Ayé! Je pars en Inde!
Sujet commencé par : al - Il y a 1403 réponses à ce sujet, dernière réponse par calamity jane3 personnes suivent ce sujet.
Par al : le 13/04/10 à 12:32:27
Dire merci | Jsuis toute contente, on dirait une gosse qui a trouvé son nouveau jouet préféré alors voila, hier soir j'ai enfin sauté le pas et j'ai acheté mon billet d'avion pour l'Inde, plus précisément Darjeeling et Kalimpong, dans les contreforts de l'Himalaya, j'ai hâte! j'ai reçu pour mon voyage une bourse de la part du laboratoire Mérial, en échange de laquelle je me suis engagée à faire un reportage sur mes deux missions (celle d'Inde et celle du Maroc, qui sera à l'automne) et bien entendu, si j'ai internet là bas, je vous ferai des comptes rendus réguliers et surtout pleins de photos! Lien en attendant, juste pour se faire plaisir, voila quelques photos, trouvées sur le net, des endroits où je vais vivre! darjeeling kalimpong et un grand merci à mirza sans qui je n'aurais jamais pu aller là bas |
Par al : le 24/07/10 à 21:10:56
Dire merci | j'ai pas pu mettre les photos d'hier, donc les voici les foetus la suture après (et le résumé arrive! si l'ordi veut bien!!!) |
Par al : le 24/07/10 à 21:19:11
Dire merci | 24 juillet 2010, derniers achats en ville La fin de mon séjour approche, c’était là mon dernier samedi en ville (seule !). Il ne fut pas pour autant monotone, comme vous pourrez le voir, ou plutôt le lire ! Matinée bien sympathique et chargée, puisqu’en moins de 2 heures, nous avons fait 6 chiennes, 1 chien et 2 boucs. Et encore, j’ai un peu trainé sur les boucs, pas trop l’habitude encore… Mais j’arrive désormais à enchainer 6 chiennes sans avoir besoin d’une sucette pour éviter l’hypoglycémie, comme quoi, j’ai bel et bien progressé ! Catrina a d’ailleurs gentiment pris une vidéo d’une stérilisation, la 6e en l’occurrence, du début (préparation de la chienne) à la fin (gestion de la plaie opératoire), agrémentée d’un magnifique discours pendant la chirurgie où j’explique chaque étape en détail. On m’avait fait remarquer que sur la vidéo précédente j’étais quelque peu laconique, cela sera réparé sous peu (dès que j’aurai une connexion décente bien évidemment) et j’entends déjà dire « toujours aussi bavarde celle-là ! ». Mais que voulez-vous, pour une fois que j’avais l’occasion de parler français ! A ce sujet, j’exagère, car j’ai eu l’occasion de parler français ce matin, avec un propriétaire indien qui venait parce que son chiot semblait avoir avalé un os de poulet et n’arrivait pas à manger correctement. Au final on n’a rien trouvé, mais le propriétaire est resté discuter un peu avec Catrina, et a demandé à me parler car il avait eu quelques cours de français. Entre deux chirurgies, je suis donc allée le voir, et il m’a parlé un français plutôt impressionnant ! Evidemment, ce n’était pas un discours alambiqué et je me suis appliquée à parler lentement et en utilisant des mots simples, mais il n’avait que très peu d’accent et compris tout ce que je disais, car il y répondait sans fausse note. Le plus impressionnant dans l’affaire, c’est qu’il avait eu ces cours de français à Katmandou (Népal)… il y a 25 ans ! Si seulement je pouvais parler aussi bien allemand… Après les chirurgies, j’avais rendez-vous avec un ami de Yoguesh en ville pour discuter de mon périple dans le Sikkim dans 10 jours. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait de l’oncle de Yoguesh (qui est également tour operator), puis au moment d’y aller le vétérinaire m’annonce que c’est son frère… ah, j’avais mal compris ? Catrina me rassure : Yoguesh n’a pas de frère. Gné ??? En réalité, ici on appelle très facilement un ami « frère », et il se trouve que Yoguesh et Robi (c’est son nom) sont apparemment cousins éloignés. Mais d’après Catrina, si on y regarde de plus près, Yoguesh doit être cousin plus ou moins éloigné avec la moitié de Darjeeling. Et d’après Yoguesh, si je dis à Robi qu’il est le cousin ou l’ami de Yoguesh, il risque de se vexer… Décidément, tout ce qui touche à la famille est bien compliqué… Nous nous donnons donc rendez-vous à Clubside et allons dans un petit restaurant tibétain, sur Gandhi Road, juste en face de la stèle commémorant le chef politique gorkha abattu le 21 mai dernier. Je lui montre le planning que j’ai prévu pour les 15 jours et commence à lui poser ma liste de questions. Un point principal ressort de cette conversation : selon lui, il est impossible d’aller dans le Nord du Sikkim seuls, sans tour operator, et pour 2 nuits (et 3 jours) là bas, il me faut donc faire appel à lui… pour la modique somme de 17000 roupies (presque 300€) pour 2 personnes. Evidemment, si nous étions 5 ce serait plus intéressant puisque nous devons louer une voiture avec chauffeur (enfin, soi-disant guide, mais à part pour les traductions, il ne faut pas en attendre grand-chose, dixit le Lonely Planet). Donc à voir… Pendant notre repas (enfin, mon repas, puisque malgré le fait que nous étions censés nous rencontrer pour le lunch, il avait déjà mangé), un bruit de plus en plus important monte de la rue, de Clubside, juste en contrebas. Nous sortons pour voir, et c’est visiblement une manifestation du GJMM comme il y en a beaucoup en ce moment, m’explique Robi. Fait étonnant, il n’y a que des femmes dans le cortège, mais personne ne m’expliquera pourquoi en des termes compréhensibles (comme quoi la langue de bois, ça marche même en anglais en Inde). |
Par al : le 24/07/10 à 21:33:08
Dire merci | Le repas fini, je prends congé de Robi et reprends, une fois de plus, et peut-être la dernière, mes pérégrinations en ville. Je commencerai par chercher un samossa à The Unique, car les momos du restaurant, non contents d’être très chers comparés aux autres restaurants où j’ai pu aller (85 roupies + 12,5% de taxes, alors que dans le premier restaurant où m’avait emmené Yoguesh, c’était 40 roupies), n’étaient pas très bons. Je descends donc vers Chowk Bazaar, non sans rencontrer des personnages étonnants en chemin : Un homme vêtu d’orange et portant un trident. Yoguesh m’avait expliqué que c’étaient des moines ou quelque chose dans le genre, mais je vais devoir lui redemander Une femme vendant des épis de maïs grillés, comme on en voit beaucoup le long des grandes artères touristiques (ici sur Nehru Road) Une fois arrivée dans Chowk Bazaar, je n’ai pas grand-chose à acheter, si ce n’est du thé Makaibari (excellente marque, bio et équitable), dont je prendrai 500g de chaque sorte (noir et vert). Pour information, ce thé de très bonne qualité (ma testeuse personnelle (môman !) l’a gouté et approuvé) revient donc, en moyenne, à moins de 600 roupies le kilo soit, en conversion actuelle, 10€/kg. Incomparable avec les tarifs pratiqués en France, évidemment. Au détour d’un étal, et toujours à la recherche de photos originales, je tombe sur ça : qu’est-ce selon vous ? (réponse sous l’image) Du poisson séché ! Bon, j’avoue, avec l’odeur c’était beaucoup plus facile à deviner ! Et je comprends, en voyant la tête des crevettes séchées, pourquoi j’ai détesté le repas de jeudi soir… Ne voulant pas repartir d’Inde sans avoir une réserve d’encens au bois de santal pour au moins 3 ans, je retourne voir le marchand chez qui j’avais acheté ma première boite et qui m’avait gentiment prodigué des conseils vis-à-vis des sangsues. Je repartirai avec 2 boites de 100 bâtons (rien que ça !) et une petite boite de cônes d’encens, offerts par la maison ! Il me reste encore 2 choses à acheter pour finir de remplir ma valise : un châle tibétain pour ma grand-mère, et du thé de Lebong Road. Je reprends donc un taxi collectif pour Lebong, en m’arrêtant au niveau des baraques à thé (ça fait presque « baraque à frites » dit comme ça !), juste en dessous du Tibetan Self Help Refugee Center. Cette fois-ci, le centre semble presque vide, aucun touriste à l’horizon, mais des enfants jouant au basket. Je leur demande gentiment (en anglais car ici ils ne parlent pas népali mais tibétain) si je peux les prendre en photo et ils se prêtent au jeu avec de grands sourires, allant même jusqu’à changer d’endroit pour avoir un meilleur arrière plan, le grand du milieu plaçant les petits devant comme pour la photo de classe, c’était très amusant ! Le châle acheté, je discute un peu avec les vendeuses de la culture tibétaine et de leurs relations avec les gens de Darjeeling, qui sont, apparemment, plus fraternelles que ce que le monsieur m’avait raconté la dernière fois. Alors, qui croire ? Je décide alors d’aller voir, pour une fois, le petit temple du centre. Juste en face de l’entrée, il y a encore de jolis rouleaux de prière Et pour une fois, étant seule dans une salle de prière, j’ai pu en profiter pour prendre des photos…avec flash ! (ce n’était pas interdit apparemment). Malheureusement difficile de rendre compte d’une pièce assez petite, trop grande pour être photographiée en entier et trop petite pour s’éloigner pour avoir une vue d’ensemble… En repartant du refuge, je remarque sur le toit d’un des ateliers… de la laine, en train d’être lavée par la pluie probablement ? Message édité le 24/07/10 à 21:36 |
Par al : le 24/07/10 à 21:35:41
Dire merci | Je redescends donc sur Lebong Road, y achète mes sachets de thé et prend quelques photos le long de la route vers le refuge. Un détail m’attriste, en contrebas de la route, alors que nous sommes presque en pleine nature : un vrai dépotoir à ciel ouvert, assez proche d’un ruisseau en plus, dans lequel un chien fouille pour trouver à manger. Pour une fois ce n’est pas tant le chien qui m’attriste mais la vision de cette nature souillée, de cet irrespect de l’environnement, que tant d’autres français avant moi avaient déjà soulignés. Après une partie dans la brume… … et quelques jolies fleurs blanches… … la route laisse place à un peu de soleil, et de jolies vues sur les collines du Sikkim. Cependant, je n’ai pas passé cette petite demi-heure de marche à prendre uniquement des photos. Je l’ai surtout passée au téléphone avec Bénédicte, la française expatriée (cloitrée ?) à Siliguri. Entre de nombreuses discussions, fortes intéressantes mais qu’il serait impossible de relater ici car je me choperais une tendinite des doigts (par contre la tendinite de la langue ne nous guette pas visiblement !), elle me fait une petite explication de texte concernant la photo que j’avais postée le 21 juillet dernier, avec le groupe d’indiens du Punjab. Ce que j’avais pris pour une accolade amicale de la part de l’indien à ma gauche n’était en fait, de son point de vue, pas si innocent que cela. En effet, l’australienne, elle, n’a pas droit à ce genre de familiarité, car elle est plus âgée, mariée ET accompagnée de son mari. D’après Bénédicte, qui l’a découvert à ses dépens, ce que cet homme s’est permis avec moi, il n’aurait jamais osé le faire avec une indienne ou avec l’australienne, car ce geste, du point de vue d’un indien, est déjà en quelque sorte un attouchement, et le fait que je l’accepte fait de moi, par conséquent, une « fille facile ». Visiblement c’est l’opinion qu’ils ont des Occidentales, car, pour nous, ce genre de geste ne porte absolument pas à conséquence. Mais autant dans cette situation, à un café avec un couple d’Occidentaux plus âgés que moi, à Darjeeling (= ville relativement occidentalisée par rapport à une ville comme Siliguri), ça ne porte pas à conséquence en terme d’actes, autant à Siliguri, je me serais peut-être faite agresser derrière… Bon à savoir, et même si ce n’est guère joyeux, je pense que cela vaut la peine de le relater ici, pour que d’autres ne fassent pas la même erreur que moi (ceci est valable pour presque toute l’Inde, dixit Bénédicte). De retour au refuge, et toujours au téléphone, nous voyons ensemble la nuit tomber sur les collines (pour moi) et la plaine (pour elle), et nous nous quittons, en préparant notre soirée « entre françaises » vendredi prochain. Evidemment, une soirée au refuge ne serait pas complète sans une longue coupure d’électricité, pendant laquelle j’en profite pour monter sur le toit-terrasse, pour observer la Lune de ce soir, qui illumine les collines avoisinantes d’une lumière blafarde et douce à la fois… un joli moment, plein de poésie, qui aurait pu l’être encore plus si Chester (qui s’est décidément beaucoup attaché à moi) n’était pas venu le rompre en m’invitant à jouer. Qu’à cela ne tienne, Moskau dans les oreilles (les amateurs apprécieront le décalage), c’est parti pour une séance de « jeux » à la Chester : il s’agit d’y aller tout en douceur sinon il s’effraie, donc ça vire plus aux caresses-gratouilles-taquineries. Heureusement Tigbee, le « bourrin » du groupe, s’en mêle et ça finit en vraie partie de jeux, mais entre chiens désormais. |
Par al : le 25/07/10 à 10:06:30
Par ami des chevaux : le 25/07/10 à 10:12:20
Par cyberds : le 25/07/10 à 15:30:27
Dire merci | chouette la présentation de l'équipe sur ton blog ! |
Par laska : le 25/07/10 à 19:28:02
Dire merci | Super! |
Par al : le 25/07/10 à 20:42:53
Dire merci | Un peu la flemme d'écrire le résumé du jour, en plus il s'est rien passé d'intéressant bon, allez, jm'y attèle quand même, promis |
Par mirza : le 25/07/10 à 20:48:01
Dire merci | Tu pars quand en trek? Tes résumés vont nous manquer |
Par al : le 25/07/10 à 21:37:41
Dire merci | mon chéri arrive le samedi, donc dernier article le vendredi soir, depuis siliguri, l'appart de la française on ne fait pas un trek mais un tour de la région, tous els deux avec sacs à dos, en amoureux...enfin plus ou moins donc j'emmène pas l'ordi, donc pas possibilité de mettre à jour le blog et de transférer les photos qq part... mais durant la première quinzaine de septembre, j'aurai internet et du temps libre, je finirai joliment le blog |
Par al : le 25/07/10 à 21:45:50
Dire merci | 25 juillet 2010, thali et cinéma Premier (et dernier) vrai dimanche à l’occidentale pour moi, à savoir un réveil à une heure décente pour un dimanche matin pour moi… 10h ! Comment ça je suis une lève-tard ? A ma décharge, j’ai bataillé jusqu’à 4h du matin la veille pour mettre à jour le blog, et au moment de me coucher, j’entendais déjà le coq chanter… En guise de petit déjeuner, les éternels tchapatis, avec aujourd’hui un accompagnement de légumes à base de choux. Je veux bien manger saler le matin, mais j’ai quand même quelques réticences à manger du chou au pti dej, toute alsacienne que je suis… Heureusement, j’ai eu la bonne idée de goûter un peu de sauce du repas de la veille qui trainait dans un bol, probablement du chutney… et ça se marie à merveille avec les tchapatis ! Je suis vraiment stupide de ne pas avoir essayé plus tôt. Même si le dimanche n’est pas un jour chômé comme il l’est en France, la matinée fut tout de même très calme, avec seulement deux consultations pour des vaccins, dont une au moment où nous nous apprêtions à partir en ville. En effet, Yoguesh et Catrina m’ont invité à déguster un chicken thali dans le premier restaurant où Yoguesh m’avait emmené début juin et à voir un film au cinéma après. Nous partons donc, en taxi privé, pour Darjeeling, et arrivons dans Ladenla Road, devant le restaurant. C’est un restaurant qui ne paie pas de mine, mais qui sert des plats plutôt bons et copieux. Question thalis, il ne propose que des thalis népalais. J’ai tout d’abord pensé que la différence ne devait pas être flagrante d’avec un thali d’Inde du Nord, et pourtant je me suis vite rendue compte qu’en fait, ce n’était pas vraiment la même chose. Le 8 juillet dernier, quand j’avais testé le thali du Nord, j’avais eu 6 coupelles autour du tas de riz, en plus de la salade, des tchapatis et d’une feuille de blé frite et croquante. Ce midi, j’ai eu, en tout et pour tout, deux coupelles (le poulet en sauce et le dhal) et un petit tas de légumes verts posé sur une montagne de riz. Cela dit, la sauce du poulet était excellente, mais le dhal pas exceptionnel. Pour autant, d’après Yoguesh, c’était un vrai thali népalais. Bon, ceci confirme que je ne retiendrai pas cette adresse pour le thali. Par contre les momos au poulet sont à tomber par terre, largement meilleurs que ceux de la veille dans le restaurant tibétain et, léger détail, moitié prix… |
Par al : le 25/07/10 à 21:46:15
Dire merci | Une portion gargantuesque de riz dans l’estomac plus tard, je sens déjà mes paupières se fermer, mais pas question de dormir car nous allons au cinéma. J’espère que le film sera captivant car sinon je ferai une sieste plutôt inconfortable dans la salle. Nous nous dirigeons donc vers le Big Bazaar, à moins de 100m en contrebas du restaurant, et devons passer un premier contrôle de sécurité pour entrer dans ce que l’on pourrait appeler un centre commercial. C’est assez drôle car après coup je me suis rendue compte que j’avais mon petit couteau pliable en poche (pour éplucher les mangues), et personne ne l’a remarqué, à aucun des 3 contrôles que j’ai subi en tout (un à l’entrée du centre commercial, un à l’entrée d’un magasin type Monoprix et le 3e à l’entrée du cinéma). Par contre, à l’entrée du cinéma, on confisque les piles de l’appareil photo (elles sont mises en consigne et récupérées à la fin de la séance). Bonne idée, mais cela m’a fait sourire car il me restait encore un jeu de piles de secours dans une poche du sac et toujours mon couteau… Le film en lui-même ne vaut probablement pas la peine d’être raconté, je pense que la plupart de ceux qui n’ont pas encore vu « Salt » (avec Angelina Jolie) n’apprécieraient pas que l’on en dévoile l’intrigue, fort intéressante, il faut l’avouer, et même sans sous titres, on peut presque tout comprendre en V.O. (et là je remercie la série How I Met Your Mother pour les heures d’entrainement qu’elle m’a offert !). Petit détail amusant, avant d’entrer dans la salle et pendant l’entracte (ça existe encore ici), il est possible d’acheter, comme en France, du pop corn sucré ou salé. Evidemment, pas de pop corn sucré en stock, uniquement du pop corn… au fromage et au chili ! Il parait que les indiens en raffolent, ce n’est pas mauvais mais ça ne vaut pas un bon pop corn sucré à mes yeux. J’espérais pouvoir me balader un peu en ville après le cinéma, mais visiblement Yoguesh et Catrina avaient hâte de rentrer, c’est pourquoi nous sommes montés vers Clubside pour prendre un taxi privé, une fois de plus. Je suis assez étonnée du prix des taxis privés de Darjeeling à Lebong, car autant, pour 6h de route Lebong-Bagdogra (aéroport)-Lebong, on peut s’en sortir pour 2000 roupies, autant pour un simple trajet Darjeeling-Lebong (8km, 20 minutes), il y en a pour 400 roupies… Voila pourquoi je prends toujours les taxis collectifs pour rentrer, car entre 15 et 400 roupies, mon porte-monnaie fait vite son choix. La nuit s’annonçait plutôt claire, on pouvait presque voir les étoiles et sur les collines avoisinantes quelques rares nuages semblaient s’étirer comme des bandes de coton, mais d’un coup l’orage s’est mis à gronder et quelques minutes plus tard, des trombes d’eau se sont abattues sur nous. Chester a eu tellement peur qu’il est venu se cacher dans ma chambre ! La mousson est décidément bien loin d’être terminée, il parait qu’elle est arrivée en retard cette année et qu’en conséquence nous la subirons encore jusque mi-août… |
Par Pitch : le 25/07/10 à 22:58:43
Déconnecté |
Par cicitt : le 25/07/10 à 23:47:09
Déconnecté |
Par bilou78 : le 26/07/10 à 09:11:47
Dire merci | impressionant les foetus. je n'y connais rien mais la mère ne risque t elle pas des séquelles ? enfin je veux dire que les chiots sont quand même bien formés, psychologiquement ça se passe comment ? (ce n'est pas une critique, juste une question de quelqu'un qui n'y connait absolument rien ) Message édité le 26/07/10 à 09:14 |
Par al : le 26/07/10 à 10:08:39
Dire merci | Bilou: c'est la vue des petits nouveaux-nés et les bouleversements hormonaux lors de la mise bas qui déclenchent chez la chienne l'instinct maternel. Si tu retires des chiots/chat ons à une chienne/chatte juste après la mise bas, elle va les chercher, "pleurer", les appeler, etc. Si tu la stérilises la veille de la mise bas, rien de tout cela ne se produit. Heureusement d'ailleurs... |
Par calamity jane : le 26/07/10 à 11:26:45
Dire merci | effectivement impressionnant les petits foetus. Mais bon, ça fait toujours des malheureux de moins. tu penses qu'ils commenceront à voir les effets positifs des campagnes de stérilisation dans combien de temps? (à moins que ça ne se voie déjà) |
Par lisis : le 26/07/10 à 11:55:01
Dire merci | J'ai eu de gros trous dans ma lecture, que je n'ai pas eu le temps de combler, mais c'est toujours passionnant |
Par al : le 26/07/10 à 14:32:32
Dire merci | CJ: ça se remarque déjà même si évidemment il faut continuer pour faire 99% de la population... et là, la partie difficile commence puisqu'il va falloir attraper les chiens timides... |
Par al : le 26/07/10 à 19:25:24
Dire merci | 26 juillet 2010, le déluge… Une journée qui aurait probablement été d’un ennui mortel pour moi en début de séjour… Pas une stérilisation à l’horizon (quota pour le mois atteint et voiture en réparation) ni même de consultation. Seul un chien pointe le bout de son nez, c’est l’amputation que nous attendions hier. Mais Yoguesh préfère lui administrer des anti-inflammatoires pour faire un peu dégonfler la patte en attendant d’opérer, demain matin. Le reste de la journée fut passé à… attendre, sous des trombes d’eau. Je voulais vivre une vraie journée de mousson en Inde, c’est fait ! Il a plu toute la journée, avec une intensité variable, me permettant tout de même d’aller récupérer mes kurtas chez le tailleur, mais globalement ce fut un vrai déluge. Je n’ose pas imaginer le nombre de glissements de terrain et d’inondations que cela va provoquer dans les collines et la vallée… Le Jaldhapara Wildlife Sanctuary, qui est censé être notre dernier point de chute avec mon petit ami dans 2 semaines, sera peut-être interdit d’accès à cause des inondations, me dit le Dr Pandey au téléphone. A ce stade-là, il n’y a guère qu’à prier pour que les pluies cessent très vite, avant samedi ça m’arrangerait ! N’ayant rien à faire ni à photographier de la journée, je me suis occupée en faisant une liste (non exhaustive) de conseils aux personnes prévoyant de voyager dans cette région pendant la mousson (ou non). N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous voyez qu’il manque quelque chose, je l’ai rédigée de tête d’après mes deux mois passés ici. |
Par al : le 26/07/10 à 20:59:24
Dire merci | Préparer son voyage dans les contreforts de l’Himalaya Quelques petits conseils pour préparer au mieux votre voyage dans cette région d’Inde, avec des indicatifs de prix pour se faire une idée. Visa - Demandez votre visa au moins 1 mois avant votre date de départ à un consulat (Paris ou Lyon). Par chronopost aller/retour il vous en coutera environ 110€ tout compris. C’est moins cher évidemment si vous vous rendez sur place pour faire les formalités. L’électricité : - Prévoir une lampe de poche rechargeable manuellement (Décathlon ou Vieux Campeur) - Emmenez des batteries rechargeables pour l’appareil photo, en sachant qu’à l’hôtel vous n’aurez pas forcément de courant 100% du temps pour recharger vos batteries. Cela dit, ici une pile LR6 coûte 9 roupies. Pensez toutefois à les ramener avec vous en France pour traiter ces déchets en tant que tel. - Les prises sont assez particulières ici mais supportent sans aucun souci nos appareils européens. Pas d’adaptateur à prévoir. - Acheter des bougies (25rp) et des allumettes (1rp) sur place dès votre arrivée. L’eau - Acheter des pastilles de décontamination de l’eau (meilleure adresse que j’ai trouvée à Strasbourg : le Vieux Campeur, près de la Place Kléber), et ne boire QUE cela, même pour se brosser les dents - Ne jamais boire d’eau du robinet, même si l’on vous dit que c’est de l’eau de source, sans avoir décontaminé l’eau auparavant. - Ne pas consommer de glace ou de liquide contenant des glaçons. - Evitez les jus de fruits, souvent rallongés à l’eau - Par contre, vous pourrez boire sans souci du thé, puisque l’eau doit être bouillie pour cela. Profitez-en, si vous êtes à Darjeeling, pour étancher votre soif en buvant toutes sortes de thés noirs et verts. Précisez au serveur si vous voulez un thé sans lait (black tea) ou avec lait (milk tea), car ici la grande majorité des indiens boivent le thé brûlant, avec un nuage (une mousson plutôt) de lait et une quantité astronomique de sucre. - Si vous achetez une bouteille d’eau minérale (entre 12 et 18 roupies le litre), vérifiez que le bouchon (et le fond !) sont scellés. Faites attention au restaurant, l’eau proposée en bouteille n’est souvent que de l’eau du robinet. - Gardez sur vous les bouteilles achetées (elles font presque toujours 1L, ce qui est pratique puisque 1 pastille = 1 litre) et remplissez les d’eau du robinet, vous éviterez de consommer trop de plastique. - Petite astuce pour les balades d’une demi-journée en ville si vous ne voulez pas vous encombrer d’une bouteille d’un litre : gardez les mini-bouteilles d’eau minérale fournies dans les avions (200 ou 250ml) et remplissez-les depuis votre bouteille d’eau décontaminée. Cela m’a beaucoup servi pour mes petites virées en ville et a même été profitable aux touristes que j’ai rencontrés pour étancher leur soif après un samossa trop épicé ou un immerti trop sucré. |
Par al : le 26/07/10 à 21:02:17
Dire merci | Santé-hygiène - Je ne sais pas si c’est fourni dans les hôtels premiers prix (dans les autres j’espère que oui), mais les indiens n’utilisent pas de papier toilette mais de l’eau et la main gauche. Si vous ne voulez pas céder à cette pratique locale, (ce qui se conçoit !), achetez dès votre arrivée un rouleau de papier toilette. Leur prix est fixe, 25rp pour les gros rouleaux, ne vous faites pas avoir par les marchands qui voient les touristes arriver à 3km et qui gonflent les prix. - Pensez à emmener une fiole de gel hydro-alcoolique et à vous laver les mains (à l’eau et au savon, ou à défaut avec ce gel) plusieurs fois par jour, et à chaque fois avant de manger quoi que ce soit. - Prenez rendez-vous avec votre médecin avant votre départ pour vous faire prescrire des anti-diarrhéiques et autres médicaments de première nécessité (Rennie et Smecta seront vos amis). Demandez-lui de TOUT noter sur l’ordonnance (que vous emmènerez), même le Doliprane ou votre pilule, afin de passer la douane en toute tranquillité (les contrôles sont rares mais on ne sait jamais). - Si vous avez oublié votre brosse à dents, votre dentifrice ou votre savon, aucun souci, vous trouverez tout cela très facilement dans presque n’importe quelle échoppe, notamment dans Chowk Bazaar. A se demander d’ailleurs s’il ne vaut pas mieux acheter tout cela sur place, tant les prix sont bas par rapport à la France (une brosse à dents Colgate : 13-18roupies, soit moins de 0,30€) - Emmenez des tongs (ou idem, achetez-les sur place, ça se négocie à 60roupies pour les premiers prix) pour la salle de bains ou la chambre, la propreté des sols étant assez… aléatoire. - Petit détail pas glop mais très utile, pour les femmes voyageant en Inde (copié du Lonely Planet) : une nourriture pauvre et une résistance amoindrie par l’utilisation d’antibiotiques peuvent favoriser les infections vaginales. Respectez une hygiène intime scrupuleuse et portez jupes ou pantalons amples avec sous-vêtements en coton. Les champignons, caractérisés par une éruption cutanée, des démangeaisons voire des douleurs à la miction et des pertes, peuvent se soigner facilement. Demandez à une pharmacie indienne un tube de crème CANDITAS-BG, qui contient du clotrimazole, du beclométhasone diproprionate et de la néomycine. Il vous en coutera une quarantaine de roupies (pas besoin donc de le ramener de France). En revanche, les trichomonas sont plus graves, avec pertes blanches et sensations de brûlure à la miction. Il convient alors de traiter également le partenaire masculin. Moustiques - Darjeeling n’est pas considérée comme une région à paludisme, cela dit la précaution reste de mise et mieux vaut s’astreindre à un traitement quotidien « pour rien » plutôt que de prendre un risque. Aussi, avant votre départ demandez à votre médecin de vous prescrire un anti-paludéen. Le meilleur, mais hors de prix, est la Malarone. Pour ceux prévoyant de partir au moment de la mousson, n’hésitez pas à demander le Doxypalu, environ 10 fois moins cher que la Malarone, mais ayant comme effet secondaire une photosensibilisation… Cela dit, je suis blonde à peau très claire, et mes 2 flacons de crème solaire sont restés au placard. Cet antibiotique est préférable (pendant la mousson, le reste de l’année je ne peux rien dire) au 3e antipaludéen qui a comme effet secondaire des maux de ventre. Vous tourmenterez assez votre tube digestif avec ce voyage pour ne pas lui imposer cette contrainte supplémentaire. - Même sans le spectre du paludisme, les piqûres de moustiques restent peu agréables et peuvent vous gâcher une partie du séjour. J’ai été relativement peu incommodée par les moustiques à Darjeeling, mais cela fut beaucoup plus important à Kalimpong, climat plus doux oblige. Pensez donc à prendre, avant de partir, un bon répulsif à insectes, spécial tropiques de préférence (la marque « 5 sur 5 » a été très efficace), ainsi que si possible un diffuseur électrique type Raid que vous brancherez dès la tombée de la nuit. Alors oui, le petit détail rigolo, c’est quand il n’y a pas d’électricité pendant la nuit… - Ramenez ces produits avec vous en France, même si les flacons sont vides, afin de les éliminer convenablement, particulièrement le produit pour le diffuseur électrique, qui est extrêmement toxique pour les cours d’eau, et qui serait ici balancé n’importe où sans le moindre scrupule. - L’encéphalite japonaise sévit dans la région, le père de Yoguesh a failli en mourir. Si vous prévoyez de partir pour plusieurs semaines, faites-vous vacciner. Le protocole est en 2 injections à 4 semaines d’intervalle et coûte 152€ (à confirmer). |
Par al : le 26/07/10 à 21:22:59
Dire merci | Alimentation - De manière générale, ne consommez que des choses cuites ou épluchées - Evitez les œufs, même cuits (risque de salmonellose) et les crudités - Si vous mangez dans la rue, repérez les échoppes devant lesquelles les locaux font la queue, et imitez-les. Si vous voyez des femmes et des enfants manger à un endroit, c’est qu’a priori il est sûr. - Ne consommez pas de tranches de melon, même si leur couleur parait appétissante : elles sont souvent arrosées d’eau du robinet. - Donnez-vous quelques jours pour vous habituer à la cuisine locale et aux épices. Commencez doucement par des idli, des dosas, un thali… avant de vous lancer dans les chutneys et autres dhals épicés. - Evitez de manger de la viande dans la rue, la fraicheur en est souvent très douteuse Voyager : plusieurs options s’offrent à vous. Néanmoins, pour parler de ce que je connais, à savoir circuler dans les collines : - Le taxi collectif : option la plus économique et très pratique, départs réguliers et fréquents entre toutes les villes des montagnes du Bengale Occidental et du Sikkim. Pour deux européens, il est plutôt conseillé de réserver les 3 places à l’avant pour 2 personnes, car sinon c’est très serré (puisque l’on place 4 personnes par rangée), et à moins de faire la carrure d’une fille d’1m65, vous serez vraiment à l’étroit. - Taxi privé : pratique mais cher comparé au taxi collectif. Cela reste tout de même très raisonnable comparé au prix des taxis en France. Pour 6h de trajet Darjeeling-Bagdogra (aéroport)-Darjeeling, comptez 2500rp. Pour une journée autour de Darjeeling, 1500rp (d’après le photographe français que j’avais rencontré). - Moto : option très agréable quand le soleil est de la partie. Cela dit, je ne pourrais pas vous dire s’il est possible de louer une moto. Demandez à emprunter celle de Yoguesh, de ma part (joke). Divers - Prévoyez des vêtements faciles à sécher, car surtout en période de mousson, il est difficile de faire sécher du coton par exemple. Vous pourrez acheter des dosettes de lessive dans n’importe quelle échoppe du coin en cas de besoin. - Dans les hôtels à petit budget, il est souvent conseillé de ramener un sac de couchage si l’on n’est pas sur de l’état de propreté de la chambre. Dans le refuge ce fut indispensable, tout simplement à cause des chiens qui, dès le premier jour, m’ont réveillée en sautant sur mon lit ! - Emmenez avec vous une bonne dose de patience et de zénitude : il vous en faudra pour supporter tous les retards des transports ou du service, les possibles entourloupes que l’on essayera inévitablement de vous tendre (occidentaux = $$$)…ne vous énervez pas, cela ne sert à rien, mais soyez ferme et faites vous entendre. |
Par al : le 26/07/10 à 21:47:33
Dire merci | L’art du marchandage Dans les lieux touristiques, les marchands ont l’habitude d’une clientèle argentée et pressée par le temps. Attendez-vous alors à ce que l’on vous demande le double ou le triple du prix « indien ». Si l’on vous annonce un prix, divisez-le directement par deux pour avoir une idée du prix qu’il vaut. Après, à vous de marchander, poliment mais fermement, pour obtenir le prix que vous voulez. N’hésitez pas à faire mine de partir si le « dernier prix » que l’on vous propose est trop élevé. Le bluff marche également très bien, et permet de tout marchander, même les courses en taxi. Petite anecdote : je voulais acheter une kurta/pyjama (tunique avec pantalon) rouge pour ma sœur et en passant devant un magasin, j’en repère une qui me plait. Le vendeur m’en propose 500 roupies avec tailleur. Je lui dis que j’ai mon propre tailleur, il me demande donc 400 roupies. Ayant vu une heure plus tôt une autre kurta rouge, moche mais à 150 rp, dans une autre rue, je lui dis que je suis vraiment désolée, mais que c’est beaucoup trop cher parce que l’autre, certes moins jolie, est seulement à 150 rp, et que je vais donc aller la prendre. Pour une fois je ne bluffais pas puisque c’était vrai. Je n’avais pas fini ma phrase que le marchand a marmonné, en hochant la tête « houncha houncha », ce qui veut dire « ok ok »… et je suis ressortie avec ma kurta à 150 roupies…au lieu des 400 prévues au départ. Si le marchandage vous dérange, débrouillez-vous pour aller dans les emporiums d’Etat, les coopératives, les grands magasins ou les centres commerciaux, bref, les endroits où les prix sont affichés clairement. Et encore, même là, si vous achetez plusieurs objets il est possible de négocier (mon amie Bénédicte qui vit à Siliguri a été étonnée d’apprendre qu’ici, même une TV écran plat se négocie !). Dans les échoppes, regardez sur les emballages les prix, ils sont parfois indiqués, notamment pour les paquets d’encens par exemple. Quelques idées de cadeaux légers Le principal problème quand on part en Inde, c’est qu’il y a tellement de cadeaux intéressants à ramener qu’on risque parfois la surtaxe de bagages à l’aéroport au retour. Voici quelques idées de cadeaux à glaner à Darjeeling, pour pas trop cher et pas trop encombrant : - Thé noir ou vert - Encens indien ou tibétain (sans tige, se brûle dans un pot spécial) - Porte monnaie en cuir (Ethnicity, dans le Rink Mall, Ladenla Rd) - Cônes à henné (10rp, dans toutes les échoppes de Chow Bazaar) - Bijoux de toutes sortes (Chowk Bazaar) - Echarpes : tout dépend de la qualité, mais on peut trouver de jolies écharpes en soie pour 150rp, ou des écharpes en pashmina mélangée de soie à partir de 250rp. - Petites coupelles en feuille de bananier (Chowk Bazaar, 10rp la pile) - Masalas (mélanges d’épices), partout dans Chowk Bazaar (et Haat Bazaar à Kalimpong mercredi et samedi) - Drapeaux tibétains (100rp les 5 lots, au Tibetan Refugee Center, ou 50rp le grand drapeau de 25 feuilles, dans RC Mintri Rd à Kalimpong) |
Par al : le 26/07/10 à 21:52:10
Dire merci | Quelques bonnes adresses à Darjeeling Thés haute/moyenne gamme (goûtés par ma môman !) - Nathmulls : très bons, mais chers voire très chers. Bio ou non bio, thés noirs, verts et blancs (nec plus ultra du vert). Sur Ladenla Rd, en face de la State Bank. Enseigne appartenant à la famille depuis 1931, ils sont au thé ce que les œnologues sont au vin. Ne pas confondre avec leur concurrent, installé au Rink Mall (plus bas sur la même rue) et qui a pris le même nom ! (Prix pour 100g : de 100 à 1600rp…) - Life and Leaf Fair Trade Shop : thés bios et équitables, comme tous les objets de ce joli petit magasin. La gamme « Mineral Spring » est excellente. Sur Nehru Road, proche de Chowrasta. (prix pour 100g : 120-150rp) - Golden Tips : vous trouverez cette enseigne dans plusieurs magasins dans Darjeeling. Je n’ai pas eu l’occasion de les faire tester, mais on m’a dit que c’était l’équivalent du Nathmulls. - Le meilleur rapport qualité/prix a priori, c’est le célèbre Makaibari tea. Il en existe 3 sortes, vendues sous emballage qui donne l’impression d’un thé industriel : c’est en réalité un thé bio et équitable de Kurseong. Il existe en sachets de 100, 250 et 500g, pour un prix très correct par rapport à sa qualité : comptez 265rp pour 500g de thé noir, et 330rp pour 500g de thé vert. Il y a également une gamme dans des boites en bois, à 155rp/100g, et aux dires de ma mère, il est excellent. Thés à petit prix - Dans Chowk Bazaar, vous trouverez facilement du thé en vrac pas très cher. - Sur Lebong Road, à quelques km de Darjeeling vers Lebong (donc vers le refuge), vous trouverez deux séries de baraques à thé, alignées sur long de la route, avec en contrebas les plantations de thé. Vous pourrez y boire un thé en passant et acheter 3 sortes de thé, entre 35 et 70rp/100g (négociable si vous prenez plusieurs sachets). Celui à 70rp est le meilleur, mais n’est pas aussi bon que le Makaibari, et surtout il n’est ni bio ni équitable. - Sur Nehru Road, le même type de thé est vendu à prix fixe (30-40rp/100g), mais à part dire que ce n’est pas un thé de grande qualité, je ne m’avancerai pas plus. Cela dit, même les thés « bas de gamme » sont agréables à boire et font un souvenir apprécié et léger ! |
Par maody : le 26/07/10 à 21:53:30
Dire merci | merci al! mon ptit moment de d'évasion de la journée!! |
Par Pitch : le 26/07/10 à 23:22:42
Déconnecté | Super ta liste ! |
Par al : le 26/07/10 à 23:42:22
Dire merci | ah j'ai oublié de parler de la crème solaire....totalement inutile sous la mousson |
Par OZiris : le 27/07/10 à 12:41:48
Dire merci | Al, t'as trouvé ta deuxième vocation on dirait : rédacteur pour guide touristique ! Sans déconner, une fois tes récits compilés tu n'aurais pas à rougir si c'etait édité dans un carnet illustré |
Par al : le 27/07/10 à 14:14:24
Dire merci | Oziris: en même temps, tu retrouveras les mêmes types d'articles (j'ai juste copié la partie santé féminine) dans le Lonely Planet |
Par Nanou13 : le 27/07/10 à 16:09:50
Dire merci | de retour de vacances je ratrappe mon retard de lecture, c'est toujours un vrai dépaysement, merci! |
Par al : le 27/07/10 à 20:54:44
Dire merci | 27 juillet 2010, soleil... et amputation Il y a du laisser aller dans l'air, et notamment un grand manque d'inspiration pour les titres, j'admets... Néanmoins, ça résume bien la journée! Cette journée a démarré avec un grand et beau soleil! De quoi mettre tout le monde de bonne humeur dès le réveil, malgré le petit déjeuner assez improbable (des sortes de galettes frites avec du chou?). Sachant qu'aurait bientôt lieu la seule opération de la journée, et probablement de la semaine, je me prépare, bien motivée à jouer du bistouri une dernière fois! Malheureusement la préparation tarde, et Yoguesh décide de repousser la chirurgie au début de l'après-midi. J'en profite alors pour faire quelques photos depuis le toit-terrasse, car pour une fois le soleil illumine les collines avoisinantes, me donnant un aperçu de la majesté de l'endroit lors des beaux jours. Espérant apercevoir le Khanchendzonga (8598m, 3e plus haut sommet du monde) , je scrute l'horizon... mais il reste bien caché! On a néanmoins une très jolie vue sur le Sikkim, au Nord, et pour une fois on peut voir le détail des collines d'en face, trop souvent cachées par la brume. Après le repas (et une petite sieste), nous démarrons la chirurgie de la journée, à savoir: amputation. Il s'agit d'un jeune chien ayant eu un accident et dont le fémur est facturé, probablement en de multiples morceaux. Un peu réticente à amputer "juste" pour une fracture, de demande à Yoguesh si, avec des soins appropriés, on ne pourrait pas sauver sa patte. Refus de Yoguesh, qui m'explique que ces propriétaires n'ont absolument pas l'intention de faire des soins compliqués à leur chien (un plâtre est considéré comme un soin compliqué ici), et que s'il y a trop de soins à faire, ils l'abandonneront au refuge, ou pire encore... Dans ce cas-là, effectivement, il vaut mieux pour ce pauvre chien qu'il perde une patte mais qu'il garde des maîtres. J'ai pu remarquer au cours de mon séjour ici que les soins se devaient d'être particulièrement rapides et efficaces ici, et que si ça durait trop, les gens ne venaient plus. La meilleure preuve avec mon petit amputé que je soignais depuis début juin, cela fait bien 15 jours que ses propriétaires ne sont pas revenus, et nous savons tous pertinemment que quand ils reviendront, c'est que la plaie aura à nouveau suinté et se sera infectée, et il faudra recommencer un mois de soins... bref c'est une histoire sans fin, et j'ai beaucoup de doutes quant à la survie de ce petit chien blanc. |
Par al : le 27/07/10 à 21:00:29
Dire merci | Mais revenons-en à l'amputé du jour qui, lui, est fauve, l'air également très gentil, et qui s'apprête à perdre sa patte arrière droite. Yoguesh a décidé de me laisser opérer en solo, accompagnée de Saila qui, même s'il ne parle quasiment pas anglais, se révèle un excellent assistant. J'entame la dissection des muscles de la cuisse médialement, en cherchant les vaisseaux principaux, à savoir l'artère et la veine fémorales. Je finis par les apercevoir, je repère l'artère et la clampe, et juste devant, je pense voir la veine. Mais Yoguesh (qui était à côté de moi car je préfère tout de même avoir quelqu'un à la tête du chien pour l'anesthésie) me dit, très confiant: ne t'inquiète pas, c'est le nerf, il n'y a pas de veine à cet endroit-là. Ah bon? Ah mince, mon anatomie est déjà tellement obsolète? Bon, faisons-lui confiance, après tout, il n'en est de loin pas à sa première amputation. Je tiens d'une pince le "nerf", et de l'autre, je coupe d'un coup dedans...et me fais littéralement asperger de sang. Ah ben si, il y a bien une veine! Rassurons-nous, j'ai clampé immédiatement derrière, le chien ne s'est pas vidé de son sang, tout va bien... Mais désormais je suivrai MON intuition. J'ai donc fait le reste de la chirurgie à ma façon, en clampant le muscle avant de sectionner au dessus, de sorte à ce que ça saigne très peu, et le résultat n'est pas si mal. Je n'ai malheureusement pas de photo du carn... heu, de l'opération, mais la suture finale, quoiqu'un peu tendue, est plutôt jolie et pourra drainer sans souci. Nous laissons donc le chien se réveiller tranquillement dans la salle...et l'oisiveté recommence. A la nuit tombée, je remonte sur le toit, espérant toujours aperçevoir cette montagne mythique. Je capture quelques sommets de la chaîne Himalayenne... ...mais le Khangchendzonga restera cachée derrière les nuages... Le panorama doit être vraiment magnifique ici quand il n'y a pas de nuages, cela donnerait presque envie de rester plus longtemps pour attendre les beaux jours! Enfin, on va commencer par prier pour que ce beau temps continue pendant une petite vingtaine de jours, ça serait parfait! |
Par Pitch : le 27/07/10 à 21:38:21
Déconnecté | Superbes les photos !!!! Pour l'operation glups |
Par calamity jane : le 27/07/10 à 22:04:30
Dire merci | ehbé, tu parles dune opération ! c'est un peu triste ce que tu dis pour les soins, un peu compréhensible aussi... si tu guéris pas vite t'es condamné et c'est tout... je suis en amour devant les montagnes et le panorama que tu as... sinon j'ai pensé à toi : sur Arte ils ont passé un docu sur les poisons dans les vêtements... c'est en Inde et au Bengladesh que sont fabriqués plein de jeans caffis de poisons (pour H&M, C&A, les supermarchés, mais aussi Levis et Esprit et je sais plus qui encore... enfin en gros tout le monde). Ils montraient également les teintures de tissus pour faire les matières premières qui sont envoyées ensuite en France. La teinture noire est la + toxique... les gens sont en short et tongs là-dedans, ils récurent même le réservoir à déchets toxiques pieds nus... et ensuite ils balancent tout sur le pourtour de la ville, dans la nature. En 3 ans l'eau est devenue totalement polluée et inconsommable... quelle tristesse... |
Par Myriam : le 27/07/10 à 22:12:47
Dire merci | Le fémur est facturé, probablement en de multiples morceaux. Un peu réticente à amputer "juste" pour une fracture, de demande à Yoguesh si, avec des soins appropriés, on ne pourrait pas sauver sa patte Au mois de mars dernier notre berger allemand de 9 mois s'est fait "dégommer" par le cheval de mon mari... et le verdict est tombé :" fracture du fémur en multiple morceaux"... opération dans une clinique spécialisée à Strasbourg (après nous être fait incendier par une véto qui nous a bien dit qu'un chien de cet âge n'avait rien à faire avec des chevaux au passage). Nous, nous avons pris la réflexion inverse à savoir : si on peut le sauver et qu'il peut nous suivre partout ensuite et courir comme avant c'est ok, si nous devons l'amputer c'est hors de question... Comme quoi selon l'endroit de la planète où on se trouve les préoccupations ne sont pas les mêmes et les moyens non plus ! Quand je vois la clinique qui à opéré notre chien à côté de ce que tu décris En tout cas chapeau pour ce que tu fais , c'est toujours un plaisir de te lire Message édité le 27/07/10 à 22:15 Message édité le 27/07/10 à 22:15 |
Par al : le 27/07/10 à 23:42:35
Dire merci | myriam: à tout hasard, mais vu ce que tu décris je sais déjà de quoi tu parles, la clinique porte le nom d'un poisson, n'est ce pas? je connais plutôt bien le véto, d'une part j'ai été leur toute première stagiaire en octobre dernier, et d'autre part, le chien de mon oncle est le premier a avoir clampsé pendant le scanner vous allez vous dire que jsuis sans coeur d'en rire, mais c'est quand même un méga gros coup de pas de bol, et puis ça tombe sur le chien d'une consoeur, bref, ils étaient un peu dépités quand ils m'ont appelé... cela dit, vu ce que le scanner a révélé, la pauvre, elle a "bien fait" de mourir avant le résultat CJ: oui la pollution ici c'est assez insoutenable et exaspérant! Quand je pense au détergent qu'on utilise pour nettoyer la clinique... ça part direct dans les cours d'eau!!! et quand ils désinfectent la clinique? ils répandent de la poudre de javel ( ça existe? en tout cas ça sent vraiment comme la javel et les plantes résistent pas) sur les rebords des escaliers, bref, de tous les endroits où on marche... et puis un coup de pluie...et voila... et en plus les chiens sont pas cloitrés pendant ce temps... ça me rend folle et au fait, myriam: un chien vit très bien avec 3 pattes, je préfère amputer un chien plutôt que de devoir l'euthanasier On réfléchit beaucoup trop en tant que "bipède", pour nous une patte en moins c'est dramatique... pour un chien de gabarit moyen... ça passe nickel! (cf l'article du 29 juin où j'ai recroisé le chien dont j'avais réopéré la plaie d'amputation qui supurait... il va maintenant super bien, et il sautille dans la rue au milieu des passants, c'est marrant j'espère vraiment le recroiser avant de partir, il est trop trop chou) |
Par Automne87 : le 28/07/10 à 11:25:28
Dire merci | Merci Al pour tout ce que tu as partagé. Je rejoins Oziris tu peux voir à faire éditer tes notes de voyage elles sont plus qu'agréables à lire. Tu y mets ton coeur et cela se sent |
Par calamity jane : le 28/07/10 à 12:34:53
Dire merci | Al > oui ça existe en poudre la javel, donc ça doit bien être ça. si tu arrives à avoir une connexion pas trop pourrie, le docu est là (il dure une petite heure) Lien |
Page : < < | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36
Pour préserver la qualité de ce forum, vous devez être membre pour participer à cette discussion..
Il y a actuellement (68 464) membres dans la communauté.
Devenez membre | Connectez vous