarder. Aline répondit dans un souffle, étreinte par l’émotion. Les yeux d’ambre d’Alan Park se posèrent sur elle avec davantage d’acuité. Ils semblèrent aussitôt s’illuminer sous la surprise. - Vous êtes… Elle sourit. Il s’approcha. - Oui… c’est… c’est moi, là… dit-elle en désignant la photo en noir et blanc. Son regard ne la quittait pas. Il semblait fasciné. Aline sentit qu’elle rougissait intensément. - La vie… c’est une rencontre… une rencontre avec soi-même, murmura t-il. Je me souviens très bien de cet instant, dit-il en désignant le cadre. Votre regard… Je cherche toujours le regard, l’âme profonde, celle qu’on ne voit jamais, sauf dans ces instants qui n’existent qu’une fraction de seconde, dans l’ignorance de celui qu’on photographie. Il lui tendit une main fébrile qu’elle prit avec hésitation. Sa peau était rêche et pulsatile. Il reprit : - Et vous êtes venue de si loin… - Je … je ne savais pas… pour… dit-elle en désignant le cadre. - Je m’en doute. Je ne l’ai tirée qu’hier. Personne ne l’avait vue à part moi et mon assistante. J’en avais pris toute une série lors de mon dernier passage à Paris. Nous avons trouvé que c’était la plus… bouleversante. Et ce matin, vous êtes là, devant moi. C’est… c’est incroyable… Aline réalisa qu’elle tenait toujours la main d’Alan Park. Elle s’effaça lentement de la sienne et elle sentit comme un manque étrange lorsque sa chaleur s’évanouit complètement. Il l’interrogea du regard. Il lui sembla qu’elle le comprenait instinctivement sans qu’il n’ait besoin de parler. - Je suis venue de très loin… pour … vous demander… Message édité le 02/02/14 à 23:03 Message édité le 02/02/14 à 23:46 |
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:04:46
Dire merci | Suite... Elle sortit une feuille pliée en quatre de son sac. Elle déploya une mauvaise photocopie de la photo du cow-boy, prise à partir de son téléphone portable. - Je cherche cet homme, je…, balbutia t-elle. Alan Park se tourna brusquement. Il porta la main à son menton et fronça les sourcils. - Le cow-boy… le cow-boy… Dans le Montana, c’est ça ? Aline exulta. - Oui ! C’est lui… Il fouilla dans un présentoir qui contenait de grands tirages en 50 x 70 cm. - Le cow-boy… répéta t-il, soucieux. Il saisit un carton. - Le voilà ! dit-il. Aline eut un coup au cœur en le reconnaissant. C’était comme si elle le voyait pour la première fois. Elle jubila intérieurement. - Jared Warren, oui, c’est ça… Je l’ai pris dans le ranch de ses parents. Forth Creek, c’est le nom de leur ranch, à Pioneer Mountain. Un chouette gars… Ca va faire cinq ans, maintenant, reprit-il. Aline sortit un papier et un crayon. Il fit un geste dans sa direction. - Je vais vous noter ça. Il leva les yeux sur elle à nouveau et sourit. - Qu’est-ce que vous lui voulez, à Jared Warren, au fait ? Demanda t-il. Elle rougit à nouveau. - Une rencontre… une rencontre avec moi-même, je crois, murmura t-elle. Les yeux d’Alan Park s’illuminèrent à nouveau. Aline eut l’impression de se liquéfier sur place. - Et pour ça, vous avez traversé la terre, hein ? - Oui, dit-elle d’une voix presque inaudible. Il se retourna et fit quelques pas en direction d’une grande table. Il emballa méticuleusement la photo du cow-boy. Puis il décrocha le cadre de celle d’Aline et la recouvrit de papier bulle. - Je vous les offre, madame…? - Aline. Aline Cherissé. Merci, mais… Il sembla soucieux. - Oui, ça ne va pas être facile dans les transports, dit-il. Il se tut à nouveau. Puis il plongea à nouveau son regard dans le sien. - Cela vous ennuie si je vous accompagne ? Je veux dire, dans le Montana ? Je… je vous emmène. Je ferai… quelques photos sur la route. |
Par laska : le 02/02/14 à 23:10:26
Dire merci | Roooh |
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:13:44
Dire merci | Ah je me doutais qu'il allait plaire, celui là !!! |
Par Akhal9 : le 02/02/14 à 23:16:37
Dire merci | Hiiiiii !!!! Top top ! |
Par Lony : le 02/02/14 à 23:23:31
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:23:57
Dire merci | Bienvenue Lony ! |
Par sheytana : le 02/02/14 à 23:36:42
Dire merci | Oooooooooooooooooooh j'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime |
Par uranie2 : le 02/02/14 à 23:39:13
Dire merci | Tu es très très forte ! J'aime ! |
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:46:15
Dire merci | Merci Ça valait bien le coup d'attendre alors ! Message édité le 02/02/14 à 23:43 |
Par loups56 2 : le 02/02/14 à 23:53:37
Dire merci | Prêts pour un petit road movie ? On part pour le Montana demain, et en voiture s'il vous plait : ça fait un sacré trajet ! Vous en faites pas, je prépare la musique ! |
Par Malaya : le 03/02/14 à 07:02:00
Dire merci | Je sors de mon sous marin... Je te lis depuis des jours, toujours avec la même impatience et le même frustration a la fin. Parfois je laisse passer plusieurs jours comme ça j en aurais plus... Mais j avoue que comme les petits plaisirs, j y reviens souvent quotidiennement, un peu trop tentée de vouloir dévorer la suite... Et apres je suis toute frustrée...Grrrr Bref, je lis tres peu car le style de beaucoup m énerve... Et la j arrive pas a décrocher alors... chapeau! |
Par Malaya : le 03/02/14 à 07:07:26
Dire merci | Road trip avec un beau photographe, t es sûre qu elle va arriver au Montana? Avec toute la frustration qu elle accumule ( et qu elle nous fait accumuler ), elle va bien se jeter dessus, hein, dis, dis ? Message édité le 03/02/14 à 07:04 |
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 07:24:34
Dire merci | Allez debout : l'américain est venu tard hier pour ceux qui ne l'ont pas vu ! |
Par vecchio : le 03/02/14 à 09:05:04
Dire merci | luuuuuu!!!!!! Mouais, elle fond bcp Aline devant Mr le Photographe.... |
Par syrius : le 03/02/14 à 09:42:18
Dire merci | ouh excellent ce passage !!! j'adore toujours loup ! |
Par Cliona : le 03/02/14 à 09:51:43
Dire merci | Dis moi...t'es branchée en direct sur mon cerveau ? Nan parce que ça : Je cherche toujours le regard, l’âme profonde, celle qu’on ne voit jamais, sauf dans ces instants qui n’existent qu’une fraction de seconde, dans l’ignorance de celui qu’on photographie. J'aurai clairement pu le dire moi même La preuve, une de mes photos préférées : (ne tombez pas amoureuses mesdamoiselles...Il est très très pris et surtout très très amoureux de sa belle ) Pis je trouve quand même qu'elle me ressemble drôlement cette Aline |
Par stephy92 : le 03/02/14 à 12:23:13
Dire merci | j'adooooooore |
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 13:09:31
Dire merci | Hé bien dis donc Malaya, ce sont des chouettes compliments qui font non seulement plaisir mais en plus, ça donne encore plus envie de se casser la tête. Merci Ah mais c'est clair que tout ne va pas être simple pour Aline. Et la route est encore longue jusqu'à Pioneer Mountain. Alors... Aline, comment te dire ... ? Oui ! Non sans rire, ça me bluffe autant que toi et ça me fait dire que décidément, la vie est bien intéressante ... Je construis le personnage d'Aline au fil des pages, je ne sais jamais vraiment où je vais avant de me mettre à écrire, sauf une vague grande ligne (qui n'est au final n'est jamais droite). Le truc c'est que je ne suis pas du tout photographe dans l'âme, je prends des photos n'importe comment (et grâce au numérique, je finis toujours par en avoir une de bonne mais je ne "sens" pas ce qu'il faut faire, contrairement aux gens qui ont un sens artistique dans ce domaine). En clair, pour faire un chouette truc, il me faut un super appareil qui fait tout à ma place. C'est qui, ce beau mec mystérieux sur la photo (il va me donner des idées en attendant, je vais bien lui inventer une histoire ...) ? |
Par Cliona : le 03/02/14 à 14:26:50
Dire merci | C'est qui, ce beau mec mystérieux sur la photo ? C'est le compagnon de la prof d'équitation de ma fille, mon tortionnaire du samedi ( ), celui avec qui je bosse pour mettre en place le nouveau logiciel de gestion et le nouveau site internet de notre club, un mec adorable, supra sportif, doté d'un humour dévastateur et d'une gentillesse à toute épreuve (et pas mal de sa personne pour ne rien gâcher ) (oui, chuis fan et alors ? ) |
Par syrius : le 03/02/14 à 15:05:18
Dire merci | ouai mais alors le pantalon + les chaussures de la photo, c'est catastrophique |
Par Cliona : le 03/02/14 à 15:14:01
Dire merci | je plussoie (et je le lui ai dit en plus ! re- ) ça prouve au moins qu'il n'est pas parfait |
Par sheytana : le 03/02/14 à 15:18:03
Dire merci | Ah moi je trouve que ça va bien avec le style un peu "vintage" de la photo |
Par Cliona : le 03/02/14 à 15:20:41
Par syrius : le 03/02/14 à 18:01:22
Dire merci | loup !!! ça va pas du tout !! normalement je fais ma pause américaine, et là je vais rentrer chez moi sans rien du tout |
Par Maathiilde : le 03/02/14 à 18:17:15
Dire merci | Je sors de mon sous marin. Bravo Loup ! |
Par stephy92 : le 03/02/14 à 18:19:03
Dire merci | pareil que Syrius nan mais les ch*** quoi Pauvre Loup, on va la faire tourner en bourrique... Mais bon dur de pas avoir sa dose quoi |
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 18:35:21
Dire merci | Ah ben désolée Syrius... Mais j'étais en plein crash aérien là pour mon autre fiction donc... je m'y mets là ! Un peu de patience !!!! Et dans un souci de crédibilité maximale, écoutez donc ce que je me suis farcie toute l'après-midi en écrivant : Lien Message édité le 03/02/14 à 18:32 |
Par Oc : le 03/02/14 à 19:02:52
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 20:30:13
Dire merci | C'est l'heure du bel américain !!!! Musique :Lien Aline s’engouffra dans l’énorme 4x4 GMC Yukon qui l’attendait, juste devant la porte de l’hôtel. Des trombes d’eau s’abattaient sur la ville. Le ciel, noir comme une nuit sans lune, était sans cesse déchiré par de grands éclairs jaunes. La luminosité soudaine figeait les choses à la manière d’une photo surexposée. Puis le tonnerre éclatait, faisant trembler le sol. Ses cheveux ruisselaient sur son front et ses joues. Elle épongea son visage avec un mouchoir. Alan Park ferma le coffre et à son tour, se précipita dans la voiture. Malgré son ciré, il était trempé. - Quel orage ! S’exclama t-il. Aline acquiesça. Elle se sentait un peu coupable de lui avoir abandonné la responsabilité de sa valise dans un moment pareil. - Il a fait tellement chaud, ces derniers jours… Ca ne pouvait pas manquer, reprit-il en remettant le contact. Elle retira sa veste, la plia, puis la posa à l’arrière. Enfin, elle attacha sa ceinture. - Vous êtes prête à partir à la conquête de l’Ouest sauvage, Aline ? Lui demanda t-il avec un petit sourire. - La roulotte est confortable, répondit-elle en riant. - Sans compter que les indiens sont plutôt sympas, dans le coin, vous verrez. Et en cas d’attaque de la diligence, je peux vous dire que les chevaux ont du répondant, sous le capot, dit-il en tapotant le tableau de bord. - Oui, je crois comprendre. Il s’engagea sur Atlantic Avenue et s’inséra doucement dans une file discontinue de véhicules. La pluie se fit graduellement moins drue. - On va d’abord traverser la Pennsylvanie, d’est en ouest. On déjeunera quelque part sur la route, j’espère à Clearfield si on avance bien. Je propose que vous preniez le volant ensuite. Je vous relaierai avant d’entrer dans l’Ohio, si vous n’êtes pas trop fatiguée d’ici-là. On passera la nuit à Cleveland, je connais deux trois bons hôtels là-bas. Et si ça vous dit, le lendemain matin, avant de repartir, on ira faire un tour au bord du lac Erié. Il y a une très belle lumière, quand le jour se lève. Sans compter les oiseaux. - Ce serait… vraiment génial, dit-elle simplement. Le paysage défilait autour d’elle. Une trouée bleue était soudainement apparue sur l’horizon. Le tonnerre gronda une dernière fois, comme une sourde protestation de devoir céder la place. La pluie avait cessé. Peu à peu, les rues s’animèrent d’une foule de citadins pressés. Une voiture de police les dépassa en hurlant. Aline sourit. Elle se sentait simplement heureuse. C’était un sentiment inexplicable, comme une sorte de complétude évidente. Elle regarda Alan Park en coin. Il avait les deux mains, posées haut sur le volant et chantonnait quelque chose qu’elle n’entendait pas. Un rayon de soleil inonda l’habitacle d’une lumière tamisée par les vitres teintées. Il attrapa ses lunettes de soleil posées sur leur support, sur le tableau de bord. Message édité le 03/02/14 à 20:27 |
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 20:32:41
Dire merci | La suite La température monta rapidement. Il ouvrit le toit panoramique. - Vous n’avez pas trop d’air ? S’inquiéta t-il. - Non, ça va, merci. Aline avait envie d’engager la conversation mais Alan Park l’impressionnait. - Vous… ça fait longtemps que vous vivez à New-York ? Osa t-elle finalement. - Presque vingt-ans. J’y suis venue après la mort de ma fille. Aline eut la sensation qu’une bourrasque froide venait de s’abattre dans la voiture. - Je suis… je suis vraiment désolée, bredouilla t-elle. - Vous ne pouviez pas savoir. Et puis, le temps efface le chagrin, à force. - Vous êtes marié ? Tenta t-elle encore. - Veuf. Depuis vingt-cinq ans, dit-il sur un ton neutre. Cette fois, la tornade frappa directement Aline au visage. - Et vous ? - Ah… euh… moi… non, je ne suis pas veuve… je suis juste psychologue, bredouilla t-elle. Alan Park éclata de rire. - Et c’est grave, docteur ? Demanda t-il sur un ton badin. Aline sentit qu’elle devenait rouge comme une pivoine. Elle le vit la regarder en coin dans le rétroviseur. - Allez, racontez-moi un truc marrant, sur vos patients ! Vous devez en entendre des vertes et des pas mûres, quand même. C’est bien comme ça, qu’on dit en français, non ? Aline ouvrit de grands yeux étonnés. - Vous parlez français ? - Très bien, Mademoiselle. J’y ai passé mes quinze premières années. Ma mère est française, j’ai ensuite été élevé par mon père, qui lui, est américain quand elle est… - Décédée ? S’entendit répondre Aline d’une toute petite voix tandis que sa conscience la rabrouait méchamment. Alan Park sourit. Elle sentit comme un léger creux se former dans son ventre. - Oui… euh… non… qu’est-ce que je raconte… balbutia t-elle maladroitement. Alan Park posa sa main sur son bras. - Ma mère est partie vivre en Afrique du sud avec un autre homme. Je n’ai pas voulu la suivre et je suis retourné chez mon père. - Ah, fit-elle. - Vous l’avez échappée belle, hein ? dit-il en tournant légèrement la tête pour la regarder. Allez, je vais vous faire une confidence, je l’ai fait exprès. Quand vous êtes mal à l’aise, vous êtes totalement photogénique, Aline. Elle sentit qu’elle rougissait à nouveau. - Et là, comme ça, ça vous va ? dit-elle. - C’est parfait ! Dit-il en riant. Message édité le 03/02/14 à 20:28 Message édité le 03/02/14 à 20:29 |
Par sheytana : le 03/02/14 à 20:36:32
Dire merci | Suis fan |
Par toto00789 : le 03/02/14 à 20:41:38
Dire merci | Héhéhé ils vont faire un sacré beau duo ces deux là ! |
Par loups56 2 : le 03/02/14 à 20:43:35
Dire merci | Et elle n'en rate pas une Aline ! |
Par Oc : le 03/02/14 à 20:49:31
Dire merci | elle serait presque bien en Pierre Richard |
Par csabrina : le 03/02/14 à 20:57:07
Par vecchio : le 03/02/14 à 21:02:20
Dire merci | Mouais, vraiment trop complices ces deux là, c'est louche! |
Par chapaval : le 03/02/14 à 21:12:49
Dire merci | c est clair la route va être palpitante je sens |
Par Sahel46 : le 03/02/14 à 21:16:00
Dire merci | Oh, Loups, mais c'est vraiment trop fort. Le coup de la photo dans la vitrine est extrêmement émouvant je trouve, parce que complètement improbable. Et puis, avec Pink Floyd en fond... moi, je ne peux que fondre... Merci beaucoup (encore une fois, mais on ne dit jamais trop merci n'est-ce pas...) |
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