Aider mon fils à apprendre à lire : vos conseils ?
Sujet commencé par : Arianne05 - Il y a 271 réponses à ce sujet, dernière réponse par faustPar Arianne05 : le 13/03/25 à 12:08:16
![]() ![]() Dire merci | Bonjour à tous, Je sors un peu du sujet habituel du forum, mais comme il y a sûrement des parents ici, je me suis dit que je pourrais avoir de bons conseils ! 😊 J’aimerais aider mon petit garçon de 4 ans à apprendre à lire en douceur. J’ai vu pas mal de méthodes sur Internet, mais je n’y connais rien et j’avoue être un peu perdue… Est-ce que certains d’entre vous ont testé des livres ou des approches ludiques qui ont bien fonctionné à cet âge-là ? Si en plus il y a des histoires qui parlent de chevaux, je suis preneuse, ça pourrait bien l’accrocher ! 🐴📖 Merci d’avance pour vos conseils ! |
Par dejavu : le 14/03/25 à 15:41:03
![]() ![]() Dire merci | Et professionnellement que pensez-vous du redoublement d'une classe qui n'existe plus je crois...? C'est juste l'envers du passage. |
Par swann : le 14/03/25 à 16:23:25
Dire merci | Dites donc, un creuset de génies sur ce forum!![]() ![]() |
Par beeboylee : le 14/03/25 à 16:24:20
Dire merci | Vital ds les classes de demarrage( CP, 6e, 2nd) parce que sans les bases,c cuit. Assez inutile ailleurs sauf gamin vraiment motivé et qui a décidé de bosser . swann . Personne n a dit être un génie ici. Les gens ont parlé de facilités. Ben oui .Moi aussi j'en avais plein . C'est un peu le lot des très bons élèves, non? Ça n en fait pas pour autant des génies? ![]() Message édité le 14/03/25 à 16:27 |
Par swann : le 14/03/25 à 16:26:53
Dire merci | Dans la grande majorité des cas, le doublement ne sert à rien, sauf quand il y a un réel retard, des bases à consolider ( donc plutôt la 6eme) avec une réelle bonne volonté du gamin et un investissement des parents Mais pour le gamin qui n a rien foutu, ça rassurerait les parents mais on revient vite, passés les premiers mois du doublement, à la case départ |
Par swann : le 14/03/25 à 16:27:51
Dire merci | On est d accord ![]() |
Par swann : le 14/03/25 à 16:38:01
Dire merci | C était une plaisanterie ![]() Le mot est tellement con que si j avais été sérieuse, ce n est pas comme ça que je l aurais dit .c était juste rigolo de voir que ce post fait découvrir nombre de gens qui disent avoir appris très tôt à lire, à avoir sauté des classes. Ce qui est tout de même exceptionnel. A contrario mon frère parce qu on est revenu en France quand il avait 7 ans, est rentré au CP avec un an de retard, a failli ne pas rentrer en 6eme ( il a dû passer un examen pour y avoir droit) parce que bousculé par la mort de notre sœur, est finalement devenu anesthésiste L école, la réussite à l école, n est pas un critère en soi, on le sait tous. Et l échec non plus. Y réussir ou y échouer , ça ne tient pas seulement a des " facilités " ou des difficultés. Le pb de l école c est que presque toujours elle ne s adapte pas, elle n en a pas toujours les moyens, au temps de l enfant. On est en plein dans ce pb sur ce post, certains ont besoin de temps, d autres moins et à l arrivée on peut être au même endroit Message édité le 14/03/25 à 16:56 |
Par faust : le 14/03/25 à 16:43:33
Dire merci | Dites donc, un creuset de génies sur ce forum! La raison pour laquelle dans l'état actuel des choses ou sauter une classe comme redoubler est devenu compliqué (un comble quand même car c'était quand même l'essence de la création des cycles de pouvoir progresser à son rythme que ce soit rapidement, normalement ou lentement), certains "génies" comme tu les appelles se sabotent volontairement pour passer inaperçus dans les classes. Un phénomène je pense en forte progression avec le niveau d'exigence ras-les-paquerettes. Perso, je suis très heureuse d'avoir sauté le CP en 1981. Même en ayant sauté une classe, j'ai été en tête de classe jusqu'en 3e. Bon après au lycée après, je pensais un peu plus au théâtre qu'à mes études donc j'étais dans la moyenne. J'ai aussi eu de bons résultats pendant mes études universitaires. Personnellement, c'est maintenant que je ressens plus de différences. Clairement, le monde du travail, j'ai beaucoup beaucoup de mal : les injustices, le management, les copinages... le manque de valorisation de ceux qui travaillent par rapport à ceux qui n'en foutent pas une dans la même entreprise. Tout ça c'est beaucoup plus dur à gérer pour moi que d'avoir eu 1 an de moins que les autres en classe .... Message édité le 14/03/25 à 16:46 |
Par Erzebeth : le 14/03/25 à 16:47:54
Dire merci | C'est marrant je ne pensais pas qu'il y avait tant d'avis négatifs sur le fait de passer des classes surtout aujourd'hui où, vu de l'extérieur, ça a l'air pas mal cadré? Je dis ça parce que j'ai plusieurs copains dont les enfants ont passé une classe en primaire et globalement, il n'y a pas eu de soucis. (et ça ne s'est pas fait comme ça, il y a eu de longues discussions sur le sujet, rencontre du psy scolaire, etc. ) Sauf pour un, pour qui l'entrée au collège a été compliquée, mais honnêtement, je ne pense pas que ça aurait changé grand chose s'il n'avait pas sauté de classe, c'était pas trop ça le problème. |
Par swann : le 14/03/25 à 17:26:37
Dire merci | Si mes recherches sont bonnes environ 1 % d enfants sautent une classe en primaire ( on ne peut en sauter qu une, sauf cas exceptionnel) la majorité dans les professions libérales ou chez les profs... Le doublement n est pas possible en primaire Et quand on regarde un peu, le débat est très partagé, comme ici ![]() |
Par kirikou : le 15/03/25 à 13:34:14
Dire merci | Pour avoir eu aussi des gamins qui avaient sauté une classe (le plus souvent avant d'arriver au collège), ce sont des gamins qui s'en sortent bien voire très bien scolairement mais qui pour une grande majorité avaient du mal à bien s'intégrer dans leur classe. Ne pas oublier qu'au collège, un an de différence, ça peut être énorme. Il y a de fortes chances que cette difficulté se "tasse" en arrivant au lycée, je n'y ai que peu enseigné pour avoir un avis. Tous n'étaient pas des "génies" loin de là, mais des gamins stimulés et hyper suivis par leurs parents (c'est juste un constat, pas un jugement). Beaucoup auraient été tout aussi bien voire mieux dans leur classe d'âge (d'un point de vue intégration, copains, jeux, etc.). On reproche souvent à l'école de ne pas assez tenir compte du bien être des élèves (c'est vrai) pourtant j'ai l'impression que dans le cas du passage d'une classe, ça n'entre pas dans les critères de certains parents. |
Par Erzebeth : le 15/03/25 à 13:41:45
Dire merci1 | On reproche souvent à l'école de ne pas assez tenir compte du bien être des élèves (c'est vrai) pourtant j'ai l'impression que dans le cas du passage d'une classe, ça n'entre pas dans les critères de certains parents. J'imagine que si dans les cas que je connais, ça s'est bien passé, c'est parce que c'était pas du tout ce cas de figure? A chaque fois, c'étaient pas du tout les parents qui poussaient, ça partait du constat en effet que les gamins s'ennuyaient, l'instituteur qui proposait de faire un bilan pour voir quelles étaient les options, et dans les cas où ça s'est fait, ça a été l'aboutissement de toute une démarche que les parents ont accompagné en fonction du gamin, qui avait aussi son mot à dire dans l'affaire, en particulier sur l'aspect socialisation. Par contre je connais aussi un ou deux cas où la démarche a été faite et a abouti à la conclusion que ce ne serait pas idéal et les gamins sont restés dans leur classe. J'imagine que n'avoir eu sous les yeux que ce genre d'exemple doit expliquer ma perception une peu faussée. |
Par kirikou : le 15/03/25 à 13:43:34
Dire merci | certains "génies" comme tu les appelles se sabotent volontairement pour passer inaperçus dans les classes. Un phénomène je pense en forte progression avec le niveau d'exigence ras-les-paquerettes. Lol. Pensée pour ces parents qui essayent de te persuader que si leur gamin a de mauvais résultats c'est parce que c'est un génie incompris. Que non, ce n'est pas un manque de travail ou de concentration en classe, que le jour où il aura envie, il deviendra le meilleur élève de la classe. Mais que là, l'école n'est pas à son niveau donc il s'ennuie donc il fait rien. Bref. Des élèves qui pourraient être bons mais qui se sabotent ça existe, mais c'est rarement pour "passer inaperçu". Enfin dans ma classe, si tu veux passer inaperçu, t'as plutôt intérêt à bosser, parce que les premiers vers qui je vais me diriger quand je donne du travail en classe, c'est ceux en difficultés puis ceux qui ne se mettent pas au travail si tu n'es pas sur leur dos. Ceux qui refusent de bosser, le plus souvent, c'est la phase ado (rébellion et/ou profond mal-être) et comme ça ne dure pas 4ans et que c'est assez dur de faire semblant de ne rien comprendre, les enseignants ont rarement du mal à faire la différence entre celui qui a de réelles difficultés VS celui qui se met en difficulté en ne bossant pas / en se sabordant. Message édité le 15/03/25 à 13:43 Message édité le 15/03/25 à 13:44 |
Par kirikou : le 15/03/25 à 13:52:14
Dire merci | Erzie : oui, la manière dont ça se passe compte beaucoup. Mais ça peut très bien se passer au début (et c'est plutôt logique vu que tout le monde est attentif) et être plus dur au collège avec la phase ado. Je ne dis pas que c'est systématique, mais au collège la majorité de ceux que j'ai eu étaient parmi ceux qui exprimait le plus un mal être dans la classe, pourtant ça a pu se passer très bien en primaire puis très bien au lycée (ou pas, je n'en sais rien). En fait, je les vois bien après la démarche. Et je ne dis pas que la démarche n'est pas justifiée et qu'il ne faut jamais le faire. Juste qu'on ne prend pas toujours en compte, qu'un an de décalage, niveau sociabilisation, ça ne passe pas à toutes les étapes. La question finale étant : quel est le ratio avantages / inconvénients sur toute la scolarité? Au collège, le ratio va le plus souvent vers les inconvénients (mais pas systématiquement). Primaire ou collège, je n'ai pas d'avis. Message édité le 15/03/25 à 13:53 |
Par dejavu : le 15/03/25 à 18:41:59
![]() ![]() Dire merci | J'ai été terriblement angoissée à l'idée de sauter une classe (la 9e) mais c'est parce que je pensais qu'il me fallait monter sur le toit du bâtiment de la 10e pour sauter sur le toit du bâtiment de la 8e qui se trouvait de l'autre coté de la cour.... Quel soulagement le jour de la rentrée quand j'ai pu tout simplement traverser la cour à pied. En 5e j'ai redoublé avec grand plaisir. ce n'était pas vraiment à cause d'une inaptation au groupe ( 2 ans de moins que les autres j'avais 10 ans) mais plutôt car mes parents étaient en plein divorce et en fin d'année scolaire c'était mai 68 qui nous a laissé à nous enfants des Yvelines le souvenir d'un été merveilleusement prolongé avec tous les cousins et amis de Paris venus se réfugier chez nous. J'ai fais plus tard une deuxième fois ma terminale, toujours pas à cause d'une inadaptation sociale mais plutôt à cause de ce qui se passait à la maison. Je me demande donc si les profs qui constatent que sauter une classe n'est pas très bon sont également bien au courant des situations familiales qui, bien plus que l'âge, jouent un rôle prépondérant dans la réussite et/ou le bien-être d'un élève. |
Par kirikou : le 15/03/25 à 19:11:07
Dire merci | Je me demande donc si les profs qui constatent que sauter une classe n'est pas très bon sont également bien au courant des situations familiales qui, bien plus que l'âge, jouent un rôle prépondérant dans la réussite et/ou le bien-être d'un élève. Non, on est juste de gros abrutis insensibles persuadés que les élèves en échec sont juste de grosses m**** ![]() ![]() ![]() Le contexte familial "particulier", je dirais que c'est la première cause de baisse de résultats voire de décrochage chez des élèves qui n'ont pas de difficulté particulière. Tous les profs en sont conscients et passent leur temps à pester contre les parents qui "ont autre chose à faire que de s'occuper de leur gamin le soir" ou qui te disent "il est comme son père, j'y peux rien" ou encore le fameux "vous inquiétez pas, ça va se régler à la maison" (et après, tu n'appelles plus, tu règles ça en interne) ![]() On est au courant de ce que les élèves / familles veulent bien nous dire ou de ce qu'on constate. Parfois rien même si on soupçonne quelque chose, parfois tout dans les moindres détails. Y'a ce qui nous remonte aussi de la direction via l'ASE. Bref, merci bien, on est parfaitement au courant ![]() Désolée pour les smiley, mais ce que tu dis est particulièrement méprisant envers notre profession et révèle une profonde méconnaissance du métier remplie de préjugés, je devrais être habituée, mais en fait non parce dans mon bahut, on passe justement notre temps à faire des IP (informations préoccupantes) auprès de l'ASE/de la justice qui la plupart du temps classe sans suite sauf truc hyper flagrant par manque de moyens. En fait, pour les gamins qui sont maltraités, ce sont souvent les établissements scolaires qui donnent l'alerte. En ce qui me concerne, c'est LA plus grosse frustration dans mon métier : les parents qui sont maltraitants / négligeant / démissionnaires et les institutions qui ne nous écoutent pas toujours et nous qui ne pouvons rien faire à part aider le gamin tant qu'il est au bahut et serrer les dents. Alors lire ça, c'est juste à vomir. et ce n'est pas parce que toi le pb a été des soucis familiaux qu'il faut en faire une généralité dans le cas des élèves qui ont passé une classe puis rencontré des difficultés à s'intégrer (et je parle bien de s'intégrer dans la classe, absolument pas de réussite ou d'échec scolaire). Comme déjà dit, ce sont des élèves bien suivis par leurs parents et ces parents sont souvent les premiers à te laisser un message pour te dire qu'il est possible que cette semaine leur gamin ne soit pas bien car il s'est passé si ou ça. |
Par Erzebeth : le 15/03/25 à 19:13:42
Dire merci1 | Ca me paraît surtout curieux de comparer à ce qui pouvait se faire en 68, les choses ont énormément évolué depuis. ![]() |
Par Ecoleartequestre : le 15/03/25 à 19:34:43
![]() ![]() Dire merci | Pour avoir eu aussi des gamins qui avaient sauté une classe (le plus souvent avant d'arriver au collège), ce sont des gamins qui s'en sortent bien voire très bien scolairement mais qui pour une grande majorité avaient du mal à bien s'intégrer dans leur classe. Ne pas oublier qu'au collège, un an de différence, ça peut être énorme. Aucun souci d'intégration au collège dans mon cas, élue déléguée de classe en 5 ème et en 4ème, j'étais bien dans ma peau. Là où je m'étais sentie un peu jeune, c'est d'une part à l'entrée en sixième, où je me souviens avoir eu un peu de mal à m'adapter aux nouveaux rythmes, le bus tôt le matin, les multiples profs pas toujours sympas, les devoirs surveillés qui pouvaient m'angoisser pas mal les premiers temps....J'étais pas prête, quoi. Ensuite ça s'est plutôt très bien passé, jusqu'au lycée où là j'ai vraiment ressenti ma différence de maturité par rapport aux autres élèves. Différence accentuée par ma puberté très tardive (16 ans), comme je l'ai déjà dit. Pas vraiment de problème d'intégration, mais pas complètement intégrée non plus. Scolairement, je pense que ça pouvait se ressentir en français, ou en histoire géo par exemple. Je ressentais confusément que je manquais un peu de maturité pour passer des rédactions du collège, aux dissertations du lycée. Rien de dramatique, j'ai eu 12 au bac, pas folichon mais pas nullissime non plus. Par contre un joli 16 en philo l'année suivante, je commençais à rattraper mon retard^^ Puis viennent les études supérieures , décalage aussi: obligée de faire des choix d'orientation alors que j'y étais encore moins prête que les autres (on dit déjà souvent que faire ce choix en terminale c'est trop tôt, quand on a de l'avance c'est pire). Puis étudiante: les autres étaient majeurs, beaucoup avaient leur permis de conduire, pas moi, alors que j'en aurais vraiment eu besoin pour mes trajets quotidiens. Rien que ça, ça se sent aussi. D'autant plus qu'arrivée à ce niveau, ceux qui avaient pris du retard en chemin donc plus âgés étaient de plus en plus nombreux. Enfin, tout ça ce sont des sentiments diffus, vu de l'extérieur je n'avais aucun souci: tête de classe, jamais isolée. ...mais intérieurement j'ai pu me dire à plusieurs moments que j'étais un peu jeune par rapport aux autres. |
Par sheytana : le 15/03/25 à 19:41:42
Dire merci | Ne pas oublier qu'au collège, un an de différence, ça peut être énorme. Ça pour le coup rien qu'entre quelqu'un de début janvier et entre quelqu'un de fin décembre dans la même année tu l'as déjà... Pourquoi celui de fin décembre serait dans la classe moins avancée que celui de début janvier de l'année dernière, la raison est juste qu'il fallait choisir d'une façon ou d'une autre... Je suis ni pour ni contre le saut de classe, il faut surtout que ce soit fait en bonne intelligence des parents et du corps enseignant, dans le bien de l'enfant. Et pour le coup, saut de classe ou non, je connais quasiment aucun gosse qui a bien vécu son collège, soit en terme social, soit en terme d'organisation, soit en terme de niveau ![]() Message édité le 15/03/25 à 19:48 |
Par kirikou : le 15/03/25 à 19:52:49
Dire merci | Ça pour le coup rien qu'entre quelqu'un de début janvier et entre quelqu'un de fin décembre dans la même année tu l'as déjà... Oui, et pour certains élèves, pourtant dans leur classe d'âge, ce n'est pas toujours facile. D'ailleurs, à une époque où on faisait redoubler, c'était un paramètre dont on tenait compte. Tout comme il est fort probable que lors des demandes de passage de classe on en tienne compte également. Je ne suis pas pour ou contre non plus. J'émets juste un bémol (et je ne suis pas la seule) par rapport aux cas particuliers décrits page précédente pour qui tout semble s'être merveilleusement bien passé (et tant mieux pour les personnes concernées). Ecoleartequestre, merci c'est exactement ce que j'essaie d'expliquer, tu décris bien mieux les choses "de l'intérieur" même si pour toi c'est plutôt ressorti au lycée. Message édité le 15/03/25 à 19:56 Message édité le 15/03/25 à 19:57 |
Par beeboylee : le 15/03/25 à 20:11:29
Dire merci | Ben oui . Lol:![]() 68 c'est jurassique. Et je partage le sentiment de Kirikou qt au message proprement antediluvien de Déjà-vu Message édité le 15/03/25 à 20:13 |
Par swann : le 15/03/25 à 20:23:06
Dire merci | " Y'a ce qui nous remonte aussi de la direction via l'ASE. " T es prof en primaire, kirikou, ou au secondaire ? Moi j ai souvent regretté de ne pas savoir certaines choses sur les élèves à collège ( je pense que ça doit mieux fonctionneren primaire), j ai parfois découvert par hasard des situations qui m auraient évité certains choix ( de lecture par ex), ou auraient éclairci le comportement du gamin Je sais qu on n est pas censé être dans le secret des familles, mais tout de même. Ainsi j ai découvert par hasard le placement d un gamin, ou le décès de la mère d un autre, etc ![]() On ne nous cachait pas toujours les choses, mais parfois si, ou on omettait de nous le dire dès le début de l année |
Par beeboylee : le 15/03/25 à 20:24:28
Dire merci | Tiens, vous voulez un ex de saut de classe cata? Super petit 6e, excellentissime, un an et quelques d avance, mome super, parents itou. Le pauvre petit ver de terre est tombé amoureux d une étoile trees mâture, ( et très salope)un an de retard, qui l a convaincu de mettre en ligne des photos de lui dénudé . Vous voyez la suite?rezoscio, gamin risée du collège, phobie scolaire etc Comme le corps professoral n est pas QUE constitué d abrutis complets, on l a récupéré un an in.extremis, notre petit naïf. Puis bon il est parti ailleurs, ds le privé où personne ne connaissait la saloperie mâture et malveillante qui l avait démoli. Qt à ce que tu dis, Swann, à une exception près, j'ai toujours eu la chance de bosser avec des CPE et des infirmières qui transmettaient les infos sensibles. Message édité le 15/03/25 à 20:27 |
Par Erzebeth : le 15/03/25 à 20:36:48
Dire merci | Qt à ce que tu dis, Swann, à une exception près, j'ai toujours eu la chance de bosser avec des CPE et des infirmières qui transmettaient les infos sensibles. C'est aussi la (petite) expérience que j'ai eue en vie scolaire quand j'étais pionne en collège (et mon mec aussi, il a fait plusieurs bahuts de tailles variées). J'ai été assez étonnée de me rendre compte au contraire à quel point le passif et les contextes familiaux des élèves étaient très bien connus et pris en compte. Bon sans doute moins vrai pour le gros des élèves sans problèmes notables (encore que), mais en tous cas, tous ceux un peu sensibles étaient largement identifiés. Ca m'a étonnée parce que, ayant été moi-même une élève sans problèmes quand j'étais à l'école (même si effectivement ça ne signifie pas nécessairement bien vivre cette période pourrie ![]() ![]() |
Par kirikou : le 15/03/25 à 20:53:45
Dire merci | Swann, je n'ai jamais eu aucune difficulté à être mise au courant de ce qui se sait déja, surtout aujourd'hui avec les ENT. Mais dans le cadre de mes cours ou de mon role de PP de 4e, il m'est aussi arrivé de soupçonner ou de découvrir des choses, parfois nouvelles, parfois anciennes mais tues. Dans ce cas, tout comme toi, je me suis parfois trouvée complètement désarconnée à me dire que si j'avais su, j'aurais fait autrement. Et je suis sûrement passées à côté de choses. À l'impossible, nul n'est tenu. |
Par swann : le 15/03/25 à 21:45:33
Dire merci | Les choses se savent, mais ça dépend de l équipe, et de sa volonté ou pas de relayer les infos Je me souviens d avoir fait lire Le papa de Simon, c est un choix classique, pour découvrir qu un gamin avait perdu son père l année d avant. Je trouvais qu il aurait été simple d avoir une réunion avec le PP en début début année pour faire le tour de ce,qû on sait de la,situation familiale, sociale, etc des gamins J avais l.impression qu on n avait pas confiance en notre discrétion, et ça je l ai déploré même les dernières années oû tout de même l administration était plus ouverte sur ce sujet. |
Par faust : le 15/03/25 à 23:18:16
Dire merci | Des élèves qui pourraient être bons mais qui se sabotent ça existe, mais c'est rarement pour "passer inaperçu". J'ai été 15 ans AESH après avoir été quelques années auparavant 2 ans PE, crois moi qu'il y a des choses qu'on voit en étant à l'intérieur de la classe (car les élèves oublient presque qu'il y a un adulte supp parmi eux ) que celui qui fait classe. De nos jours, pour être bien intégré dans une classe, il vaut mieux pas avoir de trop bonnes notes ou de participer trop (malheureusement) eh oui, il y a certains gamins qui dissimulent leurs capacités pour être dans la norme. D'ailleurs quand j'avais posé la question à ce gamin "pourquoi tu caches ce que tu sais faire?", la première chose qu'il m'a dit c'est "comment tu l'as vu?" (il était en CM1). Crois moi ses parents ne poussaient rien derrière, c'est juste lui qui voulait rentrer dans la "norme". Perso, j'ai toujours bien vécu mon année d'avance, sauf à la fac en fait où être mineure, c'est juste le bordel administrativement parlant parce que tu ne peux rien signer toi-même et vu que je parle d'années antédiluviennes avant qu'internet existe, ça voulait dire faire un AR de 40 km (soit près de 3h de RER) pour faire viser un doc admin par un de mes parents. Je le répète encore, ça ne devrait pas être si difficile de sauter un niveau ou rester dans un niveau. C'était quand même l'essence des cycles, des cycles que tu pouvais faire en 2, 3 ou 4 ans, à ton rythme normalement. Quand j'ai sauté une classe (donc début des années 80), ça a été simple, mes parents ont rencontré l'instit, l'instit leur a proposé et à la rentrée, j'étais en CE1. Pour une copine, les parents avaient refusé le passage de GS à CE1 car ils avaient peur d'un manque de maturité. Ma copine se faisait tellement iech qu'elle dormait pour passer le temps, finalement son instit de CP a convoqué ses parents, le vendredi elle était encore en CP, le lundi elle était en CE1. Elle a eu un Bac C avec mention, maths sup, maths spé et une école d'ingénieurs derrière, je pense qu'elle a bien vécu son "sautage" de classe. Et aucune de nous, n'a vu de psychologue ni fait de tests QI à l'époque (j'ai demandé à ma mère récemment comment ça s'était passé). Je trouve qu'on devrait retrouver cette "souplesse" Après le collège tel qu'il existe aujourd'hui, c'est un "broyeur d'élèves" qu'on soit précoce, dans la norme ou un peu en-dessous .... S'il y a vraiment un truc qui faudrait réformer dans l'EN c'est vraiment le collège unique. Les élèves précoces se font chier à mourir parce que déjà les programmes sont vachement moins touffus qu'avant donc il y a moins à "manger" , parce qu'une part d'élèves n'en fout pas une et met le bazar dans le cours parce que de toute façon qu'ils travaillent ou pas, "on sait qu'on ira jusqu'à la 3e vu qu'ils n'ont pas le droit de nous faire redoubler" (le nombre de fois où je l'ai entendu dire dans les couloirs en intercours quand je me déplaçais avec les élèves, impressionnant et parfois par des 6e) et au milieu de ça, tu en as qui essayent tant bien que mal de suivre le cours et d'avoir des résultats juste au dessus de la moyenne. Bref... Et je le répète, pour mon cas particulier, je vis (et ai vécu) bien plus mal mon adaptation au monde du travail, que mes 1 an d'avance quand j'étais élève puis étudiante où au moins (en tous cas à mon époque parce que je ne suis plus toute jeune !), le fait de travailler, bien et beaucoup, était valorisé. Message édité le 15/03/25 à 23:21 |
Par kirikou : le 16/03/25 à 07:51:01
Dire merci | Faust, dans ta première intervention, tu parles de gamins qui se "sabotent". Là, tu parles d'un gamin qui fait ce qu'il faut pour être dans la norme. Pour moi, ce n'est pas du tout la même chose ![]() oui, il y a plein de gamin qui ont des "résultats satisfaisants" mais "qui pourraient mieux faire". Ca doit être un des types de commentaires qu'on retrouve le plus fréquemment sur un bulletin (pas forcément formulé comme ça). Les raisons sont variées et multiples, effecticement l'une d'entre elles c'est de vouloir être "comme les autres". Mais ça n'a rien à voir avec un élève qui se sabote parce que justement celui-ci sort de la norme. Pour ce qui est du collège, oui, c'est une période difficile pour les élèves, ils sont ado, ils se cherchent, ils ne sont pas tendre entre eux, les établissements scolaires et les parents ont du mal à réguler leurs relations même s'il y a eu bcp d'efforts de faits (mais aucune vu d'ensemble sur le long terme comme souvent dans l'EN). Non, il n'y a pas que ceux qui ont sauté une classe qui peuvent s'y trouver mal. Mais peut-être que si on est plusieurs enseignants à travailler (avoir travaillé) en collège qui le souligne, c'est parce que ça ressort d'autant plus chez les élèves avec un an d'avance? |
Par dejavu : le 16/03/25 à 09:13:23
![]() ![]() Dire merci | Désolée pour les smiley, mais ce que tu dis est particulièrement méprisant envers notre profession et révèle une profonde méconnaissance du métier remplie de préjugés kirikou et beeboylee merci pour l'interprétation de ma remarque qui était plus un questionnement et n'avait rien de méprisant...contrairement à vos réponses. Je suis un peu au courant du métier ayant été prof moi-même et justement c'est ce qui m'a frappée à l'époque (dans les années 90 donc après la disparition des dinosaures). ![]() |
Par beeboylee : le 16/03/25 à 09:33:31
Dire merci | En ce cas, tu devrais savoir que oui les profs sont bien au courant etc et que donc, qd on pense que sauter une classe n est pas bon,c'est aussi qu on a le contexte derrière. Et en 90, on fonctionnait déjà comme de nos jours quant au suivi personnel des gamins. Curieux que tu ne t'en sois pas rendu compte ![]() |
Par kirikou : le 16/03/25 à 10:01:47
Dire merci | Ce n'est pas la première fois déjavu que tu dis avoir été prof pour justifier tes interrogations et pourtant tes interrogations/réflexions révèlent une profonde méconnaissance du métier. Le simple fait de poser la question est méprisant parce qu'elle suppose que connaître les causes des difficultés des élèves n'intéresse pas les profs alors que c'est le cœur même de notre métier. |
Par dejavu : le 16/03/25 à 10:52:47
![]() ![]() Dire merci | Je pense plutôt ou du moins je constate que vous avez vos opinions déjà bien déterminées (sauter une classe c'est mauvais pour l'élève), que vous êtes décidées à les imposer au nom de vos expériences personnelles qui prévalent sur celles des autres, que vos réactions sont automatiquement placées dans un contexte d'agression/défense. Est-ce le résultat d'années dans l'enseignement? (ce que je peux comprendre vu ce qu'on y vit) Les remarques de kirikou sont absolument ahurissantes. Elle a décidé d'entrée de jeu que j'étais méprisante et ignorante... Je lui explique que non et elle persiste... Si ses élèves doivent aussi subir cette approche quel massacre. J'ai connu des profs qui fonctionnaient ainsi, ce qui leur permet d'avoir une sorte de solidité mais leur fait perdre toute objectivité. Et bien sûr que les profs s'inquiètent de ce qui se passe chez les élèves,mais non - et malheureusement - ils ne sont pas toujours au courant de tout et on ne peut pas leur en vouloir. |
Par beeboylee : le 16/03/25 à 12:12:50
Dire merci | Perso, mes opinions plutôt négatives quoique non arrêtées definitivement sur le saut de classe sont fondées sur 40 ans de professorat. Ça s appelle l expérience ![]() Message édité le 16/03/25 à 12:15 |
Par beeboylee : le 16/03/25 à 13:23:43
Dire merci | Pour expliquer à nouveau![]() Un sixième de septembre n'a rien à voir avec un sixième de juin. C est l'année où ils basculent (et en particulier les filles ), de l'enfance à la pré adolescence. Intérêts, taille, posture, tout change . Le gamin qui arrive ds cette classe charnière avec un an d avance n'est qu un CM2 au plan mental et reste un enfant là où ses camarades sont en pleine évolution. En resultent souvent ( mais pas toujours) des gouffres allant s approfondissant sur le plan relationnel entre la classe et le petit en avance qui , en des cas extrêmes comme mon ver de terre amoureux d'une étoile pourrie ,peuvent aboutir à des choses dramatiques ( TS , phobie scolaire en ce cas). De surcroît, en rédaction, le pb de maturité reste flagrant. Ensuite tt s ' aplanit en 4e , 3 e parce qu à ces niveaux les ados sont quasi similaires Mais faut passer le cap de la 6e, pas toujours simple et souvent, c'est générateur de problèmes plus ou moins graves. |
Par pakret : le 16/03/25 à 14:11:52
Dire merci | Ma copine se faisait tellement iech qu'elle dormait pour passer le temps, C’était totalement moi, je m’endormais sans arrêt en classe c’était un enfer tout était si lent … Finalement j’ai sauté une classe et eu 1 an d’avance + je suis de fin novembre , j’ai toujours été super à l’aise avec les potes de ma classe dont je n’ai d’ailleurs jamais envisagé qu’on ait un écart d’âge et eux non plus d’ailleurs, mais moi je suis un bulldozer La question a été soulevée pr les enseignantes de ma fille l’année dernière, mais elle est bien plus «fragile » (peur de mal faire surtout) que je n’étais et on a choisi de ne ps la faire passer. D’autant qu’elle est dans une classe à niveau multiple (ce1 ce2 cm1 cm2) avec une enseignante top donc elle a encore de quoi s’occuper. |
Par kirikou : le 16/03/25 à 14:20:25
Dire merci | Puisqu'on en est à s'attaquer aux compétences pro des gens à partir de quelques propos sur internet, pour quelqu'un qui a exercé les métiers d'enseignant et de traductrice, il est plutôt inquiétant a posteriori de constater qu'en lisant ceci : "Je ne suis pas pour ou contre non plus. J'émets juste un bémol" (ce que j'ai écrit) il a été compris cela: je constate que vous avez vos opinions déjà bien déterminées (sauter une classe c'est mauvais pour l'élève), que vous êtes décidées à les imposer Le sens de la nuance ne t'étouffe pas beaucoup. Pour ce qui est de ton ignorance au sujet du métier, c'est toi qui te présente ainsi en posant une question sur le métier : en partant du principe qu'il n'y avait aucun mépris dans ta question, tu as posé une question, c'est donc bien que tu n'avais pas la réponse, non? Parce que si tu en avais une de réponse, on en revient à la notion de mépris. et oui, dans ma matière, mes élèves sont des "ignorants", s'ils ne l'étaient pas (ou du moins s'ils l'étaient moins que moi), ils n'auraient rien à faire dans ma classe et si je ne les traitaient pas comme tels, je ne vois pas comment je pourrais leur apprendre quelque chose. Je suis moi-même ignorante dans une quantité énormissime de domaines et il y a plein de choses que j'ignore savoir faire. Quant au mépris, oui, de la part de certains élèves, il y en a. De ma part, même s'il peut m'arriver d'en ressentir parce que je suis un être humain, eux ne le savent pas parce que je suis aussi professionnelle. Et pour ce qui est de statuer sur mes compétences professionnelles, vu ton don pour la nuance et la compréhension de texte (et oui, là mon propos est méprisant, moi au moins j'assume ![]() ![]() |
Par swann : le 16/03/25 à 14:28:38
Dire merci | SVT, kirikou? |
Par kirikou : le 16/03/25 à 14:36:38
Dire merci | SVT, kirikou? Vaut mieux pas! à part pour la géologie (et encore) et si tu cases un peu d'hippologie dans le programme ![]() ![]() ![]() Histoire (et donc géo) ![]() |
Par swann : le 16/03/25 à 15:02:47
Dire merci | ![]() ![]() |
Par dejavu : le 16/03/25 à 17:36:36
![]() ![]() Dire merci | Tu te sens mieux kirikou ? Bon dimanche quand même ![]() |
Par faust : le 16/03/25 à 17:39:04
Dire merci | De surcroît, en rédaction, le pb de maturité reste flagrant. ah bah m*rde, je dois être l'exception qui confirme la règle, car j'ai toujours eu "une aisance rédactionnelle" comme on dit .... (et pourtant j'ai fait des études scientifiques ![]() C’était totalement moi, je m’endormais sans arrêt en classe c’était un enfer tout était si lent … pakret ça m'est aussi arrivé car c'est vrai que le rythme est super lent. Je pense que c'est même encore plus lent qu'à notre époque. Le pire c'est que ça m'est aussi arrivé quand j'étais AESH dans le secondaire... Parfois, je n'avais pas trop à intervenir auprès de mes élèves en situation de handicap qui commençaient à progresser dans leurs stratégies pour compenser leur handicap (j'ai toujours dit que notre mission en tant qu'AESH était de s'auto-détruire) et purée, il y a certains cours où je me suis réellement endormie tellement c'était lent.. |
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